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127 Introduction du chapitre I

Dans La peste d’A. Camus et Jeunes saisons d’E. Roblès et Un oued pour la mémoire de F. Bakhaï, Oran apparaît. Ces écrivains établissent leurs intrigues en marge de cette grande ville de l’Ouest algérien. Il n’est donc pas possible d’aborder ce corpus sans prendre en considération cet espace, cet arrière-plan indispensable à la lecture de ces récits. Chacun d’eux a visiblement élaboré sa description de la ville et de la vie en fonction des nécessités de son roman. Il est question, dans ce chapitre, de voir comment les textes du corpus construisent l’espace urbain. Nous nous arrêterons sur la place accordée à cette structure urbaine dans les récits qui s’implantent dans la ville d’Oran. Nous observerons la ville d’après une échelle différente en tentant de la saisir dans son intériorité. En observant la cité du point de vue de l’individu qui la parcourt et les modalités littéraires qui évoquent ce lieu, nous remarquerons les multiples possibilités d’appréhender un ensemble urbain.

Placer son intrigue au cœur du décor oranais suppose aussi une concrétisation d’Oran par les mots. Il s’agit de décrire cet espace géographique, d’effectuer une topographie, c’est-à-dire d’en faire un espace littéraire. Mais, l’écriture du perçu reste problématique visible afin d’en faire une en littérature puisque l’écriture, à l’opposé de l’art pictural, doit transformer l’espace du visible afin d’en faire une séquence linguistique. Ainsi, comme le déclare Paul Ricœur dans Temps et Récit le fonctionnement du récit passe par la transfiguration de l’espace qu’il se propose de montrer d’après un système temporel : « le monde que le récit re-figure est un monde temporel»3. Il est donc question de la transformation d’une surface spatiale en un tableau temporel. A cet effet, nous pouvons dire que l’installation du récit dans la ville d’Oran suppose d’en décrire les formes, les aspects et l’auteur est celui qui perçoit le monde et le re-présente d’après ses propres matériaux et cette représentation implique une mutation du « vu » en « dit »

Les trois textes de notre corpus, par voie de conséquence, s’ils diffèrent par leur genre et par leurs moyens d’appréhender la ville, ont le point commun de proposer un regard sur un même espace urbain. Les trois écrits s’ancrent dans un décor oranais, ils correspondent à des points de vue sur Oran. Autrement dit, ils sont tous le fruit d’une perception particulière du milieu citadin. Leur confrontation permettra de faire surgir des informations quant à la manière d’appréhender et d’écrire la ville. Il s’agira de

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tenter de dégager des similitudes ou des différences dans l’approche littéraire du territoire urbain.

Dans les trois textes, l’espace est décrit soit succinctement soit systématiquement, par une instance narrative qui se charge de dresser des éléments descriptifs retraçant le paysage, le cadre, en le faisant découvrir par le biais d’un personnage, excellent procédé pour narrativiser, en quelque sorte, la description de l'espace. Néanmoins, la description de la ville d’Oran dans notre corpus d’analyse, diffère d’un roman à l’autre. Effectivement, Oran, espace réel est édifié et sa représentation littéraire révèle un espace perçu, un espace dit. Il s’agit à ce stade de la réflexion d’observer et d’analyser la transposition de ville selon différentes perceptions des trois écrivains.

1-1- La Peste, espace connoté.

L’espace romanesque permet l’évolution de l’intrigue, c’est l’arrière-plan de l’action ; il informe à la fois sur l’époque et le milieu social et peut révéler la psychologie des personnages. Il acquiert de la sorte un sens connoté, un sens symbolique qu’il serait judicieux d’interpréter.

Dans La Peste, l’espace romanesque fait référence à L’Algérie mais à une Algérie sans Algériens ; un espace sans ses autochtones, ils sont comme ignorés, comme effacés de ses rues, de ses places, de ses maisons, des drames qui l’agitent ou la beauté qui l’inonde. Ce qui manifeste d’emblée un espace connoté. En effet, l’histoire se déroule plus particulièrement dans une ville côtière ; la ville d’Oran, une ville présentée comme étant une cité moderne. Cette ville, a en réalité, une population majoritairement arabe en plus de la communauté française. Cependant cette composante arabo-musulmane est complètement écartée pour ne laisser place qu’aux Français ce qui permet à Camus d’en faire une ville parfaitement française. Camus expose la vie des citoyens d’Oran qui sont d’origine européenne, les personnages arabes sont absents. Pour lui, il s’agit de voir l’aspect européen dans la ville algérienne.

