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3 - 1 Résultats

3 - 1 - 1 Paramètres agro morphologiques

3 - 1 - 1 - 1 Effet du stress hydrique appliqué aux phases végétative et reproductive sur le nombre de talles.

Le tableau 5 indique le nombre de talles obtenu au niveau de chaque famille en ségrégation et au niveau des plantes témoins après l’application du stress hydrique.

Tableau 5 : Nombre de talles obtenu au niveau de chaque famille et au niveau des individus témoins et les pourcentages de réduction des talles

Stress appliqué à la phase végétative (5 semaines)

Stress appliqué à la phase reproductive (5 semaines)

49 Jours après semis 63 jours après semis Familles en

FS2=famille en ségrégation 2, FS4=famille en ségrégation 4, FS5=famille en ségrégation 5, FS8=famille en ségrégation 8

T= témoin

Le stress hydrique appliqué à la phase végétative a entraîné une réduction du nombre de talles chez toutes les plantes. Cette réduction varie de 10 à 33 %, 28 jours après induction Mémoire de fin de formation réalisé et soutenu par Romaric A. KOUNOUEWA 29

du stress hydrique par rapport aux plantes du régime témoin. WABc165 est l’individu témoin qui a le plus réduit sa production de talles sous stress hydrique (33%); suivi de la famille en ségrégation FS5 (27%); alors que IR64 et FS2 ont moins réduit le nombre de talles (11%).

Le stress hydrique induit à la phase reproductive a réduit le nombre de talles de 10 à 39 % chez les plantes par rapport à celui du régime témoin. Parmi les familles en ségrégation, FS2, FS4 et FS8 ont réduit le moins leurs talles (11%), tandis que la famille FS5 a le plus réduit (20%). Pour les plantes témoins, TGS25 a le moins réduit (17 %) tandis que IR64 présente le pourcentage de réduction élevé (39%), suivi de Morobérékan (38%), RAM90 (26%) et OS6 (25%).

Le stress hydrique induit à la phase végétative (20.5%) a plus influencé la production de talles chez les individus des familles en ségrégation qu’à la phase reproductive (12.75%).

Tandis que les individus témoins ont vu leur tallage influencé par le stress hydrique induit à la phase reproductive (26.71%) qu’à la phase végétative (20.43%).

a) Influence du stress hydrique sur le tallage des individus témoins et des familles en ségrégation à la phase végétative

La figure 4 montre le nombre de talles produit au cours du temps

0

Figure 4 : Influence du stress hydrique sur le tallage pendant la phase végétative des hybrides en disjonction et des individus témoins

Mémoire de fin de formation réalisé et soutenu par Romaric A. KOUNOUEWA 30

FS2=famille en ségrégation 2 ; FS4= famille en ségrégation 4 ; FS5= famille en ségrégation 5 ; FS8=

famille en ségrégation 8 ; Jrs= jours ; T= témoin

Durant la période du stress, le tallage a continué pour l’ensemble des individus des différentes familles en ségrégation et des témoins. A partir de la deuxième semaine du stress (49 JAS), trois groupes de plantes se forment. Un premier groupe composé de TGS25, IR64 et RAM90 ont une production de talles rapide et atteignent 20 talles au 63ème jour. Le deuxième groupe (intermédiaire) composé des 4 familles en ségrégation ont une production de talles moyennes (11 talles). Le troisième groupe est composé de trois témoins de O.sativa (OS6, Morobérékan et WABc165), d’un interspécifique (NERICA1). Ce troisième groupe est caractérisé par une faible capacité de tallage sous stress hydrique en moyenne 6 talles.

La reprise de l’arrosage a permis la production de nouvelles talles chez toutes les plantes des différentes familles et des individus témoins dès la première semaine (70 JAS), mais les trois groupes sont restés distincts jusqu’au 91ème jour.

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b) Influence du stress hydrique sur le tallage des individus témoins et des familles en ségrégation à la phase reproductive

La figure 5 montre l’évolution du nombre de talles au cours de la phase reproductive.

A la première semaine de stress hydrique, le tallage s’est poursuivi pour l’ensemble des individus témoins et des familles en ségrégation (figure 5). A la deuxième semaine de stress hydrique (63 JAS), on note une diminution du nombre de talles chez presque toutes les plantes ; sauf les témoins OS6, NERICA1, IR64 et la famille en ségrégation FS2 qui ont connu une légère augmentation du nombre de talles respectivement 6, à 11 talles en moyenne.

