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Les traductions d'auteurs étrangers

II- UNE CARRIERE LITTERAIRE PARALLELE A LA CARRIERE DIPLOMATIQUE :

3. Henri Hoppenot, un « passeur de culture »

3.2. Les traductions d'auteurs étrangers

Henri Hoppenot joue également son rôle de passeur de culture en traduisant ou en faisant traduire quelques ouvrages étrangers en français. La traduction n’est pas un marché marginal car elle représente aux alentours de 10 % de la production littéraire en France dans les années 1920317. Ces traductions sont le fait de littéraires souvent bénévoles, la professionnalisation du métier de traducteur ne se faisant que dans les années 1970. La première moitié du XXe siècle voit surtout des auteurs reconnus s’essayer au jeu de la traduction littérale comme Valery Larbaud, ami d’Henri Hoppenot, qui traduit plusieurs ouvrages de l’anglais et de l’espagnol, vers le français318. Henri Hoppenot, qui parle l’anglais et l’allemand avec facilité, s’essaye lui aussi à la traduction avec sa femme Hélène.

Les Hoppenot traduisent le roman de Joseph Conrad, The shadow-line (1917) sous le titre La Ligne d’ombre, en 1929319. L’auteur, qui puise dans ses souvenirs de voyages sur toutes les mers du monde et en Asie ou en Amérique pour ses livres, fascine surtout Hélène Hoppenot qui découvre son œuvre alors qu’elle est au Brésil : « Mrs Boyd, dont le mari est officier naval me promet les livres de Conrad, Nostromo et surtout Youth que j’ai grande envie de lire »320. Ainsi le journal d’Hélène est parsemé de références aux romans de Conrad, en particulier lors des voyages en mer. The shadow-line est le récit semi-autobiographique d’un officier de marine qui obtient le commandement d’un navire au détriment du second du navire à la suite de la mort du précédent capitaine. Durant le voyage, le navire est immobilisé par l’absence de vents et l’équipage commence à tomber mystérieusement malade. La traduction de Shadow-line par Hélène et Henri Hoppenot est réalisée tout au long des

316 HOPPENOT Hélène, journal, 26 janvier 1932, p. 578 ; 31 janvier 1933, p. 596 et 1er juin 1933, p. 608.

317 CHAUBET François et LAURENT Martin (dirs.), Histoire des relations culturelles dans le monde contemporain, Armand Colin, 2011, p. 53.

318 Valery Larbaud est notamment le traducteur de Samuel Butler et le superviseur de la traduction d’Ulysse de James Joyce.

319 CONRAD Joseph, The shadow-line, Dent, Londres, 1917 ; CONRAD Joseph, La Ligne d'ombre (trad. Hélène et Henri Hoppenot), Gallimard, éditions de la N.R.F, Paris, 1929.

320 HOPPENOT Hélène, journal, 4 avril 1918, p. 54-55.

années 1920 sans qu’il soit possible de constater son avancement. L’ouvrage traduit par les Hoppenot constitue la première édition du roman en français. Elle est publiée par les éditions de la NRF, propriété de Gaston Gallimard, avec qui Henri Hoppenot était en froid. Mais la traduction doit sûrement sa publication à Jean Paulhan (1884-1968), directeur de la revue de 1925 à 1940. L’édition originale de la traduction des Hoppenot est tiré à neuf cent neuf exemplaire en 1929. Cette traduction est régulièrement rééditée jusqu’à la nouvelle traduction de Florence Herbulot en 1989

321. Cette traduction est donc avant tout une activité de loisir du couple Hoppenot qui a eu l’opportunité de la faire publier.

La traduction de l’œuvre d’Otto Grautoff s’inscrit dans un contexte différent. Otto Grautoff (1876-1937) est un historien de l’art allemand qui est notamment connu pour sa francophilie. Il est également membre du Comité Franco-Allemand d’Information et de Documentation, une association ayant pour but d’améliorer les relations entre la France et l’Allemagne entre 1926 et 1938322. Le Comité, sous la direction du Luxembourgeois Émile Mayrisch (1862-1928) et du Français Pierre Viénot (1897-1944), veut rapprocher la France et l’Allemagne en augmentant les relations culturelles et économiques des deux pays323. Otto Grautoff est donc ravi qu’Henri Hoppenot s’intéresse à son œuvre et aux moyens de la diffuser outre-Rhin. Les deux hommes se rencontrent au début de l’année 1926 et Henri Hoppenot se montre intéressé par la collection de lettres de Grautoff pour un article dans la revue d’Adrienne Monnier, le Navire d’Argent : « J’ai obtenu de M.

