DU TRADUCTEUR ALLEMAND - MORT PARIS. DEIjXIÉME fcoitiok M DCCCLXIII GALERIE UORIKANS, PALAIS RO

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Pourlechrétienéclairé,quia su accepteret com-prendrelegéniedu fondateur del’adorationchrétienne deDieuetsa pratique morale, qui a su appliquerl’une et l’autredansl’exercicedela vie,ilest indifférentau fondquelesfaitsquiserapportent àl’existencede Jésus,telsqu’ilsontétéretracésdanslesEvangiles etselonlamanière devoirde son temps, dans l’exal-tationd’un peupleoriental,que cesfaits,disons-nous, aientun fondementhistorique,ou bienqu’ilsaientété entremêlésde mythes etd’allégories,dont l’interpré-tationplusprofonde n'en représente pas moinsune glorificationdel’espritchrétien.QueJésussoitmort

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véritablement surlacroixouqu'ilenaitétédescendu alorsquelamortn’étaitqu’apparente, ces questions restentscientifiquesmaisnonreligieuses.Car, dans lemondemoral,larésolutionelle-même de mourir pourla véritéetpourlavertuesttout aussinobleet aussiélevéequelamortphysique.L’hommedont l’espritest cultivé,l’hommequiparlascience etpar des connaissances supérieuresdumondeetde

lui-même

a ennoblisessentimentsetvainculespréjugés dela tradition,pourra être un représentantréel et vraidel’espritchrétien,quand

même

ilauraitdes doutes sur toutcequi paraitinexplicableetfabuleux danslesdétailsbiographiquesrelatifsà Jésuset rap-portésdanslanarration évangéliquo.Lanégationla plus hardie,laplus judicieusecommelaplus intelli-gentedel’ensembledel’histoire miraculeusedu christianisme,ne porte en aucune manièrelemoindre préjudiceau génie du christianismeniàlasaintetéde l’idéechrétienne.

Ilexiste toutefoisdes individus pourlesquelsiln’y a de sacré que coqu’ilsne peuventcomprendre eux-mêmes;ily a des individus qui cherchent à dessein àétourdir leurpropre consciencevided’idéesau moyende miraclesetd'unefoicommodepasséeen une sorte d’habitude;ily a des individus qui prennent

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l'accidentextérieurpourlasommeentièredelavio deJésusetquis’enfermenteux-mêmes comme prison-niersdansla foi littérale;

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y^ades individus qui sont tenusdansune dépendance moralepar l’ingé-nuité,l'éducationou parlescirconstances,et qui évi-tentcommeétantun péché ou qui proscriventmôme, dans leur confusionetleurperplexité,avecune atten-tioninquiète,toute investigationraisonnable surla manièred’envisa»erO leschosesdos siècles anté-rieurs;

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^mais^ily a^aussides individus qui vivent malheureusement delareligion,qui viventdela reli-gion convertieentraditionimmuable,inflexible;qui fontl’usureaveclesmiraclesduNouveauTestament, et quiaimeraient volontiersabitirleurs contempo-rains,.afinquilsdevinssent incapablesde concevoir quel’usure faiteaveclesmiraclesn’estqu’unemagie naturelle etune imposture.

Tousces individus ne sont pas,envérité,devrais soutiensdel'espritchrétienetdel'idéemoralede lalibertéqu’ilrenferme;dopareils individusne feront jamaisfaireunpasen avant au développement etau perfectionnement du génie chrétiendanslavie pratique.Etc’estprécisément sous ce point de vue quelechristianismedoitsemanifester,maisnon dans une apathie quilaissel'hommeplongé dans lui-même,

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non dans unesolituded abnégation, dansl'attentede larenue del'espritchrétien,abandonné àla prostra-tion etàlaprière.

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Non,c'estdansla rie multiple, o’estdanslarielimpideetactivequelegéniedu christianisme doit êtreintroduit, c’est là qu’il doit de-veniractif,c’cst là qu'ildoit trouver sonapplication, c'estàlasociété etaux besoins dela viejournalière qu’ildoitprofiter.