La reprise de l’arrosage a entraîné une augmentation du tallage chez TGS25 (20 talles) et IR64 (11 talles) tandis que toutes les autres plantes (familles en ségrégation et témoins) n’ont plus produit de talles jusqu’au 91ème jour. Notons qu’après une semaine d’arrosage (77 JAS), les témoins RAM90 et OS6 ont diminué leur tallage respectivement à 13 et à 6.

0

Figure 5 : Influence du stress hydrique sur le tallage pendant la phase reproductive des individus témoins et hybrides en disjonction

FS2=famille en ségrégation 2 ; FS4= famille en ségrégation 4 ; FS5= famille en ségrégation 5 ; FS8=

famille en ségrégation 8 ; Jrs= jours ; T= témoin

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3 - 1 - 1 - 2 Effet du stress hydrique appliqué aux phases végétative et reproductive sur la hauteur des plantes.

Le tableau 6 indique la hauteur des plantes témoins et celle des familles en ségrégation.

Tableau 6 : Hauteur des plantes témoins et familles en ségrégation et les pourcentages de réduction de la hauteur.

Stress appliqué à la phase végétative (5 semaines)

Stress appliqué à la phase reproductive (5 semaines)

49 Jours après semis 63 jours après semis

Familles en FS2=famille en ségrégation 2, FS4=famille en ségrégation 4, FS5=famille en ségrégation 5, FS8=famille en ségrégation 8

T=témoin

Le stress hydrique induit à la phase végétative a réduit la hauteur de toutes les plantes.

Cette réduction se situe entre 8 % et 29% par rapport au régime témoin. RAM90 est la plante qui a le plus réduit sa croissance en hauteur sous stress hydrique (29%) suivie de la famille en ségrégation FS8 (20%) ; pendant que TGS25 a réduit le moins sa croissance en hauteur (8%).

Le stress hydrique appliqué à la phase reproductive a réduit également la hauteur de toutes les plantes par rapport au régime témoin. La plus forte réduction est notée chez

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RAM90 (25%) suivie de la famille en ségrégation FS5 (20%); tandis que la famille en ségrégation FS4 a réduit le moins sa croissance en hauteur (5%).

Le stress hydrique, a plus influencé la croissance en hauteur chez les individus des familles en ségrégation à la phase végétative (15.25%) qu’à la phase reproductive (13.5%). Il a aussi influencé la croissance en hauteur des témoins (16.42%) à la phase végétative qu’à la phase reproductive (15.42%)

a) Influence du stress hydrique sur la hauteur des individus témoins et des familles en ségrégation à la phase végétative

La figure 6 illustre l’effet du stress hydrique sur le rythme de croissance en hauteur des plantes témoins et des familles en ségrégation au cours de la phase végétative dans le temps.

Figure 6 : Influence du stress hydrique sur la hauteur des plantes témoins et les familles en ségrégation à la phase végétative

FS2=famille en ségrégation 2 ; FS4= famille en ségrégation 4 ; FS5= famille en ségrégation 5 ; FS8= famille en ségrégation 8 ; Jrs= jours ; T= témoin

Il ressort de l’analyse de cette figure qu’avant le 35ème jour de l’essai, les plantes ont connu une croissance rapide. Une semaine après induction du stress hydrique, deux groupes de plantes se dégagent (figure 6). Le premier groupe est constitué par les quatre

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(4) familles en ségrégation. Les plantes de ces familles ont réduit leur rythme de croissance hebdomadaire pour devenir nulle au 63ème jour. Le deuxième groupe est constitué des témoins qui ont continué leur croissance durant toute la période du stress hydrique.

Notons ici que les courbes du rythme de croissance de TGS25 et IR64 ont tendance à se confondre à partir de 49 jusqu’à 77 JAS.

b) Influence du stress hydrique sur la hauteur des individus témoins et des familles en ségrégation à la phase reproductive

La figure 7 indique l’effet du stress hydrique sur le rythme de croissance en hauteur des plantes témoins et des familles en ségrégation au cours de la phase reproductive dans le temps.

Figure 7: Influence du stress hydrique sur la hauteur des plantes témoins et les familles en ségrégation à la phase reproductive

FS2=famille en ségrégation 2 ; FS4= famille en ségrégation 4 ; FS5= famille en ségrégation 5 ; FS8=

famille en ségrégation 8 ; JRS= jours ; T= témoin

Les plantes ont connu une croissance rapide jusqu’au 35 ème jour. Deux semaines après induction du stress hydrique, deux (2) groupes de plantes se forment. Le premier groupe est composé des quatre (4) familles en ségrégation. Les pantes de ces familles ont formé un plateau du 35ème au 49ème jour. Au-delà de cette date, une diminution rapide du rythme Mémoire de fin de formation réalisé et soutenu par Romaric A. KOUNOUEWA 35

de croissance en hauteur a été observée pour ce groupe de plantes pour devenir nulle au 63ème jour. Le deuxième groupe est constitué par des plantes témoins. Les plantes de ce groupe ont connu une croissance rapide jusqu’au 35ème jour avant qu’elle ne devienne modérée pendant la période du stress hydrique. Une semaine après l’irrigation, on note une légère reprise de la croissance jusqu’au 91ème jour.

