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Système existant :

Dans le document Programmation de broyage a cru (Page 18-0)

Chapitre 1 :Etude du cadre du projet

2. Système existant et cahier de charge

2.1. Système existant :

La supervision de l’atelier du broyage s’effectue actuellement par le logiciel PCS7 installépar la société POLYSUS en 2014. Il s’agit en fait d’un produit de Siemens qui compte parmi les premiers systèmes de contrôle de procédés sur le marché international et qui offre le potentiel nécessaire à la réalisation de solutions innovantes à la hauteur des exigences de l'industrie de procès grâce à sa diversité fonctionnelle, sa flexibilité et ses performances.

Cette installation a apporté des avantages pour le fonctionnement de l’atelier.

Néanmoins, le système de contrôle commande existant présente plusieurs inconvénients qui se découlent essentiellement de :

 Problèmes logistiques :

Le personnel n’est pas encore apte à manipuler PCS7 vue la manque de formation. Une panne exige alors l’intervention des ingénieurs étrangers de la part de POLYSUS puisque le personnel n’est pas bien capable d’apporter des modifications sur le programme en cas de besoin. Ce qui peut augmenter considérablement le coût de la maintenance.

 L’interface existante

Il s’agit d’une interface de supervision uniquement, il manque de la gestion de modelocalet central.En fait nous devons ajouter un mode maintenance (Local avec verrouillage) en plus suite à la supervision de programmation à l’aide de l’outil WINCC flexible nous devons gérer les alarmes (côté sécurité système).

 L’atelier est actuellement semi automatisé :

Le processus de stockage du produit fini dans des silos selon son type n’est pas encore automatisé, ceci dit, l’opérateur choisit un silo manuellement sur terrain en utilisant des boutons. Ce qui peut mener à des défaillances en termes du temps et du coût.

Etude du cadre du projet

 Problèmes au niveau du contrôle de la température:

Le contrôle de la température des paliers s’effectue manuellement, ce qui mène à l’exploitation des valeurs non exactes.

Ces difficultés peuvent affecter directement la productivité des Ciments de Bizerte. Après réflexion, il a fallu trouver une solution rapide pour ce problème. La société possède dans son magasin un stock de matériels non utilisé : des automates industriels et des appareillages électriques qui peuvent être bien exploitée en vue d’améliorer le fonctionnement de ses ateliers.

D’où la proposition d’élaborer un nouvel outil performant qui peut être utilisé comme moyen de sécurité dans le cas d’une panne affectant le système de contrôle commande actuel en utilisant une autre automate et un langage compréhensible qui peut aider facilement les techniciens chargés de la maintenance sans être obligés à demander l’aide des ingénieurs étrangers.

2.2.Cahier des charges :

Nous nous intéressons à la réalisation d’un nouveau système de contrôle commande répondant à toutes les exigences en termes de supervision. Ce système permettra alors d’effectuer un switching vers une solution alternative en cas de défaut pour assurer la continuité de la production.

Pour atteindre cet objectif, un cahier des charges a été élaboré :

Nous avons choisi alors de suivre la méthodologie à quatre étapes suivantes :

1. L’étude du système existant : à travers la description détaillée du fonctionnement de l’atelier concasseur ainsi que l’identification de toutes les entrées/sorties.

2. Spécification des besoins : à travers une analyse fonctionnelle bien précise et claire afin de faciliter la programmation par la suite.

3. Choix d’un automate à être programmée selon les exigences de la société.

4. Etude et conception de la nouvelle solution basée sur un système numérique (automate programmable industriel après son choix judicieux) et la configuration de l’unité de supervision pour la conduite de l’atelier de broyage du ciment.

5. Programmation et test.

Etude du cadre du projet

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons donné une présentation du cadre de travail du projet, encommençant par un aperçu sur le domaine cimentier puis en élaborant une description détaillée du processus de fabrication du ciment suivie d’une idée générale sur les systèmes de contrôle commande pour terminer avec les limites du système existant et l’élaboration du cahier des charges.

