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Le travail du négatif : Le négatif psychosocial et le « sale boulot »

Dans le chapitre précédant, nous avons abordé la mort comme étant le référent qui fait « revers du décor » dans notre société, l’organisant par la même. Dans notre société, le traitement des activités liées à la mort est écarté et pris en charge par l’institution médicale. Dans ce chapitre, nous essayons de comprendre les remaniements au sein des métiers soignants (Hughes, 1962/1996), et dans les collectifs de travail (Lhuilier, 2002), dans la construction des destins donnés aux restes, constitués notamment par les activités liées à la mort. Il est question de comprendre la dynamique de construction (contenant) et ce qui est défini comme « sale boulot » (contenu). Nous mobiliserons pour cela des perspectives sociologiques et psychologiques.

Hughes et la hiérarchisation morale du travail

Métier et identité

Everett Cherrington Hughes (1962/1996) relie le métier à l’identité par la mise en évidence du lien entre le statut social du métier et la place occupée socialement. Selon Hughes, « le métier est donc l’un des éléments pris en compte pour porter un jugement sur quelqu’un, et certainement l’un des éléments qui influence le plus la manière dont on se juge soi-même » (p.75). Le métier serait ainsi « l’une des composantes les plus importantes de son identité sociale, de son moi, et même de son destin dans son unique existence » (p.76).

Hughes propose cette articulation entre métier et identité à partir de la demande de reconnaissance sociale que chaque travailleur sollicite, notamment lorsque le statut social occupé est au plus bas dans l’échelle sociale. C’est-à-dire, toute profession aurait une utilité sociale, et c’est à partir de ce critère que ceux qui travaillent dans « des métiers de dernier rang, … revendiquent collectivement que leurs collègues et les personnes extérieures au métier reconnaissent une valeur à leur travail, et par la suite à eux-mêmes » (p.78).

42 Organisation et reconnaissance sociale des métiers

Pour l’auteur, aucun travail n’est complètement intelligible sauf si l’on se rapporte à la matrice sociale dans laquelle il existe. Cette perspective nous permet de réfléchir aux caractéristiques transitoires des métiers et des professions à partir de l’articulation de leur utilité sociale dans un contexte historique. Cette proposition d’Hughes nous invite également à réfléchir aux mouvements au sein des professions, aux divisions et à la création de nouveaux métiers, afin de se procurer une plus forte reconnaissance sociale.

Dans cette perspective, par exemple « tout changement de technologie médicale soulève la question de savoir qui, du médecin ou de l’infirmière, assurera, dans les différentes circonstances qui peuvent se présenter, les nouvelles tâches » (Hughes, 1962/1996 : 70), les délimitations identitaires et statutaires ne sont pas figées, mais reconstruites en permanence, face aux technologies dans les hôpitaux.

Hughes considère que le travail n’est pas défini complètement par la prescription de l’institution, ni par l’injonction du rôle. Le travail aussi bien que le rôle des professionnels serait la conséquence des définitions propres issues des élaborations suite aux échanges entre pairs, hiérarchie et même à partir des confrontations avec les destinataires (clients ou patients). Selon Hughes, le corps d’un métier construit collectivement un ethos, système de rationalisation des comportements. Le corps de métier définit aussi « ce qui fait unité dans le faisceau de tâches » et donc, il classe les activités plus ou moins prestigieuses au sein du métier. L’organisation des tâches moins prestigieuses participera au mouvement interne de mobilité sociale d’une catégorie professionnelle, justifiant la division morale du travail. Elles « seront ensuite réunies en un ou deux types d’emplois ou postes pour lesquels il faudra trouver des appellations. Le processus de conversion d’un art ou d’un métier en une profession établie comporte souvent une tentative pour abandonner certaines tâches à une autre catégorie de travailleurs » (p.72). Ce mouvement interne d’identification des activités moins prestigieuses, sa mise à l’écart et son exclusion ou expulsion du corps professionnel représentent autant un processus psychologique qu’un phénomène social, organisant à la fois l’identité des professionnels et les statuts de chaque catégorie professionnelle.

