• Aucun résultat trouvé

famille est issue d'un pays du sud de l'Europe, de culture catholique et pratiquante. Elle est mariée et mère de deux enfants. Mme Tyne vient à la consultation de « suivi de deuil » sept mois après le décès de sa mère. Celle-ci est décédée des suites d'un cancer bronchique évolutif après un long séjour hospitalier.

L'évolution de la pathologie vers une phase terminale s'annonçait distinctement du côté soignant. Cependant, Mme Tyne répétera ne « rien avoir vu venir, jusqu'au dernier moment. Je n'y croyais pas. […] C'est bête mais je la croyais immortelle… elle a survécu à tellement de choses… [...] J'espérais un miracle, même quand le médecin m'a dit : "vous ne réalisez pas qu'elle va mourir". Même là, je refusais d'y croire. […] Vous voyez, je suis même partie en vacances trois semaines alors qu'elle était encore hospitalisée. Parce que … euh… en fait j'étais sûre qu'elle allait vivre. [...] Je crois qu'elle, elle avait compris bien avant moi… mais on n'en a pas parlé. Je m'en veux beaucoup pour ça. J'aurais dû être plus présente. Je crois que mon

Mme Tyne

20% 26% 19% 20% 11%4% Defunt Ps ycho et s oma Les Autres Ri tes et croya nces Hypnos e Hi s toi re s ujet

154

père avait aussi compris. Moi je ne voulais pas… enfin… c'est… j'y avais jamais pensé comme ça. [...] J'avais déjà perdu un oncle et une tante, mais c'est vraiment pas pareil. [...] Je sors de mon monde… j'étais dans ma bulle ».

Ainsi, bien que médicalement prévisible, le décès est vécu comme soudain et brutal. Mme Tyne décrit « une relation fusionnelle » et donc la perte comme « une amputation ». Elle décrit sa mère comme son unique confidente, sa référente pour la soutenir affectivement, l'écouter, la conseiller.

2.1.a. Manifestations psychologiques et somatiques : 168 occurrences (26%)

Mme Tyne décrit son état en ces termes :

« Elle était un pôle pour moi, sans elle, je sens une absence qui... c'est pas possible à combler ça. Je n'arrive pas à avancer malgré mes enfants et mon mari. Je la voyais tous les jours. On avait un lien... comment on dit… fusionnel. Il y avait beaucoup d'amour, de confidences et de respect. C'était mon repère... […] je suis la seule fille de la famille et j'ai deux frères. J'étais sa confidente et je peux vous dire qu'il y avait la même intensité des sentiments entre nous. Elle pour moi et moi pour elle, oui. Sans elle, sans son affection je ... (pleure)... je fais des crises avec tous ces changements je me sens perdue... comme une extraterrestre. Moi j'avais une relation vraiment privilégiée avec elle. […] Je pense à ma mère tous les matins. Quand je n'y pense pas... que je suis à peu près normale... ben je culpabilise. Je n'ai pas le droit de ne pas y penser. Je porte du noir tous les jours… C'est une coutume chez nous. […] Je vois mon père avec les yeux de ma mère. Je le vois faire des choses tout seul qu'il n'a jamais fait avant. Il se débrouille bien mais... je sais pas... je crois qu'il fait semblant. […] Chez moi... j'ai pas le temps… je fais quelques papiers. Je ne fais pas le reste. Tout s'accumule. Rien ne paraît important. Mon mari travaille dans un atelier, il veut à manger en rentrant, il faut que je fasse les choses. Mais tout s'accumule. Ce qui traîne ne me paraît pas important. Les enfants, le linge, tout ça... […] il y a une cassure. Je ne suis plus capable je n'ai plus cette envie. Je n'ai pas le droit de continuer sans elle ».

