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4. Résultats

4.6 Type d’élevage

Soixante-six virgule soixante-six (66,66%) des éleveurs ont une exploitation de naisseurs. Trente-trois virgule sept (33,7%) des éleveurs achètent et font l’embouche. Des élevages de naisseurs, trente-trois (33,33%) des éleveurs vendent les sujets juste après le sevrage (un mois après la naissance). Trente-trois (33,33%) vendent les sujets adultes sur pied. Chez les éleveurs qui achètent et embouchent les chevreaux, dix-neuf virgule zéro quatre (19,04%) font d’épargne et d’autoconsommation chez 33 éleveurs (53%) avec (10%) pour les dons, (33%) pour les dépenses familiales et (10%) pour le payement des salariés.

Pour 30 éleveurs, l’élevage caprin est une activité à but lucratif (47%).

0

Figure 7 : But de la production

4.8 Gestion des déchets et des déjections

Les résultats concernant les pratiques de gestion et de valorisation des déchets et déjections animales indiquent que le stockage à l’air libre sans un réel objectif est le plus répandu et est pratiqué par 73% des enquêtés contre 27% qui transforment ces déchets et déjections soit en compost (5%), soit en fumier (10%), soit pour la vente (7%), soit pour autre but (5%).

Figure 8 : Gestion des déchets et des déjections

0

4.9 Conduite sanitaire

La plupart des éleveurs visités préconise un entretien quotidien (68,09%) contrairement à l’entretien hebdomadaire (20,95%), mensuel (10,47%) ou à la fin du calendrier culturel (10,47%).

Figure 9 : Conduite sanitaire

4.10 Valorisation des résidus de culture

Soixante-seize (76%) éleveurs ne valorisent pas les résidus de culture.

Figure 10 : Valorisation des résidus de culture

0 10 20 30 40 50 60

quotidien hebdomadaire mensuel Enfin de période de

culture

Série1

24%

76%

Oui Non

4.11 Modes d’alimentation pratiqués

Au cours de notre enquête, nous avons pu répertorier trois modes d’alimentation pendant la période culturale : conduite des animaux sur pâturage naturel avec l’aide d’un chevrier (19%), apport d’herbe à la bergerie (71%), conduite des animaux sur pâturage aménagé (10%) des éleveurs. 19% apporte un complément alimentaire.

Figure 11 : Modes d’alimentation pratiqués

4.12 Abreuvement des animaux

L’abreuvement des animaux pendant cette période dans les cinq localités se fait avec l’eau des puits ou des forages. Le bac à eau est utilisé dans 81% des élevages.

Figure 12 : Abreuvement des animaux Figure 13 : Fréquence de l’abreuvement

Apport

4.13 Gestion de l’exploitation en période de culture

Les caprins sont conduits soit au pâturage sous la garde d’un berger (14%), soit laissés libres (22%) ou bien attachés au piquet (78%) sur la cour (43%), soit attachés au piquet (89%) ou laissées libres (11%) dans la bergerie (43%).

Figure 14 : Gestion de l’exploitation en période de culture

Figure 15 : Conduite des caprins au pâturage par le berger

43%

43%

14%

Cour Bergerie Pâturage sous surveillance

Figure 16 : Des caprins gardés au piquet 4.14. Difficultés rencontrées par les éleveurs

Les cas de vol constituent la difficulté majeure de ce type d’élevage (86%). Les cas de perte par maladie ne représentent que 14%.

Figure 17 : Difficultés rencontrées par les éleveurs

0 10 20 30 40 50 60

vol épidémie

Série1 Série2

5. Discussion ont des charges familiales. Par contre, l’enquête réalisée par Mor Bigue DIOUF (2012) montre que l’élevage de caprin est pratiqué majoritairement par les femmes dans la région de Fatick. L’âge des éleveurs varie de 23 à 62 ans, avec une moyenne de 40,72 ans (±7,71) chez les hommes et 42,75 ans (p<13,08) chez les femmes. L’enquête réalisée par Mor Bigue DIOUF (2012) montre également que l’âge des éleveurs varie de 20 à 74 ans, dont 64,4% ont leur âge compris entre 41 et 60 ans. L’élevage caprin est une activité secondaire pour 76% les éleveurs dont 19% d’agro-éleveurs, 47% de professionnel privé, 10%

