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Le vécu de la rupture pédagogique, essentiel aux élèves

a) Tendances générales

1)Raisons du regret du primaire : une prédominance de causes pédagogiques du regret, intriquées à des causes relationnelles et environnementales

Le fait d'avoir un seul enseignant en primaire constitue la raison principale et commune des regrets, que ce soit chez les élèves regrettant un peu, assez à beaucoup le primaire.

Les élèves, qu'ils regrettent un peu à beaucoup le primaire, regrettent ensuite globalement le fait d'avoir été le « grand », ensuite le fait d'avoir mieux suivi les cours en primaire, (témoignant de la hausse des difficultés, de l'exigence accrue du corps professoral), et enfin l'environnement, quoique les élèves regrettant beaucoup le primaire regrettent autant l'environnement que le suivi des cours.

Raisons du regret de l'école primaire données par les élèves déclarant regretter le primaire, tous degrés de regrets confondus

Raisons du regret de la primaire chez les élèves la regrettant un peu

Nombre cité fréquence

Je suivais mieux les cours 14 15,22%

Il n'y avait qu'un seul enseignant 30 32,61%

L'environnement de l'école me plaisait mieux

10 10,87%

Autre : je ne suis pas avec (tous) mes ami(e)s

8 8,7%

Autre : le rythme s'intensifie 2 2,17%

Autre : professeurs plus exigeants au collège

1 1,09%

Autre : pas de changement de « classe » en primaire (groupe homogène d'élèves donc continuité

relationnelle)

1 1,09%

Autre : difficulté avec la langue française

1 1,09%

Autre : vécu difficile du primaire, stigmatisation, culpabilité (sentiment

qu'il aurait pu mieux faire)

1 1,09%

Autre : « parce qu'on était tous à égalité, personne ne se moquait des

autres »

1 1,09%

Autre : « parce que dans mon école il y avait beaucoup d'activités (jouer,

faire des gâteaux etc...) »

1 1,09%

Total des items cochés 92 100,00%

Clé de lecture : sur les 92 réponses correspondant aux raisons invoquées pour justifier leur regret du

primaire, la raison principale évoquée par les élèves est l'enseignant unique, car elle constitue 32,61% des réponses.

Variations selon les degrés de regret du primaire

On observe de légère variations de proportions des facteurs de regret. Les élèves regrettant un peu l'école regrettent d'abord l'instituteur unique (30%), puis le fait d'avoir été le « grand » (21,67%), puis le fait de mieux suivre les cours (15%), les fréquentations amicales (13,33%), enfin l'environnement (10%). Les élèves regrettant assez le collège, qui sont peu nombreux (7) invoquent tout autant le regret de l'enseignant unique que le fait d'avoir été le « grand » (36,36%), apparaît en 3ème position le fait de mieux suivre les cours (18,18%), et enfin l'environnement plus plaisant

(9,09%). Parmi les élèves regrettant beaucoup l'école (qui sont aussi peu nombreux, mais deux fois plus nombreux que ceux regrettant assez le primaire, à savoir 14), l'enseignant unique constitue la 1ère cause des regrets (38,09%), à l'instar des élèves regrettant un peu le primaire, le fait d'avoir été le « grand » constitue la 2nde cause des regrets (23,81%), enfin l'environnement plaisant et le fait de mieux suivre les cours en primaire sont deux objets de regret d'importance égale (14,29%).

2)Un sentiment de bien-être plus élevé lorsque les regrets pédagogiques sont secondaires et un vécu expérientiel positif au collège qui contribue à compenser les effets des regrets pédagogiques du primaire

Le sentiment de relatif bien-être

Les élèves se sentant « seulement » assez bien au collège, souffrent de ne plus autant suivre les cours au collège qu'en primaire. Faut-il y voir peut-être le reflet du creusement des inégalités ? Ils regrettent tout autant la forme pédagogique (un seul enseignant) que l'environnement (plus sécurisant car plus cadré peut-être) et leur statut de « grand » parmi les autres (plus sécurisant aussi émotionnellement). Le fait de s'être habitué à l'environnement est le facteur prépondérant de leur sentiment de bien-être, c'est d'ailleurs le cas des autres élèves s'y sentant encore mieux. Leur difficulté à suivre les cours et à prendre le rythme du collège est compensée par le soutien par les adultes qui est le deuxième facteur explicatif de leur bien-être. L'intérêt pour les cours, de même que l'importance du réseau amical (ô combien structurant à cet âge), leur permettent enfin de s'accrocher à l'univers scolaire (englobant les cours et les espaces-temps hors cours), malgré les difficultés scolaires rencontrées.

