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Transport et communication

Dans le document Maniema. Espace et vies (pdf - 13 MB) (Page 101-108)

2. Économie et transport

2.5. Transport et communication

Quatre modes de transport existent au Maniema. Il s’agit du transport ferroviaire, fluvial, routier et aérien.

2.5.1. Le transport ferroviaire et fluvial

Ce mode de transport est assuré par la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) qui exploite le réseau rail et fleuve. Le Maniema est interconnecté au sud à la province du Katanga par la voie ferrée Kindu-Samba-Kongolo282. Par voie fluviale, il est relié à la Province-Orientale via Kindu-Ubundu, tronçon long de 310 km. Au nord, le bief navigable Kindu-Ubundu se prolonge par la voie ferrée de 125 km jusqu’à Kisangani. Au sud, l’entrée au Katanga se fait par le territoire de Kongolo vers celui de Kabalo, carrefour qui, d’une part, se prolonge vers le Sud-Katanga via Kabongo et Kamina, et d’autre part, par la cité port de Kalemie au bord du lac Tanganyika, à 715 km de Kindu.

282 Le tronçon ferré qui relie Kindu à Kongolo fut mis en exploitation en 1910.

Le bief fluvial du Maniema sur le Lualaba se divise en trois parties suivantes : -la section Kasongo–Kibombo ; -la section Kibombo-Kindu ; et la section Kindu-Ubundu.

1. La section Kasongo-Kibombo (110 km) ne dispose pas d’un fond régulier, mais la navigation est possible en toute période de l’année. C’est un fond rocheux entrecoupé de bancs de sable.

2.  La section Kibombo-Kindu (environ 115 km) présente à plusieurs endroits des obstacles à la navigation, tels des îlots rocheux et des bancs sableux. Les rapides de Sendwe, Kamimbi et Kibombo constituent les principaux obstacles à la navigation et leur traversée n’est seulement possible que pendant la période des crues ; le courant des eaux très fort sur un fond inégal provoque des tourbillons.

3. La section Kindu-Ubundu (310 km)283 appelée « bief moyen Lualaba » est la plus exploitée et la mieux connue.

283 ESTHER Léon, La circulation dans le Kivu, Mémoire, ISP Bukavu, 1971, pp. 22-23.

— Depuis Ubundu jusqu’au km 132 environ, on se trouve encore dans la partie où le fleuve Lualaba se situe dans la Tshopo. Cette partie ne présente pas de grandes difficultés à la navigation, à part la passe de Kibindi et de l’ïle M’Bie. La difficulté de ces passes provient des bancs rocheux entrecoupés parfois de bancs de sable provoquant des déviations du courant d’eau.

— La passe de la Lowa (entre km 132-136) se trouve dans le Maniema. Ses fonds sont rocheux et les dépôts alluvionnaires apportés par les courants de la rivière Lowa au confluent obligent que les navires dévient plus vers la rive gauche du Lualaba.

— La passe de Tubila (entre km 137-139) a dû être taillée à travers un banc rocheux et elle présente des méandres avec une largeur minimum de l’ordre de 40 m. C’est un des points les plus difficiles entre Ubundu-Kindu. Pendant la saison des crues, il est possible d’utiliser une passe secondaire située du côté de la rive droite du fleuve.

— Du km 139 au km 173, le parcourt du Lualaba est parsemé des fonds rocheux qui resserrent le canal navigable, notamment à proximité de Kowe et sur la passe de la rivière Kasuku.

— Entre le km 184 et le km 192, le parcours comprend une série de passes formées de bancs rocheux et de sable. C’est un étroit passage rocheux dont la largeur est inférieure à 40 m. La passe est surtout difficile à la descente à cause du courant de l’eau.

— La passe de Kindu (du km 297 au km 305) présente des fonds rocheux provoquant la formation des bancs de sable, d’autant plus fréquents et importants que le lit est peu profond. À Kindu, la largeur du fleuve atteint 725 mètres.

Le seul port desservant la province du Maniema sur le fleuve Lualaba est le « Port-Empain » de Kindu appartenant à la SNCC. L’infrastructure portuaire de Kindu comporte un quai principal accostable sur 145 mètres situé sur la rive gauche du fleuve et un quai secondaire accostable sur 26 mètres situé sur la rive droite du fleuve. La largeur de ces quais est respectivement de 20 mètres et 14 mètres.