d’apprenants (apprenti et élève) et une activité principale pour seulement 24%

d’eux. L’élevage de caprin est une activité secondaire dans la région de Fatick (Mor Bigue DIOUF, 2012). Cinquante-six (56%) des éleveurs ne disposent pas de chèvrerie laissant ainsi les animaux en plein air dans des enclos. Ce constat est semblable à celui rapporté par Mor Bigue DIOUF, 2012. Cependant chez le même auteur, les éleveurs ne disposent pas de chèvrerie dans 91,5% des cas.

L’absence de logement adéquat est probablement due à une absence de formation adéquate ou à leur conception de l’élevage de caprins. Le matériel d’élevage se résume essentiellement aux abreuvoirs et mangeoires. Il est constitué de quelques ustensiles de fortune (bidon coupé 57%, canari 29% et les bassins crépis 14%) qui servent à abreuver et à nourrir les caprins. Ces observations rejoignent les résultats des travaux de Mor Bigue DIOUF qui en 2012 dans la région de Fatick a constaté que le matériel d’élevage se résume

essentiellement aux abreuvoirs et mangeoires et est constitué de quelques ustensiles de fortune (bassinet, vieux pneu et de barrique en fer coupé) qui servent à abreuver et à nourrir les caprins. Les caprins sont essentiellement élevés par les membres de la famille. Le propriétaire, sa conjointe, ses enfants et/ou autre membres de la famille font les opérations quotidiennes de production. En ce qui concerne la composition globale des élevages de caprins, les femelles prédominent (49,4%) suivies des chevreaux (39,6%), puis les mâles reproducteurs (11,45%). La taille moyenne des élevages de caprins visités est de 15,81 sujets. Cette moyenne élevée peut être expliquée par l’existence de grands espaces en jachères, pâturables. Globalement, les éleveurs ont comme objectif principal la vente des sujets à la naissance faute d’espace, de moyens financiers et par soucis d’éviter les pertes dues aux maladies. C’est pour résoudre un problème familial (mariage, décès, frais de scolarité, maladie…), gagner de l’argent pour renouveler son outil de production ou payer les salariés et effectuer des investissements nouveaux que l’éleveur vend ses bêtes. Notons que les déjections produites et les déchets sont jetés en vrac et abandonnés dans la nature. Pourtant la commune d’Allada est une zone de production intensive de palmier à huile, ananas, manioc et produits céréaliers capables de valoriser ces déchets. Ces déchets et déjections peuvent être valorisés par la production de bio gaz. Le pâturage naturel, l’apport d’herbe à la bergerie et le pâturage aménagé sont les modes couramment utilisés pour alimenter les caprins en période culturale. L’usage du son de soja comme complément alimentaire peut être expliqué par sa disponibilité car il y a une forte commercialisation du fromage de soja dans la commune. Ainsi, après préparation du fromage de soja, le son est donné aux chèvres par certains éleveurs alors que d’autres le donnent aux chevaux. La conduite de l’élevage est hétérogène dans la commune d’Allada. Il a été observé cinq modes de conduite, pâturage sous surveillance, la garde au piquet ou libre dans la cour (43%) et la garde au piquet ou libre dans la bergerie (43%). Ces modes de conduite rencontrées dans la commune d’Allada sont

semblables à ceux décrits par Mor Bigue DIOUF (2012) dans la localité de Moranème au Sénégal. Les caprins sont des trieurs et font un choix sur des espèces fourragères et les parties des plantes à consommer, alors que l’apport de l’éleveur est constitué le plus souvent d’une seule espèce herbacée durant toute la période de mise en claustration. Ce qui peut réduire l’appétence et la valorisation du fourrage servi. Le vol récurrent de bétail est l’une des difficultés majeures dans la pratique de l’élevage caprin, même si les personnes touchées tendent à considérer comme volés les animaux égarés. C’est un phénomène qui fait dire à certains éleveurs qu’ils préfèrent changer d’activité.

