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CHAPITRE 5 Analyse des résultats

5.1. Vers un renouvellement de l’action syndicale?

En se penchant sur les réponses obtenues lors de nos entrevues, une donnée saute aux yeux. La crainte d’une perte de proximité entre l’organisation syndicale et les membres, soulevée par certains auteurs au début des années 2000, ne trouve pas du tout écho chez nos répondants. Au contraire, ces derniers estiment tous que Facebook permet à l’organisation syndicale et à ses représentants de se rapprocher des membres. La perception est-elle la même chez ces derniers? Force est de constater qu’il faudrait obtenir leur point de vue pour accorder à cette affirmation tout son poids. Nous sommes, néanmoins, d’avis que c’est grâce à cette « proximité » - ou à cet accès plus facile et direct aux membres - que nos répondants observent un effet positif, plus ou moins grand, sur leur mobilisation et leur participation. L’impact sur la participation mérite toutefois d’être nuancé, car, tel que nous le prévoyions, il est difficile d’isoler l’impact des médias sociaux de la culture du syndicat et du travail des délégués. Nous ne pouvons, en outre, faire que très peu de constats à l’égard du recrutement de nouveaux membres et de l’obtention d’appui du public.

5.1.1. Mobilisation

Pour nos répondants, il ne fait aucun doute que l’utilisation de Facebook a un effet bénéfique sur la mobilisation. Le développement d’une plus grande solidarité parmi les membres en situation de conflit de travail ainsi que la réduction de la distance séparant les enseignants des différentes écoles sont des éléments positifs qui ressortent clairement des entrevues que nous avons menées. Selon nos répondants, les membres sont fiers de

participer aux activités de mobilisation, fiers de voir leur école sous les feux des projecteurs et reconnaissants pour le travail que leur syndicat accomplit pour eux. Cette fierté et cette reconnaissance contribuent peut-être, comme le suggérait Wood (2009), au développement d’un sentiment d’appartenance et d’une loyauté vis-à-vis du syndicat. Cela ne pourrait être confirmé que par les membres eux-mêmes, mais il est clair qu’aux yeux de nos répondants, Facebook constitue un excellent moyen de mettre de l’avant et de partager la réalité, les préoccupations et les combats des membres, de motiver les troupes et de sortir les petits milieux de l’isolement. Il s’agit, en ce sens, d’un puissant outil de mobilisation qui ne devrait pas être négligé, car il semble indéniable que l’utilisation de Facebook permet aux syndicats de rallier leurs membres autour de préoccupations communes et de les mettre en action en période de conflit de travail, mais cette mobilisation aura-t-elle été ponctuelle ou se renouvellera-t-elle et se solidifiera-t-elle au fil des années? Si nos répondants se montrent majoritairement enthousiastes, nous sommes d’avis que les organisations syndicales devront impérativement innover et être à l’écoute de leurs membres si elles souhaitent que ces derniers continuent à porter fièrement leurs couleurs et à participer aux différentes activités de mobilisation.

5.1.2. Participation

Si certains de nos répondants constatent une plus grande participation des membres à la vie syndicale, ils soulignent que ce n’est pas grâce à Facebook, mais plutôt grâce au travail des délégués et à la culture du syndicat. Comme nous l’anticipions, il est difficile pour eux de faire le lien entre la participation des membres et l’utilisation des médias sociaux par l’organisation et d’isoler l’impact de cette dernière. Il semble donc que Facebook constitue un facteur parmi d’autres et que son utilisation ne soit qu’un prolongement de la culture du syndicat. Cela ne nous surprend pas outre mesure considérant que les questions de participation et de démocratie sont intrinsèquement liées aux structures syndicales.