Cesréflexionsont surgidurantle travaildu traduc-teur, lorsqu’ilréfléchissaitquedeshommes ortho-doxesetmystiques qui admettaientquechaquefil,dans larobedu Sauveur,était lamanifestationdes vuesde ladivinité,ouqui,dansladépendance de leur propre servage, cherchaient àsaisiravecdesmainscraintives lesétaisdelasuperstition,etadoraient,comme reli-ques opérant des miracles,un morceaudelavraiecroix oudusoi-disantmanteaude Jésus.

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Ilpensait aussi que ceshommess’abattraientsurla lettreretrouvée duvieilEssénien,et qu'ilsl’accuseraientde profana-tion, et,naturellement,avanttout,d'ôtreapocryphe.

Ilestimpossibledoprouver, par des témoins vi-vants,que^letexteoriginal,dontlacopieenlatinest traduiteici,soitun document dutemps dontilparle;

maisilestdu plusgrandintérêtde trouver danscette lettreune manière pieuse, simpleetcalmede

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terdes événements qui correspondent aveclion nom-brede passages miraculeux desEvangiles, sansque jamais on aperçoiveunpartiprisquelconque de l'au-teur;illaissevoirdansun jour tout naturel beaucoup d’appréciationsmiraculeuses desdisciplesde Jésus.

C'estprécisémentdecette simplicitédesévénements decetemps-là,quesedéroule,pour plus d'uneaction inexplicable etpourbeaucoup dofaitsmythologiques danslaviede Jésus,unfilconducteur de causeset d'effets;alorsaussinombrode circonstances s'expli-quent d’ellcs-mômes,nombrede choses deviennentde simplesnécessitésdansla viematériellede Jésus,ainsi quedanslatâchemoralequ'ils'étaitdonnée;tout celaforme un ensemble auquel on n’ose toucher aux yeuxdesorthodoxes journaliers, enutilisant

même

des étudesetdes recherches raisonnables,afinde ne pasêtreconduitàrejeterviolemmentlesystème en-tierdela foiau surnaturel.

Si l’onpoursuitlesrapportsde l’Essénien,exempt de tout mysticismeetde toute interprétation surna-turelle,etversédanslessecretsdelanature connus de son ordre, rapports queletraducteurarendus d'unemanière toutelittérale,ainsiquelesracontele texteoriginal qu’ilarendu librement, sans avoir égard à l'euphoniedelalangueallemande;sil’onpoursuit

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cesrapports,disons-nous, d’unemanière plus précise danslesévénementsparticuliers quiontpuavoir lieu, commedansla viede tout autrehomme,ilslaisseront saisirdesenchaînementsetdesliaisonstoutes natu-rellesentrelescauseset les effets.

On

aboutitalors souvent à des révélations sans contrainte surles cau-ses etleurseffetsquelesEvangiles ontenveloppés dans des mythes. Or,commeon no peut raisonnable-mentclasseraunombredes miraclesqueles événe-mentsquinous sontconnusdans leurseffets,mais restentinconnus dans leursrelationsdirecteset indi-rectesaveclescauses, touslesmiraclesdecette es-pèceserésolventd’eux-mémesdès qu'onpeutla connaîtreouau moins en soupçonnerlaliaisonou suite.

On

ne peut, à notre époque,que déplorerqu'il y^ait des personnes quiserefusentàune appréciationetà unecritiquenaturellesetraisonnables d’unehistoire merveilleuse,etnotamment commecellede l’Evangile quidonnedes prérogativesd'inviolabilitédelafoi;

des personnesmuesparune certaine passion pourle merveilleux,quicroientlasaintetédela viechrétienne profanée, lorsqu’onluirestituesabasenaturelle.Car l'hommedont, l'intelligenceaétédéveloppée,quia reçu,aumoyende son éducation, des aperçus surles

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phénomènesdolanature,commesurleursconditions légitimes,restera.nonobstant toutelavaleurmoraleet intellectuellede sa raisonetde soncœur,très-éloignéde toutefoiau merveilleuxetau surnaturel, tandisque^le croyant,sanslechercher,estsouvent conduit àun con-cours de conjectures où,pourdemeurer^fidèleà son mysticisme,ilestforcément entraîné àse faire illu-sionùlui-

mémo

ou contraint àl'hypocrisie.

