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La toxicomanie : l’objet dans la main.

Dans le document La mort comme origine (Page 113-162)

Élaboration praxéologique

2) La toxicomanie : l’objet dans la main.

Si le sevrage correspond au moment où le sujet peut laisser tomber l’objet, rappelons donc l’envers de la formule qui s’est éclairé par le contre-transfert dans la prise en charge d’Eric, en ceci qu’en premier lieu c’est l’infans qu’on laisse tomber, peut-être dans l’écart existant entre demande et réponse apportée, et dont découle sans doute l’angoisse de chute et les fantasmes de faire tomber le nouveau né. Cette question du « sevrage » n’est donc pas sans m’évoquer mon expérience de Psychologue Clinicien auprès de sujets toxicomanes au sein d’un CSAPA256

. La réalité de la mort y était particulièrement palpable. Je fus amené à une remise en cause permanente par une clinique qui se révéla d’une très grande difficulté, et par là même d’une grande richesse. La majorité des sujets que je rencontrais n’en avait tout simplement pas fait la demande. Bien des entretiens étaient organisés dans le cadre d’un contrat passé entre les soignants et les personnes présentant une demande de substitution aux opiacés257. Le pari donc, était de faire émerger une demande chez des sujets qui au moins en apparence n’en n’avaient pas. Exercice très compliqué. La dimension de « l’aller-vers » m’apparut très vite comme la condition première de cette praxis. Il y avait donc un pari que « l’offre peut créer la demande », ce qui dans un système ultra-libéral est une formule déjà connue. Mais le toxicomane est-il concerné par cette formule ?

Je pense que oui, car cette pratique m’a amené à constater qu’il n’y a en quelque sorte pas plus libéral qu’un sujet embarqué dans la toxicomanie, qu’il est en quelque sorte le prototype même du discours de la postmodernité. Bien souvent dans ces cas, la dimension de la subjectivité se voit réduite comme peau de chagrin, et c’est aussi par-là que la démarche du clinicien se trouve emprunter un chemin particulièrement étroit. Un des premiers constats qui s’imposent dans cette pratique, c’est l’absence aux rendez-vous fixés. On peut toujours les interpréter quand un suivi est entamé, qu’une histoire s’est déjà un peu tissée. Oui mais voilà, force est de constater, que, bien souvent, on ne peut en arriver là, d’autant plus quand le soutien psychologique prend le caractère d’une injonction de l’Autre social ou du soignant. Le premier sentiment qui surgit dès lors est celui de l’inutilité, ce qui définit bien le caractère de ce qui est mis en place de déchet. Où trouver le désir d’un lien de parole quand en face de soi semble ne se dessiner ni désir ni parole ?

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Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie.

113 Je me retrouvai dès lors à m’ennuyer, c’est-à-dire dans la position, qui, plus que tout, semble faire horreur aux sujets toxicomanes. Le fait d’être mis en attente, revêt une dimension dé- narcissisante, puisqu’à la place d’un rendez-vous où pouvait s’exercer mon désir professionnel, ne se trouvait plus qu’une absence, et bien souvent même pas un absent, puisque je ne connaissais pas encore l’individu que je devais voir. Mes mouvements de haine à ce sujet étaient donc, dans un premier temps, devenus légions, car je me trouvais renvoyé à une position d’impuissance dans mon propre travail, qu’il n’était pas évident de soutenir pour moi à ce moment. Je fus donc en quelque sorte immergé d’emblée dans ce jeu de présence/absence dans mon contre-transfert.

