L’ANCIENDES ESSENIENSD'ALEXANDRIE
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I
Que
lapaixsoitavecvous,mes
chers frères!Vous avez apprisles-bruitsrépandussurles faitsquisesont passés àJérusalemeten gé-néraldanslepays desJuifs.
Sivous pensezquec’estd’unfrèrede notre sainte
communion
qu’ontparlé ses amisdu
peuplejuif etdu
peuple romain,pourraconter sesmiracles et ses souffrances àJérusalem,vous êtesdanslevrai;car Jésus,néàNazareth,à l’entréedelabelle valléeoùseprécipiteleDigitizedbyGoogle
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fugitif Kison, en descendant des hauteurs abruptesdu Thabor,Jésus était
un membre
de notre sainte confrérie, à laquelleilfutvoué dans sonenfance, passéedans lavallée dumont
Casiusoù son pèretrouva,enfuyant,un
asilechezun homme
delasectedes Esséniens.Car nosfrèresdemeurent encetendroiten grand
nombre
versla frontièred’Egypte, à l’Orient.Et Jésus fut reçuen
même
temps qu’un ado-lescentdesa race,nommé
Jean, lorsqu’il pas-saitlesannéesdesajeunesseenGalilée;plus tardilvisitaJérusalemoùilfutsousla sur-veillancedenotrecommunauté
;àsonretour ilserendit à Julha,oùs’élèventlesmontagnes, auprès delafièreMassadalaforteresse.ParlesdoctrinesqueJésus arépandues parmi lepeuple,parses signesetsesmots de recon-naissanceou deralliement, c’est-à-direparle baptême,larupture
du
painetlaprésentationdu
calice,vous avezfacilementpu
reconnaître,DigitizedbyGoogle
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—
meschers frères, qu’il fut
un
des nôtres; car c’estundes frèresdenotresecrète confrérienommé
Jean,membre
denotregrande com-munauté, quil’abaptisésurlerivagedelamer
Morte,vers l’ouest,dansleJourdain.Lebaptêmeest
un
de nos usagessacrésles plus anciens.Vousdésirezsavoir cequis’estpassédepuis danslaJudéeeten dernierlieu àJérusalem.
Vous vous étonnezquedesmiraclesetdes choses surnaturelles soient attribués à
un
Essé*nien,quoique voussachiezquetout cequefait undesnôtresdoitêtre justifiépar toutela
communauté.
i
Rappelez-vousdoncquelesbruitssur certaines chosessont
comme
levent:làoùils’élève et seforme, làaussi il chassedevantlui l’air pur;mais en suivantsacourse,ilramasseaussi toutes lesémanationsetlesbrouillardsdela terre.Lorsqu’ilarrive loinde sonpointde dé-part,ilagroupédesnuages,etaulieud’unDigilizedbyGoogle
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courantd’airpurqu’il était àsa naissance,il
n’apporteauloin quecequ’ilaramassé en chemin. 11enest précisémentde
même
des bruitssurJésusetdes vicissitudespar les-quellesila passé.Réfléchissezdeplusqueles
hommes
inspirés quinous ontparlédelui,en ontparléetécrit sousl’empired’unefortepassion,etque,dans leursaintamour, ilsontcrutout cequele peuple, danssa superstition naturelle, ajoutait surson compte.Réfléchissez aussi qu’ilsignoraientlapratique detous lesmystères denotresainte
communauté,
etquelessupérieursseulsdenotreordreont étéinitiés àla secrèteconservationetaux secours mystérieux queJésus a reçusdenous.Réfléchissezenfinquenotreloisévèrenous défenddeprêterpubliquementnotreconcours au peuple,pourintervenirdansleconseil et lesdécisionsdes
hommes
quigouvernentle .pays.DigitizedbyGoogle
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*3—
C’eslpourcetteraisonque nous avonsagi ensilence,que nous avonslaissésuivreson cours àlaloi, sanscependant négligerde servirsecrètementnotreami.