C'estprécisémentcettehypocrisiequi,dansla vie du manœucreorthodoxe delalettreetdeceluiqui croitau surnaturel, asisouventabreuvé de dégoûtla consciencedulibrepenseur de notre époque,comme en général de touslestemps.La massereligieusea toujoursformétroisgroupesquiexistaientaussidu temps de Jésus;leprésent a égalementsesEssénicns, ses Sadducéenset sesPharisiens. Alors,comme au-jourd'hui,lacommunautédes confesseurs esséniens dela foi étaitrestreinte;elleconstituelenombredes penseurslibreset scientifiques,de ceux qui cherchent la vérité

,de ceux qui pratiquentlavertudanslavie journalière,de ceux,enfin,quicherchent àéclairer etk rendrelasagesse acquise,profitableà leurs sem-blables.Jésus appartenait aux Esséniens,ainsiquele ditl'antiquedocumentretrouvé,etcette affiliation

tdevient d’autant plus vraisemblable, quelesEvangiles

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ne rapportent jamaisuneexpression de Jésus con-traireauxEsséniens, tandisqu'ilss'élèventsouvent contrelesSadducéenset lesPharisiens.Loprésent a aussi ses Sadducéens,lesmêmesespritsfortsdo l’époquede Jésus, affranchis dela traditionetdela loiverbale,qui,vivantcommegens riches dansla licence et ladébauche, oucommecosmopolites,nese souciantpasdel'éternité, s'indemnisaientparle choixindépendantde leursactionspendant leur exi-stenceterrestre.Chezceshommes,l'hypocrisie était et futtoujoursde touttempslafidèlecompagnede lareconnaissancetroubléeetcraintivede toute tra-ditionquelconque;chez ceshommes,la tristecroyance àlaprédestinationde chaque accident delaviedevait serviràpallierlesactionsindividuelles;chez ces hommes,desanges bonsetmauvais devaient exercer leur intervention inexplicable,exciteràladévotion extérieuredesmiraclesetdes actes extérieursdu culte, laplupart hypocrites;etdesdonscharitables faitsenpublic,mais avoc ostentation, dovaient sup-pléerausentiment moralintérieur,sentiment qui portesonbut en lui-même; ceshommes,enfin, prô-naient,commeoeuvrepie,l’interprétationlaplus mesquinecommelaplussubtiledela lettremorte.

Letraducteurdel’antiquetexterotrouvé

,qui

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IMS

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penseet agitau point de vue essénien, éprouve, pour cette raison,unesatisfactiontouteparticulière,àla pensée quesespressentiments ont obtenu, par l’expo-sition objectivepure des soi-disant événements évan-géliques,unétaihistorique,que ses pressentiments sontdevenus deschoietcertaine»defait,qui,dés longtemps,constituaientunbesoin secret pour tout

homme

pensant librement, pour toutindividu, enfin, savantetversé danslaréalitédes choses.

On

afait autrefoisde nombreusestentativespour donner une interprétation naturelle auxmythesdel'Evangile,au moyendel'analyse etde certaines combinaisons dela raison.Toutefois, ce ne furent toujoursque des ten-tatives,dontlapénétration etlaperspicacité sem-blaientleur donnerlecaractère delavérité,mais qui ne pouvaient être prouvées historiquement par aucun fait;carlesdictateurs canoniquesont expliqué ce qui seul devaitêtrecru,et,parcela seul,qu’il était dudevoird'un corps canonique de déclarer ces tradi-tionscommeapocryphesetne pouvantservirau but proposé, quoiqu’ellesfussent baséessurunfait his-toriqueetnonécritparunmissionnaire sacré

,dans

son besoin passionne du merveilleux.