Etude fonctionnelle et temporelle

Chapitre 2 :

Etude fonctionnelle et temporelle

Etude fonctionnelle et temporelle

Introduction

Suite au choix de la société « Les Ciments de Bizerte » de mettre àniveau son système semi - automatisé au sein de l’atelier de broyage a cru, nous allons utiliser comme méthode de conception SADT. Cela nous permettra de détailler l’ensemble de l’atelier en vue de faciliter la programmation. Suite à l’analyse fonctionnelle, nous allons lister lors de ce chapitre les besoins pour l’ensemble de l’installation en nombre d’entrées et de sorties en indiquant leur types ce qui nous permettra en second lieu de choisir l’automate adéquat satisfaisant ses besoins.

Vu les recommandations stratégiques de la société qui opte pour l’utilisation des automates SIEMENS, nous allons présenter différentes familles et choisir un qui sera utilisé pour la suite de notre travail.

1. Analyse fonctionnelle

En vue de réussir la réalisation de ce projet, nous avons procédé à uneanalyse fonctionnelle qui décrit le fonctionnement de l’ensemble duprocédé.

1.1.Cycle de production de la matière crue

 Etape 1 : Alimentation en matière première

La matière première sera stockée dans un hall où il se trouve quatre zones : deux hauts titres et deux bas titres.

L’extraction du haut titre et du bas titre est faite par deux gratteurs et transportée par des bandes jusqu'aux trémies qui seront pesées pour le démarrage du circuit du stockage.

Pour le minerai de fer, le transport se fait par trax et des bandes transporteuses jusqu'à la trémie minerai de fer.

 Etape 2 : Alimentation du broyeur

L’alimentation du broyeur se fait par une trainasse (A02) et 3 bandes (B01, A01, D01 et une lamelle D02).

 Etape 3 : Alimentation en gaz chaud

Pour que la matière soit cassant e, il faut que le broyeur a cru soit chaud. Le gaz chaud est attiré du four par un ventilateur V03.

 Etape 4 : Broyage de la matière

La matière sera répartie sur l’assiette où elle sera broyée par 3 galets fixesmais libres en rotation d’après le moteur M03, ensuiteelle traverse le séparateur S07 qui va séparer la matière fine des grandes particules qui seront passées par les bandes refus RX1 et RX2.

Etude fonctionnelle et temporelle

Figure 10: Broyeur vertical du mélange cru

 Etape 5 : Filtrage de la matière

Le produit final traverse le filtreà manche P21 capable de séparer la matière du gaz ainsi ce dernier sera dégagé à l’extérieur par un ventilateur d’extraction V02 et la matière va passer vers le vis qui la transportera vers les silos par l’intermédiaire des bandes de transporteuse U08, U07 et U06 et des vis transporteuse U01, U02, U03 et U04.

Figure 11: filtre a manche

Figure 12: bandes transporteuse

Etude fonctionnelle et temporelle

Figure 13: Transporteur à vis

 Etape 6 : Stockage de la matière

La matière sera stockée par deux silos avant le stockage de la matière il traverse les deux sasses de homogénéisations S01 et S02.

1.2.La méthode SADT

L'acronymeS.A.D.T signifier :System Analysis and Design Technic. Cette méthode a été mise au point par la société Softech aux Etats Unis. Laméthode SADT est une méthode d'analyse par niveaux successifs d'approche descriptive d'un ensemble quel qu'il soit. Nous pouvons appliquer le SADT à la gestion d'une entreprise tout comme à un système automatisé.

 Le SADT va permettre d'aider à la gestion d'un projet. Par son rôle d'analyse, il sera possible de l'utiliser à tous niveaux de la conception du SA au codage (programmation du système automatisé).

