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2 – MATERIEL ET METHODES

Test 4 Test du VTTiste

(test de réaction du chien par rapport à un VTTiste approchant le troupeau)

Ce test permet :

- d’observer la réactivité du chien face à un intrus humain ;

- de mesurer le potentiel d’agressivité du chien vis à vis de l’homme.

Ce teste démarre 3 minutes après la fin du test 3. Le déroulé est le même que celui du test 3, le testeur faisant le tour du filet avec un VTT sans marquer de temps d’arrête près du troupeau.

Test 5

Test sonore de réactivité

Ce test permet d’observer la réactivité du chien lorsque celui-ci entend un stimulus sonore.

Ce test démarre 3 minutes après la fin du test 4.

Un testeur, resté caché, déclenche par le biais d’une télécommande, un appareil sonore (placé à 30 m du filet) qui va diffuser, par haut-parleur, pendant 15 secondes, un stimulus sonore : un aboiement simple de chien.

Tableau 7 : Description des 5 tests d’évaluation des chiens de protection développés par le Programme National « Chiens de Protection des Troupeaux »

2.1.7 – L’outil d’enregistrement des résultats des tests (comportements des chiens)

Les tests sont complétés par un outil visant à enregistrer les réponses des chiens aux tests.

Il s’agit du catalogue comportemental des chiens de protection, défini pour chaque test. Il sert à analyser plus en détail les comportements des chiens à partir des enregistrements vidéo réalisés lors des évaluations des chiens.

Un catalogue comportemental est un inventaire descriptif des comportements significatifs et distinctifs d’une espèce animale, portant à la fois sur le comportement inné et programmé et sur la réaction à un stimulus.

Pour définir le catalogue comportemental des chiens de protection, le groupe de travail s’est employé à :

- déterminer les phases d’observation à privilégier pour chacun des tests ;

- décrire les comportements significatifs (et observables sur vidéo) des chiens de protection au travail.

Les phases d’observations retenues pour l’enregistrement du catalogue comportemental sont précisées ci-après, pour chacun des tests.

Phases d’observations pour le Test 1 : chien au piquet

1ère observation notation pendant les 30 secondes à partir du 1er pas lorsque le maître s’éloigne du chien qu’il vient d’attacher.

Catalogue comportemental n°1

2ème observation pendant 5 secondes à partir du coup de sifflet du testeur

Catalogue comportemental n°1 3ème observation du 1er piquet jusqu’à la fin du temps d’arrêt au 2ème

piquet + 10 secondes après le redémarrage du testeur

Catalogue comportemental n°1

Phases d’observations pour le Test 2 : mise au troupeau 4ème observation pendant 60 secondes à partir du lâcher dans le

filet (source = point de lâcher du chien)

Catalogue comportemental n°2 5ème observation scann toutes les minutes depuis la minute 1

jusqu’à la minute 10

Catalogue comportemental n°3 Phase d’observations pour le Test 3 : test du randonneur

6ème observation Depuis le coup de sifflet du randonneur jusqu’au 2ème arrêt près du filet (environ 2 mn)

+ 15 secondes après la fin du 2ème arrêt

Catalogue comportemental n°2

Phase d’observations pour le Test 4 : test du VTTiste

7ème observation Depuis le coup de sifflet du VTTiste jusqu’à la disparition du VTTiste (environ 2 mn)

Catalogue comportemental n°2 Phase d’observations pour le Test 5 : test sonore

8ème observation 60 secondes après le déclenchement du test sonore

Catalogue comportemental n°2

Trois catalogues comportementaux ont été définis en fonction du test étudié et du type d’observations désirées (observations sur une durée donnée, observations instantanées (ou

scans)). Un catalogue comportemental se caractérise par des comportements à observer, chaque comportement étant ensuite décliné en autant d’items (manifestations du comportement) jugés intéressants pour l’étude.

Certains items jugés intéressants pour notre étude ont cependant dû être abandonnés parce qu’ils n’étaient pas visibles sur les vidéos. Il s’agit de la pilo-érection et des babines retroussées, qui peuvent être interprétées comme des manifestations de la peur et de l’agressivité chez le chien.

A noter que certains critères n’ont pas d’items (comme par exemple les aboiements, les rush) et sont alors seulement dénombrés.

