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Hématomes sous-duraux

Dans le document Syndrome du bébé secoué - Argumentaire (Page 101-193)

Données de l’anamnèse :

3.1 Hématomes sous-duraux

référence, pays

Type d’étude Objectifs des articles (A)

Population (P)

Résultats et signification

Kemp, 2011,

hospitalisés pour trauma crânien (TCNA ou non AHT).

Identifier les signes neuroradiologiques distinguant TCNA du non AHT.

Période : 1970-février 2010, 14 bases de données, 4 sites internet, 100 mots clés.

Diagnostic de TCNA posé par une cellule maltraitance.

Témoin pour non AHT.

HSD multiple à la convexité, hémorragie interhémisphérique, SDH de la fosse postérieure, encéphalopathie hypoxo ischémique et œdème cérébral sont significativement associés au TCNA.

Rambaud

ponts. Non précisé dans l’article. La mise en évidence d’une rupture des veines-ponts permet de faire un diagnostic de mécanisme traumatique à l’origine de l’HSD.

SBU

Déterminer avec quelle fiabilité la triade

-uniquement études >10 patients

-Seulement cas avec témoin ou avec aveu

Exclusion : signe d’impact céphalique ou autre blessures Observation

Résultats :

Deux études ont été considérées de qualité modérée Vinchon et al.

et Adamsbaum et al.

Le groupe contrôle de la 2ème étude n’est pas considéré comme acceptable.

Donc pas de possibilité de méta- analyse.

Résultats finaux :

É

vidence scientifique limitée de l’association entre triade et « traumatic shaking » (low quality evidence)

É

vidence scientifique insuffisante pour poser la possibilité de diagnostic de « traumatic shaking » à partir de la triade (very low quality evidence).

Commentaire :

Bases : pubmed/ Embase och cochrane libary jusqu’au 15 octobre 2015.

Sélection à partir d’abstracts A partir de 3 773 abstracts, 1 065 articles,

1 035 exclusions car ne répondant pas aux critères d’inclusion.

Parmi les 30 articles restant, seulement 2 jugées comme de qualité modérée et aucune de qualité haute.

Résultats totalement contestables.

Peu ou pas de cliniciens parmi les experts qui ne connaissent pas le sujet.

Les critères d’inclusion choisis montrent la méconnaissance des experts : cas retenu si témoin or le plus souvent il n’y a pas de témoin (et, de plus, ne regardent pas si témoin = proche ou non) ou bien aveu

Alors que dans la discussion, les auteurs signalent que les aveux peuvent être sujets à caution.

La littérature sur les diagnostics différentiels n’a pas été évaluée et donc n’est pas prise en compte dans les résultats. Les divers diagnostics différentiels sont cités sans aucune analyse critique.

Alors que les experts se centrent sur la triade, il n’y a aucune prise en compte des caractéristiques de lésions (par exemple localisation ou aspects des HSD ou des HR).

Concernant l’article d’Adamsbaum il n’est pas pris en compte que les auteurs sont des experts judiciaires.

Les auteurs ont considéré les autres revues de la littérature comme de pauvre qualité car s’appuyant sur l’existence de la triade pour retenir le diagnostic.

Reproche également de l’appellation Abusive Head Trauma sans définition avec possibilité que le traumatisme soit par impact et non pas par secouement.

référence, pays

Méthode Population

Contrôle jugement Résultats

Commentaires

Adamsbaum 2010, (80) France

Analyse rétrospective observationnelle des aveux faits par l’auteur d’un TCNA.

Test de Student ; Test de Fisher.

112 cas de TCNA sur une période de 7 ans.

Critère d’inclusion :

HSD et aveu

(acceptation d’une relation de cause à effet entre le geste causal et l’état de l’enfant).

Comparaison de deux groupes : avec aveux (29 cas),

sans aveux (83 cas).

Imagerie et déclarations judiciaires écrites.

Aveux tous d’origine judiciaire.

Secouements tous décrits comme très violents (100 %) et répétés (55 %) de 2 à 30 fois (moyenne 10) pour faire cesser les pleurs de l’enfant (62,5 %). Impact : 24 %.

Pas de corrélation entre les densités des HSD et les secousses répétées.

Les aveux ont toujours été obtenus au cours des investigations par la Justice et jamais à l’hôpital.