L’ « Aller-vers » me sembla dès lors la seule solution possible. Je m’établissais donc à l’accueil, endroit où les personnes, devant rencontrer un professionnel, attendaient, parfois en présence d’un éducateur dédié à cette tâche. Je commençais donc à me présenter succinctement aux personnes attendant là et pour qui j’étais un parfait inconnu. Cette manière de faire peut peut-être interroger, dans le sens où on pourrait se représenter un devoir d’attente, que la demande vienne de l’autre. Pour cela faut-il encore que l’Homme de l’institution ait un sens pour des sujets, qui bien souvent se caractérisaient par leur « errance », c'est-à-dire tels que j’aurais tendance à l’entendre, comme des personnes n’ayant pas recours à l’institution en tant qu’instance psychique. Ainsi il m’apparaissait que le point de vue qui consistait à souligner la nécessité de rester en position d’attente d’une demande, se méprenait en ceci que pour bien des toxicomanes, ou encore des êtres en errance, l’Homme de l’institution n’existe pas. On pourrait dire qu’ils ne reconnaissent que l’Homme de la rue. Mon expérience m’amenait donc ainsi à l’idée qu’on ne peut penser l’errance sans penser la rue. De plus « la distance » que doit garder le Psychologue ne me paraissait pas être quelque chose à « afficher », sorte de faire-valoir d’une « bonne pratique », qu’elle pouvait se « mi- dire », et qu’elle était avant tout une distance qui devait lui être propre, interne. Ainsi si cette distance est un fait psychique pour le clinicien, elle n’a pas forcément à se manifester comme distance marquée à l’autre comme pour s’en assurer, puisqu’ainsi pensée cette distance est celle du clinicien, pas forcément celle à marquer au sujet rencontré. Quoi qu’il en soit, c’est donc dans cette pièce nommée « accueil » où trainaient quelques chaises, une cafetière, des plantes, et une table avec quelques magazines, que je rencontrais pour la première fois quelques-uns des sujets s’y présentant. Lors de ces premières heures deux sujets purent accéder à une demande à mon égard après que je leur ai adressé la parole en premier, alors qu’il n’en aurait probablement été rien dans le cas contraire. Comme je l’avais déjà

114 expérimenté, il se confirmait que la clinique de l’errance ne pouvait dans un certain nombre de cas, ne se dessiner qu’à partir d’une offre de parole faite au sujet. Pas une parole de circonstance, un semblant venant là comme pure adaptation sociale, mais bien une parole incarnée par un désir « d’aller-vers ». Dans le cas contraire, mieux valait-t-il peut être s’abstenir. Cela n’était donc en rien une question déontologique, mais plutôt éthique, concernant le désir du clinicien.

Pour revenir aux thématiques de l’absence et de la présence, un de mes collègues médecin me raconta une histoire qu’il me parait intéressant de rapporter ici. Un de ses patients adeptes du « bang » (inhalation rapide et massive de cannabis filtré par l’eau, dont l’effet est plus intense et plus court), lui avait rapporté les paroles de son petit garçon au sujet de ce qu’il percevait de la consommation de son père. Cet enfant avait signifié à celui-ci qu’il n’aimait pas quand il revenait du balcon, endroit où il consommait sa « douille » (entendez sa dose de cannabis). Ainsi l’enfant percevait bien l’absence de son père, probablement du côté de l’attention variable qu’on lui portait suivant cette même consommation. L’absence de ce père qui se voyait pointer par-là, était bien entendu son absence psychique. En effet, « c’est comme si la drogue remplaçait d’une façon artificielle l’autre, aussi bien le grand Autre avec un grand A que l’autre, l’alter… comme si la drogue venait prendre cette place privilégiée de condenser en elle-même toute la dimension de l’Autre, d’autrui, des autres. Tout ceci ne fait que corroborer que chez les toxicomanes il y a évitement du langage »258. Cependant il s’agit de se garder de penser la toxicomanie comme un mode de fonctionnement, afin d’échapper à une menace totalisante, qui écraserait la dimension du sujet dont il m’apparaît nécessaire de soutenir le pari. Ce qu’il y a par exemple de pratique avec la classification des « Etats- limites », c’est qu’il est assez aisé d’y ranger tous les toxicomanes. Il y a aussi souvent cette idée que ces sujets sont très souvent « psychotiques ». Bien qu’en apparence différentes, ces deux approches m’interrogent sur un point : elles tendent à nommer d’un terme une multitude de réalités psychiques masquées par l’étiquette de toxicomane. C’est d’ailleurs bien souvent comme cela que ces sujets se présentaient, et limitaient autour de l’objet drogue leur propos. On retrouve chez Olivier Thomas, praticien auprès de sujets toxicomanes, un résumé des positions théoriques sur la question de la toxicomanie, qu’il me paraît intéressant de rappeler :