Catalogue comportemental n°1

Comportements Items Orientation du corps orienté vers la source *

en dehors de la source * Orientation de la tête vers la source *

en dehors de la source * Comportement à la longe temps passé en bout de longe

à-coups sur la longe (évènements)

Déplacements debout immobile

marche trotte

saute (bondit) court

mouvement brusque assis

couché sur le ventre couché sur le dos s’aplatit

recule

saute par-dessus le filet Port de queue + battements de queue haute avec battements

haute sans battements basse avec battements basse sans battements

basse battements indéterminés

horizontale avec battements + arrière-train qui bouge

horizontale avec battements + arrière-train qui ne bouge pas

horizontale sans battements

Flairages flaire le sol

flaire l’homme flaire les animaux pas de flairage

Aboiements dénombrement (évènements)

Bâillements dénombrement (évènements)

Grattages dénombrement (évènements)

Mictions dénombrement (évènements)

Rush dénombrement (évènements)

* : source = maître ou point de disparition du maître (lorsque le maître n’est plus visible)

Catalogue comportemental n°2

Comportements Items Orientation du corps vers la source *

en dehors de la source * Orientation de la tête vers la source *

en dehors de la source *

Déplacements debout immobile

marche

saute par-dessus le filet Orientation du déplacement en direction de la source *

à l’opposé de la source * indéterminé

Port de queue + battements de queue haute avec battements haute sans battements basse avec battements basse sans battements

basse battements indéterminés

horizontale avec battements + arrière-train qui bouge

horizontale avec battements + arrière-train qui ne bouge pas

horizontale sans battements Position par rapport à l’homme (testeur) moins de 1,50 m

plus de 1,50 m (ou 2 fois la longueur du chien) Position par rapport au troupeau hors du troupeau en interposition

dans le troupeau

hors du troupeau ou juste collé contre hors du troupeau, pas interposé hors du filet

Flairages flaire le sol

flaire l’homme flaire les animaux pas de flairage

Aboiements dénombrement (évènements)

Bâillements dénombrement (évènements)

Grattages dénombrement (évènements)

Mictions dénombrement (évènements)

Rush dénombrement (évènements)

* : source = point de disparition du maître pour le test 2 source = testeur (randonneur ou VTTiste) pour les tests 3 et 4 source = haut-parleur diffusant le signal sonore pour le test 5

Catalogue comportemental n°3

Critères Items Orientation du corps vers la source *

en dehors de la source * Orientation de la tête vers la source *

en dehors de la source *

Déplacements debout immobile

marche

saute par-dessus le filet Orientation du déplacement en direction de la source *

à l’opposé de la source * indéterminé

Port de queue + battements de queue haute avec battements haute sans battements basse avec battements basse sans battements

basse battements indéterminés

horizontale avec battements + arrière-train qui bouge

horizontale avec battements + arrière-train qui ne bouge pas

horizontale sans battements Position par rapport au troupeau hors du troupeau en interposition

dans le troupeau

hors du troupeau ou juste collé contre hors du troupeau, pas interposé hors du filet

Rush dénombrement (évènements)

* : source = point de disparition du maître

2.1.8 - Protocole de validation des tests d’évaluation 2.1.8.1 - Les chiens utilisés pour l’expérimentation

L’expérimentation réalisée a consisté à vérifier si les tests d’évaluation retenus permettent de bien discriminer les chiens susceptibles de présenter un danger pour l’homme des chiens ne présentant pas ce risque dans des conditions normales d’utilisation et de contact avec les humains. Ces deux notions sont expliquées ci-après.

Le schéma expérimental consiste à comparer les résultats des tests réalisés sur 2 populations de chiens de protection définies a priori :

- une population constituée de 15 chiens « mordeurs ». Sont appelés ainsi des chiens connus pour avoir déjà mordu ou pincé des humains au moins deux fois avant le jour de leur évaluation. Dans la suite de ce rapport, cette population sera dénommée

« chiens mordeurs ».

- une population constituée de 15 chiens « non mordeurs », n’ayant jamais mordu ou pincé un humain jusqu’au jour de leur évaluation. Dans la suite de ce rapport, cette population sera dénommée « chiens non mordeurs ».

Le nombre de 30 chiens a été défini a priori comme étant un minimum à atteindre pour pouvoir réaliser des traitements statistiques suffisamment puissants.