Niveau 3 Commentaires : Cas descriptifs

Les auteurs, en tant qu’experts judiciaires ont eu accès aux données médicales et judiciaires.

Pour rappel les experts judiciaires en France sont missionnés et rémunérés par la Justice et sont indépendants des parties.

référence, pays

Contrôle jugement Commentaires

Rooks 2008 (84)

É

tats Unis

É

tude prospective dans le même

ETF (échographie transfontanellaire) et IRM dans les 3 jours après la naissance.

101

comparée selon les modalités de

traitement et complications au

moment de supratentoriels étaient situés tous dans la moitié postérieure du crâne : interhémisphériques

postérieurs (30/46 soit 65 %), occipitaux (29/46 soit 63 %) et bordant la tente du cervelet.

Vingt enfants (43 %) avaient aussi un HSD de la fosse postérieure. Comme pour Whitby et al. aucun des HSD asymptomatiques

supratentoriels n’était frontal.

74% (34/46) des cas avaient un HSD en deux ou trois

L’hémorragie était souvent minime sous la forme d’un film mince. Aucun des 46 cas n’avait d’hémorragie extradurale,

sous-Niveau 3 Bonne étude.

Conclusion de Rooks : un HSD après 1 mois de vie est peu probablement (unlikely) dû à la naissance.

Commentaire : réflexion sur le seul cas avec

recherche d’une

maltraitance Ce bilan ayant été négatif il a été déduit que l’enfant n’avait pas été abusé.

Mais on ne peut néanmoins éliminer un secouement survenu entre J 7 et J 26 pour les raisons suivantes : 1/ le nouvel hématome était frontal droit et non plus

pays

arachnoïdienne ou intraparenchymateuse. 18 enfants ont bénéficié du suivi IRM. Tous se sont résolus en 1 mois ou moins, sauf un cas qui avait à l’IRM initiale à la fois un HSD occipital bilatéral et un HSD de la fosse postérieure, et qui à 26 jours avait un nouvel HSD frontal gauche et dont le contrôle à 5 mois montrait la disparition des HSD, mais un élargissement des espaces péricérébraux.

En bas de page 1086, il est dit que tous les HSD avaient disparu à 3 mois.

Fréquence variable des HSD selon les modalités d’accouchement. Rôle du temps passé dans la filière génitale. Des HSD peuvent exister chez des enfants qui sont nés par césarienne.

postérieur or les resaignements se font dans un territoire qui a déjà saigné.

2/ le FO normal ne permet pas d’éliminer un secouement car d’une part dans plus de 15 % des cas de SBS le fond d’œil est normal et d’autre part le FO doit être réalisé dans les 24 et au plus tard 72 heures après l’épisode pour que le résultat soit indiscutable.

3/ de même,

hémostase, bilan

métabolique radios de squelette normaux n’éliminent pas la possibilité de maltraitance.

4/ enfin, absence de toutes données cliniques sur l’état de l’enfant, en particulier pas de courbe de PC. On sait simplement qu’il n’y a pas d’histoire alléguée de traumatisme.

Donc, cas qui n’est pas irréfutable surtout du fait de la localisation frontale du nouvel HSD.

référence,

Description détaillée de 32 cas de maltraitance à enfants dont cinq nourrissons.

Maltraitance.

Description d’effusion de sang à la surface du cerveau, manifestement le résultat de coups à la tête.

Niveau 3

Première description d’HSD chez le nourrisson.

Tableau 29 : Commentaires Auteur,

année, référence,

pays

Type d’étude

Méthode Résultats Commentaires

Gabaeff articles de Rooks (84) pendant les premiers mois de vie avant que les granulations arachnoïdes se mettent en place.

Nourrissons qui ont un HSD obstétrical.

Les deux millions de cas de HSD obstétricaux sont dits ne donner aucune complication ou séquelle après 5-8 semaines = position officielle de l’AAP et des BCCAP Mais, en fait certains peuvent évoluer vers un hygroma, en imposant pour un HSD chronique, et qui risque de saigner pour un traumatisme minime = on aura alors à l’imagerie un « acute on chronic SDH » qui conduit au diagnostic de maltraitance = SBS.

De même, des HR peuvent apparaître lorsqu’il y a une HTIC, pas besoin d’un trauma.

Article tendancieux.