Précisons, toutefois, que comme l’information a une plus grande portée, les membres sont certainement mieux informés et nous sommes d’avis, comme un de nos répondants l’a souligné et suivant la vision d’auteurs comme Cockfield (2005), qu’ils sont ainsi mieux outillés pour participer aux différentes instances et activités. Ils sont assurément plus aptes

à intervenir et à s’impliquer et plus motivés à le faire s’ils sentent que leur syndicat est plus près d’eux et que les affaires syndicales les touchent plus directement, comme c’est le cas quand les nouvelles leur sont présentées au côté de photos de leur famille et de leurs amis.

Au niveau des groupes sous-représentés, nous avons été étonnés de constater que les jeunes travailleurs ne constituent pas une cible à atteindre pour nos répondants qui indiquent d’ailleurs que ceux-ci ne sont pas plus présents sur leur page ou leur groupe que les travailleurs plus âgés. Les jeunes ne sont donc pas du tout au cœur de l’utilisation des médias sociaux faite par les syndicats sondés tel que nous le prévoyions au départ et nous ne pouvons ainsi corroborer les études de Laroche et Dufour-Poirier (2015) et de Panagiotopoulos (2012) à l’effet que l’utilisation des médias sociaux pourrait favoriser l’adhésion des jeunes travailleurs et stimuler leur participation aux activités syndicales. Certains de nos répondants soutiennent néanmoins constater que les personnes faisant partie de la prochaine génération de travailleurs ont tendance à délaisser Facebook et indiquent que c’est notamment pour cette raison qu’ils souhaitent développer d’autres plateformes (particulièrement Instagram) qui seront spécialement destinées aux jeunes.

En outre, il y a, au Québec, une plus grande proportion d’enseignantes que d’enseignants (du moins à l’éducation préscolaire et primaire) et il nous est donc impossible de corroborer l’étude de Thornthwaite, Balnave et Barnes (2018) en ce qui concerne la participation des femmes, celles-ci ne représentant pas du tout un groupe marginalisé au sein des syndicats sondés.

Les répondants constatent, toutefois, un impact certain au niveau des travailleurs à temps partiel ou suppléants qui peuvent ainsi avoir accès à l’information au moment qui leur convient et consulter leur syndicat selon leur propre horaire comme le suggéraient Greene et Kirton (2003). L’utilisation des médias sociaux peut-elle, de ce fait, rendre les syndicats plus inclusifs? Cela contribue-t-il ultimement à rendre les syndicats moins centralisés et plus démocratiques comme Kerr et Waddington (2014) ou Greer (2002) le suggéraient? Ces questions commandent la prudence. Force est de constater qu’il nous faudrait davantage de données pour en arriver à de telles conclusions. Rappelons que nous n’avons recueilli que

la vision de personnes faisant partie de l’exécutif syndical ou qui sont à l’emploi du syndicat qui ont, évidemment, toutes leur propre bagage et leur propre perception. Or, il nous apparaît indispensable d’interroger les membres et de vérifier et mesurer ces données (tant à l’égard de la participation que la mobilisation) lors de recherches ultérieures afin de valider ou infirmer les propos de nos répondants.

5.1.3. Recrutement

Nous ne disposons, malheureusement, pas de données suffisantes pour discuter de l’impact des médias sociaux sur le recrutement de nouveaux membres. Les médias sociaux ne sont pas du tout utilisés dans ce but par les syndicats locaux sondés. Au sein de la Centrale et de la Fédération, si nos répondants disent espérer que leur présence sur les médias sociaux ait un impact sur le recrutement, ils n’ont aucun moyen de le vérifier.

5.1.4. Appui du public

Il est difficile pour nos répondants de savoir si leur utilisation des médias sociaux amène le public à les soutenir davantage ou à changer leur perception des enseignants. Grâce à leurs publications visant à valoriser la profession et à déboulonner des mythes concernant le milieu de l’éducation, la majorité d’entre d’eux disent espérer qu’il en soit ainsi. Certains formulent des hypothèses intéressantes quant au rayonnement de l’information et à son impact sur l’opinion publique, mais il ne s’agit, bien sûr, que de stipulations. Nous sommes, néanmoins, d’avis que la simple présence de pages dédiées au monde de l’enseignement donne, à tout le moins, au public plus d’occasions de connaître les enjeux qui y sont liés et de se joindre aux revendications syndicales, comme le suggéraient Panagiotopoulos et Barnett (2015).

