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Le tableau ci-dessous présente l’histoire des traumatismes crâniens non accidentels chez l’enfant

Dans le document Syndrome du bébé secoué - Argumentaire (Page 23-32)

année, référence, pays

Méthode Résultats Commentaires

Al-Holou 2009 (6)

États-Unis

Présentation de l’histoire du traumatisme crânien non accidentel chez l’enfant.

Principaux points développés dans l’article :

La maltraitance de l’enfant et le traumatisme crânien non accidentel sont reconnus maintenant après des décennies d’efforts et de travaux sans relâche de la part de nombreux médecins.

En 1860, Ambroise Tardieu a identifié des blessures importantes chez l’enfant dues à des traumatismes crâniens non accidentels. Mais son travail a été ignoré, et dans les années qui suivirent, les médecins ont continué à identifier ces types de blessures, mais n’étaient pas capables de trouver un accord sur le facteur étiologique.

Même les efforts de Wilfred Trotter exposant les erreurs des théories sur les causes inflammatoires et infectieuses des hématomes sous-duraux n’ont pas été immédiatement acceptées.

Finalement, le type de blessure chez les enfants a été appréhendé par les neurochirurgiens, qui ont commencé à identifier une association entre les hématomes sous-duraux induits par traumatisme et les hémorragies rétiniennes et les radiologues qui ont commencé à associer les hématomes sous-duraux et les lésions osseuses.

À partir de 1960, les médecins ont commencé à associer le traumatisme crânien non accidentel avec ces blessures.

La compréhension de ce syndrome a été améliorée par les nouvelles recherches médicales, mais parasitée par les enjeux légaux et le poids médiatique.

Article particulièrement bien documenté.

Tableau 3 : Article historique, princeps et inaugural du SBS Auteur,

année, référence, pays

Type d’étude

Méthode Population Critères de jugement Résultats Niveau de preuve

Commentaires

Caffey 1972, (1)

États-Unis

Étude de cas. 27 cas de

secouements. Présence d’HSD.

L’auteur radiologue pédiatre, emploie le premier le terme de

«syndrome du bébé secoué ».

Cet article décrit l’exemple d’une nourrice, qui a tué trois bébés et en a handicapé 12 autres sur une période de 8 ans, avant qu’on découvre qu’elle les avait tous secoués.

Il dit que l’HSD est la complication la plus grave et la plus urgente dans le cadre de la maltraitance.

Niveau 4

Article historique, princeps et inaugural.

Explication des mécanismes responsables des fractures- arrachements métaphysaires et des lésions cérébrales.

Auteur, année, référence,

pays

Type d’étude

Méthode Population Intervention

Contrôle Critères de jugement Résultats Niveau de preuve

Commentaires TCNA durant les

4 années

suivant le TCNA.

Utilisation de la Truven Health MarjetScan diagnostic du TCNA (code

5895 contrôles appariés (âge et type

d’assurance).

Coûts liés à

l’hospitalisation, aux passages aux urgences, aux soins ambulatoires et à la consommation de médicaments.

TCNA associé pendant les 4 ans post- diagnostic à :

une plus grande

consommation médicale, plus d’hospitalisations compètes et de jour, plus de soins ambulatoires, plus

de consommation

médicamenteuse.

Les coûts totaux médicaux attribuables au TCNA durant les 4 ans après le diagnostic étaient de 47592 dollars par patient (IC95% = [40 219-55685]) et différaient selon le type d’assurance : assurance privées (38231 dollars (IC95% = [29 898-46 564])) et Medicaid (56691 dollars (IC95%=[4 290-69 092])).

Niveau 3

Conclusion des auteurs :

Les patients ayant subi un TCNA présentaient des coûts

(d’hospitalisation, de soins ambulatoires et liés aux médicaments) plus importants que les coûts associés aux autres enfants 4 ans après leur diagnostic de maltraitance.

Limites de cette étude :

Les dépenses

étudiées par les auteurs étaient limitées aux coûts

Auteur, année, référence,

pays

Type d’étude

Méthode Population Intervention Contrôle

Critères de

jugement Résultats Niveau de preuve

Commentaires

Flaherty 2008

(8) États-Unis

Étude observationnelle prospective (octobre 2002 à avril 2005) portant sur la maltraitance physique.

Cliniciens appartenant à deux réseaux nationaux de recherche sur les pratiques.

Objectif :

Déterminer la fréquence des signalements par les cliniciens de premier recours (primary care clinicians), le degré de

suspicion de

maltraitance (child abuse : CA) en cas de signalement et les facteurs influençant le fait de signaler aux services de protection de l’enfance

(child protective service : CPS).