Les 30 chiens utilisés pour l’expérimentation devaient être choisis selon 5 autres critères : - leur sexe : 15 mâles et 15 femelles, en les répartissant de manière équitable entre les

2 populations « mordeurs » et « non mordeurs » ; - leur âge : 30 chiens adultes (minimum 18 mois) ;

- leur activité : 30 chiens de protection actifs, placés dans des troupeaux ;

- leur race : 30 chiens de race Montagne des Pyrénées (afin de s’affranchir de l’effet race qui peut être important sur le tempérament des chiens (Green et Woodruff, 1988)) ;

- leur localisation géographique : 10 chiens dans les Pyrénées, 10 chiens dans le Sud du Massif Alpin et 10 chiens dans le Nord du Massif Alpin.

Le choix des chiens participant à l’expérimentation a été confié aux techniciens « prévention des prédations » des Alpes et techniciens « chiens de protection » des Pyrénées, qui connaissent parfaitement les chiens dont ils assurent le suivi sur le terrain.

2.1.8.2 - Lieu de réalisation des tests d’évaluation

Concernant le lieu de réalisation des tests, le protocole expérimental prévoit de procéder à l’évaluation des chiens dans 2 lieux différents, chacun présentant ses avantages et ses inconvénients :

- Lieu 1 : sur exploitation.

Les tests sont réalisés dans les exploitations où sont établis les chiens. Cette option implique le déplacement de l’équipe des testeurs, avec tout le matériel, chez tous les éleveurs dont les chiens vont être testés, et le montage du dispositif de tests dans chaque exploitation (il faut compter 1 heure 30 en moyenne pour chaque installation).

L’avantage est que l’éleveur n’a pas à se déplacer avec son chien et que le chien ne subit a priori pas le stress lié au déplacement dans un lieu nouveau.

- Lieu 2 : hors exploitation.

Les tests sont réalisés en ferme d’accueil (centre de testage), lieu unique de tests pour tous les chiens à évaluer. L’avantage est un gain de temps pour les testeurs (1 seule installation du dispositif à réaliser) et des conditions de terrain optimales et standardisées ; l’inconvénient est l’obligation pour les éleveurs de faire un déplacement plus ou moins long en voiture avec le chien. Ce dispositif permet de sortir le chien de son contexte habituel.

Réaliser les tests dans une ferme d’accueil, centre de testage, environnement nouveau pour les chiens évalués, présente, du point de vue technique, deux avantages :

1) cela permet de se recentrer sur les aptitudes naturelles du chien (l’inné), en effaçant la part du comportement liée à l’expérience du chien (l’acquis) ;

2) cela permet de standardiser les conditions de réalisation des tests : même topographie, même troupeau, mêmes testeurs. On ne teste que le chien, et pas le chien et son environnement.

A l’inverse, cela pose quelques questions et présente des limites concernant :

1) la validité des tests. Décontextualiser le chien peut peut-être l’amener à se comporter différemment que lorsqu’il est dans son environnement habituel : le chien subit un stress et peut être inhibé dans ses réactions.

2) la faisabilité des tests. Dans la perspective d’une évaluation des chiens de protection à grande échelle, il apparaît difficile, voire infaisable, dans certaines situations et secteurs géographiques de faire se déplacer les éleveurs et leur(s)

chien(s) dans une ferme d’accueil : distance kilométrique trop importante, impossibilité de transporter le chien (chien non habitué à la voiture, chien farouche), manque de motivation des éleveurs.

Les chiens utilisés pour l’expérimentation des tests devaient être évalués selon le protocole des tests du Programme National « Chiens de Protection des troupeaux », à deux reprises : - en ferme d’accueil (ie. en dehors de leur exploitation habituelle), dans un premier temps ; - dans leur exploitation habituelle, in situ, dans un second temps, au minimum 10 jours après l’évaluation en ferme d’accueil.

2.1.8.3 - Données récoltées

Les données récoltées sont les informations fournies par les éleveurs et les techniciens, concernant le statut « mordeur » ou « non mordeur » des chiens, leur sexe, leur âge, le fait qu’il soit ou non habitué à l’attache.