Le sentiment de bien-être

Chez les élèves regrettant un peu le primaire, on observe certes toujours un cumul des regrets pédagogiques (enseignant unique) et relationnels (avoir été le grand) et environnementaux, mais le meilleur suivi des cours n'arrive plus en tête des regrets. A partir de là, on peut supposer une corrélation entre le degré de bien-être et la facilité de suivre les cours. Ces élèves aussi expliquent d'abord leur bien-être par des causes extrascolaires : par l'habituation à l'environnement encore, et le réseau amical. Le soutien des adultes est peu invoqué, ce qui peut signifier que ces élèves, plus en phase avec les normes scolaires, plus aguerris aux attentes explicites et implicites des adultes du collège, réussissent au collège, sans un accompagnement approfondi. Leur habitus a favorisé leur adaptabilité aux cours, plus complexes, même si la transition d'un enseignant unique à plusieurs

enseignants constitue aussi pour eux une difficulté.

Chez les élèves déclarant regretter assez le primaire, les regrets premiers sont uniquement pédagogiques (enseignant unique et suivi des cours) mais sont compensés par le bien-être lié à l'environnement, au rythme pris, et au soutien des adultes. Or, cette population semble résumer à elle-seule les trois facteurs prépondérants de la réussite scolaire en 6è : l'appropriation de son environnement, l'adaptation au rythme et le soutien des adultes.

Les élèves regrettant beaucoup le primaire et se sentant bien au collège regrettent d'abord l'enseignant unique, puis l'environnement de l'école, et enfin à égalité le fait de mieux suivre les cours et d'avoir été le « grand ». Ils expliquent leur sentiment de bien-être tout autant par l'environnement du collège que par le réseau amical, puis par le fait de bien suivre les cours, et enfin plus rarement par le fait d'avoir pris le rythme, d'être intéressé par les cours et de se sentir soutenu par les adultes. Le fait d'expliquer essentiellement leur bien-être par le réseau amical peut nous faire supposer que la force du réseau amical réside dans le fait de faire bloc face aux «dominants », aux « envahisseurs » que représentent les 4è-3è. Leur regret de mieux suivre les cours peut s'expliquer par le fait de ressentir rarement la capacité à avoir pris le rythme, à éprouver de l'intérêt pour les cours et à se sentir soutenu par les adultes.

Le sentiment de fort bien-être

Les élèves déclarant regretter un peu le primaire, et qui sont les seuls à déclarer se sentir très bien au collège, regrettent le plus l'enseignant unique, puis le fait d'avoir été le « grand », ensuite le fait de ne pas être avec (tous) leurs amis, puis l'environnement du primaire, et enfin le fait de mieux suivre les cours en primaire. Ils expliquent leur sentiment de bien-être par l'environnement du collège, facteur de bien-être suivi de près par le réseau amical, puis l'intérêt pour les cours, ensuite tout autant par le fait d'avoir pris le rythme et le suivi des cours, et enfin par le fait de se sentir soutenu par les adultes. Chez ces élèves se sentant le mieux au collège, c'est net, l'aspect purement pédagogique de meilleur suivi des cours arrive à la fin des regrets. On peut confirmer ici l'hypothèse selon laquelle moins les élèves regrettent le suivi des cours et éprouvent de difficultés scolaires donc, mieux ils se sentent au collège. A l'instar des élèves se sentant bien au collège, le fait de se sentir soutenu par les adultes explique peu leur bien-être. A première vue, il paraît étonnant d'apprendre que des élèves qui semblent bien suivre les cours, invoquent davantage des facteurs environnementaux et relationnels que des facteurs pédagogiques, de réussite scolaire. Cependant, il est en un sens logique qu'en l'absence de difficultés scolaires, l'explication du bien-être se situe plus au niveau environnemental, plus situé sur le registre du confort que la stricte nécessité de la réussite

scolaire, objectif de réussite scolaire qui perdure dans l'institution (contrairement à l'émergence de la réussite dite éducative, qui englobe l'épanouissement des élèves, dans leur environnement, la dimension relationnelle, architecturale etc...)