Mme Tyne mentionne clairement la place des pensées et images intrusives qui occupent son espace cognitif. Elle fait un lien intéressant en précisant que le fait de ne pas y penser ne

155

produit pas de soulagement mais au contraire une forte culpabilité. Elle note le désintérêt et la perte d'envie concernant les tâches quotidiennes. Nous relevons un sentiment d'indignité avec l'idée de ne plus avoir le droit d’exister sans elle. Ce qu'elle peut vivre dans son quotidien lui semble futile, ce qui rejoint sa cotation à l'ICG sur les difficultés à assumer les tâches courantes en raison d'une activité cognitive centrée sur le défunt.

« Moi je ne pense qu'à ça j'ai besoin d'en parler je pense. J'ai besoin de répéter les mêmes choses mais à la maison, on n'en peut plus de m'entendre... On ne peut pourtant pas l'oublier comme ça ! […] Je me sens un peu plus légère, j'ai pleuré la nuit. Après notre entretien. Ici j'ai dit des trucs que je ne peux pas dire chez moi… enfin que je ne peux plus dire… les gens ne comprennent pas… pour eux chacun perd quelqu'un et chacun à sa tristesse, c'est vrai… mais c'est tellement pesant chaque jour son absence… ».

Mme Tyne retranscrit son rapport au discours, celui qu'elle porte et la façon dont il est reçu mais aussi celui que ses proches lui adressent. Elle est dans la croyance d'une parole libératrice, bien qu'elle ait conscience que le discours sur sa mère soit répétitif, donc figé. Mme Tyne s'approprie un espace pour faire exister la défunte, là où elle semble refluer progressivement de la vie quotidienne. Nous voyons les éléments de banalisation de l'entourage lorsqu'ils rappellent que « tout le monde » perd quelqu'un.

Les jours se succèdent, tous pareils... je fais les choses comme un robot […] Quand je suis sortie de votre bureau, j'ai pu aller faire des courses... ça allait mieux… et puis ça revient. La réalité c'est qu'elle n'est plus là et ça me détruit, ça, ça ne changera pas quoi que je dise ou que je fasse. J'ai pas encore intégré tout ça, je ne veux pas je crois. […] Pour vous dire, on construit notre maison et je voulais que maman soit là, qu'elle voie tout ça… là je n'ai plus l'envie de participer aux travaux, je ne vois plus le sens de tout ça. C'est un grand vide, hier j'ai pleuré toute la journée ».

Mme Tyne décrit des conduites automatisées propres à l'engourdissement affectif de l'endeuillé. C'est également un mode de fonctionnement à faible coût cognitif qui peut lui permettre de s'ajuster aux exigences de la vie familiale. Son fonctionnement oscille dans la valeur qu'elle attribue à la parole, qui peut être libératrice puis vaine face à l'écrasante absence. Dans ce contexte, la relation avec le vivant ne restaure pas l'endeuillée. Elle marque aussi son désinvestissement des projets familiaux.

156

« J'ai réalisé qu'elle n'était pas là… qu'elle n'était plus là et qu'elle ne serait plus là pour moi…vous me trouvez bête ? De m'accrocher à ma mère comme ça ? Je suis pourtant plus une enfant hein ? […] Mes enfants me disent "maman tu vas pas pleurer tout le temps" […] Je peux pas gérer les larmes, ça me déborde. […] Je m'en veux, j'aurais pu faire plus... la coller davantage et l'écouter... au dernier moment elle voulait me dire des choses, elle voulait parler et moi je n'ai pas accepté, je ne voulais pas. J'ai pas vu ça. […] J'ai pas vu tout ça. J'ai pas accepté qu'elle allait mourir… j'ai pas vu qu'elle était sur la fin. […] Je suis partie en vacances avec les enfants mais j'étais sûre qu'elle n'allait pas mourir. Je n'y pensais même pas. Mon père s'est occupé d'elle mais lui aussi était dans le déni. Il était comme moi lui, dans la croyance que ça allait aller. J'avais un espoir mais totalement irrationnel… je sais pas comment j'ai pas vu… mais je suis partie et je l'ai abandonnée pour passer du bon temps […] Je suis comme vide ».