Par ailleurs, les évaluations des chiens participant à l’expérimentation ont toutes été filmées par caméscope. Le traitement de ces enregistrements vidéo, à partir du logiciel « The Observer », a fourni les données de comportements et de caractère, précisées dans les catalogues comportementaux, qui ont été utilisées pour les traitements statistiques. Ces données se répartissent en trois catégories :

- des données de durée d’observation d’un comportement donné. Ces données de durées de comportement (exprimées en secondes) correspondent au temps cumulé d’expression du comportement étudié au cours de la phase d’observation du test (définie dans le catalogue comportemental) (exprimées en secondes). Par exemple, un chien peut avoir été observé en position « assis » pendant 37,28 secondes durant la phase d’observation du test du VTTiste qui a une durée totale moyenne de 113,14 secondes, sans que l’on sache s’il est resté en position « assis » durant toute cette durée de 37,28 secondes, ou si ce total correspond à l’addition de plusieurs périodes durant lesquelles il est resté en position « assis ».

- des données de dénombrements d’un comportement, qui correspondent au nombre de fois où le comportement étudié a été observé durant la phase d’observation du test. Dans l’exemple de notre chien en position « assis », celui-ci peut avoir été observé en position « assis » à 4 reprises.

- des données de latence, qui correspondent à la durée précédant l’apparition du comportement étudié. Dans l’exemple de notre chien, ce dernier peut s’être mis une première fois en position « assis » que 13,12 secondes après le début de la phase d’observation du test. Le temps de latence pour ce comportement « assis » est donc de 13,12 secondes. Un chien peut ne pas manifester le comportement étudié pendant la phase d’observation du test, mais cela ne veut pas dire pour autant que ce chien n’exprimera pas du tout ce comportement pendant la durée de réalisation du test. Dans un tel cas, on parle de données censurées : ce n’est pas parce que dans la phase d’observation du test, le comportement attendu ne s’est pas produit qu’on peut conclure que sa probabilité de se produire au-delà de cette phase est nulle.

2.2 – Matériel : réalisation des tests d’évaluation des chiens participant à l’expérimentation

L’ensemble des tests s’est déroulé entre juin 2007 et mai 2008.

2.2.1 - Nombre de chiens testés

Le respect du protocole tel que défini dans la partie 2.1.8. n’a pas pu être assuré dans sa totalité en raison des difficultés apparues lors de sa mise en œuvre sur le terrain.

La principale difficulté a résidé dans le fait de mobiliser des propriétaires de chiens

« mordeurs » pour tester leur chien hors exploitation. En effet, ce test « hors exploitation » implique des déplacements en voiture qui peuvent être très longs. Les chiens « mordeurs » étant en règle générale des chiens peu sociabilisés à l’homme, ils sont donc difficiles à manipuler et pas habitués à monter en voiture. Les éleveurs propriétaires des chiens

« mordeurs » retenus par les techniciens pour participer à l’expérimentation ont soit refusé de collaborer, craignant que leur chien « mordeur » ne soit pas contrôlable en terrain inconnu et s’excite au cours du trajet en voiture, soit sont venus aux séances de tests organisées en exploitation d’accueil avec un autre chien (plus sociable et « non mordeur ») que leur chien « mordeur » prévu. Face à cette difficulté pour tester des chiens « mordeurs » hors exploitation, il a été décidé que les chiens « mordeurs » ne seraient testés que sur leur exploitation (le double test « hors exploitation » et « sur exploitation » étant appliqué aux chiens « non mordeurs »). Malgré cet aménagement du protocole, il n’a pas été possible de tester les 15 chiens « mordeurs » prévus dans le protocole, mais seulement 11 mais dont 10 seulement ont pu être valorisés dans l’analyse des données. Ce nombre se réduit encore pour certains tests (voir tableau 8).

Comme 9 des 10 chiens « mordeurs » n’ont été évalués que sur leur exploitation, les comparaisons avec les chiens « non mordeurs » réalisées dans le cadre de l’étude de l’agressivité, se feront avec les résultats des évaluations réalisées sur exploitation pour les chiens « mordeurs » et « non mordeurs ». Les résultats des tests réalisés hors exploitation des chiens « non mordeurs » feront l’objet d’une autre étude portant sur l’effet du lieu d’évaluation sur les réponses aux tests.

2.2.2 - Difficultés rencontrées

D’autres difficultés se sont présentées lors de la mise en œuvre du protocole :

Lors des tests sur exploitation, les lots d’animaux supports des tests n’ont pas toujours respecté le protocole (brebis accompagnées de leurs agneaux par exemple, taille du lot).