Fleuron du Maniema à l’époque coloniale, ce port n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même. La SNCC, en effet, ne possède plus aucun bateau et ses installations sont si vétustes qu’on ne peut plus réellement parler de transport fluvial. Aujourd’hui, ce sont des pirogues à moteur — exploitées artisanalement — qui ont remplacé les bateaux et qui font la navette entre Kindu et Ubundu.

Les armateurs travaillent dans le secteur informel et il est, dès lors, difficile d’évaluer le volume des marchandises circulant entre Ubundu et Kindu. Des constructeurs de baleinières en planches sont venus depuis peu de Bukavu et de Matadi pour s’installer à leur compte à Kindu. Les embarcations qu’ils fabriquent sur place ont un tonnage plus grand que celui transporté par des pirogues à moteur.

Mais l’activité est encore au stade embryonnaire.

Le transport ferroviaire est pour le Maniema d’une importance capitale pour l’acheminement vers cette province de produits divers, mais aussi pour l’évacuation des produits agricoles et miniers. Sans le chemin de fer

— pour paraphraser Stanley —, le Maniema ne vaut pas un sou. Or ce mode de transport est quasiment paralysé depuis la période de la transition mobutiste284.

Le tableau ci-après fournit, à titre indicatif, des informations sur la fréquence des arrivées et des départs des trains de la gare de Kindu.

En ce qui concerne le nombre de voyageurs et le volume des marchandises transportées, la désorganisation des archives de la SNCC à Kindu ne permet pas de donner des chiffres précis.

284 Les conflits violents à répétition que connaît la partie est du pays depuis la transition mobutienne ont réduit considérablement la capacité de transport de la société SNCC au point que le tronçon exploité se limitait uniquement, à certaines périodes, au tronçon Kindu-Samba-Kongolo.

b) Les ONG nationales et locales :

Institutions Domaine d’intervention Couverture territoriale

CRONGD Renforcements des capacités des ONG Kindu (siège provincial)

Information (Fondation Télé-centre et Documentation)

ICG Aménagement route de desserte agricole Kindu

Appui économique aux ONG Kasongo

Réhabilitation des infrastructures sociales Kabambare

Uwaki Appui économique aux organisations de base Kasongo

Distributions intrants agricoles et ménagères aux familles Kailo

Eau et assainissement Pangi

Entretien des routes de desserte agricole Kabambare

Kindu Santé Eau et assainissement Kindu

Approvisionnement en médicaments Kasongo

Hakiza Binadamu Défense des droits humains en faveur des populations vulnérables Kindu (siège social)

Le nombre de personnes et les tonnages de marchandises transportées par la SNCC depuis 1970 jusqu’à l’an 2000 se présentent comme suit285.

Nombres de personnes et tonnages de marchandises transportées par la SNCC (1970-2000)

Comme l’indique ce graphique, le nombre de passagers ainsi que le volume des marchandises ont régressé d’année en année.

285 Ces chiffres estimatifs sont très aléatoires. Ils ont été confectionnés à partir des renseignements obtenus auprès d’anciens agents de la SNCC, les archives de cette société ayant été « cannibalisés » pendant les années de guerre entre 1996 et 2005.

2.5.2. Le transport routier

Le Maniema était traversé par des routes caravanes qui ont servi les Arabo-Swahilis et puis les explorateurs européens. Sous la colonisation, l’aménagement des routes commença pendant la Première Guerre mondiale pour s’intensifier rapidement ensuite.

Presque toutes les routes du Maniema sont des pistes en terre, excepté le tronçon Kindu-Kalima-Kinkungwa dans ses parties Kindu-Mumbuza (42 km), et Muminia-Kalima-Kinkungwa (26  km) et l’axe asphalté entre Lubutu et Osso-Walikale au nord du Maniema. Face aux contraintes du relief, de la forêt et du climat marqué par des pluies abondantes, les routes du Maniema sont constamment en mauvais état.

La structure routière est encore largement l’héritière de la période coloniale. Traditionnellement, les routes étaient classées en routes d’intérêt général (RIG), routes d’intérêt local (RIL) et routes privées (RP).