Grautoff – qui vous connaît – l’autorisation de traduire quelques-unes de ces belles lettres de Seckendorf et de von der Marwitz sur Claudel, dont je vous ai parlé. Mais où en est votre projet de n° consacré à l’Allemagne ? »324. Quelques semaines plus tard, lors d’un dîner chez les Grautoff, les Hoppenot découvrent la principale œuvre d’Otto Grautoff, son étude du peintre Nicolas Poussin (1594-1665) : Nicolas Poussin, sein Werk und sein Leben (sa vie et son œuvre)325. C’est à ce moment-là que les passeurs de culture de l’ambassade se mirent en œuvre selon Marion Aballéa :

321 CONRAD Joseph, La Ligne d'ombre (trad. Florence Herbulot), Gallimard, Paris, 1989.

322 BOCK Hans Manfred, « Otto Grautoff et la Société franco-allemande de Berlin », p. 69-105, in KREBS Gilbert et BOCK Hans Manfred (dirs.), Echanges culturels et relations diplomatiques. Présences françaises à Berlin au temps de la République de Weimar, Presses Sorbonne Nouvelle, Paris, 2018.

323 ABALLEA Marion, Un exercice de diplomatie chez l'ennemi. L'ambassade de France à Berlin – 1871-1933, PU du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2017, p. 220-221.

324 MOUSLI Béatrice (édit.), Adrienne Monnier/Henri et Hélène Hoppenot, Correspondance, Editions des Cendres, Paris, 1997, lettre du 31 mars 1926, p. 45.

325 HOPPENOT Hélène, journal, 25 avril 1926, p. 420-421. GRAUTOFF Otto, Nicolas Poussin, sein Werk und sein Leben, 2 volumes, Munich, 1914.

« Roland de Margerie s’impliqua dans la traduction et la diffusion des auteurs de la NRF à l’est du Rhin ; son collègue Henri Hoppenot mit à l’inverse en action ses réseaux dans les milieux de l’édition française pour faire traduire les œuvres d’Otto Grautoff en français »326. Pourtant l’étude de Grautoff sur Nicolas Poussin ne fut pas traduite en français. D’autres biographies sur le peintre ont été publiées en 1914327. Mais l’étude de Grautoff reste la plus complète, surtout en raison de la table des couleurs crée par Grautoff pour restituer les couleurs utilisées par Nicolas Poussin. Même lorsqu’il fuit l’Allemagne nazie et se réfugie à Paris dans les années 1930, Otto Grautoff ne traduit pas son œuvre majeure. La traduction était pour Henri Hoppenot un exercice de style, le moyen pour lui de mettre à l’épreuve ses capacités en langues. Les traductions, qu’elles soient de l’anglais ou de l’allemand vers le français, illustrent aussi la volonté d’Henri Hoppenot d’établir des passerelles culturelles entre les peuples qui apporteront la paix comme il l’appelle de ses vœux dans plusieurs de ses déclarations.

Cette partie montre qu’Henri Hoppenot, homme de lettre très largement oublié aujourd’hui, était un littéraire passionné mais contrarié. Il parvient à faire publier deux recueils de poésie inspirés par ses séjours à l’étranger, notamment grâce aux contacts qu’il possède dans les milieux de l’édition.

La critique n’est pas tendre et Henri Hoppenot ne peut compter que sur quelques plumes amicales.

Lui-même collabore avec plusieurs revues qui sont foisonnantes durant les années 1920. Outre les revues, dans lesquelles il est davantage critique que poète, Henri Hoppenot s’ouvre de manière ponctuelle à d’autre champs culturels comme l’opéra. Cela est rendu possible par les amitiés et les relations qu’Henri Hoppenot cultive dans les milieux littéraires parisiens. Henri Hoppenot cultive également ses relations à l’étranger, dans les différents postes où il est nommé. Il devient ainsi un passeur de culture entre les peuples, mettant à profit ses fonctions de diplomate pour établir des passerelles culturelles entre la France et ses différents pays de séjours. Ces passerelles sont aussi bien sous la forme de relations développées avec les intellectuels français et étrangers partout où Henri Hoppenot se rend, que sous la forme de traductions d’ouvrages à destination de la France.