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J. Oury, « Approche psychanalytique des toxicomanes », in Cliniques méditerranéennes, 1995, N° 47/48, page 9.

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o Une tendance structuraliste qui veut définir une structure de personnalité du toxicomane (Bergeret, 1988) ou le rattacher à une structure existante comme la perversion (Freda, 1990).

o Une tendance négationniste qui affirme que le toxicomane n’existe pas puisqu’il n’appartient à aucune catégorie psychiquement isolable » (Zarifopoulos, 1988) »259.

Je me demandais donc comment je pouvais supposer une subjectivité chez les personnes que je rencontrais si je les résumais aux étiquettes d’ « état-limite », de « psychose », ou à l’opposé en niant la réalité de la toxicomanie comme symptôme ?

Si une chose semble relever de la structuration, elle est en lien avec le positionnement de ces sujets dans le lien social, et la difficulté que nos pouvoirs publics ont à les considérer comme des malades plutôt que comme de simples hors la loi. Par l’intermédiaire de ces sujets à la marge, qu’on dit « désocialisées » (sdf, toxicomane, clochard…), ce qui semble devoir servir au socius, m’évoque là encore la mise en place d’une limite entre un intérieur et un extérieur du corps social, en ceci qu’ils se constitueraient comme déchet de celui-ci, en reste. Ainsi cette fonction du déchet de la genèse psychique individuelle vient également à se confirmer dans la fondation du groupe, de l’institution. Le cas de Charles l’illustre en partie.

a) Charles : fermer les yeux.

Quand je vis Charles pour la seconde fois après m’être présenté à lui la veille à l’accueil, je lui adressai naturellement un simple « bonjour ! Comment allez-vous ? ». Il m’expliqua sans équivoque que ça n’allait pas du tout. Il était angoissé de se découvrir une nouvelle dépendance à un psychotrope. Tremblotant, voix semi-éteinte, sa plainte semblait s’orienter vers le médecin, qui lui avait demandé de prendre un rendez-vous pour un entretien avec moi. Il me sembla qu’il n’y trouvait pas grand intérêt. Ainsi, je ne m’attendais pas forcément à le voir le jour dit, mais il s’avéra que je me trompais. Lors de cette première rencontre, il ne mit pas plus d’une minute ou deux à fondre en larmes. Il m’expliqua que la veille il avait eu le sentiment que les « gens d’ici ne voulaient pas l’aider », qu’il se sentait

« persécuté ». Plus particulièrement il revint sur le médicament qu’il plaçait à l’origine de cet

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O. Thomas, « Toxicomanie Féminine : du traumatisme sexuel à l’amour de transfert », in « Le journal des psychologues », 2006, N° 242, page 71.

116 état d’angoisse, et dont les signes semblaient se poursuivre dans cette première rencontre. Il constatait amèrement que la méthadone et ce psychotrope, ne constituaient en fait qu’un déplacement de ce manque réel qui l’assaillait, qui l’amenait à dégrader son corps, et où quelque chose en lui, le poussait inexorablement vers sa propre mort.