 Le SADT est avant tout un langage de communication. Cette communication se fait à différents niveaux. Au niveau de l'élaboration du projet tout d'abord en permettant par son formalisme à chacun de participer, ensuite lors d'explications à des intervenants extérieur eus son formalisme permet à chacun d'appréhender le SA (Système Automatisé).

La fonction principale de l’atelier illustrée par la figure consiste au broyage du calcaire, marne et minerai de fer: Cette fonction réalisée par un broyeur à galets nécessite, du gaz chaud ainsi qu’un ensemble de contrôles tels que l’énergie électrique(w), l’exploitation(E) et l’ordre de mise en marche et les consignes depuis l’interface Homme/Machine, et des réglages des paramètres (R).

C R W E

Etude fonctionnelle et temporelle

Figure 14:Actigramme A-0 : fonction principale de l’atelier de broyage

Afin de mieux assimiler son fonctionnement, l’atelier de broyage a été subdivisé en cinq fonctions principales : Communiquer avec le système, gérer le système, transférer l’énergie,

broyer les mélanges cruset finalement détecter les positions, les niveaux et mesurer les températures. La notion de groupe facilite l’organisation de la séquence marche, la programmation et surtout la supervision pour l’opérateur puisqu’elle clarifie la gestion des alarmes et la détermination des défauts du processus.

Figure 15:Actigramme A0 : fonction principale de l’atelier de broyage

Etude fonctionnelle et temporelle

 Transporter la matière vers le broyeur

 Alimenter le broyeur par le gaz chaud

 Broyer et séparer la matière dans le broyeur

 Homogénéisation

 Filtrer la matière

 Transporter la matière vers le silo

 Stocker la matière

Figure 16 :Actigramme A4 : fonction broyer la matière 1.3.Analyse temporelle : GRAFCET

1.3.1. Les modes

Nous allons dresser le GRAFCET relatif au mode central.

Les autres modes seront traités directement à partir de l’interface. En effet pour le mode local, il suffit d’activer par un clic l’unité à choisir. Quant au mode maintenance, permet à figer le fonctionnement en cours c’est-à-dire local avec verrouillage.

1.3.2. GRAFCET point de vue système

Le programme principal proposé (figure n°17) décrit le fonctionnement de tout l’atelier et permetde gérer les transitions entre les étapes.

Etude fonctionnelle et temporelle

Figure 17: GRAFCET point vue système 1

Transporter la matière vers le broyeur

Matière au niveau de broyeur

Alimenter le broyeur avec le gaz chaud

Broyeur prêt

Broyer la matière

Matière broyée

Séparer la matière fine du grand

Matière fine

Matière au niveau des silos

0 Attente

Mise en marche

Etude fonctionnelle et temporelle

1.3.3. GRAFCET de démarrage

La modélisation par grafcet du démarrage de l’atelier de broyeur a. cru est illustrée par la figure ci-dessus. Il représente l’acheminement séquentiel du démarrage de l’atelier. Ce dernier, est effectué dans le sens contraire du cycle de production (voir annexe 1).

V02=1

Etude fonctionnelle et temporelle

P21=1

V01=1

F01=1

S01=1

VX1 VX2 VX3 VX4 VX5 VX6

S02=1

𝐴𝑈𝑃21. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑃21. 𝑅𝑀𝑃21. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇.𝑃21. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑃21

𝐴𝑈𝑉𝑋𝑛. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑉𝑋𝑛. 𝑅𝑀𝑉𝑋𝑛. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑉𝑋𝑛. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑉𝑋𝑛

𝐴𝑈𝑉01. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑉01. 𝑅𝑀𝑉01. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑉01. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑉01

𝐴𝑈𝐹01. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝐹01. 𝑅𝑀𝐹01. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝐹01. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝐹01

𝐴𝑈𝑆01. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑆01. 𝑅𝑀𝑆01. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑆01 . 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑆01

V03=1

RX1=1

RX2=1

S07=1

𝐴𝑈𝑉03. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑉03. 𝑅𝑀𝑉03. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑉03 . 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑉03