CarJésus est notre enfant; étant à Jutha,il avait
même
dû promettre,lorsde sonentréeau premierdegré,quenotreordre remplacerait désormais son pèreetsamère,etc’estaussi ce que nous avonsétépourlui,ainsiquele pres-criventnosstatuts.MaisaGn que vous appreniezlavéritésur toutcequis’estpassé, jevousécris
comme un
frère, enpleineetentière connaissancede causeet paramour
pour lavéritédenotre règle,etjevousparleen témoinoculaire, je vous racontecequejesais.Etj’aibeaucoup vu, car,agissantensecret,j’aicoopéréàcequi s’estpassé.Au moment
oùjevousécris ceci,mes
chers frères, lesJuifsontmangé
septfoisl’agneau pascaldepuisqu’a été sacrifié notre frère,queDigitizedbyGoogle
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14—
nous aimionstous etdanslequelnous avons
vu
laglorificationdeDieu.Maisje n’airienoublié del’histoiredontj’aiététémoin.
Caraussi vraiesquesontles parolesqui effleurent en ce
moment mes
lèvres, aussi vraiesquesontlespenséesqueje noteici,aussi convaincusuis-jequeJésus futun
éludeDieu, engendré parl’Espritéternel.Ils’appelaitlui-mêmefilsdeDieu,illefut encesens qu’ilenseignaetagitau
nom
de Dieu:etilétait initiéaux mystères dela na-ture,tantdu
règneanimalquedu
règne vé-gétal, etdeplus initié àlaplusgrandepartie des connaissanceshumaines,àlaconnaissance deshommes.
En
toutesces choses nous reconnaissons% Dieu.Elçeluiquipeutdire:Voyez,je viens de Dieu,celui-làpeutdirededroit qu’il est en-voyé parlui;car celuiquinel’estpoint,ne peutledire,parcequelaparolelui
manque
: l’espritnelaluia pointdonnée.DigitizedbyGoogle
Il
Afinque vous soyezédifiéssurlecompte de l’homme quiarempli noscœurs d'une noble pitié etquiaaimétousles
hommes,
jevais vousfaireconnaître son origine;car,dèsle principe,ilfutélevé pourentrerdansnotre ordre(1).(1)Aprèslaphrasequi précède,latraductionallemande continue ainsi:«DamitIhrKundeerhaltetvondemManne,
•der unsere Herzen mithoher Andachteifülltundderaile
«Menschengeliebt hat, so wi11ichEucherzâhlen,woherer
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?6—
C’estpourcelaque Joseph futprotégéen secret,pendantsa fuiteenÉgypte
,parnotre
communauté;
elleleguida sansqu’ilpûts’en apercevoir. C’estencorepourcette raison qu’il futdirigésurlacommunauté
essénienne, éta-blieaupieddumont
Casius,auprès duversant delamontagne
oùlesRomainsontbâtiun temple dédiéà Jupiter.Et il fut enjoint aux
membres
de cette maison de l’ordre d’introduireJoseph, sangekommen, demierwurdoerzogen für unsernBundvora aAnfangan,daer gezeugetwarvoneinemEssaer,dendas
«WeibftlreincnGesandtenhielt.DenndasWeib war
lebhaf-«tenGemilthesundsuchteim LebendasGngewOhnliche
«underfreute sich andem, wasesnicbtbegreifenkonnle.
«
—
Aberunser essaischerBruderhalteseineThateinges-«tandenund dadurchgebtisst,daszunserBunddnsKind
«heimlichaufsuchteundbehütete. lîndJoseph, einMann, bderErfahrunghattevomtâglichen I.cbenundEinsichlvon uderWahrheit,wurde durch Abgesandteunserer Brüders-achaftermunlert, dasWeibnichtzu verlassen, seincn Glau-aben an das heilige derThatnicht zu trfibenunddemKinde
«solange Vaterzu sein, bis unserBundihnaisSohn
auf-«nehmenkonne.»