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Il focalise ainsi son récit sur une population essentiellement française. Cependant une mention est faite sur une communauté espagnole, plutôt regroupée dans « les quartiers extérieurs où habitaient les plus pauvres » des clients du docteur Rieux. Selon la toponymie réelle de l’époque, il y a aussi ce « quartier nègre » où le médecin se déplace « le long des rues abruptes entre les murs bleus, ocres et violets des maisons mauresques ». Cette unique insertion dans la géographie oranaise d’une population indigène qui ne s’incarne par ailleurs, en aucun personnage individualisé, a pu être l’objet de grief et d’interrogation, d’autant qu’à deux reprises dans le récit, est évoqué l’objectif du journaliste Rambert venu de métropole pour faire un reportage sur les conditions de vie des Arabes. Ne pouvant apparemment pas ne pas en parler, le romancier réduit à une formule des plus lapidaires, le traitement de la question, en la renvoyant hors du champ du roman, c’est-à-dire au journalisme, le témoignage sur leur état sanitaire qui obligerait à porter une « condamnation totale » (ce que Camus avait lui-même fait des années auparavant). Son esthétique romanesque ainsi détachée de toute contingence historique le conduit dans la même logique de faire état de « camps d’isolement » ou d’un « four crématoire » aux sinistres échos dans l’histoire récente sans que soit jamais indiquée la moindre présence juive dans la ville, alors que les carnets la saisissaient, par exemple en avril 1939, dans le pittoresque « de la rue d’Austerlitz et ses juifs centenaires ».

Cette approche de la topographie d’Oran est volontaire de la part de l’auteur car elle sert son projet d’écriture dans la mesure où il veut assimiler l’espace algérien à l’espace français métropolitain : Oran dans La Peste est une préfecture française comme toutes les autres préfectures. L’Algérie est occupée par les Français tout comme la France est occupée par les Allemands, les deux situations sont analogues.

De plus la période de l’élaboration du texte et celle de sa parution, invitent à considérer La Peste comme reproduisant les événements de la deuxième guerre mondiale. Cette période a marqué les esprits et notamment celle des intellectuels qui cherchaient à analyser la situation et surtout à s’engager politiquement. Camus en choisissant l’espace oranais, installe une relation symbolique entre les lieux et l’intrigue. En effet, le plan de la ville d’Oran selon la représentation qu’en fait Camus, serait une topographie ramassée qui rend compte à la fois des lieux qu’il a visités et mémorisés et des rapports symboliques qu’il établit avec les événements rapportés. Et c’est ainsi que dans sa mise

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en scène, le cadre romanesque regorge d’indices et de signes que l’on décèle et qui étayent notre lecture et notre interprétation de l’investissement spatial dans l’imaginaire camusien. C’est ce que nous tenterons de mettre en exergue dans l’étape qui suit.

1-1-1- Lieu neutre

Dans le texte La peste, d’A. Camus, où l’histoire se déroule en 194., Oran est présentée comme une ville ordinaire, laide, sèche, poussiéreuse et caillouteuse. Aucun élément de cette ville ne retient l’attention ; c’est une cité dépourvue de tout privilège : sans passé, sans monuments, sans musées, une ville où l'on s'ennuie. Il est écrit, dans les premières lignes du récit :

« A première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne. »159

L’aspect frappant de cette ville est cet aspect « ordinaire » ; il n’y a rien de spécial dans cette ville qui est « comme les autres ». A côté de cet aspect « ordinaire », vient s’ajouter la laideur de la ville, une ville qui ne ressemble en rien à Alger ou à Paris, où il n’est pas possible de voir, ni des pigeons, ni des arbres, ni des jardins. Une ville dont le climat est “excessif ”, “extravagant” et “intolérable ”qui se transforme en un étang de boue en automne. Tous ces caractères poussent le narrateur à la considérer comme étant laide

« La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille (…). Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps ne s’annonce que par la qualité de l’air (…) Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise (…). En automne, c’est au contraire un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver. »160