Il évoqua son histoire avec les toxiques. En quatrième me dit-il, il avait commencé par l’alcool, auquel il ajouta l’usage du cannabis l’année suivante. Puis, il essaya les champignons hallucinogènes, les extasies, le LSD, la cocaïne avant de découvrir l’héroïne qui lui permit selon ses dires de « guérir de l’alcool ». Très lucide sur ce qu’il recherchait, il aborda ses premières impressions avec l’héroïne, qu’il disait vouloir retrouver depuis, mais dont il commençait à comprendre qu’il ne les retrouverait jamais, ce à quoi j’acquiesçais. Mais plus particulièrement il parla de ce qui semblait prendre la valeur mythique du « meilleur trip »260, avec le produit le plus fort qu’il avait testé, et avec lequel il n’avait pas « bad trippé »261

. Définissant ce produit comme un poison, dont il ne refit jamais l’expérience, il me parla d’une graine de plante : la « datura ». Sur ce, il enchaîna, ému, sur sa séparation d’avec son ex- petite-amie qui le plongea dans le même état de sanglots qu’au début de notre entretien. Charles se sentait coupable d’être pris dans cette souffrance, il lui semblait qu’il n’y avait pas de bonnes raisons à ce qu’il se sente mal. Il m’expliqua juste qu’il aimait cet état qu’il recherchait, et s’arrêta pour retrouver le mot qu’il lui venait pour décrire cette ivresse, mais il ne lui revint pas…

Il voyait quelques liens à faire avec l’histoire de sa famille, avec sa mère, son grand-père alcooliques. Il me parla de ses deux grands frères qui ne connaissaient pas de problèmes selon lui, sous-entendu contrairement à lui avec la drogue. Il se rappela cependant que l’aîné de ses frères avait connu un moment où il « broyait du noir » (terme qu’il avait également utilisé pour lui-même), mais avait trouvé une solution en s’investissant dans une passion : l’astronomie. Je lui demandai s’il avait des passe-temps particuliers (autre que la drogue) : il m’évoqua sa passion pour le dessin et la peinture. Depuis son traitement à la méthadone, qui avait débuté juste deux semaines auparavant, il avait un peu repris ces deux activités. « Voici

votre astronomie ! » m’exclamai-je. Lorsque nous achevâmes l’entretien, je lui demandai s’il

acceptait que nous nous revoyions d’ici la fin de semaine qui venait de débuter. Charles accepta plutôt volontiers, convenant qu’un travail de parole pouvait l’aider dans sa démarche de sevrage. Nous convînmes qu’il viendrait avec un dessin ou une peinture qu’il aurait

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Entendez sa meilleure expérience sous stupéfiant.

117 réalisée, où avec un « book » contenant ses œuvres. J’entretenais l’espoir qu’il y figurerait de nouveaux dess(e)ins…

Le matin où nous devions avoir notre second rendez-vous, je croisai Charles à la porte de l’accueil, qui venait recevoir son traitement méthadone. Il m’expliqua qu’il ne pourrait venir, car il était convoqué au tribunal. Je lui proposai alors de le voir dans la foulée, mais il m’expliqua qu’il était pressé. Pour autant nous pûmes échanger sur ce qu’il avait amené à cette situation : en sortant d’une formation qu’il suivait et qui s’était selon lui bien passé, Charles s’était dit, que, bien qu’en traitement de substitution depuis peu de temps, cela méritait bien d’être fêté avec un petit gramme d’héroïne. Manque de chance, sur la route un barrage de douane l’arrêta, et les chiens qui l’accompagnaient ne tardèrent pas à découvrir le reste de drogue qu’il s’était déjà en partie administré. Comme il s’agissait de la seconde fois, Charles s’attendait à un retrait de permis, et à une injonction de soins, ce qui selon lui n’était