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Î7—
femme
etl’enfant,dansleursréunions,afin qu’ilsapprissentàhonorerDieuetàlelouer, àhonoreretàlouerleTout-Puissant,etafin qu’ilsapprissentencorecomment
onrecevait lepainbénitet levin consacré.Selonnosdésirs,onavaitfaitconnaîtreà nosfrèresdeJérusalemquelesordres avaient étéexécutés; que Josephavait prisplacedans ledemi-cercle à droite,formé parles
hommes,
etquesafemme
avait étéplacée àgauche, au milieudesfemmes;qu’ilsavaientparticipéau chantdeshymnes
sacrés, et qu'ilsavaientété admisàprendreleurpartdu
pain consacréet àmouillerleurs lèvresaucalicequi circulait à laronde.Mais,danscette retraite,Josephavaitdû vouer pourtoujours l’enfant àla
communauté,
et,enretour, l’anciendel’ordreenseignaà Jo-seph,quiavaitdonné son consentement,etqui étaitmaintenantassez instruit, l’ancien ensei-gnaàJoseph,disons-nous,lesalutdesinitiés.
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Etcela fut ainsi, afinque, pendant sonretour, il pût se
recommander
auxmembres
delacommunauté
etse faire reconnaître.Et cettedernièreluienseignasaroutepour luiassurer
un
bon etpaisiblevoyage:elle lepouvait parl’influence secrète qu’elle exer-çait.Cefutpourlesalutdel’enfantquelesfrères envoyèrent encore Josephetsa
femme
versla contrée où demeuraient beaucoup deJuifs éclairésetétudiantl’Écriture sainte, etoùnotre ordreavaitune communauté.On
l’avaitdéjà informée d’avancequ’elle eût àdonner l’hospi-talitéàJoseph.C’étaitàHéliopolis,auprèsdu templede Jéhovah,bâtiparOnias,dans
un
sitedélicieux, planté d’arbresmagnifiques.LorsqueledangerétaitpasséenGalilée, et quel’onnefutplusensécuritéenJudée sous le
Romain
Yarus, Josephs’en allaàNazareth, situéau pieddu
Thabor.DigitizedbyGoogle
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MaisbientôtArchélaüsinquiétadenouveau laGalilée, etJosephfutengagé parses frèresà serendre par
Suhem
àJérusalem,età se re-tirerdansnotrecommunauté
pour y chercher unrefuge.Etc’estce qu’ilfit; ilsarrivèrentlejour deNisan,pendantquelesJuifscélèbrentla Pâque.
Là,jeleur parlai en personne, carj’étais encoredansledegréinférieurdel’ordre, et j’obéissais àl’ancien
,qui
me
chargea d’un message pour Joseph.C’étaitun
homme
franc,quiavaitdes con-naissancesétendues surlesbesoinsdelavie;ilparlait très-sensémentàsonfils;ilexhortait aussiMarieàchercherà distinguerlevraide lafiction etàcalmer sonespritparlaprière et parlaraison;car elle avaitune
âme
exaltée qui s’enthousiasmait facilement, etquiportait sespenséesau-delàdecette terre.C'estaussipourcetteraison qu'elle
s’occu-DigitizedbyGoogle
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paitdesujetsmystiquesetélevés, etqu’elle exerçaituneinfluencesur sonfils,lerendant ainsisusceptibledes’exalterpourdes sujets extraordinaires.
Mais Joseph nelacritiquaitpas;ilavait in-struitson enfantd’une manièrepopulaire,et, decettefaçon,illegarantissaitcontreles dan-gers
du
mysticisme,quesamèrecherchaità semer dansleschamps
de sonespritpuret naïf.DigitizedbyGoogle
III
Lorsquel’enfanlJésuseut parlédeschoses sacréesaveclesérudits,lespharisiensde Jé-rusalemressentirentune grandecolèrecontre sesdiscours;ilslesdéclarèrentcoupableset dangereux.
