• Aucun résultat trouvé

CHAPITRE II CARACTERISTIQUES"DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE PUBLIC DE

3.2 Définition et caractéristiques du système

3.2.2 Caractéristiques et propriétés du système

3.2.2.1 Selon J De Rosnay

3.2.2.2.10 Variables d'action et varia­

Dans un système, la transformation entrées-sorties peut être modifiée par des réglages appelés variables d'action qui sont à la disposition d'un opérateur.

Les variables essentielles représentent les critères qui permettent de mesurer la réussite ou l'échec de la mission du système.

3.2.2.2.11 Transformation déterminée et indéterminée

Une transformation est dite déterminée ou indéterminée pour un obser­ vateur, si celui-ci peut ou ne peut pas prédire la valeur des sorties con­ naissant les valeurs des entrées et des variables d'action.

3.2.2.2.12 Contrôle et régulation

Le contrôle et la régulation constituent 1 'ensemble des processus qui permettent de matrfser et de guider les transformations d'un système.

Dire qu'un système est sous contrôle revient à dire que l'on sait fixer les objectifs et les atteindre; autrement dit, c'est être capable de:

- sélectionner les variables essentielles ou critères qui correspon­ dent aux objectifs;

- déterminer la marge acceptable pour ces variables; - sélectionner des variables d'action;

- fixer les valeurs de ces variables pour amener et maintenir les va­ riables essentielles dans la zone choisie.

Système Variables / essentielles ' Variables d'action Contrôle Objectif

0

(J. Mélèse, 1972, p. 59)

Figure 8: Un système sous con­ trôle.

y

Les systèmes contrôlables à cent pour cent sont rares dans la mesure oû, généralement, l'environnement influence le système en lui injectant des perturbations. Les objectifs escomptés seront alors déviés.

Extérieur Perturbations Variables d'action Contrôle Objectif Variables essentielles V J (J. Mélèse, 1972, p. 60)

Le régulateur que l'on place entre le dispositif de contrôle et le système est l'élément qui permet de pallier cette situation. Le régulateur capte directement les informations de l'extérieur en même temps que le sys­ tème choisi, compte tenu des paramètres sélectionnés par le système de con­ trôle, les variables d'action capables de faire face aux perturbations ve­ nant de l'extérieur pour atteindre les objectifs définis.

(J. Mélèse, 1972, p. 61)

Figure 10: Un système avec régulateur.

Dans les cas extrêmes, le système ultra-stable de Ashby apparaît avan tageux â partir du moment oû le régulateur se révèle inopérant. Le système ultra-stable de Ashby a l'avantage d'être doté de deux niveaux de stabilité et de deux rythmes de guidage qui sont:

- le régulateur, plus rapide, assure la stabilité au rythme des pertur bâtions extérieures;

- le contrôle, moins rapide, définit d'autres zones de stabilités au système en modifiant le réglage du régulateur.

(J. Mélèse, 1972, p. 61)

Figure 11: Le système ultra-stable de Ashby.

3.2.2.3 Selon J.L. Le Moigne (1977) y

J.L. Le Moigne dans La théorie du système général (1977) définit le paradigme systémique, lequel est une synthèse de plusieurs autres paradig­ mes. Le paradigme systémique est un cumule du paradigme de la mécanique ra­ tionnelle, du paradigme de la mécanique statique et du paradigme structura­ liste.

Le paradigme de la mécanique rationnelle privilégie la structure qui définit la fonction de l'objet. «La structure élément essentiel de tout ob­ jet est la cause, la condition nécessaire et suffisante de l'effet, et donc de la fonction assurée par l'objet» (p. 25). La structure est privilégiée â tel point que l'explication de l'objet passe par l'identification de sa structure.

Le paradigme de la mécanique statique privilégie, quant à lui, la fonc­ tion de l'objet. La connaissance du fonctionnement de l'objet devient le seul critère de connaissance de 1 'objet. La structure de 1 'objet, contrai­ rement à son caractère invariant dans le paradigme de la mécanique ration­ nelle, évolue, mais dans un environnement fermé.

48.