Remarquons que les courbes du rythme de croissance de IR64 et TGS25 ont tendance à se confondre du 21ème au 63ème jour.

3 -1 - 2 Paramètres visuels

Nous voulons comparer une population interspécifique de deux cent soixante treize (273) individus interspécifiques en disjonction avec sept (7) individus témoins. Les notes des symptômes visuels sont traduites par les graphiques suivantes.

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3 -1 - 2 -1 Enroulement foliaire à la phase végétative: individus témoins

La figure 8 montre la nature de l’enroulement foliaire des plantes témoins au cours de la phase végétative

Moroberekan(T) RAM90 (T) TGS25 (T) NERICA1(T) IR64 (T) OS6 (T) WABc 165(T)

E32JAS

Figure 8 : Enroulement foliaire des individus témoins à la phase végétative

T=témoin

E32JAS=Enroulement foliaire 32 jours après semis, E39JAS=Enroulement foliaire 39 jours après semis E46JAS=Enroulement foliaire 46 jours après semis, E53JAS=Enroulement foliaire 53 jours après semis E60JAS=Enroulement foliaire 60 jours après semis

Il ressort de la figure 8 que Sept jours après induction du stress hydrique, presque tous les témoins n’ont pas réagi au stress (note 0) à l’exception de IR64 et TGS 25 qui ont montré une réaction bénigne immédiate (note 1) au stress hydrique. A la fin de la deuxième semaine, la réaction des plantes témoins s’équivaut (note 3 pour tous les témoins). A l’issue de la troisième, quatrième et cinquième semaine, des variations s’observent entre les témoins. A la troisième semaine, la note 7 inférieure est attribuée à Morobérékan et NERICA1 quand OS6 et WABC165 reçoivent la note 7 supérieure montrant une légère différence entre ces deux groupes. RAM90, TGS25 et IR64 reçoivent la note 9 dans les mêmes conditions ; il en est de même aux quatrième et cinquième semaines. Presque tous les témoins ont présenté des feuilles en forme de 0 (note 7) sauf TGS25 et IR64 qui ont Mémoire de fin de formation réalisé et soutenu par Romaric A. KOUNOUEWA 37

complètement enroulé leurs feuilles (note 9). A la cinquième semaine où le stress a atteint son point culminant, le même comportement se note chez presque tous les témoins.

3 - 1 - 2 - 2 Enroulement foliaire à la phase végétative: hybrides en disjonction.

La figure 9 montre la nature de l’enroulement foliaire des plantes hybrides au cours de la phase végétative.

Figure 9 : Enroulement foliaire d’une population interspécifique en disjonction à la phase végétative

E32JAS=Enroulement foliaire 32 jours après semis, E39JAS=Enroulement foliaire 39 jours après semis E46JAS=Enroulement foliaire 46 jours après semis, E53JAS=Enroulement foliaire 53 jours après semis E60JAS=Enroulement foliaire 60 jours après semis

Une semaine après arrêt de l’arrosage, nous observons trois classes parmi les hybrides en disjonction composées de 150, 43 et 37 individus qui ont reçu les notes 0, 1 et 3 respectivement. A l’issue de la deuxième semaine 273 hybrides réparties en deux classes : l’une notée 3 où nous avons 265 individus, tandis que l’autre classe est représentée par 8 hybrides ayant eu la note 5 pour l’enroulement foliaire. A partir de la troisième semaine, on observe une stabilisation dans la distribution des hybrides en disjonction dans 3 classes où la majorité des hybrides (170) ayant obtenu la note 9

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composent une classe, secondée par une autre où les hybrides (60) ont eu la note 5 et enfin la troisième classe composée d’hybrides (43) ayant obtenu la note 3.

3 - 1 - 2 - 3 Brûlure du bout des feuilles à la phase végétative: individus témoins

La figure 10 montre la brûlure du bout des feuilles des plantes témoins au cours de la phase végétative.