Les RIG étaient des axes routiers interprovinciaux, dont la création et l’entretien incombaient au gouvernement central. Les RIL étaient celles dont la création et l’entretien devaient incomber aux territoires et chefferies qu’elles traversaient. Quant aux RP, elles étaient créées et entretenues par les sociétés productrices286.

Ces catégories ont été reprises après l’indépendance, mais vont poser de réels problèmes de gestion aux collectivités locales sans moyens financiers. Par ailleurs, la mobilisation forcée de la population par les pouvoirs publics cessa d’être une tâche aisée. Notons aussi que presque tous les grands axes routiers du Maniema traversent les zones minières ou agricoles. La majeure partie d’entre eux n’est, en effet, pas l’œuvre des pouvoirs publics, mais des entreprises privées, qui les ont adaptés à leurs besoins. Il y a ainsi une absence de routes principales

286 En termes de charges, cette répartition changeait selon les humeurs des autorités coloniales. En effet, les collectivités locales se voyaient souvent obligées de tout faire, comme l’indiquait cette directive du gouverneur de province du Kivu, Severeyns, dans sa lettre aux AT à propos des tâches des circonscriptions indigènes n°7041/08 du 17 août 1940 : « Il faut mettre à charge des collectivités indigènes la construction et l’entretien des routes sans distinctions ; qu’elles répondent à leur intérêt ou non, c’est leur devoir de le faire. » Lire aussi, AGAMBA AMURI, L’intégration du Maniema méridional dans le mode de production capitaliste, mémoire de licence, ISP de Bukavu, 1983-1984, pp. 45-50.

dans les régions peu exploitées, comme à l’ouest du fleuve Lualaba. En termes de couverture, le territoire de Pangi est le mieux servi, suivi de ceux de Kasongo et Punia, Kabambare et Kailo et, enfin, Kibombo. Ce déséquilibre est en grande partie compensé par le réseau fluvial et le chemin de fer qui traversent le Maniema du sud au nord-ouest.

Situé dans le bassin hydrographique du fleuve Congo, le Maniema est drainé par plusieurs cours d’eau qui ont nécessité un nombre considérable de ponts. Selon les tableaux synoptiques des ouvrages d’art élaborés par le bureau technique de l’Office des routes en 1978, le Maniema comptait au total 240 ponts parmi lesquels 48 sont en matériaux durables (15 ponts métalliques, 31 ponts en béton et 2 ponts en buse de 1 m de diamètre) et 192 ponts en bois. Depuis, cette situation s’est dégradée.

Au Maniema, les axes routiers principaux s’identifient aux routes qui relient les différents centres territoriaux entre eux et avec Kindu et qui donnent accès à des provinces limitrophes du Maniema. Parmi ces axes sont à mentionner :

— la route Mengwe - Lubutu - Osso ;

— la route Lubutu - Punia - Kailo - Kindu ;

— la route Kindu - Kampene - Kasongo ; Fréquence des arrivées et des départs

des trains de la gare de Kindu

Années Fréquence des trains de transport des voyageurs Fréquence de transport

des marchandises

Vers Lubumbashi Vers Kalemie Autorail Train express vers Vers Kalemie Vers Kamina

vers Kabalo Lubumbashi

1970-1975 1 par semaine 1 par semaine 1 par semaine 1 par semaine 2 par semaine 2 par semaine 1975-1980 - 1 par semaine 1 par semaine 1 par semaine 2 par semaine 2 par semaine 1980-1985 1 par semaine 1 par semaine - - 1 par semaine 1 par semaine 1985-1990 1 par semaine 1 par semaine - - 1 par semaine 1 par semaine

1990-1995 1 après 3 mois Aléatoire - - Aléatoire Aléatoire

1995-2000 1 par mois [1998] - - - - Aléatoire [1998]

2000-2005 La situation de guerre n’a pas permis la poursuite d’une activité ferroviaire

Source : Informations recueillies par KALOMBO VIVI sur le terrain auprès d’anciens agents de la SNCC- Kindu.

« Ambulance » pour une femme malade dans la banlieue de Kindu. Photo 2009.