Le paradigme structuraliste privilégie et la fonction et l'évolution de la structure. L'objet perçu dans sa totalité est structuré par un sys­ tème de transformation et doté de fonction.

(J.L. Le Moigne, 1977, p. 29)

Figure 12: Le paradigme de la mécanique classique, le paradigme de la mécanique statistique et le paradigme structuraliste.

Le paradigme systémique prend â son compte la structure, la fonction, l'évolution de l'objet et privilégie la téléonomie de l'objet et 1 'ouverture de l'objet sur l'environnement.

L'hypothèse téléonomique est née du principe que tout objet poursuit un projet que définit son comportement. La fonction et l'évolution de l'ob­ jet ne sont pas définies par la structure de 1 'objet mais par le projet que poursuit l'objet. L'hypothèse de l'ouverture sur l'environnement vient de L. Von Bertalanfly qui la définit comme caractéristique essentielle de la théorie du système. «Représenter les objets dans leur substrat, c'est les représenter ouverts sur leur environnement, même si cet environnement ne peut jamais être exhaustivement descriptible» (J.L. Le Moigne, 1977, p. 33)

Le paradigme

d t

la mécanique classique

(ou

paradigme cartésien)

Le paradigme

Le paradigme

de la mécanique statistique

structuraliste

49.

Figure 13: Le paradigme systé- mique.

De façon générale, J.L. Le Moigne (1977) retient comme caractère du système, la structure, la fonction, l'évolution, la téléonomie, l'ouverture sur 1 'environnement.

y

3.2.2.3.1 Structure

Selon J.L. Le Moigne (1977), la structure de l'objet représenté par un système, est définie par l'ensemble des connexions des processeurs qui s'organisent en réseaux.

C'est donc ce réseau de processeur qui constitue la structure du sys­ tème ainsi représenté. Il faut dire que la structure qui se définit comme un arrangement des éléments du système, représente la partie constante du système. La structure s'oppose â l'organisation qui est aussi une proprié­ té du système. Elle se définit comme un arrangement des activités du sys­ tème et elle représente la partie changeante du système.

Le réseau d'un système est un ensemble de systèmes plus simples oû des éléments sont^ caractérisés par leur comportement. Chacun des éléments est défini par un ensemble distinct de variables d'activité et par une rela­ tion temporelle invariable, entre les variables d'activité â niveau de réso­ lution donné.

La structure du système général est circonscrite dans une frontière qui relève de l'arbitraire du modélisateur au sein du réseau associé aux processus considérés. Les processeurs frontières du système sont les indices qui permettent au concepteur de concevoir 1 'objet.

Les processeurs qui constituent la structure du système s'organisent en deux types de connexions:

- les connexions ouvrantes qui représentent la classe des relations arborescentes;

- les connexions fermantes qui représentent la classe des relations rétromettantes.

Ce sont ces types de connexions qui définissent le degré de complexité ou de complication d'un système.

Un système est compliqué lorsque les processeurs, nombreux, sont con­ nectés par des relations arborescentes seulement. Le système est complexe quand les processeurs sont â la fois connectés par des relations arborescen­ tes et par des relations rétromettantes. Le nombre de processeurs n'ayant pas d'importance. Les systèmes complexes sont aussi appelés systèmes chauds Les systèmes compliqués sont dits froids.

Le système général pour sauver sa stabilité, procède de trois façons: soit par repli sur soi, soit par la fuite, soit par la capture. Par ce pro­ cessus, le système général débouche nécessairement sur une complexification.

L'évolution des systèmes complexes ou chauds se fait par structuration arborescente, croissante ou décroissante. Le développement de cette struc­ ture est la condition d'évolutions ultérieures, de telle sorte que les sta­ bilités ou les perturbations ne sont plus perçues comme destructrices, mais comme génératricesd'évolution par auto-organisation du système général.