Car lespharisiens tenaientàlatradition d’unemanière rigoureuse,ainsiqu’à l’expli-cationpuériledelaloi. Ilsétaientennemis detousceuxquine croyaient pas
comme
eux, etquinelesimitaientpasdanslesgrimacesdu
culte extérieur.DigitizedbyGoogle
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3î—
Ilsfaisaientl’aumône parorgueil,ils prê-chaientsurle
royaume
des morts,surl’influence des bonsetdesmauvaisanges, et puisencore surl’avenirprédestinédu peuplejuif.Et
comme
ilsavaientun
grandpartiparmi lebas peuple,ilsétaient puissants;mais l'es-pritde Dieun’habitaitpointeneuxet n’effleu-raitjamaisleurs lèvres.Josephayantcomprisetpénétrédansnos doctrines,ilsutlesinculquer,sansêtreobligé dese servird’images,à l’espritdel’enfantqui croissait, et qui sentit aussilui-mêmelamisère
du
peuple.C’étaitune choseédifiante à voir
comment
il prêchaitlaparoledeDieu.Lesscribeslereconnurentpourêtre Gali-lèen;ilsleméprisèrent
comme
ilsméprisaient toutlepeuple delaGalilée.Maisplusieursde nosfrères s’étaientaussi rendusauTemple,et,sansse faire connaître, ilsl’attirèrentverseux parleurssaints
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cours,mais uniquement danslebut dele pro-téger.
Carlorsque l’enfant divin eut parlé
publi-quement
dansleTemple, nosfrères,préposés à sagarde,apprirent queledangerétait sus-penduau-dessusdesatête,ainsiqu’unnuage épais et noirsurlamontagne, parcequeles phaçisiens etlesrabbins avaient tenuun con-seilsecret,danslequelilsavaient aviséauxmoyens
de poursuivrel’enfantmême
horsdela Galilée, et cela àcause deladoctrine qu’il pro-fessait.C’estdanscebutqu’ilsl’engagèrent,enlui tenant des discourschaleureux surlaloi sou-veraine, àlessuivredanslaréuniondu Sophé-rim; carilsremarquèrent que, poussépar l’esprit,iloubliait toutes autresmatières.
C’est ainsi qu’il perditson pèreetsa
mère
danslagrandevillede Jérusalem,encombrée d’un peupleimmense
venu detoutesles pro-vinces juives àcausedelacélébrationdela fête.— H —
Maislesamis Esséniens avaient secrètement prisdesinformations;etsilesscribes sem-blaient être toujoursdeplusenplus ravisdes questions pleinesdesagessequeleurfaisait l’enfantgaliléen,s’ilsétaientde plusen plus charmés desesdiscours,danslesquels respirait la soifdelasagesse,ilnenous sembla cepen-dant pas ensûreté,surtoutparce qu’un rabbin, quiavaitconçu
un
attachement extraordinaire pourJésus,etquiparaissait êtredevenu son amisincère etsonmaître,futobligéde s’ab-senterpourun
voyagequ’ilavaità faire à Jé-richo.Durant son absence,laferveurde l’en-fant danslecombat contre lemensonge
et l’immoraliténediminuapoint,etnefutpas tempérée par unefroideprudence.C’estpourcelaque nous en parlâmesà Jo-sephetà safemme, quiétaitdansune grande tristesseparcequelemari d’une amie affec-tionnée venaitde mourir,etqu’ellesortait d’apprendrecetteperte.
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35—
Et
comme
elledésiraitvoir cetteamie,comme
ellevoulait quitterJérusalem,elleavaitvaine*ment
cherché sonûlspendanttroisjours. Ce nefuiquelequatrième,qu’instruitepar nos frères,elleleretrouvadansleSophérim.Or,lerabbin quis’était attaché à l'enfant, étaitsecrètement
un
affiliédenotre commu-nauté, et ce futluiquiavait étéchargéd’en prendresoin.Etc’est ainsi qu’ilarrivaque Marie, son marietsonfilss'enretournèrentpromptement enGalilée.
Là,Marie trouva son amie désolée,quise
nommait
Elisabeth.Elleavaitauprèsd’ellesonfilsqu’on appe-laitJean.
Les
deux
jeunes gensse prirentd’une vive amitiél’unpourl’autre. Ilssepromenaient danslesmontagnes sauvagesetdiscouraient sur des sujetsélevés et sacrés.Ilsdevinrent desamisintimes, etleur affectionréciproqueDigitizedbyGoogle
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36-augmentaàmesurequ’ilsapprirentà se
mieux
connaîtreetàmesurequ’ilss’instruisaientde lavérité qu’ilscherchaienttouslesdeux.Mais Jean,filsdeZacharie, avait été initié debonne heureà la doctrinedesNazaréens.