Méthode : recueil par

Analyse portant

sur 327

cliniciens (88%

médecins) indiquant un certain degré de probabilité de maltraitance (Improbable/

possible/

probable/ très probable) pour au moins un probables ou très probables et 76 % des traumatismes possibles n’ont pas été signalés.

Le signalement augmente si : Histoire inconsistante p < 0,001,

Enfant adressé au clinicien pour maltraitance p < 0,001, Lésion qui n’est pas une lacération p = 0,003,

Enfant qui a > 1 facteur de risque familial, p < 0,001, Enfant qui a un traumatisme grave p = 0,001, enfant qui a un facteur de risque en plus de l’histoire inconsistante p = 0,003,

Enfant qui est noir p = 0,12, Enfant qui n’est pas connu du praticien p = 0,21.

Moins de signalements par les

Niveau 3

Conclusions des auteurs :

Les cliniciens estiment que environ 10 % des traumatismes qu’ils évaluent sont causés par la maltraitance.

Ils ne signalent pas tous les cas aux services de protection de l’enfant même si la maltraitance est probable ou très probable.

Les données portant sur l’enfant, la famille, le

traumatisme et

l’expérience antérieure du clinicien influent sur le fait de signaler.

Limite de l’étude : possibilité d’erreur de codage de la part des cliniciens concernant le degré de suspicion de

pays

434 cliniciens ayant accepté de participer (30 % des 1 694 cliniciens avaient été sollicités) correspondant à 15 003 visites d’informations sur le traumatisme, l’enfant, la famille, le degré de

probabilité de

maltraitance (très improbable/

improbable/possible/

probable/ très probable) et si le traumatisme a été signalé.

Analyse bivariée et multivariée.

cliniciens qui n’avaient pas jusqu’à présent reporté tous les traumatismes suspects de maltraitance ou qui avait perdu des patients à la suite de interviennent dans le signalement ou non par les cliniciens des

situations de

maltraitance

2/ Étudier les stratégies alternatives utilisées en cas de non signalement cliniciens issus de 434 cliniciens urgentistes

Quatre thèmes principaux : Connaissance de la famille ; Reference to elements of the case history;

Utilisation de ressources efficaces (available) ;

Perception des résultats attendus d’une décision aux services de protection de l’enfance.

En cas de non- signalement, les cliniciens ont mis en place des stratégies alternatives de prise en charge (incluant un

Niveau 4

Conclusion des

auteurs :

Les décisions de signalement sont influencées :

par les circonstances du traumatisme,

par l’histoire, par la connaissance de la famille,

par la discussion du cas

avec d’autres

professionnels, et enfin

pays

explications de non-signalement données par les cliniciens.

avec une

certaine suspicion) et 39 qui avaient signalé une situation de maltraitance.

suivi actif ou informel).

Lors de leur interview certains cliniciens ont modifié leur opinion initiale pour expliquer le non signalement aux services de protection de l’enfance.

par les expériences antérieures avec les services de protection de l’enfance.

Limites de l’étude : Cette étude concerne uniquement les cas pour lesquels le clinicien a

suspecté une

maltraitance.

Analyse quantitative impossible.

Auteur, année, référence,

pays

Type d’étude Objectif

Critères de sélection des articles (A)

Population (P)

Résultats et signification

Chevignard 2014 (10) France

Revue de la littérature.

Décrire les différentes séquelles après un syndrome du bébé secoué.

La méthode suivie pour établir la liste des références n’est pas indiquée.

67 articles référencés.

Conclusions des auteurs : Conséquences de TCNA : Taux de mortalité élevé,

Troubles visuels, neurologiques, cognitifs,

comportementaux et du développement à long terme.

L’accent devrait être mis sur le suivi à long terme des enfants blessés, avec des évaluations cognitives et du développement tout au long de la vie scolaire et jusqu’à l’âge adulte.

Des programmes de prévention primaire devraient être développés et implémentés.

référence, pays

Laurent-Vannier 2009

(11) France

Étude longitudinale.

Objectif : décrire l’évolution clinique à long terme d’une enfant victime de SBS.

Un cas. Séquelles. Objectivation de l’aggravation progressive des séquelles.

Niveau 4

Gravité pronostique après lésion cérébrale précoce.

Importance d’un suivi multidisciplinaire à long terme.

Importance du signalement judiciaire pour protéger l’enfant et ses droits en tant que victime d’une infraction pénale.

Ce chapitre présente des données épidémiologiques sur les facteurs de risque (2.1), des données

Dans le document Syndrome du bébé secoué - Argumentaire (Page 23-32)

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