159 CAMUS Albert, La peste. Editions Gallimard, Collection Folio, 1995. p11

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La cité est décrite sans âme, l’ouverture du récit met en place « un lieu neutre », « une ville ordinaire » sans pittoresque et sans végétation ; un décor marqué par l’absence mais aussi par les excès : trop de soleil, trop de pluie, trop de vent, trop de poussière. Dès l’incipit, on est plongé dans un espace hostile et désert, “sec”, “pierreux”et “caillouteux”. Oran présente ainsi un aspect désertique. Sur un ton presque de l’indifférence, le narrateur principal le docteur Rieux décrit Oran comme une ville sans artifices. Il mentionne plusieurs lieux, édifices et monuments construits à partir de la fin du siècle dernier où un mélange de styles architecturaux vient souligner la prédominance de la pierre. Il cite par exemple, la place d’armes qui semble être le lieu central du roman. En effet, Rieux, Grand, l’auxiliaire de mairie, Cottard, Tarrou et Rambert qui logeait non loin de là, à l’hôtel continental, transitent tous par ce lieu principal. D’autres lieux, d’autres artères quadrillent le récit : la place du lycée Lamoricière, la rue Faidherbe, le boulevard des Palmiers, qui est le boulevard Gallieni, les cafés, le restaurant espagnol de la Marine dénommé la Posada. A cette topographie, il ajoute l’opéra municipal, avec ses colonnades, ses coupoles et son perron de marbre blanc où Tarrou et Cottard assistent à la représentation d’Orphée et Eurydice. A cet édifice jouxte le quartier juif flanqué d’une grande synagogue près des rues de la Révolution, de Wagram et d’Austerlitz où vivent des juifs centenaires. Dans cette ville de de 200 000 habitants en majorité des européens, on retrouve également les arcades et le monument aux morts dressés sur le seul endroit où l’on peut apercevoir la mer. Cette description de la ville dans La Peste, permet de discerner clairement la totalité de la ville et ses délimitations et tout cela dans une atmosphère traversée par le sentiment d’exil, par la séparation, la solitude mais aussi par la solidarité face au fléau.

Il y a également au milieu du récit, une autre description d’Oran, mis à part celle de Rieux le narrateur principal ; il est question du témoignage de Tarrou évoqué dans les extraits de ses cahiers. Sa représentation de la cité met aussi la laideur de la ville d’Oran en exergue «sans pigeons, sans arbres, sans jardins»161, ainsi que son aspect commercial et la nature de ses plaisirs «commandés par les nécessités du négoce.»162.Tarrou indique de la même manière que Rieux, «dès le début une curieuse satisfaction de se trouver

161 CAMUS Albert, La Peste. Ed Gallimard. Coll Folio 1995. p.135

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dans une ville aussi laide par elle-même»163 Les cahiers de Tarrou regorgent de «considérations bienveillantes sur l'absence des arbres, les maisons disgracieuses et le plan absurde de la ville».

Dans la construction de l’espace d'Oran, la ville est définie comme une unité administrative et territoriale « une préfecture française de la côte algérienne ». Mais c'est « à première vue ». L’originali té de la présentation de cette cité réside dans le fait qu’elle est décrite par un observateur pas complètement objectif : le narrateur. « La cité elle-même, on doit l'avouer, est laide ». Pourquoi la dégrader ? Parce que c'est un "lieu neutre". Dès le premier abord, la ville s'impose comme un lieu déshumanisé et presque antinaturel « Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l'on ne rencontre ni battements d'ailes, ni froissements de feuilles ». Il n'y a pas de végétations, aucun signe de vie. Comment une telle ville peut-elle avoir une âme, peut-elle vivre ? Ce qui est important de noter, c'est que « Oran » n'est comparable à aucune autre, elle est unique, ce qui manifeste un réel enfermement. Tout est prêt pour qu'un événement extraordinaire éclate, mais ne dépasse pas les frontières de la ville. En s’arrêtant sur les conditions atmosphériques, l’on remarque qu’elles ne sont pas favorables ("Pendant l'été, le soleil incendie les maisons trop sèches"; "en automne, c'est, au contraire, un déluge de boue"). La ville est sans pittoresque, elle n'attire pas l'attention, ne charme, ni n'amuse par son aspect original. Il n'y a aucune couleur. Au contraire, cette ville repousse. On s'y ennuie fermement.

Même lorsque Camus se lance en 1947 dans un petit guide à l’écriture infiniment plus légère, il fait d’Oran, à l’égal d’Alger et de Constantine, une ville « sans passé », ignorant délibérément les strates occidentales et orientales de son histoire pour ne l’appréhender que dans la création d’un mythe. Creusant sciemment l’écart entre les villes européennes surchargées d’art et de tradition et les villes algériennes marquées par une hybridité culturelle et humaine qui les libère de toute filiation, il montre son attachement profond à ces dernières. C’est l’attraction du philosophe qui, dans ses « déserts » (la métaphore est récurrente), se retrouve au plus nu de sa condition, tel le premier homme ; c’est aussi l’émotion du natif attendri par la simplicité sans fards de

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bien des aspects des mœurs locales. Cette dernière posture se masque souvent avec pudeur derrière l’humour du propos.