𝐴𝑈𝑆07. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑆07. 𝑅𝑀𝑆07. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑆07. 𝑇𝐸𝑀𝑃𝑀𝐴𝑋

𝑆𝐸𝑃𝑆07< 90 . 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑆07 𝐴𝑈𝑅𝑋2. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑅𝑋2. 𝑅𝑀𝑅𝑋2. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑅𝑋2. 𝐷𝐸𝐵𝑇𝐸𝑇𝐸𝑅𝑋2. 𝐷𝐸𝐵𝑃𝐼𝐸𝐷𝑅𝑋2. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑅𝑋2

𝐴𝑈𝑅𝑋1. 𝐷𝐼𝑆𝐽𝑅𝑋1. 𝑅𝑀𝑅𝑋1. 𝑉𝐴𝑅𝑃𝑅𝐸𝑇𝑅𝑋1. 𝐷𝐸𝐵𝑇𝐸𝑇𝐸𝑅𝑋1. 𝐷𝐸𝐵𝑃𝐼𝐸𝐷𝑅𝑋1. 𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟𝑅𝑋1

Etude fonctionnelle et temporelle supports (racks) dans lesquels viennent s’enficher les différents modules fonctionnels :

 L’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC

 L’unité centrale de traitement à base de microprocesseur,

 Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),

 Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),

 Des cartes de comptage rapide,

Etude fonctionnelle et temporelle

Figure 19: principe de lecture et commande de l’API 2.2.Critères de choix

Lors de cette étape, nous avons passé à la déclaration des besoins du système en nombre d’entrées/ sorties afin de pouvoir choisir l’automate le plus adapté.

2.2.1. Critères techniques

Lors de l’étude des documents qui nous ont été fournis, nous avons classé les entrées et les sorties en trois groupes :

 Entrées Tout ou Rien (TOR) : Ce sont des capteurs tout ou rien ou les boutons et commutateur, leurs signaux de sortie sont soit à 0 soit à 1. Nous citons par exemple les capteurs de détection, des capteurs inductifs, des fins de course etc.

 Entrées Analogiques : Ce sont des capteurs dotés de convertisseurs qui transforment les grandeurs physiques en mesure électrique (4 à 20 mA). Nous citons par exemple des capteurs de températures, de vibration etc. Ils fournissent au système une mesure analogique exacte en temps réel. Ils nécessitent un traitement supplémentaire lors de la programmation qui consiste à la mise à l’échelle de la mesure obtenue.

 Sortie Tout ou Rien (TOR) : Ce sont les sorties de commandes des moteurs, des ventilateurs, des bandes etc.

En conclusion, notre application nécessite 231 entrées de type TOR, 15 entrées analogiques et 56 sorties de type TOR.Sur la base de ce nombre d’entrées et de sorties et la taille du programme nous allons choisir l’automate approprié de la famille Siemens

2.3.Choix retenue de l’automate

Vu le choix de la société qui s’est porté sur l’utilisation des automates Siemens, 3 références

Etude fonctionnelle et temporelle

Tableau 1: comparaison des caractéristiques d’automate siemens

Critère\Automate S7 200 S7 300 S7 400

8192/8192 octets 16384/16384 octets

Temps d’exécution

1400Ko (CPU 319) 30Mo (CPU 319)

Décision Non retenu Retenu Non retenu

Vu le nombre d’entrées et de sorties de l’ensemble de l’atelier, nous remarquons que l’automate S7 200 ne peut pas satisfaire les besoins du projet, contrairement aux deux autres automates. Mais vu le prix élevé du S7 400, le choix s’est porté sur l’automate S7 300.

2.3.1. Présentation de l’automate S7300

Etude fonctionnelle et temporelle

Tableau 2 : Comparaison des CPU de l'automate S7300

Vu le nombre d’entrées et de sorties, le nombre des temporisateurs et des compteurs, le temps d’exécution, l’utilisation de la communication avec un pupitre opérateur ainsi que le besoin de l’entreprise pour une extension ultérieure, le choix du processeur s’est porté sur CPU 315-2DP.