43 La division morale et psychologique du travail

Hughes propose quelques points importants dans la compréhension de ces mouvements internes au sein des professions. Le principe qui alimente la notion de la division morale du travail est celui de rendre le « travail tolérable, valorisant, pour eux-mêmes et pour les autres » (pp.79-80). Pour cela, des moyens socio-psychologiques sont mis à disposition. Différentes stratégies peuvent être mises en place pour neutraliser ou évacuer les tâches considérées comme les moins gratifiantes. « Comme on le sait, un métier ne comprend pas une seule tâche mais plusieurs ; certaines d’entre elles constituent le « sale boulot » du métier, et ce sous plusieurs rapports : simplement parce qu’elles …ont physiquement quelque chose de dégradant et d’humiliant » (p.81).

La division morale du travail a lieu d’abord au sein d’un métier et ensuite entre catégories professionnelles, dans le cas où la délégation du sale boulot a déjà eu lieu. Ces séparations permettent d’évacuer le « mauvais en soi », en expulsant les sentiments négatifs. Hughes propose que « dans une certaine mesure, en effet, nous engagions des gens pour faire des erreurs à notre place. La division du travail dans la société n’est pas purement technique, comme suggérée souvent. Elle est aussi psychologique et morale … Nous déléguons à d’autres certaines activités, non seulement parce que nous ne pouvons pas les faire, mais aussi parce que nous ne souhaitons pas prendre le risque de faire une erreur. La culpabilité en cas d’échec serait trop lourde » (p.89). L’auteur rajoute qu’ « il y a ainsi probablement toujours une certaine ambivalence dans nos sentiments envers les personnes que nous engageons pour faire nos erreurs, ou au moins pour courir le risque de les faire » (p.90). Les agents dépositaires, qui garantissent l’accomplissement des activités considérées comme du sale boulot, peuvent devenir, en temps de crise ou de circonstances difficiles, des boucs émissaires. Cette cristallisation des affects négatifs représentés par la figure du bouc émissaire éloigne du sein d’une catégorie professionnelle toute peur d’échec et de défaillance. Le rôle du bouc émissaire, dans ce cas, est notamment celui d’une contention de l’identité positive d’une catégorie professionnelle.

44 Mandat et licence : la mise en place de la division morale du travail

Hughes développe deux concepts pour penser la division morale et psychologique du travail : Mandat et licence. Ces concepts sont complémentaires dans la définition du dedans et du dehors des professions. « La plupart des métiers reposent sur une transaction explicite ou implicite entre chacun de leurs membres et ceux avec lesquels ils travaillent, et entre le groupe professionnel et la société, à propos des informations recueillies au cours du travail, de leur rétention ou de leur divulgation » (p.101). Articulés ensemble, ces deux concepts organisent le pouvoir et le prestige d’un métier, et les mécanismes par lesquels le « territoire » de chaque profession sera gardé.

Selon Hughes, les « licences et [les] mandats constituent les manifestations premières de la division morale du travail, c’est-à-dire des processus de répartition des différentes fonctions morales entre les membres de la société, individus et catégories d’individus. Les diverses fonctions morales se distinguent par leur nature ou par leur importance » (Hughes, 1962/1996 : 100). Ainsi, « les professions établies – les métiers qui bénéficient d’un grand prestige – ne s’occupent que des besoins qui sont tenus pour légitimes. En médecine, certaines maladies ou certains troubles sont plus respectables que d’autres » (Hughes, 1962/1996 : 131).