Ilpratiquait l’abstinence et maîtrisait
puis-samment
lepouvoir desespassions.Ilconnaissaitintimementlaloietla tradi-tion.
Maisilnecomprenait pas
comme
Jésusle beauetlesublimedanslanature,qu’attestent avectantdeforce lesmontagnesetlesforêts.11avait
un
dégoût profondpourlespratiques despaïens, etuneforterépulsion pourles despotes.DigitizedbyGoogle
IV
Maisletempsétaitarrivé oùJésus devait êtrereçu danslepremier degré denotre se-crète sagesse.
Etdanslavallée,nonloindesrochers de Massada,ilyavaitune maison denotre ordre, dontlesupérieur rencontra
un
jourlesdeux jeunes gens danslavallée ainsiqu’ilenavait euledésir.Etilécoutaleursdiscours,etlorsqu’il se mità louerlasagesse etlavertu,pratiquées.
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38—
fortifiées etprotégéesdanslacommunauté, Jésus
demanda
quelle étaitlavoie qu’ilfallait prendre pourentrerdanscet ordre.Comme
il s’enflamma d’un saint enthou-siasme,Jeanimitason exemple.Le supérieurfituneprièrequitransporta Jésusdansl’adorationde Dieu.
Etainsiquel’ordonnaientlesrèglesdela communauté,lesupérieurleur dit:
«Vous deviendrez
mes
frères.Lorsqu’à la nouvellelune prochainevousreverrez briller lesfeuxdelamontagne du
temple, revenez en cet endroit.Celuiqui s’estconsacré ànotre règle,consacreaussisa vieauservicedeses semblables.Disà tonpère Josephqueletemps estvenu d’accomplirce qu’il a autrefoispromis au pied dumont
Casius.»Etlesupérieurs’enalla.
Josephsesouvintdesaparole etdeses de-voirsenvers nosfrères.IlavouaàJésus qu’il n’était pointsonpère.
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3»—
Maisl'entréedel’enfantdansla
communauté
futtenuespcrète,decraintedes Gaulanites.Etlorsquelesoirde l’époque prévue,les signaux nocturnes parurent surlamontagne, Jésus etJean s’empressèrent de gagnerlelieu indiquédu rendez-vous.
A
l’endroitconvenu, ilsétaientattendus parun
émissairedel’ordre, vêtuenblanc.Et Jésusfutreçuselonlesrègles.
Lesdeux jeunes gensavaient subiles épreu-vespendantlechemin quilesconduisaitdans leseindel’assemblée,oùlesfrèresétaient assis dans
un
demi-cercleetséparésselon lesquatre degrésde lasagesse. Ainsienprésence des sagesassis tousensemble dansleurs robes blanches,lamaindroiteappuyée surla poi-trineetlagauche pendantelelongducorps, lesdeux
jeunesfrèresprononcèrentlesvœux.Car
un cœur
pur peutseul arriver àla con-templationdelasainteté.Etilspromirent de renoncer
aux
trésorster-DigitizedbyGoogle
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*0—
restres,àlagloire d’ici-bas
comme
àla puis-sance danscemonde.Ilspromirent obéissanceetdiscrétionparle baiser fraternel.
Selonlateneur denos
vœux
etainsique noussommes
tous obligésdelefaire, ilsfurent conduitsdansune cavernesolitaire,oùils res-tèrent trois jours et trois nuits, afinde procé-derencoreunefois àleurexamen
de con-science.Letroisième soironlesreconduisitausein del’assembléedesfrères,pourêtreinterrogés etpourprier ensuite.
Et lorsqu’ilseurent reçulebaiser fraternel, onlesvêtitde robesblanches,symbole dela plus sainte pureté.
On
leurfittenirune bûche,emblème du
travaildenotre ordre. Lorsqu’ilsEt lorsqu’ilseurent reçulebaiser fraternel, onlesvêtitde robesblanches,symbole dela plus sainte pureté.