L'épitreessénienne,communiquéeen version vul-gaire,aura sans doute à subirde nombreuses attaques

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comme documentapocryphe; maisleprésent,quiest tantenprogrèssurlemoyenâge (époquevéritable dessaints etdu merveilleux, oùlesacréneservait quelesprojetségoïstesetprivés,etoùun peuple superstitieuxpassaitpourun peuplereligieuxet pieux),permet une appréciationindépendante;de sortequelagrande majorité deshommesen Occident fixe et utilise lapensée chrétienne,sans recourirà l’ornementationfleuriedel'Orient.

Si l’on jetteun coupd’œilrapide surles communi-cationsque l’Essénien a données àunfrèrede l’or-dre à Alexandrie,afind'éclairersurlesévénements*

extraordinaires cefrère ainsiquelesautresmembres du degré supérieur del’ordrequiavait lasagesse pourbut,deles éclairer,disons-nous,surles événe-ments extraordinaires qui avaient eulieuà Jérusa-lem et dontlebruit avaitétérépandu jusqu’en Asie, alorson reconnaîtra dans ces communications nom-bre des vuessaillantesquiparaîtrontdignes d’une mé-ditationplussérieuse.

Ilestd’abordremarquable quelesfrèresesséniens d’Alexandrie aient étédansledoute surl’histoire des miraclesquelarumeurleuravaitamenéedo Ju-dée,etque,pour avoir quelques éclaircissements,ils se soient adressésaux chefs del’ordrerésidantà

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Jérusalem, septansaprèslapassionde Jésus.11 existaitdonc,dèscetteépoque,despersonnesen grandnombrequisedistinguaientdelacroyance vulgaire,populaire,et celaparune connaissance plus exacte desfacultésdelanatureetdecertaines

pos-,

sibilités.Onapprend parla narration du chroniqueur essénienque Jésuslui-môme,comme disciplede l’écoleessénienne, necroyaitpasauxmiracles, quoi-quesamère, connaissant touslescontesmiraculeux delatraditionjuive, ait eu,dansuneexaltationde sentiments,une très-grandeinfluencesurl'enfant et surl'adolescent.Maislalettredel'Essénien at-tribueune grande action sur les conceptions de Jésusdurant son adolescence,à Joseph(sonpère nourricier);cettelettre ditquecedernierfutun

homme

sensé,intelligent,un

homme

d’expérience, qu’ilavaitcertaines connaissances qu’on peutcroire réellesens'aidantdel'histoire.Cesconnaissances étaientcellesque conservaientlesmembresdes cor-porationsde constructeurs.

Comme

élèvedelacommunautéessénienne,en quelquesorteunesociétésecrète,s’occupantde sciences élevéesetdontl'origine étaitdue à d’autres nationsetquienJudées’étaitempreintedela natio-nalitéjuive,Jésusne pouvait donner place dans son

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espritau développement de)a foià des miracles.Car laconnaissancede quelques sciences naturelleslui futcommuniquéeparl’ordre,etl'onvoit qu’il les a mises enœuvrecommedocteur enseignant enpublic etcomme médecinpratiquant.

Maislepassage delalettreoùilestquostionde lanaissance de Jésus, estsurtoutremarquable.

Bienque l’auteurne fassequel'indiqueren pas-saut, legrandintérêtquel’ordreamanifesté à Jé-susdès sa plustendre enfance,setrouvemotivéde tellosorte qu'ellepeutparaîtreneuve,mais toute naturelle, etcommeallantdesoidanslerécit épisto-lairede l'Essénien.

On

doitdonc en conolure quece rapport de Jésus avecl’ordredesEsséniens n’eut rien d'extraordinairenido frappant, etqu’ilfutau con-traireunfaitavéréetordinaire,connu desmembres dosgrades supérieurs(1),

(4}Voiciletexteallemanddece passage,que nous avons cru devoir abréger.