> 3.2.2.3.2 Contrôle, régulation et évolution

Le changement d'un objet est indissociable de ses projets ou de son en vironnement. La stabilité de l'objet est représentée par les différentes

51.

phases du changement qui laissent supposer l'existence en son sein d'un pro­ jet qui fait croire à une équilibration interne du système. L'objet défini comme un ensemble de forces de valeurs finies, coordonnées entre elles par un système de régulation, présente, dans son substrat naturel, des qualités observables de stabilité. Dans les champs de forces antagonistes qui tapis­ sent le substrat, l'équilibre de ces forces qui créent l'objet observable est provoqué et maintenu par l'objet lui-même, développant ainsi son propre projet d'existence que l'on peut identifier par un système de régulation que C.P. Bruter définit, d'une façon générale, comme "un dispositif qui évalue les forces de composition de l'objet et puisse maintenir l'équilibre entre elles par un jeu de forces compensatoires" (J.L. Le Moigne, 1977, p. 157).

J.L. Le Moigne définit la régulation, de façon restrictive d'abord, comme la stabilisation d'une structure achevée et de façon générale;comme l'équilibration qui couvrira aussi la stabilisation des structures inachevées, elle-même en évolution morphogénétique dans le champ de forces constitutives de 1 'objet modélisé.

Y

Selon J.L. Le Moigne (1977), l'équilibration doit rendre compte des situations que l'on rencontre lorsque l'on observe les forces stables de 1 'objet:

- les projets de systèmes qui sont ceux que le modélisateur attribue â 1 'objet, pouvant être représentés comme ne variant pas dans un en­ vironnement considéré;

- les programmes du système représentant l'objet pouvant anticiper toutes les relations qui caractérisent son activité dans son envi­ ronnement.

3.2.2.3.2.1 Régulation

Dans la régulation, l'objet affirme son identité par quelques projets permanents en ayant reconnu son environnement et en ayant élaboré les pro­ grammes qui lui" permettent la satisfaction de ses projets. Cela correspond à l'image de la stabilité. La description des programmes ramène S un état stable du couple intrant-extrant, le maintien de cette régularité n'affec­ tant pas l'organisation de l'objet. Cette stabilité de premier ordre est

52.

désignée par Bertalanfly comme homéostabilité et ensuite comme état station­ nai re par J. De Rosnay.

La régulation qui permet cette stabilité de premier ordre se fonde sur des programmes de réalimentation de l'extrant, ce qui implique l'existence d'au moins un couplage de type feed-back qui est une condition nécessaire pour la stabilité du système.

Le principe de la rétromettance que J.L. Le Moigne préfère au mot feed­ back est limité d'autant plus qu'il ne permet de représenter toutes les for­ mes de régulation et encore moins toutes les formes d'équilibration.

0. Lang (J.L. Le Moigne, 1977) distingue trois types ou dispositifs programmables de régulation:

- « 1 'ëlimination des perturbations» par des absorbeurs de choc, des tampons, des boucliers, des isolateurs;

- la régulation par «égalisation des déviations» qui correspond au recyclage en boucle fermée;

- la régulation par «compensation des perturbations», qui est une ré­ gulation par boucle ouverte,qui implique l'introduction d'un proces­ seur décisionnel dans la boucle qui soit capable de déterminer une décision de compensation par traitement des informations-représen- tations.

La stabilité d'un système peut s'obtenir par régulation.

3.2.2.3.2.1.1 Adaptation par programme

Le système général, tout en maintenant l'intégrité des projets, ren­ contre des relations avec son environnement qu'il n'avait pas programmées et qu'il considère pourtant concernées ses projets.

On parle .d'adaptation par programme quand le modélisateur reconstruit la stabilité du système général par rapport à ses projets perdus, tout en le dotant de quelques programmes, pour la sélection de nouveaux points de para­ métrage ou par l'agencement de nouvelles connexions entre les processeurs

pré-existant.sans affecter la structure du système.

3.2.2.3.2.1.2 Adaptation par découplage

L'adaptation implique la présence de zones de stabilités suffisantes qui permettent la recherche d'ajustements locaux par le système général. Le surcouplage ou saturation entraîne une impossibilité d'établir par pro­ gramme des connexions nouvelles. C'est pourquoi il est nécessaire de pri­ vilégier le rQle des relations arborescentes pour réduire le couplage des réseaux de processeurs afin que le système soit capable d'adaptation.