Ainsi, lorsque les tests étaient faits sur parcours, les tests ont été réalisés sur le lot entier d’animaux présents (souvent plus important que 100 têtes).

Lors des tests sur exploitation, les parcelles sélectionnées par l’éleveur pour procéder aux tests n’ont pas toujours été adaptées aux exigences du protocole (difficulté voire impossibilité pour les testeurs et caméraman de se cacher, troupeau visible par le chien depuis le piquet…). Lorsque cela a été possible, l’équipe de testeurs a cherché d’autres parcelles répondant mieux aux exigences du protocole.

Les parcelles retenues pour les tests se sont parfois trouvées être près de bâtiments, de routes, d’autres chiens, sources de dérangement et de perturbations pour le chien testé.

Il est parfois arrivé que les parcelles soient embroussaillées, ce qui rendait le terrain difficilement praticable pour le VTT, rendait difficile l’enregistrement vidéo et donnait au chien testé autant d’endroits pour se cacher.

En milieu montagnard, le terrain était parfois en pente ou insuffisamment large pour contenir les 4 filets du parc.

Deux éleveurs ont refusé de soumettre leur chien au test du piquet, jugé trop dangereux pour leur chien non habitué à l’attache, et dont ils savaient qu’ils allaient tirer sur la longe pour chercher à s’échapper.

Lors de certains tests, on a pu compter jusqu’à 15 personnes (intéressées et spectatrices) sur le terrain.

Les conditions météorologiques n’ont pas toujours été favorables : neige, brouillard et vent fort, ce dernier étant gênant notamment lors du test sonore (selon le sens du vent, le chien pouvait ne pas entendre l’aboiement diffusé par le haut-parleur).

Comme aucune consigne n’avait été donnée sur la façon de filmer les tests, les vidéos des tests sont très différentes d’un chien à l’autre, en terme de position de la caméra par rapport aux mouvements du testeur, de largeur des plans (plans très larges englobant troupeau et chien mais dans lesquels les comportements des chiens ne sont pas visibles, indications vocales pour situer le testeur par rapport au troupeau…). Au final, une des vidéos n’a pas pu être valorisée dans son entier et certaines parties d’autres vidéos n’ont pas pu permettre de renseigner les comportements (chiens pas visibles quand cachés dans ou derrière le troupeau, plans trop larges ne permettant pas de distinguer le chien).

Au final, le tableau 8 présente les effectifs des chiens évalués sur exploitation dont les données de catalogue comportemental ont été utilisées dans les traitements statistiques.

L’information est présentée test par test, en différenciant les chiens « mordeurs » des chiens

« non mordeurs ».

Chiens “mordeurs” Chiens “non mordeurs”

Test 1 – Phase 1 d’observation 7 29

Tableau 8 : Effectif des chiens évalués sur exploitation, test par test, pour les groupes des chiens “mordeurs” et « non mordeurs ».

2.3 - Méthode d’analyse des données

L’objectif de l’étude est de déterminer quelles sont les variables de comportement qui permettent de discriminer les chiens »mordeurs » des chiens « non mordeurs » d’une part, et les chiens ayant une bonne qualité pastorale des chiens ayant une mauvaise qualité pastorale d’autre part. La comparaison des deux populations de chiens sur le caractère

« mordeur » ou « non mordeur » ou sur le caractère « bonne qualité pastorale » ou

« mauvaise qualité pastorale » a été réalisée par la biais d’analyses de variance et comparaison de moyennes (Khi-2). Notre démarche étant exploratoire, le seuil de signification accepté a été fixé à 10 %.

Les 3 types de données d’éthogramme ont été analysés en utilisant différentes procédures du logiciel SAS (1987) :

- pour les données de dénombrement, c’est la procédure GLIMMIX qui a été utilisée. Le modèle d’analyse inclut 2 covariables : le facteur « habitué à l’attache » (oui ou non) (essentiellement pour le test au piquet), le facteur sexe (mâle ou femelle) ainsi que les interactions « mordeur x habitué à l’attache » et « mordeur x sexe ».

Pour les tests à durée variable (cas du test au piquet - phase 3, du test du randonneur, du VTTiste et du test sonore), une variable « offset » a été ajoutée ce qui permet d’exprimer les

Pour les tests à durée variable (cas du test au piquet - phase 3, du test du randonneur, du VTTiste et du test sonore), une variable « offset » a été ajoutée ce qui permet d’exprimer les