Au regard de ce qui précède, nous considérons que l’utilisation des médias sociaux peut certainement aider les syndicats à évoluer et à se renouveler de par le grand impact positif qu’elle a le potentiel d’avoir sur la mobilisation des membres et le développement d’un sentiment d’appartenance au syndicat. Par ailleurs, bien que nos résultats ne soient pas déterminants à cet égard, nous sommes d’avis que Facebook joue quand même un rôle,

aussi minime soit-il, sur la participation des membres à la vie syndicale. Or, comme nous l’avons vu, ces éléments sont particulièrement importants dans la revitalisation des syndicats et contribuent à accroître la solidarité interne en leur sein. Nos résultats ne nous permettent, toutefois, pas d’en dire autant au niveau de la solidarité externe. En outre, si nos répondants ont une perception généralement optimiste, celle-ci reste à vérifier. Par ailleurs, tel que l’ont souligné un grand nombre d’auteurs, l’utilisation des médias sociaux ne constitue évidemment pas une solution « magique » au déclin du syndicalisme. Il s’agit, toutefois, d’un outil précieux que les syndicats peuvent utiliser pour se rapprocher de leurs membres et pour les rejoindre plus rapidement, en plus grand nombre et sans intermédiaire.

5.2. Peu de désavantages

Tel que précédemment mentionné, la majorité des contraintes et des risques potentiels que nous avions identifiés ne se sont, dans les faits, pas manifestés au sein des syndicats sondés. Les membres qui n’utilisent pas Facebook ne sont pas exclus de la vie syndicale, car ils sont rejoints autrement, les organisations syndicales sondées ayant le souci de conserver un certain nombre de moyens de communication traditionnels. Plus encore, selon nos répondants, les membres de l’exécutif syndical ne se distancient pas des membres, ils s’en rapprochent. Le seul grand désavantage lié à l’utilisation des médias sociaux, sur lequel nos répondants sont d’ailleurs unanimes, est la charge de travail supplémentaire conséquente qu’elle représente pour la personne qui en a la responsabilité. Beaucoup de temps doit être investi en dehors des heures de travail et la coupure entre la vie professionnelle et la vie personnelle peut s’avérer plus difficile à faire. Cette contrainte semble inévitable, surtout au sein des syndicats de petite taille. Soulignons que des organisations syndicales représentant d’autres types de travailleurs pourraient vraisemblablement expérimenter des défis supplémentaires, notamment en ce qui concerne la présence d’une fracture numérique.

Le fait que des membres aient reçu des sanctions disciplinaires pour des propos tenus sur la page Facebook de leur syndicat, et ce, bien que la situation ne se soit présentée qu’au sein de deux des syndicats locaux sondés, met en lumière l’importance de sensibiliser les membres aux risques associés à la publication de messages sur les réseaux sociaux. Toutefois, ces quelques sanctions disciplinaires ne justifient pas la crainte qu’entretiennent

certains de nos répondants au sein des syndicats locaux. En effet, il semble qu’outre la surveillance effectuée par certains employeurs et les sanctions disciplinaires qui s’en sont suivi ainsi que quelques commentaires désobligeants isolés, les syndicats sondés n’aient pas expérimenté de situations problématiques ou de dérapages en lien avec des commentaires publiés sur leur page ou leur groupe, contrairement à ce que nous anticipions. Or, la prudence excessive dont font preuve la majorité de nos répondants au sein des syndicats locaux (jumelée à une absence de stratégie) les amènent à négliger certaines possibilités intéressantes.

