• Aucun résultat trouvé

S’il vise des marchés aux standards relativement faibles, l’importateur choisit une

Typologies de stratégies d’approvisionnement de l’importateur stratégie « à effets neutres » ou « passive ». S’il vise par contre des marchés très exigeants, il choisit une stratégie « à effets actifs » ou « active ».

Effets du niveau d’exigence du marché de destination sur le choix Dans le cadre de la stratégie active, l’importateur a intérêt à augmenter la quantité

stratégique d’approvisionnement de l’importateur (émergence du écoulée sur le marché de destination à mesure qu’il vise des marchés plus exigeants, « comportement risqué » - ou prise de risque) dans un contexte conjoncturel favorable (prix suffisamment élevé).

Lorsque l’importateur a intérêt à augmenter la quantité écoulée sur le marché de

Effets de la prise de risque sur le taux d’exclusion des destination (comportement de prise de risque) à mesure qu’il vise des marchés plus

producteurs locaux exigeants, il améliore en conséquence le taux de participation des producteurs amont, en sélectionnant un nombre croissant de producteurs à mesure que la quantité augmente.

Lorsque l’importateur à intérêt à augmenter la quantité écoulée sur le marché de destination (comportement de prise de risque) à mesure qu’il vise des marchés plus exigeants, le risque de rejet n’est pas, quant à lui, nécessairement réduit par la mise

Effets de la prise de risque sur le risque de rejet en conformité des exploitations à des standards de plus en plus exigeants. En effet, le comportement de prise de risque, s’il se traduit d’un côté par une amélioration du taux de participation des producteurs amont, peut aussi impliquer une augmentation du risque de rejet avec des effets négatifs sur le profit agrégé des producteurs amont.

Effets de la prise de risque sur le profit des producteurs amont Dans le cadre de la prise de risque, le profit agrégé des producteurs amont peut être détruit à mesure que l’importateur cible des marchés de plus en plus exigeants. En l’absence d’avantage concurrentiel, l’importateur cible le marché le plus exigeant dans les bonnes conjonctures du marché (ou à prix donné si la perte de

référencement est suffisamment élevée). Autrement, il vise le marché le moins exigeant.

Choix stratégique de destination par l’importateur En présence d’avantage concurrentiel, si cet avantage est suffisamment élevé, il cible le marché le plus exigeant indépendamment du niveau minimal d’accès à cet avantage. Par contre, si l’avantage n’est pas suffisamment élevé, l’importateur cible les marchés à moindre niveau de norme (dans le cas où le niveau minimal d’accès à l’avantage est trop restrictif) ou le marché qui lui assure l’accès à l’avantage avec le moindre effort, si cet effort n’est pas trop élevé.

En l’absence d’avantage concurrentiel, l’importateur minimise le taux d’exclusion à

Effets du choix de destination sur le taux d’exclusion l’optimum.

(à perte de référencement donnée) En présence d’avantage concurrentiel, l’importateur ne minimise pas toujours le taux d’exclusion à l’optimum, notamment s’il cible le marché qui lui assure l’accès à l’avantage concurrentiel avec le moindre effort.

En l’absence d’avantage concurrentiel, à des niveaux plus élevés de perte de référencement correspond un taux d’exclusion plus élevé à l’optimum.

Effets du choix de destination sur le taux d’exclusion des producteurs En présence d’avantage concurrentiel, si le seuil qui permet à l’importateur d’avoir (en fonction du niveau de la perte de référencement) accès à l’avantage concurrentiel est (relativement) très exigeant (cadre où

l’importateur vise un marché à niveau d’exigence relativement faible), à des niveaux plus élevés de perte de référencement ne correspond pas nécessairement un taux d’exclusion plus élevé à l’optimum.

Effets du choix de destination sur le profit agrégé des producteurs En l’absence d’avantage concurrentiel, à des niveaux plus élevés de perte de (en fonction du niveau de la perte de référencement) référencement peut correspondre un profit agrégé des producteurs plus élevé à

l’optimum.

Il existe trois typologies de « chaînes internationales », définies en fonction du niveau de la perte de référencement, et deux types de conflits d’intérêts amont/aval : - le conflit d’intérêts de type 1 se manifeste en présence de chaînes à perte

Typologies de chaînes internationales et conflits d’intérêts amont/aval suffisamment faible, de sorte que l’importateur vise un marché à faible standard

dans les filières d’exportation des PED alors que les producteurs souhaitent un plus fort niveau d’exigence de la destination ;

- le conflit d’intérêts de type 2 se manifeste en présence de chaînes à perte suffisamment élevée, de sorte que l’importateur vise un marché à standard exigeant alors que les producteurs préféreraient une destination à standard plus faible. Une augmentation de la participation financière de l’importateur à la mise en conformité amplifie les conflits d’intérêts de type 1 (importateur visant une norme faible et producteurs demandeurs d’une norme exigeante) et réduit ou fait disparaître

Effets de la participation financière de l’importateur au processus les conflits de type 2 (importateur visant une norme exigeante et producteurs

de mise en conformité sur les conflits d’intérêts amont/aval demandeurs d’une norme plus faible).

Une réduction de la participation financière de l’importateur à la mise en conformité amplifie les conflits d’intérêt de type 2 (importateur visant une norme exigeante et producteurs demandeurs d’une norme plus faible).

Effets de l’avantage concurrentiel sur les conflits d’intérêts amont/aval Un avantage concurrentiel peut réduire voire éliminer - s’il est très fort - les conflits d’intérêts amont/aval.

Annexes

Annexe 10.

tableau A7. Rôle des importateurs : choix du marché de destination en fonction du niveau de l’avantage concurrentiel et du