Le sentiment de vacuité noté à l'ICG se retrouve également dans sa description de son monde intérieur. Mme Tyne décrit l'incompréhension de son entourage face à des crises de larmes régulières. Elle exprime son sentiment de culpabilité, lorsqu'elle ne voulait pas voir venir la fin de vie et qu'elle a refusé de laisser parler sa mère sur ce sujet. Elle décrit ce mécanisme de relégation de la réalité et de fuite avant. Elle a mis en œuvre des conduites d'évitement et de banalisation lors de la dernière période de la vie de sa mère.

« J'avais ma mère avec moi. Ça casse mon image du monde. Tant qu'elle était là même dans cet état... j'ai pas pu couper le lien. Tant qu'elle était vivante j'espérais encore jusqu’au bout […] En fait, j'ai peur d'oublier… de ne pas lui être fidèle. Si je rigole, je me le reproche tout de suite... rire, c’est un peu comme la trahir non ? Je ris alors qu'elle est sous terre. Je m'interdis d'être heureuse. […] Vu ce que représente ma mère pour moi, oui j'ai du mal à l'oublier, bien sûr ! Ça ne serait pas juste de l'oublier, ça serait une trahison, ça ne serait pas normal. C'est moi qui porte la peine pour tout le monde. Mon mari adorait ma mère mais il ne l'exprime pas, il ne veut pas dire les choses. Je vois bien qu'il n'a pas envie de parler de ça. […] Depuis sa mort... je doute de moi… je doute de mes capacités… de mes … ce qu’il y a en moi pour avancer… ça me fout des angoisses de faire le chemin sans ma mère… je suis comme une gamine ? Vous trouvez hein ? Vous en voyez d’autres comme moi ? Je veux dire… Il y a des gens comme moi qui réagissent comme ça ? Je suis normale ou je suis folle ? ».

157

Ce thème majeur inclut les différentes plaintes psychologiques et somatiques émises par Mme Tyne, les modifications qu'elle perçoit dans son rapport à l'espace et au temps, un ressenti d'imprévisibilité et des contenus cognitifs autour de la mort.

Les plaintes somatiques sont secondaires. Les dimensions émotionnelles, cognitives et comportementales sont au premier plan. Elle mentionne notamment une impression de stagnation, d'incomplétude : « amputation », « manque impossible à combler », ainsi qu'une désorientation, « je me sens perdue ». Nous relevonsun trouble identitaire, « dès fois je ne me reconnais pas… je ne sais plus qui je suis », des « crises », un sentiment d'étrangeté : « comme une extraterrestre ». Mme Tyne décritde la culpabilité lorsqu'elle ne pense pas à sa mère : « Je pense à ma mère tous les matins. Quand je n'y pense pas... que je suis à peu près normale... ben je culpabilise ». Les pensées intrusives sont à la fois dépressogènes et rassurantes car elles témoignent à Mme Tyne de sa fidélité à l'égard du défunt. Penser à elle et en souffrir constituent une forme de rituel négatif, d'ascèse nécessaire à l'expiation de la culpabilité issue de cette pensée : « je l'ai abandonnée ». Dans la même dynamique, elle porte « du noir tous les jours, c'est déprimant mais on fait ça chez nous ». Nous relevons une mention faite à une identification au défunt : « je vois mon père avec les yeux de ma mère ». Conjointement, Mme Tyne fait part d'un ralentissement, une perte d'élan et d'envie, de motivation à assumer les tâches du quotidien. « Ce qui traîne ne me paraît pas important. Les enfants, le linge, tout ça... il y a une cassure. Je ne suis plus capable je n'ai plus cette envie. Je n'ai pas le droit de continuer sans elle ».