5.3. Potentiel inexploité

Si l’utilisation des médias sociaux semble porteuse de maintes promesses, il reste beaucoup de travail à faire pour qu’elle atteigne son plein potentiel. En effet, nous remarquons un important potentiel inexploité en ce qui a trait à la façon dont les médias sociaux sont utilisés. D’abord, force est de constater que les syndicats locaux n’utilisent pas une grande diversité de canaux, Facebook étant chez la majorité d’entre eux le seul média social utilisé. Or, il existe différentes plateformes plus ou moins populaires auprès de différents segments de la population et représentant des possibilités diverses. Nous sommes d’avis qu’il serait intéressant pour les syndicats d’expérimenter davantage.

En outre, la majorité de nos répondants se servent de Facebook pour partager des nouvelles en lien avec le monde de l’éducation et des informations d’ordre plus pratique relatives au syndicat, sans plus. Quelques-uns de nos répondants seulement mentionnent utiliser Facebook pour obtenir une certaine rétroaction de la part des membres. Pourtant, cette plateforme pourrait être utilisée pour les consulter et obtenir leur opinion. En effet, nos répondants semblent réticents à laisser un certain contrôle à leur auditoire et ne font rien pour encourager leur participation. Nos conclusions rejoignent celles de Fowler et Hagar (2013 : 223) qui soulignent la nécessité d’exploiter l’aspect bidirectionnel des médias sociaux davantage : « Posing questions to followers, asking for feedback on links, and commenting on followers’ tweets will help build discussion online: unions need to embrace the interactivity of NSM [new social media]. »

Pour la majorité de nos répondants, Facebook constitue simplement un canal de communication de plus, un complément aux canaux plus traditionnels comme le journal syndical ou les courriels, mais les fonctionnalités qui lui sont propres ne sont pas exploitées. Comme Fowler et Hagar (2013) l’ont constaté avant nous, il y a encore beaucoup plus de communications du haut vers le bas que d’interactions; Facebook est utilisé comme les technologies issues du Web 1.0, sans grande interactivité ni apport de contenu par les internautes. Les membres ne sont que spectateurs.

Il y a peut-être un certain manque d’intérêt de la part des membres, comme Thornthwaite, Balnave et Barnes (2018 : 414) l’ont constaté dans leur étude : « at this point in time, union SM lacks the member support to generate the broad-based dialogue between officials and members that optimists proposed (e.g., Greene et al., 2003) ». Par contre, comme ces auteurs, nous sommes d’avis que cela pourra changer « as unions experiment with and adapt to the opportunities SM provides and members become not only more familiar with the use of these technologies (Panagiotopoulos, 2012), but also more aware of the communication opportunities presented within their union » (Ibid.).

Par ailleurs, nos répondants se servent très peu de Facebook pour communiquer à l’externe. Pour la majorité d’entre eux, les publications visent d’abord et avant tout les membres et s’il nous apparaît que Facebook peut constituer une vitrine intéressante de par son important volume d’utilisation au sein de la population québécoise, très peu de nos répondants l’utilisent comme telle. En effet, la prudence dont font preuve plusieurs d’entre eux les amène à ne pas partager leurs positions ou à le faire à demi mot par crainte d’avoir à gérer des polémiques. Mentionnons, néanmoins, comme nous l’avons soulevé plus haut, que le partage d’articles et de nouvelles, même sans commentaire éditorial, donne, à tout le moins, au public plus d’occasions de connaître les enjeux liés au monde de l’enseignement.

Précisons que les commentaires ci-dessus ne s’appliquent pas à la Centrale, à la Fédération et au syndicat local de plus grande taille. Nos répondants au sein de ces trois organisations font un usage beaucoup plus extensif des médias sociaux que les autres syndicats sondés et profitent plus amplement des possibilités offertes par Facebook. Ils disposent des

ressources leur permettant d’agir en ce sens (il s’agit d’organisations de plus grande taille) et semblent recevoir l’appui de leurs supérieurs (les leaders syndicaux ont la volonté de consacrer des ressources financières et humaines aux médias sociaux).