— Kindu - Kibombo - Samba ;

— la route Kindu - Kibombo-Kombe Luhahe - Aseka Tunda (Lokongo Lunge) ;

— la route Kindu - Karushe (actuellement impraticable) ;

— la route Kindu - Kalima - Kinkungwa - Lubile ;

— la route Kasongo - Samba : avec un bac sur le fleuve Lualaba ;

— la route Kasongo - Wamaza - Saramabila ;

— l’axe Kasongo - Kampene - Kama ;

— la route Wamaza - Lusangi - Kabambare.

Depuis la période coloniale, le flux du transport routier est faible, la situation ayant empiré progressivement. Dans l’ensemble du Maniema, on compte en 2010 moins de 200 véhicules en état de marche.

Les routes de desserte agricole se sont également dégradées. Dans le territoire de Punia, par exemple, la route qui part du centre du chef-lieu du territoire en passant par Kasese, Malagano et qui continue vers Shabunda et ailleurs bénéficiait d’un trafic non négligeable. Elle est actuellement impraticable.

La compagnie Transports au Congo (Transco), qui assurait le transport des biens et des personnes entre différents points de la province du Maniema et la communication avec les provinces du Sud et du Nord-Kivu et les districts du Nord du Katanga (Tanganyika et Haut-Lomami) et maintenait également des liaisons avec les centres miniers, est tombée en faillite.

Les sociétés minières, la Symétain et les entreprises Cobelmines par exemple, ainsi que la Cotonco, diverses coopératives dont la Coopérative rurale de Tongoni (Coruto) et les rizeries organisaient aussi le transport routier pour faciliter l’évacuation de leurs produits. Enfin, une multiplicité de transporteurs individuels exploite aussi, le réseau routier. Ce sont presque tous de petits commerçants possédant un, deux ou quelques camions.

Au niveau des territoires, des routes et pistes permettent les interconnexions entre différentes localités.

a) Dans le territoire de Lubutu

Le réseau routier de Lubutu est le moins dense de la province. Il s’articule autour du chef-lieu sur trois axes principaux :

— l’axe Lubutu-Mengwe (vers Kisangani) ;

— l’axe Lubutu-Bitule (vers Walikale) ;

— l’axe Lubutu-umbi (vers Punia).

Quelques pistes (anciennes routes) relient différentes localités à l’intérieur du territoire :

Au sud de Lubutu :

— L’axe Obokote - Lomande (vers Kivundu sur le fleuve) où se succèdent les villages Salisali - Mwarabu et Lomande ; Alombi - Abasani - Kingombe - Osso ;

— L’axe Ungema - Kenge - Sokesoke - Songolo - Lengalenga - Mbeke - Dungaba - Utamba - Amasungi - Mongeba ;

— L’axe Utamba-Bitule.

Au nord de Lubutu, tous les axes partent de Lubutu vers le parc Maïko. Il s’agit de :

— L’axe Lubutu - Kisengesenge - Membao -

Tambaokala - Musianga - Bagala - Bonali - Kano ;

— L’axe Lubutu - Babongo - Twabinga - Osele - Mundu - Twaboha ;

— L’axe Lubutu - Ubulungu vers Maïko.

Parmi les 3 axes principaux qui gravitent autour de Lubutu, il y a :

L’axe Lubutu-Punia :

— Lubutu - Mayungu - Elia - Kilongabonga - Toma - Moyake - Obokote ;

— L’axe Obokote - Tukutuku - Moki - Bofela - Mangandu - Mobilanga - Mayala - Mufuabinga - Umauwa - Yumbi.

L’axe Lubutu-Osso (vers Walikale) :

— Lubutu - Kakumbu - Ochakasa - Tingitingi - Kisumba ;

— Kisumba - Ungema - Obolongo - Amasia - Mukingiti - Utike - Bitule ;

— Bitule - Kumianga - Amisi - Unanjoli - Mungele - Kingombe - Obamango - Osso.

Il convient de noter ici que c’est le meilleur axe routier du Maniema ; il est asphalté de Lubutu jusqu’à Osso.

b) Dans le territoire de Punia

Jusqu’en 1932, le réseau routier était inexistant dans la région des Komo de la Lowa. Ce sont la colonie et la Symétain qui les créèrent.