Pour conclure, il apparaît nettement que plus les élèves suivent les cours, et regrettent alors davantage des éléments d'ordre relationnel ou environnementaux, mieux ils se sentent au collège. L'exception que constitue le regret de l'enseignant unique, qui touche tous ces élèves prouve bien que la transition d'un enseignant unique à plusieurs enseignants constitue une difficulté universelle, quelque soit le niveau scolaire et les aptitudes des élèves, ainsi que leur milieu social. La création du cours EIST (enseignement intégré de sciences et technologie) témoigne d'une relative prise de conscience par l'institution des enjeux de cette transition, puisqu'un seul professeur enseigne ces trois matières en une aux élèves de 6è. Autre conclusion importante de ce sondage : l'environnement est clairement un facteur fondamental de leur bien-être. Cette appropriation du nouvel environnement du collège est sûrement à relier aux projets pédagogiques interdegrés qui se développent (sorties culturelles école-collège, rallyes interdegrés...), et au dispositif de la journée découverte du collège par les CM2 voire des CM1, assez répandue également, dont m'ont parlé les CPE interwievées.

3)Raisons du vécu négatif : une prévalence des causes pédagogiques, cumulées parfois à égalité à des causes environnementales ou relationnelles

Le vécu négatif au collège est avant tout lié chez les élèves regrettant le primaire à la difficulté à s'organiser et à se faire de nouveaux amis (30,77%) et en dernier lieu à la difficulté à prendre ses marques dans le nouvel environnement que constitue le collège (15,38%).

L'élève regrettant un peu le primaire ne se sentant pas bien au collège regrette l'enseignant l'unique. Parmi les élèves regrettant beaucoup le primaire, ceux qui ne se sentent pas bien du tout au collège, et qui sont tout de même trois, regrettent tout autant l'enseignant unique que le fait d'avoir été un « grand », le réseau amical, et les activités proposées en primaire (plus ludiques et manuelles). Ils expliquent leur mal-être au collège d'abord par la difficulté à s'organiser, puis tout autant par l'environnement que le suivi des cours. L'élève regrettant beaucoup le primaire et ne se sentant pas bien au collège regrette quant à lui simplement l'enseignant unique et explique son mal-être par sa difficulté à s'organiser. On peut conclure en un mal-être lié à l'effet cumulatif des regrets pédagogique et relationnel : l'enseignant unique et le fait d'avoir été le grand qui constituent les deux facteurs finalement les plus soulevés par les élèves dans la rupture. Et ce mal-être est expliqué

par la difficulté à s'organiser (liée au pédagogique, à l'organisationnel) et à suivre les cours. L'environnement, loin de compenser les regrets pédagogiques, vient au contraire ajouter de l'angoisse, de la difficulté à ces élèves. Le sentiment de mal-être semble donc corrélé à un cumul des difficultés à scolaires et à une difficulté à s'adapter, à s'approprier ce nouvel environnement.

Répartition des élèves déclarant regretter le primaire selon les facteurs justifiant leur vécu négatif du collège

Raisons du vécu négatif au collège Nombre cité Fréquence

J'ai du mal à prendre mes marques, à m'habituer au nouvel environnement du collège

2 15,38%

j'ai du mal à m'organiser 4 30,77%

j'ai du mal à suivre les cours 3 23,08%

je ne suis pas avec mes amis 4 30,77%

je me sens un peu abandonné(e) par les adultes

0 0%

Total des items cochés 13 100%

Clé de lecture : sur l'ensemble des items cochés par les cinq élèves concernés, les facteurs justifiant

le vécu négatif au collège sont essentiellement le fait de rencontrer des difficultés à s'organiser et ne pas être avec ses amis : ces deux facteurs rassemblent 61,54% des réponses.

4)Besoin éprouvé d'aide aux devoirs

Les élèves regrettant un peu l'école primaire sont 23,26% à ressentir le besoin d'être aidés pour leurs devoirs, 37,21% à ressentir ce besoin seulement parfois, tandis que les élèves restants (39,53%) affirment ne pas ressentir le besoin d'aide. Les élèves regrettant assez l'école primaire sont 66,67% à ressentir le besoin d'être aidé pour leurs devoirs et 33,33% à ressentir ce besoin seulement parfois. Aucun élève affirme ne pas ressentir le besoin d'aide. Les élèves regrettant beaucoup l'école primaire sont 38,46% à ressentir le besoin d'être aidé pour leurs devoirs, 7,69%, soit un élève, à ressentir ce besoin seulement parfois, tandis que les élèves restants (53,85%) affirment ne pas ressentir le besoin d'aide. Il est intéressant de noter que les élèves regrettant beaucoup le primaire sont certes plus nombreux que ceux le regrettant un peu à ressentir le besoin d'être aidé, mais il y a