La taille et la volonté politique semblent ainsi constituer les facteurs influençant le plus l’utilisation des médias sociaux au sein des syndicats sondés. Nos conclusions rejoignent, en ce sens, celles de Panagiotopoulos et Barnett (2015 : 526) : « Hence, the findings tend to confirm earlier predictions that union communications on the web would be determined by size characteristics and the ability to allocate resources (Greer 2002; Stevens and Greer 2005; Ward and Lusoli 2003). » En outre, comme Kumar et Murray (2006 : 100), nous sommes d’avis que « the pursuit of different kinds of innovation in union structures, policies, and practices is closely related to the vision of the role of the union in society ».

5.4. Meilleures pratiques

Les répondants qui ont une certaine stratégie en lien avec leur utilisation des médias sociaux et qui ne font pas qu’y déposer du contenu de façon aléatoire semblent en retirer plus de bénéfices. Nous faisons nôtres les propos de Walchuk :

Simply having social media is not a social media strategy. Likewise, simply using social media - even on a regular basis - is not an effective social media strategy. Signing up for a Facebook and Twitter account is one thing, using them is another, but gaining an expansive network of engaged and mobilized followers is something entirely different. To reach a significant audience [...] it requires dedicated resources, frequent updating (and updating of the right sort), and meaningful two-way communication. To get a significant audience that is engaged, inspired, and mobilized requires even more resources, updating, interacting, and yes, some patience.

Walchuk, 2013

En outre, les publications qui sont, d’une manière ou d’une autre, rattachées directement aux membres sont particulièrement appréciées. Les lettres ouvertes, les anecdotes et les vidéos qui présentent le vécu d’un travailleur, les publications à caractère personnel ou émotif ainsi que tous les témoignages de « vrais gens » parlant de « vraies choses » sont très populaires auprès des membres. Si l’authenticité est populaire, le contraire est aussi

vrai. Notre répondant à la CSQ mentionne, d’ailleurs, à cet égard que les campagnes où des gens sont filmés devant un fond blanc échouent toujours lamentablement.

Certains petits trucs nous ont aussi été dévoilés par nos répondants au fil des entrevues. Prendre en considération l’heure de publication (publier très tôt le matin ou en soirée après le bain des enfants, par exemple) permettrait de donner plus de visibilité aux publications et d’atteindre un plus grand nombre de personnes. Accompagner les messages d’images ou de vidéos permettrait de capter l’attention des usagers et de les amener à s’y attarder. Il serait également important de garder une certaine cohésion parmi l’ensemble des publications, de planifier le contenu de la page ou du groupe et de présenter du contenu exclusif (c’est-à- dire de ne pas seulement relayer des publications, mais aussi faire preuve d’initiative).

Par ailleurs, nous faisons nôtres les propos de notre répondant à la CSQ qui affirme qu’« une organisation syndicale qui n’est pas présente sur les réseaux sociaux d’une façon ou d’une autre est en train de manquer le bateau61

». En 2019, assurer une certaine présence sur les médias sociaux est indispensable. Toutefois, comme l’affirme ce même répondant, un syndicat qui n’a pas de temps à consacrer aux médias sociaux est peut-être mieux de ne pas les utiliser. Tout est, en fait, une question de priorités. Maintenir une présence intéressante sur les médias sociaux demande du temps, de l’argent et un exécutif syndical créatif et ouvert aux idées. À long terme, y dédier des ressources et du temps ne suffira pas; une remise en question plus fondamentale des structures syndicales et de leur nature bureaucratique, hiérarchique et centralisée s’impose pour qu’un véritable renouvellement de l’action syndicale se dessine. Malgré cela, il ne fait pas de doute que les syndicats qui ont la volonté de développer leur utilisation des médias sociaux et de se renouveler via cet outil peuvent le faire; l’utilisation de Facebook ou d’Instagram est accessible à tous et il n’en tient qu’aux organisations syndicales d’y accorder l’attention nécessaire pour en retirer

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