Mme Tyne fait mention d'une perception modifiée du temps. Une monotonie, une indifférenciation dans les jours qui s'écoulent. Le temps passe indistinctement. La projection dans l'avenir est anxiogène et incertaine. « Elle est morte il y a 8 mois... le temps passe… Je sais pas. […] Les jours se suivent et se ressemblent, je suis comme un robot… je fais tout automatiquement […] J'ai peur d'avancer... le futur m'angoisse […] J'ai l'impression qu'il n'y a pas un jour différent d'un autre. […] moi je me sens un peu paumée… je suis perdu, je ne vois pas l’avenir... Je ne vois pas vraiment un avenir sans ma mère. C'est flou... J'ai encore du mal à croire qu'elle ne soit pas là. […] J'ai cru qu'elle m'aurait accompagnée toute ma vie ».

Son rapport à l'espace connaît également des changements significatifs. Elle sanctuarise la maison parentale et se montre résistante aux changements que son père souhaiterait impulser. Il s’agit d’un lieu de vie pour lui et d’un mausolée pour elle. Dans tout passage du profane au sacré, les objets quotidiens revêtent un caractère immuable, marqués d'un tabou, le fait de les

158

toucher ou de les déplacer est considéré comme une profanation. Elle reproche à son père « son manque derespect » pour sa mère, un comportement « indigne », lorsqu'il souhaite déménager et évacuer l’essentiel des affaires de sa femme. Le temps est suspendu dans un présent répétitif, sans projection dans l'avenir et l'espace est perçu comme figé, un lieu consacré, dans toutes ses acceptions, à la défunte.

L'imprévisibilité semble faire irruption dans la conscience en même temps que l'idée de la mort. Avec cette perception nouvelle, l'illusion de maîtrise sur l'avenir, notamment par la planification, se trouve mise en échec. « N'importe quoi peut arriver à n'importe qui n'importe quand... en fait c'est ça ». Le sentiment d'impuissance s'impose au contrôle perçu.

Concernant les pensées sur la mort, Mme Tyne relève des modifications notables. En effet, elles ne faisaient pas partie de ses questionnements et représentations. Selon elle, la mort a brutalement fait effraction dans sa réalité. Elle émet des considérations générales sur le sujet : « Je me dis que la vie ne vaut rien. Un corps chaud est devenu froid. Les gens sont de passage... tout le monde meurt... ». Elle constate le fait biologique d’une apparente évidence, presque banal et énumère les attendus sur le caractère éphémère de l’existence. Elle tente de mettre en sens ce qui s'est produit, notamment en s'appropriant un discours social banalisant. Celui-ci fait office de mécanisme défensif par rationalisation. Il devient nécessaire d'apprivoiser ce phénomène jusqu'à présent considéré comme périphérique à son existence.

2.1.b. Rites et croyances : 127 occurrences (20%) a- Croyances

Mme Tyne fait état d’une culture familiale religieuse, catholique et décrit la défunte comme une fervente pratiquante. Elle se reconnaît dans cette appartenance spirituelle mais exprime à plusieurs reprises ses doutes sur sa foi depuis le décès. Elle culpabilise également de ne pas se montrer « à la hauteur » de l’héritage spirituel de sa mère, de ne pas garder la foi lors des « épreuves ». L’identification à un idéal féminin incarnant des « valeurs fortes, [ma mère c’était] la foi, la compassion, la bonté, la gentillesse, la patience » se trouve mise en échec, induisant un processus d’auto-dévalorisation croissant.

159

Une forme de dissonance s’installe. Mme Tyne tente d’intérioriser la présence de sa mère en l’incarnant dans certaines valeurs qu’elle doit mettre en œuvre. Et cependant, elle éprouve des difficultés à prier, à garder la foi et ressent de l’envie à l’égard des filles qui ont encore leur mère. « Moi, depuis sa mort… Je ne sais plus trop... Je n'arrive plus à prier. Je suis allée à Lourdes pour prier et ramener de l'eau bénite pour maman. Je pensais que ça allait l'aider. J'y croyais, elle croyait aussi en Dieu. Là-bas, je suis allée chercher ce que la médecine ne pouvait plus faire pour elle. C’est bizarre… je ne croyais pas qu’elle allait mourir mais j’ai eu besoin de faire ça. Après que le médecin ait dit que je ne réalisais pas. Ça me restait en tête même si je refusais. Je suis allée chercher un miracle. J'ai vu une grande plaque là-bas sur une maman avec une insuffisance respiratoire, guérie subitement et j'imaginais que c'était la mienne. J'étais sûre que ça partirait ».

