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Technologies de l'information et de la communication

Dans le document Introduction aux TIC (Page 44-48)

Les technologies de l'information et de la communication (TIC), également appelées les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais,

Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le

traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet et des télécommunications.

Par extension, elles désignent leur secteur d'activité économique. Cette définition des TIC positionne cette industrie comme support de l'industrie du contenu numérique.

Histoire

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Après l'invention de l'écriture puis l'avènement de l'imprimerie, les premiers pas vers une société de l'information ont été marqués par le télégraphe électrique, puis le téléphone et la

radiotéléphonie, alors que la télévision et l'Internet puis la télécommunication mobile et le GPS ont associé l'image au texte et à la parole "sans fil", l'internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui est aussi appareil photo.

Le rapprochement de l'informatique et des télécommunications, dans la dernière décennie du XXe siècle ont bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions » à des prix accessibles, dès les années 2000.

Les usages des TIC ne cessent de s'étendre, surtout dans les pays développés, au risque

localement d'accentuer la fracture numérique et sociale ainsi que le fossé entre les générations. De l'agriculture de précision et de la gestion de la forêt (traçabilité des bois pour lutter contre le trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou de la biodiversité, à la démocratie participative (TIC au service du développement durable) en passant par le commerce, la

télémédecine, l'information, la gestion de multiples bases de données, la bourse, la robotique et les usages militaires, sans oublier l'aide aux handicapés (dont aveugles qui utilisent des

synthétiseurs vocaux avancés ainsi que des plages braille éphémère), les TIC tendent à prendre une place croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés. Certains craignent aussi une perte de liberté individuelle (effet Big Brother, intrusion croissante de la publicité ciblée et non-désirée...). Les prospectivistes s'accordent à penser que les TIC devraient prendre une place croissante et pourraient être à l'origine d'un nouveau paradigme civilisationnel.

6 il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains

sa définition sémantique reste floue ; par exemple, le terme technologie qui signifie « discours sur la technique » est utilisé à la place de « technique » qui serait à la fois plus simple et plus exact.

Ce concept est à rapprocher de celui de société de l'information. Évolution de la terminologie []

L'avènement de l'Internet et principalement du Web comme média des masses et le succès des blogs, des wikis ou technologies Peer to Peer confèrent aux TIC une dimension sociétale. Gérard Ayache dans La grande confusion, parle d'« hyper-information » pour souligner l'impact

anthropologique des nouvelles technologies. De nombreux internautes, quant à eux, considèrent l'Internet comme une technologie de la relation (TR) : Joël de Rosnay a repris cette expression dans La révolte du pronétariat : des mass média aux média des masses. Le Web 2.0 est permis par les TICs.

Appellations connexes []

Les TIC sont également désignées par les « nouvelles technologies de l'information et de la communication » (NTIC).

Les sigles anglais correspondant sont IT, pour « Information Technology » et NICT, pour « New

Information and Communication Technology/Technologies » ou encore ICT pour « Information

Communication Technology/Technologies ».

Dans l'éducation nationale en France, on évoque plutôt les Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation (TICE).

Les technologies

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Les TIC regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l'information et particulièrement les ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver.

On peut regrouper les TIC par secteurs suivants :

L'équipement informatique, serveurs, matériel informatique ; La microélectronique et les composants ;

Les télécommunications et les réseaux informatiques ; Le multimédia ;

7 L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des

entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux États-Unis.

au niveau du système d'information :

Hausse de la productivité du travail pour la saisie de l'information, donc baisse des coûts. Délocalisation de la production (ex : centre d'appels). Meilleure connaissance de

l'environnement, réactivité plus forte face à cet environnement, amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille stratégique plus performante.

au niveau de la structure de l'entreprise et de la gestion du personnel :

Organisation moins hiérarchisée, partage d'information. Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus facile).

au niveau commercial :

Nouveau circuit de production grâce à l'extension du marché potentiel (commerce électronique). Une baisse des coûts d'approvisionnement. Développement des innovations en matière de services et réponses aux besoins des consommateurs. Amélioration de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante).

Limites de l'investissement dans les TIC []

Problèmes de rentabilité :

1. Coût du matériel, du logiciel, de l'entretien et du renouvellement.

2. Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins et donc une sous-utilisation des logiciels.

3. Coût de la formation du personnel, de sa résistance aux changements.

4. Coût généré par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance des informations.

5. Coût dû au rythme soutenu des innovations (18 mois).

6. Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits. D'autres investissements peuvent être tout aussi bénéfiques :

1. Recherche et développement 2. Formation du personnel

8 règlementations : "fun", chantage, escroquerie, subversion, etc. À l'heure actuelle, on peut

affirmer qu'aucune « gouvernance mondiale » n'est parvenue à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales réputées communes ».

L'ouverture des pays aux TIC

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Chaque année, le Forum économique mondial publie le "Networked Readiness Index", un indice défini en fonction de la place, l'usage et le bénéfice que peut tirer un pays des Technologies de l'Information et des Communications. Cet indice prend en compte une centaine de pays (122 en 2006-2007) et permet d'établir un classement mondial.

Classement 2007 []

Rang Pays Score Evolution rang sur 1 an

1 Danemark 5,71 +2 2 Suède 5,66 +6 3 Singapour 5,6 -1 4 Finlande 5,59 +1 5 Suisse 5,58 +4 6 Pays-Bas 5,54 +6 7 États-Unis d'Amérique5,54 -6 8 Islande 5,5 -4 9 Royaume-Uni 5,45 +1 10 Norvège 5,42 +3 11 Canada 5.35 -5-25

Source : Forum économique mondial, 2007[1]

9 le pôle de compétitivité Images et Réseaux de la région Bretagne ;

le pôle de compétitivité TES (Transactions Électroniques Sécurisées) en Basse Normandie ; le pôle de compétitivité Systematic en Île-de-France ;

la "Telecom Valley®" ; L'INRIA ;

Les collectivités territoriales disposent de commissions TIC : Régions : Commission TIC de l'ARF ;

Communes : Commission TIC de l'AMF ; Départements : Commission NTIC de l'ADF.

Et certaines ont créé des agences TIC chargées de promouvoir les TIC auprès des acteurs publics de leur territoire. C'est le cas pour :

La région Île-de-France avec ARTESI Ile-de-France : Agence Régionale des Technologies et de la Société de l'Information

La région Midi-Pyrénées avec ARDESI : ARDESI : Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information

Le Pays basque avec l'aNTIC : Agence Pays Basque des NTIC

ARTESI Île-de-France a dressé une liste de plus de 100 structures (agence ou association) qui œuvrent pour le développement des TIC dans les territoires français.

En Belgique et Luxembourg, plusieurs centres sont fortement impliqués en TIC :

le CETIC, Centre d'Excellence en Technologies de l'Information et de la Communication, à Charleroi ;

le Centre d'Innovation par les Technologies de l'Information (CITI), du Centre de Recherche Public Henri Tudor, à Luxembourg,

le CRID, Centre de Recherches Informatique et Droit aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) de Namur.

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