Quatre axes partent du chef-lieu vers l’intérieur du territoire :

— Axe Punia-Yumbi : les travaux de cette première route commencèrent à la fin 1932. Se succèdent les villages Kisala - Kalombenyama - Moki - Ngeleka - Fikiri - Shakagonga et Yumbi ;

— Axe Punia-Kandolo : se retrouvent successivement Kitangulu - Kitona - Losombo - Obana - Yuma - Mboko - Ungandulu - Kandolo ;

— Axe Punia-Kasese, il y a Kitumba - Amabidi - Saulia - Longongo Shagola - Aisa - Kikungu - Lupanzula - Manda - Makungu - Bulungu - Mbula - Tubile - Kasongo - Kananja - Nguba - Lukamba - Biaya-Kasese.

— Sur l’axe Punia-Ulindi, se retrouvent : Punia - Mutambikania - Musenge - Malela - Mukubwa - Masikini - Molanga II - Modogo - Makelele - Losomba - Mbaya - Kebeke - Kikungu - Sinumbi - Longanga.

À partir de Kasese, il existe trois axes :

— Vers le nord, l’axe Kasese - Biaya - Bilu - Kandeke - Mbako Kutuma - Ngoli - Kikunda - Kandolo - Muluba ;

— Vers l’est, l’axe Kasese - Nduma - Kibereketa - Mono - Ongoka - Kashira - Mukuvira - Niembo - Pumuzika ;

— Vers le sud, l’axe Kasese - Saramabila - Kalinga - Lubingi - Katako - Kombe - Mabila -

Kimbulumbulu - Kasuka - Kamende - Kabalo - Kyolo - Nganji - Simora - Mandjange - Malagano.

De Ferekini, trois axes :

— Vers le nord, Ferekeni - Kutumba - Beluma - Pokwanyama - Fariala - Fikiri - Mulita - Yumbi

— Vers le sud, Ferekeni - Matumbayulu - Aluta - Kikungu

— Vers l’ouest, Ferekeni - Mutakula - Kanyama - Tusaki - Mangumu - Bikala - Babidji - Kowe.

Il y a aussi de nombreuses pistes.

Sur l’axe Ferekeni-Kowe, plusieurs bretelles permettent les connexions suivantes :

Tusaki - Basambo - Benakambi - Binazumbi - Matumba - Niyumbu - Milenda

Kowe - Ulindi - Bina - Kuvelle - Kayaya - Usingi - Tolonga - Mitaku - Milenda.

À partir de Nijumbu on rejoint la grand-route (Punia-Kailo) en passant par Kikungu -Kisala - Polilingi.

Sur l’axe Punia-Kasese se trouvent :

— La bretelle Makungu - Kubu - Kubitaka - Musolo - Kakuku ;

— La bretelle Mbula - Tohampumu - Yuma.

c) Dans le territoire de Kailo

Les grands axes de Kailo partent de Kindu, chef-lieu de la province.

Sur la rive droite, à partir du beach se trouvent trois axes :

— L’axe Kindu-Kasongo jusqu’à plus ou moins 34 km où se succèdent les localités Alumbi - Kandolo - Kikuni ;

— L’axe Kindu-Muyengo comprend les villages Lukungu - Nyoka - Muyengo. De Muyengo (36 km) une bretelle s’ouvre vers le nord jusqu’à la limite avec le territoire de Punia en passant par le chef-lieu Kailo où trois axes se présentent ;

— Axe Kailo-Ulindi vers Punia en passant par Metsera - Bukandju - Okandja - Malela - Kamaugo - Mutumbu - Kabeta - Katshomba - Kipakata - Kabaka - Lukumba - Makobelwa - Lukutumba - Isikungu.

Sur ce dernier axe, plusieurs pistes relient la route principale aux localités intérieures. Il s’agit de :

— La piste Kamango - Kisudi - Rison - Bituku - Zambazamba - Kizikiazumba - Itumba - Lukundjakundja - Makeawatu - Sapoi - Soyo - Kumba (vers Makundju dans Pangi) ;

— La piste Kipakaba - Lusungu - Zambazamba.

De Soyo, il est possible de remonter vers Punia et de Risasi rejoindre Muyengo en passant par Malonga - Alonga - Asindi - Kaseko - Fundi Sadi.