Moroberekan(T) RAM90 (T) TGS25 (T) NERICA1(T) IR64 (T) OS6 (T) WABc 165(T)

B32JAS

Figure10: Brûlure du bout des feuilles des 7 individus témoins

T=témoin

B32JAS=brûlure du bout des feuilles 32 jours après semis, B39JAS=brûlure du bout des feuilles 39 jours après semis B46JAS=brûlure du bout des feuilles 46 jours après semis B53JAS=brûlure du bout des feuilles 53 jours après semis B60JAS=brûlure du bout des feuilles 60 jours après semis

Sur la base de la brûlure du bout des feuilles, le comportement des plantes témoins vis-à-vis du stress hydrique est équivalent à la fin de la 1ère, 2ème 4ème et 5ème semaines après l’arrêt de l’irrigation. Les différences entre les plantes témoins sont perceptibles uniquement à la fin de la troisième semaine de l’arrêt de l’irrigation. A ce stade, les deux groupes qui se distinguent sont composés d’une part de TGS25 et IR64 ayant reçu la note 7 et, d’autre part Morobérékan, RAM 90, NERICA 1, OS6 et WABC 165 qui ont reçu la note 5.

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3 - 1 - 2 - 4 Brûlure du bout des feuilles à la phase végétative: individus en disjonction

La figure 11 montre la brûlure du bout des feuilles des individus en disjonction pendant la phase végétative

Figure 11 : Brûlure du bout des feuilles des 273 individus en disjonction

B32JAS=brûlure du bout des feuilles 32 jours après semis B39JAS=brûlure du bout des feuilles 39 jours après semis B46JAS=brûlure du bout des feuilles 46 jours après semis B53JAS=brûlure du bout des feuilles 53 jours après semis B60JAS=brûlure du bout des feuilles 60 jours après semis

Une semaine après induction du stress hydrique à la phase végétative, tous les hybrides en disjonction n’ont manifesté aucun symptôme de brûlure de bout de leurs feuilles (note 0). Des groupes d’individus en disjonction se forment à la fin de la deuxième et de la troisième semaine de stress hydrique. A la fin de la deuxième semaine, les deux groupes distincts qui se forment sont composés de 43 hybrides en disjonction (note 1) et l’autre de 230 hybrides (note 3). A l’issue de la troisième semaine, ce sont trois groupes qui se forment et composés respectivement de 43, 130 et 100 hybrides (note 3, 5 et 7 correspondant). A la quatrième semaine d’induction du stress hydrique, 40 et 233 hybrides sont notés 5 et 7 respectivement. A la fin du stress hydrique, tous les hybrides en disjonction ont brûlé plus des deux tiers de toutes leurs feuilles (note 7). Nous constatons qu’une semaine de stress hydrique suffit pour voir tous les hydrides en disjonction

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décalés d’une note vers les notes supérieures avant leur stabilisation (note 7) à la cinquième semaine.

3 - 1 - 2 - 5. Reprise à la phase végétative: individus témoins

La figure 12 montre la reprise des plantes témoins après arrêt du stress hydrique à la phase végétative.

Moroberekan(T) RAM90 (T) TGS25 (T) NERICA1(T) IR64 (T) OS6 (T) WABc 165(T)

6JAR

Figure 12: Reprise des 7 individus témoins après l’arrêt du stress hydrique à la phase végétative.

T=témoin

6JAR=6 jours après reprise, 10JAR=10 jours après reprise 14JAR=14 jours après reprise, 20JAR=20 jours après reprise

Six jours après la reprise de l’arrosage, toutes les plantes utilisées comme témoins ont une reprise sensiblement équivalente (note 5). Au 10 ème jour d’arrosage quotidien, deux d’entre elles (RAM90 et TGS25) ont entièrement repris (note 1) tandis que les 4 autres (Morobérékan, IR64, OS6 et WABC 165) ont une reprise moyenne (note 3). Notons que IR64 (variétés O. sativa var. Indica) a eu une reprise satisfaisante et similaire aux témoins du type Japonica (Morobérékan, OS6 et WABC 165) bien que nous l’ayons choisi dans cette étude comme plante non adaptée à la culture pluviale et donc non résistante au stress hydrique.

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3 - 1 - 2 - 6 Reprise à la phase végétative: hybrides en disjonction

La figure 13 montre la reprise des plantes hybrides après arrêt du stress hydrique à la phase végétative.

0 1 3 5 7 9

6JAR 10JAR

14JAR 20JAR 0

50 100 150 200 250 300

Individus en disjonction

Notes

6JAR 10JAR 14JAR 20JAR

Figure13 : Reprise des 273 hybrides en disjonction à la phase végétative.