« pas plus mal ». Quelques jours plus tard je rappelai Charles pour essayer de prendre de ses

nouvelles. Il m’expliqua que miraculeusement il n’avait écopé d’aucune sanction. Je lui proposai donc un nouveau RDV qu’il accepta. Il arriva avec deux classeurs contenant plusieurs dessins qu’il avait réalisés depuis le lycée. Quand il voulut me les tendre pour que je les regarde, je lui proposai plutôt qu’il me les montre en m’en parlant un peu. Spontanément il saisit une chaise qu’il plaça à coté de mon fauteuil, et commença à m’expliquer dessin par dessin, les petites histoires qui les avaient accompagnés : des relations avec des amis, des projets artistiques inaboutis, ou des délires comme il disait. Je repérais des redondances qui attiraient mon attention : quelque chose tournait indubitablement autour de la question du regard. Tout d’abord un autoportrait dans lequel Charles regardait ailleurs, ce que je lui fis remarquer. Il me répondit qu’il ne savait pas pourquoi il avait réalisé ce regard ainsi. Au travers de personnages plus ou moins issus de la fantasmagorie des BD, cette question du regard, de l’œil, semblait devoir ressurgir : regards blancs vides d’iris et de pupilles, regards fixes et perçants ou transperçants, toujours vaguement inquiétants. Un autre dessin figurait Charles dans l’entrebâillement d’une porte, s’apprêtant à étouffer avec un coussin un camarade endormi. Ce travail était issu d’un projet de court métrage qu’il avait réalisé avec des amis, dans lequel le héros incarné par Charles, maltraité par ses camarades, avait le pouvoir qu’en réalisant le dessin celui-ci se réalise, pouvoir qu’il utilisait pour se venger des mauvais traitements qui lui étaient infligés. Une seconde chose me sauta aux yeux : la représentation des bouches. Bien souvent elles apparaissaient larges, avec des dents nombreuses, coupantes et menaçantes. Enfin, la thématique de la mort était particulièrement

118 prégnante, au travers de représentations de corps décharnés, ce que Charles appuyât d’une remarque, à savoir que son peintre préféré était un artiste, qui, selon lui, se caractérisait par sa capacité à représenter en forme à la surface de la peau, les veines, muscles, os, comme en transparence. Après avoir échangé sur ces quelques dessins, Charles replaça la chaise et s’installa dans le fauteuil en face de moi. Il ne revint pas de suite sur ce qui s’était passé quelques jours auparavant. Il m’expliqua qu’il se sentait mieux, notamment parce qu’il parvenait à s’occuper avec ses peintures et ses dessins. Charles s’était en particulier lancé dans la réalisation d’une fresque murale dans sa cuisine. Nous pûmes également évoquer sa relation avec sa mère, et son oncle (frère de la mère). Il commença par m’expliquer qu’il était difficile pour lui de ne pas penser à la drogue, que le plus petit signe qui l’y ramenait pouvait lui évoquer la nostalgie de la consommation. Sa mère, me dit-il, passait son temps à le contrôler, pour voir s’il n’avait pas de traces d’injections. Lorsqu’il voulait sortir, elle le mettait dix fois en garde contre une éventuelle reprise. Charles s’en plaignait, dans la mesure où là où il désirait ne plus y penser, sa mère l’y ramenait par ses remarques.

Vint alors la question de son oncle maternel. Celui-ci, cadet de sa fratrie et âgé de 15 ans de moins que la mère de Charles, fut pour lui une sorte de « papa-copain ». Il fut rejeté par sa famille, sauf par Charles, à cause d’une consommation d’héroïne, dont il s’était à ce jour sorti. Père de famille, il en avait gardé de graves problèmes de santé, ainsi que des difficultés relationnelles que Charles me décrivit ainsi : « Nous le voyons quand nous allons

chez lui. Mais lui ne vient jamais, je crois qu’il se sent coupable de ce qu’il a fait ». Bien des

points communs amènent à penser que Charles entretenait un lien identificatoire avec cet oncle, pour qui il apparaissait clairement qu’il nourrissait un sentiment de vive tendresse et peut-être même un peu d’admiration. C’était un mec « cool ». Après avoir évoqué cette histoire familiale, il revint sur ses déboires avec la police : « J’ai été arrêté au volant alors

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