— La piste Kabeta - Kapinda - Makindja - Lunbgu - Utamba - Bekoli - Kiluania - Panda - Kisiakikunda - Lumamba - Djofa - Ongembe - Ukuli - Kibala - Lobemo - Ondila - Mokele - Kimunde - Itangila - Mutshikila (vers Kindu ou vers Fundi Sadi) ;

— La piste Mutumbu - Lutundu - Mitaku - Undila.

Par ces pistes il est également possible de rejoindre le fleuve Lualaba à partir d’Utamba vers Lumamba, de Bekoli vers Tabora et de Mutshikila vers Kindu, de Kailo vers Elila en passant par Makele et Kimunde.

Sur la rive gauche, trois axes principaux partent de Kindu :

— l’axe Kindu-Yale

Cet axe joint les villages Odimba - Mbala - Kabendjja - Ichima - Risasi - Kibuli - Buweni II - Kimiakimia - Youkungu. À Risasi, une bretelle descend vers Lokandu sur le fleuve et une piste vers Bena Kamba en passant par Yungu Mboli - Kakungu - Tende - Lungumu - Kinda. De Lungumu il est aussi possible de rejoindre soit Oleke, soit Kilima (au bord de la rivière Lomami) à partir d’où Makoka est accessible en passant par Shilo et Oleke. À partir de Yungumboli il est possible d’atteindre Ulangabi en passant par Lukunda - Wemamboli - Lusamba - Liwamba.

— l’axe Kindu-Karushe

Cet axe relie directement le fleuve Lualaba (à Kindu) à la rivière Lomami (limite du Kasaï oriental) en passant par les villages Katako Kombe - Shoko - Kasuku - Tshumbi - Yenge - Lolenge - Ulangashi - Loleka - Tshulo - Terilipongo - Lokeli - Tshombe Lombe - Losomba - Karushe. À partir de Tshombe Lombe, une piste conduit à Déo (Kelenge) vers le sud et une autre à Shopo vers le nord-ouest (sur la Lomami) en passant par Tshumbe Elome.

— l’axe Kindu-Kibombo

Partant du village Katako Kombe, cet axe rejoint la gare de Lubelenge en passant par les hameaux du village Enombe. À partir de là, il longe le rail jusqu’au Lubao (de 28 à 30 km) pour entrer dans le territoire de Kibombo.

d) Dans le territoire de Kibombo

Le chef-lieu du territoire est relié à son hinterland par quatre axes principaux :

— l’axe Kibombo-Kindu

De Kibombo (Mamba Georges) le territoire de Kailo peut être atteint au nord par les villages Iwe - Pene Sula - Lukonge - Lusamba - Dumba - Etuku - Dihaki - Tshale - Engo - Kambidi - Otanga - Okila - Difuma II - Tshombe - Yenge - Lombela - Elundu - Bilundu. Sur cet axe, plusieurs bretelles rejoignent le rail, notamment celles de Lusamba - Lowe, de Dumba - Osango - Zelo et de Difuma II – Lweki-Trente sept-Katako Kombe-Kindu.

— l’axe Difuma II-Enyamba-Kombe Luhahe

À partir de Difuma II (chef-lieu de la chefferie Matapa), il est possible de rejoindre la chefferie Bakongola par l’axe Difuma II - Etanga - Ohambi - Eselo - Lokila - Wundu - Twango - Yumbi - Manga - Ngeloviundi - Djalombulu Koyi - Tula Lomu - Enyamba - Ludiwa. De Ludiwa s’ouvrent deux axes : celui du nord d’Odiwa - Lokita - Tshote - Ungu - Lokeri - Wongo - Djunga et celui du sud

À partir de Difuma II (chef-lieu de la chefferie Matapa), il est possible de rejoindre la chefferie Bakongola par l’axe Difuma II - Etanga - Ohambi - Eselo - Lokila - Wundu - Twango - Yumbi - Manga - Ngeloviundi - Djalombulu Koyi - Tula Lomu - Enyamba - Ludiwa. De Ludiwa s’ouvrent deux axes : celui du nord d’Odiwa - Lokita - Tshote - Ungu - Lokeri - Wongo - Djunga et celui du sud

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