Bemerkenswerlhistaber dieStelledes Briefes,woOber dieZeugungJesu eine,nurbiel&ufigeAndeutung gegeben wird.Sowirdhieraus das grosse Inteiesse, welchesderOrden für Jésus schoninder zartestenKindheit oiTenbart hat,auf eineWeisemotivirt, diedeinLeser allerdingsneuerscheint, abervondemessaischen Briefschreiber soeinf&chundalssich vonselbstverstehendangedcutel wird, daszmanscbliessen musz,dieses Verhftltniss JesusudemOrdender Ess&erhabe

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Laréceptiondel'adolescent eutlieuselonla let-tre,danslesenvironsde Jutba, oùexistaitune com-munautéconsidérable d’Çsséniens.Ilparaîtquelà,au fond,ilavaitétôprojetésilencieusementun plan dans l'ordre,puisqu’ilressortdurécitqu’on aurait voulu rapprocher Jésuscommeaccidentellement de cette contrée,etquelarencontre des émissairesde l’or-dreétaitentrée danslacombinaison du plan en

ques-nichtsEigenthümiichesundAuffallendesundseieineden MilgliedernhohererGrade ganz bekannteund gewôhnliche Sache.Eswirdnamlicherklârt:JésusseidasKindeines Essfters,derwâhrendMarin'sVerzückungdieThatbegangen habe.Dasz Maria, eine hôchsl ieidenschaftlicheund schwar-merische Jungfrau, zu Faitekommenkonnte,istbeiihrem psychologischenZnstandegarnichlsrngcwùhnlichcs.daszaber ein E-saer, ein MitglieddestugendhaflestenBundesder da-n>aligcnZeit, t-ineThatvollbringen konnte, die indenAugen dergegenwàrtigenFrornmenschândlich erscheinenmûszte, lAsztsichau: hohne Zwangerklâren,wennmannurdie Verhaltnissenâhcrwfirdigt.Die Essàer hatleneinmalkeine hoheAchtungvordemWeibe, dasicihmkeineWcisheitund Treuezutrauetenund deswegensieauchseltenheiratheten.

Siewaren dahergewissermaszen inihremtleischlichenTriebe, wosienicht dietnihaltsamkeitbeobachteleu,auffremde Wei-ber hingewiesenundsieglaubten ihreWürdezubewahren undihreThatzusühnen,wennsiedasgezeugleKindfrüh inden ürdeneinzeichnetenund danndasselbe biszur Zeit der wirklichenAufnahme überwachten. Eben durchdieses Heranziehenund Aufsuchen fremder Kindersichertenund vermehrtensiedieZahl ihrer künftigen Mitgiieder.

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lion.Maisilest ditencoreque Jésus aurait été reçu en

même

temps que son ami Jean,etdansun autre passageilestrapporté que Jean,quis’étaitdestiné

«àlaprofessionde thérapeute,auraitété tué.11ne peut y^avoirde doutequ’ilesticiquestionde Jean-Bap-tistequi auraitégalementétéun Essénien.

Onpeutcroirequel'ordreessénienn’auraitpas laissésesfrèreset sesinitiéssanssurveillance, et c'estprécisément pourcetteraisonque Jésusfut constammentsurveillépar des amislorsdesesdébuts à Jérusalem, dansletemple,dansleslieux d’assem-bléeetd cn^ceigncment des docteursetdes savants.

C’est ce qui est suffisamment prouvé par ce^faitque Jésusfutreconduitdanslapaisible retraitedel'ordre pourlegarantir contrelespersécutions, et que Jo-sephfutengagéàquitterJérusalem,cc qu’ilaccepta etfit.

On

peut s’étonnerque Jésus,membredel’ordre en questionetcommeinitiéauxsecrets etaux devoirs decetordre,dérogeant àsesrèglespositives,ait agiclandestinement,aitpratiquél’agricultureet enfinsesoitaffiliéà unecommunautéfraternelle ayant des principes communistes. Malgré l'amouret leprofond respect dont Jésusjouissaitdansl'ordre, quoiquelesEsséniensaientvuenluiun

homme

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providentieldo Dieu, doué defacultés extraordinaires, quoiqu'ilsaientprotégé son doctorat,ilsemble ce-pendant que ce non-accomplissement des règles de l’ordrequiserapportaientàla retraitenefutjamais mis en question postérieurement parlesanciensde lasociétéessénienne; carilestditdansla lettreque Jésusse seraitexcuséet_justifiéau sujet de saretraite etdelasolitudedanslaquelleils’était retiré,au sujet

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