En ce qui concerne le mandat, Hughes propose que « chaque profession se considère comme l’instance la mieux placée pour fixer les termes selon lesquels il convient de penser un aspect particulier de la société, de la vie ou de la nature, et pour définir les grandes lignes, voir les détails, des politiques publiques qui s’y rapportent. Ce mandat est accordé à certaines professions plus largement qu’à d’autres ; en temps de crise, même les professions les plus puissantes et les plus respectées peuvent se le voir contesté » (p.109-10). La licence, concerne l’inscription et les régulations exercées au sein du domaine défini par le mandat. Elle aussi se contracte lors des épreuves et des crises, effaçant la diversité de réflexions au profit d’un discours unique.

Le jugement du travail réalisé est toujours un sujet complexe et conflictuel. Cette question est fondamentale autant pour la validation sociale du statut d’un métier ou profession au sein d’une société, que pour l’identité des professionnels qui l’exercent. Si la validation du mandat d’une profession passe par la reconnaissance des professionnels eux-mêmes, la soumission

45 aux destinataires de leurs activités (patients, clients, etc.) reste un sujet ambivalent. Hughes fait l’hypothèse que la source de conflits entre les jugements des professionnels et celui des destinataires de leurs activités serait liée au besoin de maintenir le statut social du métier ainsi que l’identité des professionnels notamment face à des périodes de crise. « Les membres de nombreux métiers sont conduits dans une certaine mesure à se soumettre au jugement des amateurs auxquels s’adressent leurs prestations, bien qu’ils soient convaincus d’être eux-mêmes les meilleurs juges, non seulement de leur propre compétence, mais aussi de ce qui convient le mieux à ceux auxquels ils offrent leurs services….il constitue une source permanente d’atteintes à l’amour-propre, et peut-être d’antagonismes » (p.84). L’importance de limiter au corps de métier, sans laisser le monde profane s’emparer de ces questions, reste fondamentale et est source de prestige et de statut social. Cette circonscription garde jalousement, par la licence, la sphère de pouvoir et de prestige au sein du métier, éloignant, par le mandat, tout débat avec le public profane.

La délimitation professionnelle et les rapports avec les « profanes »

Les stratégies défensives développées pour protéger son activité du regard de l’autre, notamment lorsqu’il s’agit d’un autre « profane », se justifient dans l’optique de garder son mandat, et ainsi son statut social d’une part et son identité d’autre part. « Dans la mesure où le professionnel « professe », il demande qu’on lui fasse confiance. Le client n’est pas bon juge de la qualité du service reçu… En conséquence une caractéristique essentielle de toutes les professions de faire front sur la devise Credat emptor, le client devant faire confiance au professionnel, il doit lui confier tous les secrets relatifs à l’affaire traitée. Il doit avoir confiance en son jugement et en sa compétence. En retour, le professionnel doit pouvoir se mettre à l’abri de toutes les conséquences malheureuses de ses interventions ; il s’entend avec ses collègues pour rendre très difficile l’évaluation de l’un d’entre eux par toute instance ou personne extérieure – les tribunaux y compris. Seuls les professionnels peuvent dire si un collègue a commis une erreur » (p.109).

Hughes avance que l’« on doit s’attendre également à ce que ceux qui sont soumis aux mêmes risques de travail se forgent un système commun de justifications qu’ils se répètent les uns aux autres pour garder courage, et à ce qu’ils constituent des défenses communes vis-à-vis du monde profane » (p.89). La contention dans le collectif des affects négatifs peut expliquer le corporatisme, qui est d’autant plus fort que la profession est prestigieuse. « Le groupe des

46 collègues considèrera qu’il est seul à connaître les aléas techniques et que, en conséquence, il devrait se voir reconnaître le droit exclusif de dire si une erreur a été commise. Même dans le cas le plus favorable, le profane, selon lui, ne peut pas comprendre pleinement ces aléas. Cette attitude peut aller jusqu’à taire absolument les erreurs d’un collègue, parce que la seule discussion devant un public plus étendu peut suggérer que le profane a le droit de porter un jugement ; et c’est justement ce droit à porter un jugement qui est le plus jalousement gardé » (p.92). Hughes différencie les critères sur lesquels le jugement se base pour le profane par rapport au professionnel « … pour le profane, la technique du métier devrait être purement instrumentale, un simple moyen en vue d’une fin, alors que, pour celui qui le pratique, chaque métier tend à devenir un art » (p.92).