A Oran, dans La Peste, sont décochées, par provocation ludique, quelques pointes ironiques, comme il se doit quand on est Algérois. Cependant, un élan de tendresse nostalgique se dévoile aussi dans la remémoration de la beauté immuable et grandiose de sa baie (d’une grandeur « qui ne se prête pas à l’élévation » et efface toute idée d’arrière-monde) ou dans l’évocation sensible de certaines atmosphères urbaines qui lui sont particulièrement chères : charme puissant des pierres, quiétude vespérale de la petite place de la Perle, séductions croisées à la terrasse d’un café sur le boulevard Gallieni.

Dans cette composition spatiale, Oran est un lieu vide, sans âme, un espace en marge du reste du monde. L’espace urbain par définition est caractérisé par sa densité : densité des constructions et densité de la population. Et l’espace oranais se dessine aussi d’après une étendue spatiale et une géographie sociale ; une dimension sociale qui est d’ailleurs, prise en compte dans la mesure où le narrateur déploie le quotidien de ses habitants. Selon Camus, Oran est le lieu du paradoxe absence/ présence : absence d’art, de tradition, d’histoire, de cultures mais présence de la mer et de ses paysages sources des plaisirs des Oranais et seuls atouts de cette cité. Mais il s’agit moins de la stigmatiser en propre que d’insister avec effet de loupe sur son extrême banalité apte à en faire « un lieu neutre », c’est-à-dire l’emblème d’« une ville tout à fait moderne ».

1-1-2- Lieu labyrinthique et du tragique.

Dans La Peste, Camus insiste également sur la description de la lutte des habitants de la ville contre la peste et n’évoque leur manière de vivre que brièvement au début du récit. A ce sujet, il note quelques remarques :

« Nos concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression, de faire des affaires. Naturellement ils ont du goût pour les joies

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simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer. Mais très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent »164

Ainsi à propos des habitants c'est la routine qui pousse l'activité des hommes ("Nos concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s'enrichir"). Camus semble même plaquer la théorie des libéraux des XVIIIème et XIXème siècles : le travail est fait pour s'enrichir. Tout homme est mû par l'appât du gain. Autrement, les habitants font les choses comme s’ils les avaient toujours faits. Rien d'extraordinaire, rien de pittoresque. La vie quotidienne est cadencée par le travail, les pratiques journalières et les divertissements du week-end en citant, à titre d’exemple, “ les joies simples ” qui renvoient inévitablement et fondamentalement à la mer.

En effet, lorsqu’il évoque de temps à autre, les “joies simples” que la ville procure aux Oranais, il parle de la mer, car dans la topographie de la ville selon l’imaginaire camusien, Oran présente certes, un aspect désertique : “sec”, “caillouteux”, “poussiéreux”, mais aussi un aspect côtier puisqu’elle se trouve sur la côte méditerranéenne. Cependant, cet avantage qui est le seul plaisir de cette cité n’est pas suffisant parce qu’elle est construite en tournant sur elle-même : elle n’est pas ouverte comme Alger où la mer se trouve “au tournant de chaque rue”165 mais plutôt fermée et “présente le dos à la mer”*

« On s’attend à une ville ouverte sur la mer, lavée, rafraîchie par la brise des soirs. Et mis à part le quartier espagnol, on trouve une cité qui présente le dos à la mer, qui s’est construite en tournant sur elle-même, à la façon d’un escargot. (…) Au début, on erre dans le labyrinthe, on cherche la mer

164 CAMUS Albert, La Peste. Ed Gallimard. Coll Folio 1995.p.12

165 CAMUS Albert, Noces suivi de l’été « L’été à Alger », Ed Gallimard, Coll Folio, 1995. p.33

*Il est à noter que la description d’Oran, dans La peste et dans “Le minotaure” est presque la même ; parfois, Camus utilise les mêmes termes et les mêmes expressions pour décrire la ville.

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comme le signe d’Ariane. Mais on tourne en rond dans des rues fauves et oppressantes, et, à la fin, le Minotaure dévore les oranais : c’est l’ennui.»166

C’est donc une cité sans cachet où toute tentative d’exotisme est neutralisée, construite, toutefois, dans un endroit singulier.

« Mais il est juste d’ajouter qu’elle s’est greffée sur un paysage sans égal, au milieu d’un plateau nu, entouré de collines lumineuses, devant une baie au dessin parfait. On peut seulement regretter qu’elle se soit construite en tournant le dos à cette baie. »167

Il mentionne aussi les divers lieux de distraction (café, cinéma, concert…). Cependant, il souligne et insiste sur « l’aspect banal de la ville et de la vie ». Une vie plate réduite

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