peu de nuance dans les propos recueillis, car peu d'entre eux ont besoin d'aide seulement parfois, et plus de la moitié considèrent ne pas avoir besoin d'aide, alors qu'ils sont les premiers à regretter le meilleur suivi des cours et à rencontrer des difficultés scolaires. Peut-être ces réponses reflètent- elles aussi, par intériorisation inconsciente chez les élèves, du décalage de connaissances (relatives au capital culturel et au degré de connaissance des exigences actuelles du système scolaire) entre leurs parents et l'école ?

Répartition des élèves déclarant regretter beaucoup le primaire, selon qu'ils ressentent le besoin ou non d'être aidés pour la réalisation de leurs devoirs

Besoin d'aide aux devoirs Nombre cité Fréquence

Oui 5 38,46%

Non 7 53,85%

Autre : seulement parfois 1 7,69%

Total des réponses 13 100,00%

Clé de lecture : parmi les élèves déclarant regretter beaucoup le primaire, 53,85% d'entre eux, soit

une majorité, déclarent ne pas ressentir le besoin d'être aidés pour leurs devoirs.

5)Temps consacré aux devoirs : un faible investissement horaire chez les élèves interrogés

Temps consacré aux devoirs en semaine

Malgré une hausse des exigences, la nécessité d'approfondir le temps passé sur chaque matière (comme l'ont évoqué les élèves en entretien), le temps consacré à la réalisation du travail personnel ne semble pas s'allonger en 6è. Pourtant c'est à l'entrée en 6è que les écarts de réussite scolaire se creusent, et qu'il serait en soi nécessaire de fournir plus d'effort à son travail personnel. Si l'investissement ne se réduit pas au temps consacré, ce dernier en est en effet une de ses dimensions. Sur l'ensemble des réponses données (59) par les élèves regrettant un peu le primaire, le temps consacré aux devoirs en semaine est en majorité de moins de 30 min (45,76%). Y consacrer de 30min à 1h rassemble 35,59% des réponses, tandis qu'y passer de 1h à 1h30 touche 16,95% des élèves, et qu'un seul élève seulement consacre de 1h30 à 2h30 de sa journée à ses devoirs.

Répartition des élèves déclarant regretter un peu le primaire, selon le temps qu'ils déclarent consacrer à leurs devoirs en semaine

Temps consacré aux devoirs Nombre cité Fréquence

Jusqu'à 30 min 27 45,76%

De 30min à 1h 21 35,59%

De 1h à 1h30min 10 16,95%

De 1h30min à 2h30min 1 1,69%

Plus de 2h30min 0 0,00%

Total des items cochés 59 100,00%

Clé de lecture : sur les 59 items cochés, les élèves déclarant regretter un peu le primaire consacrent

le plus souvent jusqu'à 30 min de leur temps à la réalisation de leurs devoirs en semaine, c'est le cas en effet de 45,76% des élèves en général.

Sur l'ensemble des réponses données (9) par les élèves regrettant assez le primaire, le temps consacré aux devoirs en semaine se partage équitablement entre moins de 30min et de 30min à 1h (44,44%). Un seul élève passe de 1h à 1h30 à ses devoirs (11,11%).

Sur l'ensemble des réponses données (16) par les élèves regrettant beaucoup le primaire, le temps consacré aux devoirs en semaine est, à l'instar des élèves regrettant un peu le primaire, en majorité de moins de 30 min (43,75%). Y consacrer de 30min à 1h rassemble 31,25% des réponses, tandis qu'y passer de 1h à 1h30 touche 25% des élèves. Notons qu'un des élèves de ce groupe a ajouté qu'il jugeait les devoirs trop conséquents pour des 6è, un autre qu'il lui était impossible de faire ses devoirs sans l'aide de ses parents, étrangers, la barrière de la langue étant un obstacle majeur à la réussite de certains élèves, surtout lorsque les devoirs occupent une place importante dans l'établissement. Enfin, un autre élève consacre un temps très irrégulier à ses devoirs, donnant une fourchette de 2h (de 30 min à 2h30).