Gabaeff s’appuie pour affirmer sur le seul cas de Rooks avec anomalies à l’IRM à 1 mois sans aucune critique de ce cas (cf. tableau Rooks)

Il assène des affirmations (p. 178) sans support scientifique

-Comme : « le déficit en vitamine D et en calcium fragilise le crâne du NN qui se déforme davantage lors de l’accouchement » ;

-Comme : « la faux du cerveau est particulièrement sensible à l’hypoxie et souvent saigne en premier » ;

pays

-Comme : « une des premières conséquences du périnatal HSD est de gêner immédiatement l’absorption du LCR par les plexus choroïdes » ;

-Comme : « Rooks a démontré que 1% des patients a une augmentation des espaces sous-arachnoïdiens à 5 mois » (en s’appuyant sur le seul cas qui n’est pas irréfutable). Il en déduit qu’aux Etats-Unis 40 000 bébés pourraient avoir des espaces larges dans les suites d’un accouchement.

p. 179 :

-Comme : « il apparait que la population avec des espaces sous-arachnoïdien large est vulnérable aux complications avec passage d’HSD aigu en HSD chronique » ;

-Comme : « L’augmentation du PC peut être très minime initialement puis être importante du fait de la persistance d’une hypertension intra crânienne » ;

- Comme : « le cas de Rooks (84) présentait une hydrocéphalie et non une macrocéphalie » (alors que Rooks n’a donné aucune courbe de PC). Il en déduit qu’une macrocéphalie n’est pas nécessaire à la survenue de complications.

p.180 :

-Comme : « l’hygroma est un autre nom de l’expansion des espaces extra axiaux » ;

-Comme : « les hygromes bénins sont plus probablement des formes asymptomatiques d’HSD chronique ».

Le tableau 1 sur les différents noms de l’hygrome, page 181, montre bien la confusion (voulue ?) entre espace sous-dural et sous-arachnoidien.

Enfin l’affirmation que les HR puissent survenir sans HTIC n’est pas argumentée.

pays

Donc, conclusion non valide : « le nombre des enfants avec hydrocéphalie peut être estimé avec une relative précision, une population de bébés avec complications d’HSD périnataux peut évoluer vers des HSD chroniques qui favorisent le resaignement spontané ou des conséquences neurologiques sans maltraitance ».

Cohen 2014 (88) Royaume-Uni

Commentaire sur l’article de Byard (89).

Il y a un plexus veineux dense dans la dure-mère (en plus des veines-ponts) qui se draine dans les sinus duraux. Ils sont importants en parasagittal, plus prononcés chez le nourrisson et plus évidents dans la région postérieure de la faux.

L’HSD peut résulter de la blessure des veines-ponts, mais aussi de la rupture de vaisseaux de ce plexus dural. Ce pourrait être ce plexus veineux qui saigne dans les hypoxies-ischémies mais aussi et surtout dans les SBS.

Commentaires :

L’auteur dit que l’HSD de la triade du SBS résulte plus du saignement de ce plexus veineux que de veines- ponts lésées et que donc l’existence d’un HSD n’est pas une preuve fiable d’un TCNA.

L’auteur cite l’article de Scheimberg (90).

Smith 2014 (91) Royaume-Uni

Commentaires sur l’article de Byard (89)

Le terme SBS implique un mécanisme et, comme neuropathologiste, on décrit des lésions et non pas des mécanismes.

L’HSD est une lésion constante dans les TCNA. « Mon opinion est qu’un HSD est traumatique jusqu’à preuve du contraire ».

Le traumatisme obstétrical est une cause fréquente d’HSD : il est à séparer en deux groupes symptomatique et asymptomatique (46% des naissances normales).

Dans cette optique, il faut reconsidérer les articles où les auteurs ont trouvé un HSD chez un nouveau-né et l’ont attribué à l’hypoxie alors qu’il s’agit probablement du processus normal de la naissance (avec traumatisme obstétrical).

La visualisation des veines-ponts à l’œil nu n’est pas contradictoire avec un saignement dû à ces veines.

L’HSD est dû à des lésions de veines-ponts.

Lucas 2017 Réponse au nom de Cet éditorial souligne certaines principales erreurs de La société suédoise de pédiatrie formule trois messages

pays (92) Suède

la société suédoise de pédiatrie à l’étude suédoise publiée par la Swedish Agency

for Health

Technology

Assessment portant sur la robustesse de l’étude de la littérature sur le SBS.

cette étude :

1/ Composition du groupe de travail ne comportant aucun praticien ayant une expérience clinique ou de recherche dans le domaine de la maltraitance

2/ Être parti sur l’idée que le diagnostic ne reposait que sur l’existence de la triade, sans prendre en compte les autres lésions et ce que peut apporter l’approche pluridisciplinaire.