3.2.2.3.2.1.3 Adaptation par apprentissage

C'est J. Mélèse qui associe l'adaptation à l'apprentissage, en ce sens qu'elle constitue une des modalités les plus riches de développement des adaptations par programme. L'adaptation par apprentissage suppose l'exis­ tence d'un système de mémorisation dans le système général. Dès lors, on peut dire que le système général garde les traces, dans son système de mémo­ risation, des programmes qu'il a inventés pour déclencher la production d'un nouveau comportement. Il est alors capable d'apprendre des programmes qu'il peut actualiser toutes les fois que son système de pilotage le voudra. L'ap prentissage s'interprète par une boucle de programme et non de structure.

L'adaptation correspond à un changement de programme ou de codage in­ formationnel sans que soient modifiés les normes, les projets et la struc­ ture. Quant à la régulation, elle correspond à une adaptation sans mémoire.

3.2.2.3.2.1.4 Adaptation de la structure

Le système capable de s'adapter à l'environnement prend l'initiative vis-à-vis des processeurs, sur et dans lesquels il intervient, en modifiant ses projets. Ce qui n'entraîne pas la mort ou la naissance d'un nouvel ob­ jet dans la mesure où la modification a été décidée par 1 'objet. Ce qui im­ plique que le système représentant l'objet est ouvert et qu'il est alors c a ­ pable de construire, sous certaines contraintes, son propre projet

d'intervention sur l'environnement.

Le pilotage de ce changement entraîne une nouvelle forme de mobilisa­ tion des processeurs du système.

L'équilibre du système ne pouvant plus être assuré par la connextion ou par les niveaux d'activité des processeurs, ses nouveaux types d'interven­ tions sur l'environnement exigent de nouveaux types de processeurs.

L'adaptation aux nouvelles finalités ne pouvant se faire par program­ me, le nouveau type de stabilité passe par quelques transformations structu­ relles. Alors le système passe d'une adaptation par programme â une adapta­ tion structurelle.

L'innovation adaptatrice poussant l'objet à rechercher de nouvelles sources lui fait générer de nouveaux programmes. Ainsi, les variables de structure seront-elles privilégiées dans les intrants-extrants.

Considérant que même la structure varie, c'est-à-dire que le système échange avec l'environnement des variables structurelles, il convient de dire que l'invariance du système réside dans la permanence de l'identité que le système de représentation attribue à l'objet qu'il représente.

Dès maintenant, il faut différencier dans les intrants et les extrants, deux familles de flux:

- les flux d'activité qu'on appelle variables d'activité ou variables de performance;

- les flux de structure qui sont des variables de structure.

3.2.2.3.2.1.5 Evolution de la structure

On arrive à la représentation de l'évolution de la structure pour la­ quelle la notion de structure n'étant plus suffisante, exige l'intervention de la notion de système général qui se définit comme image de 1 'objet struc­ turé évoluant dans le temps.

Selon Piaget (J.L. Le Moigne, 1977), l'équilibration constitue à la fois un processus de dépassement et de stabilisation qui réunit en même temps

construction et compréhension. Pour qu'à la fois le tout conserve les par­ ties, et réciproquement, lors de chaque modification, il faut qu'il y ait en même temps production et conservation.

La stabilité du système n'est interprétable que par rapport à quelque chose. Le système s'équilibre par rapport à ses projets, par rapport à ses finalités. C'est ainsi que l'équilibration correspond à l'intervention fi­ nalisée du système sur et dans son environnement. C'est par rapport à ses projets qu'on peut interpréter les comportements du système général. Ce sont ces interventions sur ces comportements qui constituent l'équilibration du système. C'est par rapport aux projets du système et non par rapport à une stabilité observable que régulation, adaptation et équilibration peuvent être interprétées.

3.2.2.3.2.2 Variables d'entrées et sorties. Variables de structures et va­ riables d'activités

r

Le processus se définit comme tout changement dans le temps de matière, d'énergie ou d'information. Ce qui implique l'existence de deux familles d'objets identifiables et différents qui sont l'objet changé ou l'objet "pro- cessé"et l'objet changeur ou le "processeur".