3. Câblage de l’automate

Cette partie est réservée pour mettre en contact les entrées et les sorties TOR du système traité aussi les entrées analogiques pour cela nous avons besoin des cartes d’E/S.

CPU CPU 312 CPU 313 CPU 314 CPU 315C -2DP Conclusion Non retenue Non retenue Non retenue Retenue

Etude fonctionnelle et temporelle

3.1.Câblage des entrées TOR

Le principe du câblage des entrées TOR est très simple, il est définipar alimenter tout d’abord l’automate avec une tension de 0V et 24V puis lier les entrées disponibles avec des contacteurs comme le présente la figure n°20.

Figure 20:Câblage des entrées TOR d’un automate 3.2.Câblage des sorties TOR

La figure n°21nous identifie comment la carte de sortie est câblée. Chaque sortie est liée à une résistance thermomagnétique.

Figure 21: Câblage de sorties 24 V

Etude fonctionnelle et temporelle

3.3.Câblage des entrées analogiques

Le câblage des entrées analogiques est un petit peu différent que le câblage des entrées TOR.

Conclusion

Ce chapitre résume la démarche que nous avons suit lors de l’automatisation de l’atelier de broyage a cru.

En premier lieu, nous avons entamé la partie de l’analyse fonctionnelle par l’utilisation de la méthode SADT, pour passer ensuite à l’illustration du câblage de l’automate.

Une explication plus détaillée de cette dernière tâche sera traitée dans le chapitre suivant.

Mise en œuvre de la solution

Chapitre 3:

Mise en œuvre de la solution

Mise en œuvre de la solution

Introduction

Nous nous intéressons dans ce chapitre à développer le nouveau système de contrôle commande de l’atelier du broyage après avoir déterminé les spécifications fonctionnelles et techniques, Pour ce faire, nous commençons par donner une idée sur l’architecture des automates, ensuite nous commençons l’établissement du nouveau système, pour ce faire, nous passons par la programmation de l’automate sous Step7.

1. Réalisation du programme

1.1. Représentation du logiciel STEP7 professionnel

Dans cette partie du chapitre, nous allons décrire l’outil de la programmation du broyeur à cru. Pour la réalisation du projet nous avons intérêt à utiliser le logiciel STEP7.

Le STEP7 fait partie de l’industrie logiciel SIMATIC. Il représente l’outil de base pour la configuration et la programmation, ainsi le test et la maintenance des systèmes d’automatisation à base d’automate S7-300. Il intègre aussi différents outils pour faciliter le travail, tels que :

 Une interface utilisateur SIMATIC manager commune à tous les outils logiciels intégrés et optionnels.

Figure 22: SIMATIC manager

 Nous allons traverseraussi différentes langage de programmation tel que : graphe séquentiel S7-GRAPH, langage structuré S7-SCL, schéma à contact, listes d’instructions etc.

 S7-PLCSIM : c’est un logiciel de simulation qui permet de tester le programme sans disposer d’un automate réel.

Figure 23: Simulateur S7-PLCSIM

Mise en œuvre de la solution

Pour la réalisation de notre projet nous avons intérêt à adopter le langage à contact qui est un langage très proche du schéma électrique.

1.2. Présentation du logiciel de programmation STEP7 V5.5

Après avoir choisi l’automate ainsi que le CPU, nous sommes passés à la partie de la programmation. Nous avons utilisé le logiciel STEP7 V5.5 qui représente le logiciel de base pour la configuration et la programmation des systèmes automatisés SIMATIC.

Ce dernier offre plusieurs avantages :

 Possibilité d'extension grâce aux applications proposées parl'industrie logicielle SIMATIC.

 Possibilité de paramétrage des modules fonctionnels et de communication.

 Communication par des données globales.

 Transfert des données commandées par événement à l'aide des blocs de communication et des blocs fonctionnels.

 Configuration des liaisons.