3/ Pas de prise en compte des critiques d’experts extérieurs (sur le fait de ne retenir que les articles portant sur au moins dix patients/ sur le choix incompréhensible de ne retenir que les cas avec aveux ou avec témoin).

clés :

Le secouement est dangereux et peut laisser des séquelles sérieuses cérébrales et oculaires.

L’enfant peut mourir.

La responsabilité de pédiatre est de réaliser un bilan soigneux et de protéger l’enfant.

Il est conclu sur l’importance de la formation mais aussi de la qualité éthique des expertises judiciaires.

Lynoe 2017 (93) Suède

Article correspondant à l’étude suédoise pouvant convenir avec en conséquence lecture de l’article entier.

30 retenus mais pour 28 : haut risque de biais donc seuls deux articles ont été retenus.

Conclusions de l’étude : pas d’évidence pour que la triade permette le diagnostic de SBS.

Niveau 4

Voir commentaire sur l’étude suédoise

De très nombreuses critiques ont été émises à un niveau international remettant complètement en cause le résultat de cette étude de la littérature.

(Cf, ci-dessous : quelques unes des lettres en réponse à Lynoe dont surtout celle de Narang et Greeley).

Aucun commentaire sur la difficulté d’appliquer l’evidence based medicine et même au contraire reproche que les analyses radiologiques et ophtalmologiques soient rarement faites en aveugles.

Également quand les auteurs critiquent le fait de différencier les cas accidentels ou non accidentels selon la hauteur de la chute (1m), ils mettent en avant des publications qui montrent selon eux que des chutes de faible hauteur puissent induire la triade, ceci sans aucune analyse critique de ces articles.

Également quand ils indiquent concernant l’article

pays

d’Adamsbaum 2010, la limite dans l’utilisation des aveux pour réduire les biais (alors que ce sont eux qui ont prôné leur utilisation), ils expliquent que les aveux peuvent être favorisés par les « plea-bargaining procedures » (système qui permet à la personne présumée coupable déclarant être coupable, de voir réduire sa peine) or ce système n’existe pas en France.

Enfin, quand ils évoquent les lésions post-accouchement, ils indiquent une résorption en plusieurs mois alors que pour l’une et l’autre des lésions la résorption se fait toujours en moins d’un mois.

Narang 2017 (94) États-Unis

Réponse à Lynoe

1/ sur la méthode :

Lynoe part du principe que le diagnostic médical repose sur la triade or ceci est une notion légale plus que médicale. Pour Narang le diagnostic médical est beaucoup plus complexe.

Reproche qu’il n’y ait aucune compétence sur le diagnostic de SBS chez l’enfant vivant parmi les auteurs du rapport alors que de nombreux médecins suédois se sont montrés volontaires mais n’ont pas été choisis.

Un des auteurs a témoigné en 2014 devant la cour suprême suédoise de justice dans un cas de SBS (affaire Moller) en disant qu’il faisait partie d’un groupe de la SBU commençant une étude sur le SBS et a déclaré que le modèle diagnostic de SBS reposant sur la triade était critiqué et qu’il n’y avait pas de clarté suffisante sur la spécificité des éléments de la triade.

Le deuxième témoin cité dans cette affaire, qui était un ancien président d’un des sous-groupes de la SBU, a dit également qu’il n’était pas évident qu’il y ait un support scientifique au diagnostic de SBS. A la suite de ces témoignages, la cour suprême a inversé le jugement de première instance.

Parmi les six experts revieweurs, seul un avait une expérience significative dans le domaine et deux avaient des publications avec comité de lecture sur le sujet.

Narang et Greeley concluent en disant

#SBUReport#KnowtheRestoftheStory

pays

2/ sur l’objectivité :

Problème puisqu’un des auteurs a annoncé le résultat de l’étude avant même que cette étude soit réalisée. Narang pose la question d’un conflit d’intérêts.

Par ailleurs, le gold standard retenu pour l’étude (ne considérer que les cas filmés ou avec témoin ou avec aveux) n’a été proposé nulle part dans la littérature sauf dans un article (Högberg 2016) d’une revue égyptienne avec open accès dont un des auteurs est le deuxième témoin du procès Moller et dont un membre de la famille a été accusé dans un cas de SBS.