Cette fonction de passeur de culture permet finalement à Henri Hoppenot de concilier ses deux vocations : la diplomatie et la culture.

326 ABALLEA Marion, Un exercice de diplomatie chez l'ennemi. Op cit., p. 322.

327 MAGNE Emile, Nicolas Poussin, premier peintre du roi, Van Oest, Bruxelles, 1914.

Conclusion :

Retracer la vie du diplomate Henri Hoppenot entre 1922 et 1933 ne fut pas chose aisé. C’est ainsi que Colette Barbier dans sa biographie du personnage regroupe cette période sous l’expression des

« années perdues ». Pourtant, l’accès à un certain nombre de sources a été rendu possible depuis trente ans et il est désormais possible d’étudier ces fameuses « années perdues ». Le caractère plutôt secret d’Henri Hoppenot, au-delà même du secret professionnel qui peut exister chez les diplomates, rendait compliqué l’étude de sa vie. Cela a pu pourtant être résolu grâce au journal de sa femme Hélène. L’accès à ce journal permet de pénétrer dans l’intimité du couple et plus particulièrement d’Henri Hoppenot qui, outre une interview-testament, n’a pas laissé de Mémoires.

Les fonds d’archives conservés au sein du CADN, non-exploités par Colette Barbier, ont quant à eux permis d’aborder la carrière diplomatique d’Henri Hoppenot sur le terrain. Car en effet, Henri Hoppenot est un diplomate voyageur durant la période étudiée : cinq postes en onze ans. Mais Henri Hoppenot est également un écrivain. Bien qu’abordées par Colette Barbier, ces notions d’écrivains-diplomates ne sont véritablement étudiées que depuis le début des années 2010. Bien qu’oublié, la production littéraire d’Henri Hoppenot n’est pas négligeable. Celui-ci est à sa façon un représentant de ce vaste groupe de diplomates-écrivains qui travaillaient au Quai d’Orsay durant l’entre-deux guerres. Dans les années 1920, Henri Hoppenot publie deux recueils de poésie, un certain nombre d’articles dans des revues et même des livrets pour l’opéra. Ainsi, l’objectif de ce mémoire était de répondre à la problématique suivante : comment Henri Hoppenot mène-t-il de front sa carrière diplomatique et ses projets littéraire durant ces « années perdues » de 1922 à 1933 ?

Tout d’abord sa carrière diplomatique a été retracée. Henri Hoppenot est un diplomate de terrain qui passe la majeure partie de sa carrière à l’étranger. Il poursuit son cursus honorum de manière classique, obtenant promotions et distinctions plutôt régulièrement. Cela n’était pourtant pas chose aisé compte tenu de la situation financière du couple qui aurait pu pousser Henri Hoppenot à abandonner la Carrière. Mais il profite des temps où il est chargé d’affaires pour faire la preuve de ses capacités et il obtient régulièrement les félicitations de ses supérieurs pour son travail. Il se fait notamment le représentant de la France et de ses entreprises pour leurs permettre d’obtenir de nouveaux marchés. Mais tous les aspects des relations diplomatiques l’intéressent et outre les relations économiques, il s’attelle également aux relations culturelles et politiques entre la France et les pays où il est en poste, faisant preuve d’une capacité d’adaptation. Mais la carrière diplomatique d’Henri Hoppenot doit aussi beaucoup aux coups de main réguliers de la part de pairs

plus hauts placés qui soutiennent le jeune diplomate. Qu’il s’agisse de Paul Claudel, le mentor, de Charles Corbin, le cousin, ou d’Alexis Léger, l’ambitieux secrétaire général, tous aident Henri Hoppenot, par de simples conseils voir par la nomination à un poste souhaité. Ils le font par affinités personnelles ou familiale mais il peut également s’agir d’un plan pour s’assurer de la fidélité d’un subordonné.