6. Propositions d’amélioration de l’alimentation caprine

L'utilisation des pâturages naturels est inéluctable dans l'élevage des caprins.

Toute proposition d’amélioration de l’alimentation caprine passe d’abord par l’intégration des pâturages naturels comme aliment de base. L’amélioration de l’alimentation peut passer par la valorisation de certains sous-produits disponible localement à savoir :

 Les Sous-produits agricole

o Fanes (niébé, arachide, soja) o Pailles

 Sous-produits agro-industriel o Son de riz

o Son de soja

o Epluchure de manioc o Eau d’extraction du gari

o Rejets des industries du jus d’ananas o Les feuilles de manioc abandonnées o Les feuilles de palmier

Conclusion

Le stage de fin de formation en licence professionnelle nous a permis de découvrir les réalités de notre futur milieu professionnel et d’acquérir des savoir-faire nécessaires. Ce stage sur la ferme KITCHEY Crespin nous a permis de comprendre plus précisément son fonctionnement et d’en tirer des enseignements à travers la participation active à plusieurs activités comme la sélection et la multiplication de chevreaux Djallonké sevrés, la recherche de verdure pour l’alimentation des lapins et caprins, abattage et vente de lapins engraissés et de caprins, vente d’animaux sur pied, l’installation d’une poussière, le suivi des poussins jusqu'à la vente, ramassage, identification des œufs et leur mise en armoire en attente d’introduction dans l’incubateur, élimination des œufs non-conformes et suivi des œufs mis en incubation, vente d’œufs de reproduction, la fabrication et vente de gari aromatisé et sirop de citron et la mise en place d’une plantation d’ananas.

Par ailleurs l’étude menée sur le mode de conduite des caprins en période de culture révèle que l’élevage des caprins est pratiqué par 51 hommes (81%) et 42 éleveurs (67%) interviewés sont mariés. Le stockage à l’air libre sans un réel objectif de valorisation des déchets et déjections animales est le plus répandu et est pratiqué par 46 éleveurs (73%) interviewés contre 17 éleveurs (27%) qui transforment ces déchets et déjections en compost 3 éleveurs (5%) ou en fumier 6 éleveurs (10%). L’enquête a révélé que les éleveurs pratiquent trois modes d’alimentation pendant la période culturale : le pâturage naturel, 12 éleveurs (19%) ; l’apport d’herbe à la bergerie, 45 éleveurs (71%) ; pâturage aménagé, 6 éleveurs (10%). Cinq modes de conduite ont été recensés : pâturage des caprins sous surveillance d’un berger dans 9 élevages (14%), les caprins sont mis au piquet par 21 éleveurs (78%) ou laissés libres par 6 éleveurs (22%) parmi les 27 exploitations (43%) où les caprins sont gardés dans la cour, les caprins sont mis

au piquet par 3 éleveurs (11%) ou laissés libres par 24 éleveurs (89%) parmi les 27 exploitations (43%) où les caprins sont gardés à la bergerie.

Annexe

FICHE D’ENQUETE :

Date : N°:

I – Identification : statut socio-économique des exploitants

Nom : Prénoms : Sexe : Age :

L’élevage de chèvres pour vous est une activité : principale ou secondaire Si activité secondaire, quelle est votre activité principale ? Artisans, Agriculteur, Agro éleveur, autres (à préciser)

Principalement, pourquoi faites-vous l’élevage de chèvre ?...

II- caractéristiques de l’exploitation :

Nature des murs et parois des infrastructures : Main d’œuvre de l’exploitation :

Gestion des déchets et des déjections : Conduite sanitaire :

Valorisation des résidus de récoltes : Equipement d’élevage :

Structure du cheptel : Nombre de mâles adultes : Nombre de femelles adultes III- Gestion de l’élevage

Type d’alimentation pratiqué : Apport d’herbe à la bergerie…..., Animaux conduits sur pâturage naturel…., Pâturage aménagé…. , Pâturage réservé…,

Quels compléments distribuez-vous fréquemment ? :

Donnez- vous de l’eau à boire aux animaux ? Oui….. Non……..

La fréquence de distribution dans la journée : Effets mâle :

Gestion de l’exploitation en période de culture : Aléas :

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