3/ sur la transparence et l’équité :

Absence d’équilibre des points de vue parmi les auteurs puisqu’un seul membre avait de l’expérience sur le sujet, et c’est celui qui avait formulé son avis lors du procès de 2014.

Ceci, alors que plus de 20 médecins suédois (pédiatres, neuropédiatres, neurochirurgiens, ophtalmologistes) n’ont été ni choisis ni même consultés.

La SBU a refusé la révision externe par des pairs proposée par au moins sept société internationales, dont la Société de radiologie pédiatrique, l’académie américaine de pédiatrie, et le Collège royal de pédiatrie sous prétexte que la révision avait déjà été faite par des experts externes et que cela n’apporterait rien de plus.

Lynoe 2017

(95) Suède

Réponse à Narang et Greeley.

Lynoe ne comprend pas en quoi le témoignage au procès en 2014 d’un des auteurs aurait pu compromettre la suite du processus.

Concernant le fait d’avoir utilisé des critères « gold standard » qui soient uniquement retrouvés dans un article de Högberg en 2016, Lynoe répond que d’autres

Vinchon a soulevé le problème du raisonnement circulaire mais n’a pas proposé en tant que tels les moyens d’y remédier. (Il s’est appuyé sur une classification faite par Feldman en 2001).

La proposition de retenir comme gold standard les cas

pays

auteurs (Vinchon, Ewin-Cobbs) se sont préoccupés du risque de circularité du raisonnement.

Lynoe répond également que le membre du SBU qui a été le deuxième témoin du procès de 2014 n’a pas été président du bureau de la SBU, qu’il a arrêté ses fonctions à la SBU en 2005 et qu’enfin, il n’a pas été impliqué dans la décision de mettre en route l’étude de la littérature par la SBU.

filmés ou avec témoins ou avec aveux) n’a donc été effectivement faite comme l’ont écrit Narang et Greeley que par l’article de Högberg en 2016 (dans une revue avec open access et dont un des auteurs (Aspelin) a été le deuxième témoin du procès de 2014 et dont le propre fils a été impliqué en 2010 dans un cas mortel de SBS).

Ce qui est factuel :

-le deuxième témoin (Aspelin) a témoigné au même procès en 2014 qu’un des auteurs de l’étude suédoise (Erikkson) en remettant en cause comme lui le support scientifique du diagnostic de SBS, alors que le propre fils d’Aspelin a été jugé aux États-Unis en 2012 après le décès en 2010 de son bébé pour suspicion de SBS, -qu’un des experts du procès du fils Aspelin était le Dr Barnes,

-et également qu’Aspelin est co-auteur du seul article de 2016 proposant afin de diminuer les biais, les critères

« gold standard » (film/ témoin/ aveux) utilisés dans l’étude de la SBU.

Levin 2017 (96) États-Unis

Réponse à Lynoe.

Levin insiste sur l’importance des caractéristiques des HR et leur sensibilité et spécificité surtout quand elles sont sur plusieurs couches et s’étendant à la périphérie/ ou trop nombreuses pour être comptées / ou avec rétinoschisis ou pli rétinien.

Or, dans l’étude de la SBU, seul apparaît le terme générique de HR. Et, selon Levin, ignorer les caractéristiques des HR c’est comme dire « qu’une rose n’est pas différentes de n’importe quelle fleur ».

Levin reproche l’absence, parmi les auteurs, d’un pédiatre ou ophtalmologue pédiatrique expérimenté dans le

Levin conclut que le fait de ne considérer les HR que de façon générique est une faute clinique et éthique.

pays

domaine de la maltraitance.

Levin écrit que la triade n’a jamais été à elle seule la base du diagnostic du SBS qui est en fait la résultante de la confrontation par une équipe des données cliniques, de laboratoire, radiologiques et de l’histoire clinique.

Levin écrit que les citations utilisées dans le rapport sont inappropriées ou mal utilisées. Par exemple dans l’article de Vinchon 2010 tous les enfants avec HR sévères

Levin écrit que les citations utilisées dans le rapport sont inappropriées ou mal utilisées. Par exemple dans l’article de Vinchon 2010 tous les enfants avec HR sévères

Dans le document Syndrome du bébé secoué - Argumentaire (Page 101-193)

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