La modélisation systémique a pour objet de représenter la structure dans une activité. L'objet inanimé est actif: il est soumis à un proces­ sus temporel. De façon générale, tout objet animé est à la fois soumis à un processus et actif dans un autre processus différent.

L'action,qu'exerce l'objet et l'action qu'il subit,altère sa forme et même sa nature dans le temps. De l'objet, ce qui nous intéresse, ce n'est pas ce qu'il est, mais ce qu'il fait et ce qu'il subit, donc par conséquen­ ce ce qu'il devient.

Ce sont par les processus qu'il affecte et qui l'affectent que l'objet est connu. Il est représenté, de l'extérieur, par ses comportements dans son environnement. L'objet est représenté au sein de ces processus comme un engin noir recevant ou prélevant d'autres objets actionnés par les proces­ sus: les intrants et les émettants ou les restituant; après"processement":

56.

Tout objet identifiable peut être aussi représenté comme une boîte noire.

De façon générale, «le système a un comportement dans un environnement. Il reçoit et émet, au fil du temps, d'autres objets qu'il"processe"et il est lui-même objet soumis à ses processus temporels environnementaux» (J.L. Le Moigne, 1977).

Après avoir fait le tour de J. De Rosnay (1977), J. Mélèse (1972) et J.L. Le Moigne (1977), nous pouvons dire que les propriétés du système sont en nombre illimité et que leur sélection est du ressort du modélisateur.

La théorie des systèmes fournit différentes façons de concevoir l'or­ ganisation sur le plan de la complexité et de la dynamique. Bien que la théorie des systèmes soit une approche intéressante dans la considération des organisations, elle n'en demeure pas moins limitée comme instrument de solution. La raison est que la théorie des systèmes comme modèle est trop abstraite pour être utilisée comme instrument d'analyse pour des fins de so­ lutions concrètes. A cause du caractère abstrait de la théorie du système, nous avons besoin de développer un modèle plus spécifique et plus pragmati­ que basé sur les concepts du système ouvert. D'ailleurs, B. Walliser con­ firme ce que nous avançons:

9

"L'approche systémique ne donne par lieu à des ap­ plications pratiques directes, bien qu'elle ait ins­ piré de nombreux travaux. Par contre, ses concepts et principes peuvent être constamment illustrés par des exemples pris dans diverses disciplines (...).

(B. Walliser, 1977, p. 11)

En d'autres mots, notre intention est d'illustrer, dans le chapitre qui suit, les concepts et principes du système général que nous avons cons­ truit, par des exemples prises dans le système d'enseignement primaire de la Côte-d'Ivoire. Tout comme J.G. Miller (1976) a fait l'analyse des systèmes

>

vivants en se servant des concepts de la thermodynamique, de la théorie de l'information, de la cybernétique, des systèmes mécaniques et des concepts classiques propres â chacun des niveaux. Il a produit, ensuite, une

description de la structure vivante de ces processus: les entrées, les sor­ ties, les flux, l'état stationnaire, les feed-back. Leur description a pour but de clarifier et d'unifier les faits de la vie. J. G. Miller les a en­ suite illustré dans des situations concrètes, comme l'éducation par exemple.

Le principe posé est celui de l'existence d'une constante des concepts et processus décrits dans le système général, dans tout système vivant.

3.3 Justification de la modélisation

Notre intention étant d'arriver â une modélisation de l'enseignement primaire de la C 6 t e - d 'Ivoire, nous pensons qu'il sera opportun de justifier notre choix pour la'toodélisation". Ce choix nous amène inéluctablement â mettre en balance les avantages de l'approche systémique par rapport â l'ap­ proche analytique d'une part, et d'autre part de mettre en lumière le dua­ lisme entre la «pensée» classique qui prône une vision statique et la pensée systémique qui prOne une vision dynamique de la réalité. Les tableaux ci- dessous sont éloquents quant à la définition de chacun des concepts, appro­ che systémique et approche analytique.

Dans le tableau 1, nous pouvons dire de façon générale que pendant que le réductionnisme et l'isolationnisme constituent le critère de base de

Documents relatifs