6JAR=6 jours après reprise, 10JAR=10 jours après reprise 14JAR=14 jours après reprise, 20JAR=20 jours après reprise

Les notations prises tous les 4 jours après la première effectuée 6 jours après la reprise de l’arrosage quotidien, montrent des groupes variables qui se stabilisent rapidement après 10 jours d’arrosage. A 6 jours après reprise de l’arrosage, 90 % des 273 hybrides en disjonction ont repris avec la note 3. Au 10ème jour d’arrosage, 90 % des 273 hybrides en disjonction ont repris, avec la note 1 et au 14ème jour d’arrosage 94 % des 273 hybrides en disjonction ont repris avec la note 1.

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3 - 1- 2 - 7 Enroulement foliaire à la phase reproductive: individus témoins La figure 14 indique l’enroulement foliaire des plantes témoins à la phase reproductive

Moroberekan(T) RAM90 (T) TGS25 (T) NERICA1(T) IR64 (T) OS6 (T) WABc 165(T)

E41JAS E48JAS

E55JAS E62JASE69JAS -1

1 3 5 7 9

Notes

Individus tém oins

E41JAS E48JAS E55JAS E62JAS E69JAS

Figure14 : Enroulement foliaire des 7 plantes témoins à la phase reproductive T=témoin

E41JAS=Enroulement foliaire 41 jours après semis, E48JAS=Enroulement foliaire 48 jours après semis E55JAS=Enroulement foliaire 55 jours après semis, E62JAS=Enroulement foliaire 62 jours après semis E69JAS=Enroulement foliaire 69 jours après semis

Sept (7) jours après induction du stress à la phase reproductive, presque toutes les plantes témoins ont commencé par plier leurs feuilles (note 1). A la troisième semaine, toutes les plantes témoins ont présenté une forme de U (note 5). Tandis qu’à la cinquième semaine, presque toutes ont présenté une forme de O sauf IR64 et TGS25 qui ont présenté un enroulement accentué de leurs feuilles (note 9).

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3 - 1- 2 - 8 Enroulement foliaire à la phase reproductive: hybrides en disjonction.

La figure 15 montre l’enroulement foliaire des hybrides en ségrégation au cours de la phase reproductive.

Figure 15 : Enroulement foliaire des hybrides en disjonction à la phase reproductive.

E41JAS=Enroulement foliaire 41 jours après semis, E48JAS=Enroulement foliaire 48 jours après semis E55JAS=Enroulement foliaire 55 jours après semis, E62JAS=Enroulement foliaire 62 jours après semis E69JAS=Enroulement foliaire 69 jours après semis

Une semaine après l’arrêt de l’irrigation à la phase reproductive, 50 sur 273 hybrides en disjonction n’ont manifesté aucun signe de souffrance au stress hydrique (note 0). Par contre, 130 sur 273 hybrides en disjonction ont enroulé superficiellement leurs feuilles (note 1) et le reste des hybrides en disjonction ont manifesté un début d’enroulement de feuilles (note 3). A la troisième semaine, 150 sur 273 hybrides en disjonction ont présenté une forme en U (note 5) ; 80 hybrides en disjonction ont présenté une forme en O (note 7) et le reste des hybrides en ségrégation ont montré un début d’enroulement des feuilles. A la cinquième semaine, 50 hybrides en disjonction ont complètement enroulé leurs feuilles (note 9). Tandis que 180 hybrides en disjonction ont présenté une forme en O et le reste des hybrides en disjonction ont présenté une forme en U (note 5).

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3 - 1 - 2 - 9 Brûlure du bout des feuilles à la phase reproductive : individus témoins

La figure 16 montre la brûlure du bout des feuilles chez les plantes témoins au cours de la phase reproductive

Moroberekan(T) RAM90 (T) TGS25 (T) NERICA1(T) IR64 (T) OS6 (T) WABc 165(T)

B41JAS B48JAS

B55JASB62JAS B69JAS -1

1 3 5 7 9

Notes

Individus tém oins

B41JAS B48JAS B55JAS B62JAS B69JAS

Figure 16 : Brûlure du bout des feuilles des individus témoins à la phase reproductive.

T=témoin

B41JAS=brûlure du bout des feuilles 41 jours après semis, B48JAS=brûlure du bout des feuilles 48 jours après semis, B55JAS=brûlure du bout des feuilles 55 jours après semis B62JAS=brûlure du bout des feuilles 62 jours après semis B69JAS=brûlure du bout des feuilles 69 jours après semis

Sur la base de la brûlure du bout des feuilles, le comportement des individus témoins face au stress hydrique est équivalent à la fin de la 1ère à la 5ème semaine après l’arrêt de l’irrigation. Ici, aucune différence n’est notée entre les individus témoins du début jusqu’à la fin du stress hydrique.

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