Parmi les stratégies collectives défensives qui ont pour objectif de restituer le statut et l’identité des professionnels, Hughes accorde de l’importance au rituel, comme sauvegarde du regard de l’autre. Le rituel assure les professionnels, notamment lorsque les erreurs peuvent être repérées par le profane et que les risques sont inévitables. « Nous trouvons de nouveau ici la trace de ce qui est peut-être la fonction la plus profonde de l’art, du culte et du rituel de diverses occupations. Ceux-ci sont susceptibles de fournir un ensemble d’assurances et de contrepoids émotionnels et même organisationnels contre les risques objectifs et subjectifs de l’activité » (p.94). L’auteur signale que c’est davantage le rituel qui devient critère absolu pour absoudre le professionnel, notamment pour « le personnel qui occupe une position subalterne … [qui] font valoir explicitement qu’ils protègent à la fois les patients et les médecins contre les erreurs de ces derniers » (p.94). En s’appropriant le rituel, ces soignantes récupèrent une reconnaissance et préservent leur statut face aux jugements négatifs des hiérarchies au-dessus.

Nous avons pu aborder les mouvements de préservation du statut au sein d’un métier, entre catégories professionnelles et même avec les « profanes » dans la société. Dans la partie suivante, nous nous attarderons sur les dynamiques collectives dans l’organisation et le traitement des restes. Le psychosocial négatif cherche ainsi à articuler l’individu et le collectif, les processus primaires et les processus secondaires, le conscient et l’inconscient.

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Le négatif psychosocial

Dominique Lhuilier (2002) met en discussion différents auteurs sur les définitions du négatif. L’intérêt de ce concept porte sur la dialectique entre « les restes » dans le processus de structuration et de déstructuration du sujet, ses défenses, et les alliances construites avec son collectif dans l’organisation d’un monde commun.

En introduisant Hegel dans la conceptualisation du négatif, D. Lhuilier met en évidence son rapport dialectique dans la construction de l’être humain et de son monde. La dialectique se passe, nous signale D. Lhuilier, dans le processus du travail du négatif, où sont structurées à la fois les limites du sujet et par exclusion, « les restes » ou les représentations exclues. Selon Alexandre Kojève, la négativité hégélienne « n’est pas pure négativité réductrice » mais une négativité qui « se réalise et se manifeste en tant qu’action qui est action négatrice, c'est-à-dire créatrice, car dit-il, nier le donné sans aboutir au néant, c’est produire quelque chose qui n’existait pas encore. Or, c’est précisément ce qu’on appelle créer. Inversement, on ne peut vraiment créer qu’en niant le réel donné » (R. Dorey, 1995 in Lhuilier, 2002 : 178). La double portée du négatif, est ainsi soulignée par D. Lhuilier, à la fois moteur créateur et destructeur. Dans cette double portée, le négatif pourrait être entendu comme refus, mais aussi comme l’inconnu.

En ce qui concerne « l’inconnu », D. Lhuilier observe que cet aspect du négatif ne se circonscrit pas à l’inconscient. Elle nous indique qu’il s’agit autant de processus inconscients que non-conscients. La différence entre ces deux instances se révèlerait dans le traitement des contenus, ou des représentations négatives. D. Lhuilier argumente que le négatif fait aussi partie du processus secondaire, attaché aux pulsions du Moi et au Principe de Réalité. Cela signifie que les représentations à ce niveau sont accessibles (dans le pré-conscient), même quand elles échappent à la conscience. Le négatif serait « la façon dont la réalité est saisie à travers son rejet même », c’est-à-dire, qu’il appartient à la fonction de la « pensée, et est même constituant de la conscience » (Lhuilier, 2002, p.178).