1.2.1. Différents Blocs

STEP7 offre la possibilité de décomposer un programme utilisateuren un ensemble de blocs, pour qu’il soit bien traité.

 Blocs d'organisation OB : les blocs d'organisation constituentl'interface entre le système d'exploitation de la CPU S7 et leprogramme utilisateur. C'est dans ce bloc que nous définissonsl'ordre d'exécution des blocs du programme utilisateur.

 Blocs fonctionnels FB : les blocs fonctionnels sont des blocs decode à données statiques. Le FB disposant d'une mémoire, il estpossible d'accéder à ses paramètres à partir de n'importe quelleposition du programme utilisateur. Ils sont utilisés généralementpour les tâches répétitives telles que le fonctionnement des moteurs,les convertisseurs analogiques, les régulateurs, etc.

 Blocs de fonctions FC : les fonctions sont des blocs de code sans mémoire. De ce fait, il faut que les valeurs calculées soient traitées aussitôt après l'appel de la fonction.

 Blocs de données DB : les blocs des données sont des zones servant à mémoriser les données utilisateur. Nous distinguons les DB globaux auxquels tous les blocs de code ont accès et les DB d'instance qui sont associés à un appel de FB déterminé.

Contrairement à tous les autres blocs, les blocs de données necontiennent aucune instruction.

Mise en œuvre de la solution

1.3. Elaboration du programme de commande

Pour créer un nouveau projet avec le logiciel STEP 7 nous allons suivre les étapes illustrées dans la figure n°24.

Figure 24: Etapes de création de projet avec le logiciel STEP 7

Nous avons passé par ces différentes étapes afin de créer notre projet. Dans ce qui suit, nous allons les détailler afin de démontrer l’importance de chacune d’elles.

1.3.1. Création d’un nouveau projet et configuration matérielle

La création d’un nouveau projet se fait à l’aide d’un assistant danslequel nous définissons le nom du projet ainsi que le type de CPU utilisé disponible depuis le menu Fichier. Une fois le projet est nommé, nous passons à la configuration matérielle.

Cette configuration est la disposition de profilés support ou châssis, de modules, d'appareils de la périphérie décentralisée et de cartouches interface dans une fenêtre de station. Les profiles support ou châssis sont représentés par une table de configuration, dans laquelle nous pouvons afficher un nombre défini de modules, tout comme dans les profilés support ou châssis "réels".

Pour réaliser cette configuration, nous allons utiliser la fenêtre « Catalogue du matériel » dans laquelle nous allons sélectionner les composants matériels requis.

Nous allons définir, dans ce qui suit, la liste de matériel utilisé lors de notre projet:

 Deux châssis

 CPU 315-2DP

Création d’un nouveau projet Configuration du matériel

Configuration de communication Gestion de mnémonique

Elaboration du programme Simulation du projet

Mise en œuvre de la solution

 Module d’entrées :

 5 modules d’entrées TOR de type SM321 DI32xDC24V

 Un module d’entrée analogique de type SM 331 AI8x12Bits et 3 de type AI18x16Bits

 Module de sortie :

 2 modules de sorties TOR de type SM 322DO32xDC24V/0.5A.

La figure ci-dessousdécrit la configuration matérielle utilisée lors du projet.

Figure 25: Configuration matérielle

1.3.1.1.Configuration de la communication pupitre opérateur/l’automate

L’interconnexion des automates et leur liaison avec la PC/PG et les pupitres sont configurables grâce à NETPRO représenté dans la figure n°26.

Figure 26: Vue de l’interface NETPRO

Mise en œuvre de la solution

Cette liaison peut se faire en utilisant plusieurs protocoles de communication tels que le PROFIBUS et le MPI (Multi Point Interface).

Pour garantir la supervision, la communication entre l’automate programmable et le pupitre

Pour garantir la supervision, la communication entre l’automate programmable et le pupitre

Dans le document Programmation de broyage a cru (Page 18-0)