Répartition des élèves déclarant regretter beaucoup le primaire, selon le temps qu'ils déclarent consacrer à leurs devoirs le weekend

Temps consacré aux devoirs Nombre cité Fréquence

Jusqu'à 30 min 7 43,75% De 30min à 1h 5 31,25% De 1h à 1h30min 2 12,50% De 1h30min à 2h30min 0 0,00% Plus de 2h30min 0 0,00% Autre : « Je travaille très rarement le weekend » 1 6,25%

Autre : « je ne peux pas les faire car je n'y arrive pas seul et mes parents ne connaissent pas la langue »

1 6,25%

Total des items cochés 16 100,00%

Clé de lecture : sur les 16 items cochés, les élèves déclarant regretter beaucoup le primaire

consacrent le plus souvent jusqu'à 30 min de leur temps à la réalisation de leurs devoirs le weekend, c'est le cas en effet de 43,75% des élèves en général.

6)Lieu(x) de réalisation des devoirs

Malgré une hausse des exigences, et des difficultés que peuvent rencontrer les élèves à l'entrée au collège, ils sont très peu à opter pour la réalisation de leurs devoirs en étude dirigée au collège, et sont une majorité à faire leurs devoirs chez eux, privilégiant souvent leur chambre (pour ceux qui ont précisé) afin d'être dans les meilleures conditions possibles de travail (surtout dans le cas de la présence des frères et sœurs ou dans le cadre de logements exiguës, dans ces milieux socio- culturels) hormis pour les élèves regrettant beaucoup le primaire, qui privilégient le salon justement pour une éventuelle aide de leur parent (leur mère le plus souvent). Peut-on comprendre, par cette perpétuation d'un soutien plus important, une difficulté à se se détacher affectivement et peut-être aussi pédagogiquement du soutien que leur témoignait leur parent en primaire ? Et ce, d'autant plus dans une période marquée par une hausse des exigences scolaires et une perte de repères organisationnels.

Répartition des élèves déclarant regretter un peu le primaire, selon le lieu où ils déclarent effectuer leurs devoirs en semaine

Lieux de réalisation des devoirs Nombre cité Fréquence

En étude au collège en autonomie 6 10,00%

En étude dirigée au collège 1 1,67%

Chez moi 42 70,00%

Chez quelqu'un d'autre 5 8,33%

Dans une association d'aide aux devoirs

4 6,67%

Dans un autre espace 2 3,33%

Total des items cochés 60 100,00%

Clé de lecture : sur les 60 items cochés, les élèves déclarant regretter un peu le primaire effectuent

en grande majorité leurs devoirs chez eux en semaine, c'est le cas en effet de 70% des élèves en général.

Répartition des élèves déclarant regretter un peu le primaire, selon le lieu où ils déclarent effectuer leurs devoirs le weekend

Lieux de réalisation des devoirs Nombre cité Fréquence

Chez moi 44 93,62%

Chez quelqu'un d'autre 1 2,13%

Dans une association d'aide aux devoirs

0 0,00%

Dans un autre espace 2 4,25%

Total des items cochés 47 100,00%

Clé de lecture : sur les 47 items cochés, les élèves déclarant regretter un peu le primaire les réalisent

le plus souvent chez eux le weekend, 93,62% des réponses recouvrent en effet cette situation. Aucun élève a contrario ne se rend à une association d'aide aux devoirs pour les réaliser.

7)Aide parentale aux devoirs

Les élèves regrettant un peu l'école primaire sont 69,77% à être aidés par leur(s) parent(s), 23,26% à être aidés seulement parfois, et 6,98% à ne pas être aidés. Quatre élèves ont ajouté qu'ils étaient aussi aidés par leur(s) frère(s) ou soeur(s). Les élèves regrettant assez l'école primaire sont 66,67% à être aidés par leur(s) parent(s), et donc 33,33 %, soit 2 élèves, à ne pas être aidés par leurs parents, car ils sont aidés par leurs frères et sœurs (voire belle-soeur pour l'un des deux). Les élèves regrettant beaucoup l'école primaire sont 64,29% à être aidés par leur(s) parent(s), 35,71% à ne pas être aidés (un élève l'a justifié par une indisponibilité parentale, un autre par la barrière de la langue pour ses parents). Notons qu'une élève a évoqué le fait d'être aussi aidée de sa sœur.

Répartition des élèves déclarant regretter beaucoup le primaire, selon qu'ils sont ou non aidés