La carrière littéraire d’Henri Hoppenot, plus ancienne mais aussi moins intense d’une certaine manière, fait l’objet de la seconde partie. Elle se consacre tout d’abord aux deux recueils de poésie que fait paraitre Henri Hoppenot, Moharem en 1923 et Continent Perdu en 1927. Il s’agit des deux œuvres majeurs d’Henri Hoppenot, bien qu’il s’agisse de tirages limités qui n’ont rien à voir avec les autres grands diplomates-écrivains de cette époque. Mais Henri Hoppenot est ainsi un représentant plus fidèle de ce grand nombre de diplomates qui publient des ouvrages durant l’entre-deux guerres. Il faut également s’intéresser aux milieux littéraires qu’il fréquente. En effet, Henri Hoppenot collabore avec plusieurs revues qui forment l’avant-garde de la littérature parisienne des années 1920. Ses amitiés avec Adrienne Monnier, Pierre André-May ou encore Darius Milhaud lui ouvrent des portes vers de nouvelles expériences littéraires voire musicales. De même que son amitié avec certains auteurs reconnus comme Valery Larbaud lui servent d’intermédiaires pour être publié chez des éditeurs qui sans cela ne prendrait même pas la peine de lire ses manuscrits. Enfin, la figure d’Henri Hoppenot en tant que passeur de culture constitue une dernière sous-partie qui tente de synthétiser les grandes idées du mémoire. En effet, Henri Hoppenot, par sa position de diplomate et de grand ami de la culture et des arts, est un passeur de culture idéal. Il profite de ses fonctions pour assurer des relations interculturelles entre la France et les pays où il est en poste.

Nouant des relations avec des artistes et des intellectuels partout où il passe, Henri Hoppenot devient un vecteur interculturel qui espère que les relations culturelles entre les peuples entraineront d’autres relations économiques et politiques qui conduiront à la paix.

La figure d’Henri Hoppenot en tant que passeur de culture est celle qui ressort le plus de ce mémoire. Elle lui permet de concilier la diplomatie et la culture, ses deux vocations. Par ailleurs, il gardera cette position de passeur de culture tout au long de sa carrière. Car c’est là la réponse à la problématique : Henri Hoppenot mène de front ses deux carrières diplomatiques et littéraire. Il ne s’illustre pas dans les deux mais il obtient la reconnaissance et une bonne position au sein de la diplomatie française, en devenant directeur de l’Asie puis de l’Europe avant 1940, puis il est réintégré en tant qu’ambassadeur après la guerre. Au contraire, sa carrière littéraire s’arrête presque brutalement dans les années 1930, les années 1920 formant son summum littéraire en

quelque sorte. Bien qu’Henri Hoppenot n’écrive plus qu’en de rares occasions pour d’autres que lui, il reste toutefois un passeur de culture. Il écrit ainsi les préfaces et légendes des albums photographiques de sa femme qui témoignent de ses voyages à travers le monde. Il soutient notamment certains diplomates-écrivains comme le jeune Romain Gary qui est attaché à l’ambassade de France en Suisse lorsque Henri Hoppenot y est ambassadeur en 1950 ou encore son vieil ami Alexis Léger qui obtient le prix Nobel de littérature sous le pseudonyme de Saint-John Perse grâce au lobbying efficace d’Henri Hoppenot. Ce mémoire sur Henri Hoppenot s’inscrit donc dans le courant historiographique sur les écrivains-diplomate aujourd’hui bien délimité328. Henri Hoppenot est un bon exemple de ce large groupe de diplomate du temps qui peut être considéré comme l’âge d’or des diplomates-écrivains. Henri Hoppenot n’est pas le plus illustre de ses représentants mais il incarne ce vaste mouvement fondateur de la tradition du diplomate-écrivain français. A aucun autre moment dans l’histoire de la diplomatie française autant de diplomates ont écrit et publié. C’est à ce moment-là que les que les codes et les normes se mettent en place alors que déjà à la fin des années 1930, les distinctions entre le diplomate et l’écrivain se font plus visibles et que les institutions elles-mêmes tentent de réglementer ce groupe disparate. S’intéresser à un diplomate-écrivain en particulier conduit à s’intéresser aux autres.

328 BADEL Laurence, FERRAGU Gilles, JEANNESSON Stanislas et MELTZ Renaud (dirs.), Ecrivains et diplomates, l'invention d'une tradition, XIXe-XXIe siècles, Armand Colin, Paris, 2012.

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