Mme Tyne investit les rites religieux de guérisons miraculeuses et a recours à la pensée magique pour pallier l’impuissance médicale. Il coexiste en elle les paroles du médecin, comme principe de réalité, et la force des croyances maternelles comme mode de pensée magique, attaché au principe de plaisir. Confrontée au « Réel » brut représenté par l’imminence de la mort, Mme Tyne développe un ensemble de défenses psychologiques et de stratégies d’ajustement : régression et pensée magique, dénégation, fuite en avant. Elle confirme cette quête de guérison miraculeuse par un ultime recours, qui s’entend également comme tentative de restauration du contrôle perçu.

« Nous, dans la famille, on ne pouvait pas aider maman, pas comme ça. Personne n'est médecin chez nous. Moi il fallait que je fasse des choses. La seule chose à laquelle je me sois rattachée c'est un guérisseur et une photo de maman. Deux fois j'ai essayé pour qu'il la guérisse à distance mais … rien… ».

Mme Tyne explique en quoi les croyances religieuses peuvent mettre en sens l’expérience de la mort.

« Je ne crois pas qu'il n'y ait plus rien après la mort. […] Être au ciel… je n’y crois pas à fond, pas comme ma mère… elle était très pieuse… Le purgatoire tout ça... Elle y croyait… Moi non. Il faut qu'il y ait quelque chose au-dessus de nous... Pourquoi naître, vivre et, mourir... Je crois comme ma mère que faire le bien ouvre les portes du ciel... C’est sûr que croire, c'est un plus ».

160

La question du sens, sur un registre existentiel, émerge dans ce « pourquoi naître, vivre, et mourir ? ».

Mme Tyne se tourne vers différents médiateurs entre le monde des vivants et des morts. Ce peut être dans un ordre de croyances profanes, impliquant une perception des manifestations de l’esprit des morts.

« Chez nous, tout a été fait comme il fallait. Au 7ème jour elle a eu une messe, avec beaucoup de fleurs. Maman était très croyante. On a beaucoup pleuré. Surtout moi. J'ai une amie, une dame d'un certain âge qui m'a dit qu'elle pouvait sentir sa présence ce jour-là. Qu'elle me protégeait. Elle m'a dit d'être à l'écoute de ma mère…. Je pleure… je ne la sens pas moi…».

Il y a une forme d’injonction à se mettre dans une position d’écoute de la défunte. Le discours est bienveillant mais finalement culpabilisant. Il place Mme Tyne en situation d’échec : « Elle m'a dit d'être à l'écoute de ma mère…. Je pleure… je ne la sens pas moi…». Les contenus cognitifs d’indignité s’expriment par l’idée d’être « une mauvaise fille », insuffisamment à l’écoute pour entendre sa mère.

Mme Tyne se tourne également vers un représentant du culte, également témoin de la fin de vie de sa mère. Cette notion du « témoin » est essentielle. Il existe des vivants qui peuvent attester de l'existence du défunt et lui accorder une place actualisée dans le discours. L'endeuillé est régulièrement en quête de ceux qui peuvent endosser ce rôle.

« J'ai vu un prêtre mardi… je suis restée une heure et demi avec lui... après j'ai pleuré une heure et demie toute seule... C’était le prêtre qui avait suivi ma mère. Il a partagé ses derniers instants, j’avais besoin d’être rassurée sur les derniers temps de sa vie. Le côté religieux était vraiment important pour maman. Et de ce côté-là, il m’a dit qu’elle était bien et en paix avec elle-même. Après avoir discuté avec lui ça allait, je me sentais mieux ».

Documents relatifs