Deux caractéristiques pour la saisie de la réalité par le négatif sont soulignées par l’auteur : la levée du refoulement et le rôle de catégorisation par les jugements d’attribution et d’existence. En ce qui concerne la levée du refoulement, la figure du négatif est ainsi représentée par le « non », qui est le substitut intellectuel du refoulement. Par ce recours, la pensée se libère des

48 restructurations du refoulement. D. Lhuilier envisage le négatif comme la catégorisation par les jugements qui permettrait à la pensée d’organiser et de contenir la pulsion sous la forme de représentations. La primauté de la pensée sur l’action marque le passage du Principe du Plaisir vers le Principe de Réalité.

Le négatif délimite, par les jugements d’attribution et d’existence, le dedans du dehors du sujet, et différencie graduellement l’expérience subjective de l’expérience objective. Si le jugement d’attribution cherche à juger si quelque chose peut être accueilli par le sujet, différenciant le « bon » du « mauvais » , le jugement d’existence apprécie si quelque chose dans le Moi comme représentation peut être retrouvé dans la perception (réalité). Ce dernier type de jugement permettrait d’identifier le « réel », qui est présent à l’extérieur aussi bien qu’à l’intérieur du sujet, par rapport au « non-réel », qui serait l’aspect subjectif et qui correspondrait uniquement à la représentation intérieure.

D. Lhuilier propose de penser le négatif dans sa double portée structurante et déstructurante, tant au niveau du sujet qu’en situations collectives, notamment au travail.

Le négatif aurait ainsi une portée structurante, celle de l’ouverture à l’activité psychique comme origine des processus de pensée. La négation serait la condition d’élaboration du refoulé dans le préconscient-conscient ; elle « permet[trait] de contester l’existence réelle d’une chose représentée, et ce à partir d’une opération primitive de négation réalisée par la projection primaire » (Lhuilier, 2002 :179). Les jugements permettent une intrication pulsionnelle entre la pulsion de mort et la pulsion de vie. Le négatif, résultat du travail psychique qui lie la pulsion à la représentation au service de la construction du Moi, organise et délimite ce qui sera inclus dans le Moi, aussi bien que ce qui en sera exclu, ce qui sera en dehors du Moi.

La portée déstructurante, serait caractérisée par le déliement du Moi et de ses objets d’investissement : « « La visée de la pulsion de mort est l’accomplissement d’une fonction désobjectalisante » (Green, 1993) par la déliaison. Ce n’est pas seulement la relation à l’objet qui est attaquée mais aussi tous les substituts de celui-ci, le moi y compris, comme aussi le fait même de l’investissement. La manifestation de la destructivité de la pulsion de mort est le

49 désinvestissement, l’appauvrissement du moi livré au désinvestissement » (Lhuilier, 2002 : 181).

La pulsion de mort serait donc responsable de la projection, qui permet la différenciation de l’objet, tandis que la pulsion de vie serait à l’œuvre dans l’identification, permettant le narcissisme secondaire (construction du Moi et ses idéaux). Ces pulsions seraient complémentaires, préservées des proportions respectées, dans les désinvestissements et réinvestissements du sujet tout au long de son existence ; elles seraient garantes de son dépassement des boucles répétitives et mortifères, vers de nouveaux apprentissages donnant de nouveaux destins aux investissements objectaux. En revanche et par manque d’intrication pulsionnelle, les destins des investissements prendraient la forme de décharge, déliement et rupture.

Ayant discuté le travail du négatif intrapsychique, D. Lhuilier mobilise différents auteurs pour avancer sur ce concept en situation sociale, de groupe. Pour cela, elle fait appel à la notion des « formations bifaces », étayées sur le concept de l’Idéal du Moi. Selon l’auteur, « cette perspective reconnaît le double statut du sujet tel que souligné par Freud (1914) « …L’individu effectivement mène une double existence, en tant qu’il poursuit sa

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