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4. ANALYSE

4.3. SYNTHÈSE DE L’ANALYSE

Nous avons pu voir que les immigrant-es hautement qualifié-es rencontrent beaucoup de difficultés pour trouver un travail qui correspond à leur degré de formation et à leurs attentes. Si nous mettons de côté le déficit de la langue et dans une moindre mesure le manque de réseau professionnel, nous avons constaté que les difficultés auxquelles ils-elles font face ne sont pas de leur ressort. Nous allons rappeler ces différentes barrières et les mettre en relation avec le contexte légal suisse, à savoir ce que la confédération exige de cette main d’œuvre instruite en matière d’intégration, ce qu’elle met en place la soutenir, et voir si ces exigences et soutiens sont pertinents et efficaces.

Lorsque les immigrant-es ne possèdent pas de permis d’établissement (Permis C) ou la nationalité, le renouvellement de leur séjour est soumis à certaines conditions. Nous avons vu précédemment que l’art. 4 de la LEtr évoque la participation à la vie économique. L’État met d’ailleurs à disposition des programmes d’insertion professionnelle en collaboration avec diverses institutions et associations en guise de soutien. Le problème est que certaines personnes n’ont pas un accès égal au marché du travail, et notamment dans leur domaine, à cause de leur statut de séjour, et dans le même temps il leur est exigé d’avoir une activité économique pour pouvoir rester en Suisse. Cette situation paradoxale peut donc pousser les immigrant-es hautement qualifié-es à chercher du travail dans des domaines qui ne leur correspondent pas et moins rémunérateurs. Nous avons également vu que les personnes disposant d’un permis B pouvaient rencontrer des problèmes liés au statut juridique de ce permis. À Genève, il existe un programme d’insertion professionnelle pour les étranger-ères hautement qualifié-es, le MEM, et les résultats sont plutôt positifs (Gatugu et al., 2018). Malheureusement il semble qu’il ne soit pas encore assez mis en valeur car aucun-e participant-e à l’enquête n’a eu l’occasion d’en bénéficier.

Les immigrant-es hautement qualifié-es peuvent entamer les démarches pour faire reconnaître leurs diplômes. L’État ainsi que des associations œuvrent afin d’améliorer les informations à

connaître pour ces démarches car elles sont relativement compliquées, les individus ne sachant souvent pas à qui envoyer leur document et ce que doit contenir ce dernier. Là encore surviennent différentes difficultés. D’abord il arrive que les personnes désirant de faire reconnaître leurs diplômes ne se voient pas inciter à le faire. Il leur est dit par exemple que cette demande de reconnaissance est onéreuse et ne fonctionnera pas. Ensuite pour celles et ceux qui sont allé-es au bout de la procédure avec une reconnaissance officielle à la clé, rien ne leur garantit que les employeurs reconnaîtront leurs compétences. Les préjugés et les comportements discriminatoires limitent la capacité des personnes hautement qualifiées à avoir une influence sur leur intégration professionnelle. Le PIC II annonce d’ailleurs que le BIE va continuer de financer des projets pour améliorer la situation des personnes étrangères hautement qualifiées, en ayant la volonté d’intensifier les partenariats avec les acteurs des milieux économiques.

Que la reconnaissance du diplôme soit effective ou non, les membres de notre échantillon ont souvent opté pour des formations complémentaires, voire une réorientation, afin d’améliorer les chances de trouver un emploi stable qui leur correspond. Mais les formations à Genève sont souvent très chères et il est difficile de bénéficier d’aides financières. L’une des solutions est d’effectuer des formations dans d’autres cantons, mais là encore sans aucune garantie que cela améliore les chances d’accès au marché du travail.

Dans cette étude, nous avons remarqué que de nombreuses personnes se dirigent vers l’entreprenariat. N’ayant pas ou très peu d’opportunités professionnelles, elles tentent de se créer leur propre travail. L’entreprenariat s’apparente ainsi à la solution de dernier recours.

L’activité indépendante permet de donner un sens à la vie professionnelle et le sentiment de ne pas avoir acquis autant de compétences sans pouvoir les exploiter. Mais lorsque toutes les ressources disponibles ont été mobilisées sans que cela ne soit concluant, les participant-es de l’enquête trouvent leur satisfaction ailleurs. La santé, la famille, les amis, l’engagement associatif ou encore le sentiment d’avoir fait le maximum les aident à dépasser psychologiquement cette frustration et ne pas avoir de regrets.

Nous terminerons cette synthèse avec ce témoignage qui résume assez bien la situation des immigrant-es hautement qualifié-es, à savoir que, comme il a été dit plus haut, il y a certains paramètres qui ne dépendent d’eux-elles.

« Personnellement je ne crois pas en l’intégration, parce que je ne sais plus ce qu’ils veulent dire par intégration. Tu ne peux pas aller au-delà de ce qu’ils te demandent. En plus c’est cher ces certificats qu’ils te demandent. Tu connais l’histoire du pays, tu respectes la loi… je ne sais pas quoi. De toute façon tout ce qu’ils ont demandé comme critère d’intégration, tu les remplis. Mais au fond je sais que ça ne sert à rien ».

CONCLUSION

Cette étude nous permet de mieux comprendre le phénomène de la déqualification professionnelle. À travers une approche qualitative, nous avons pu dégager des causes qui expliquent les difficultés que rencontrent certain-es immigrant-es hautement qualifié-es à s’insérer dans le marché du travail à Genève. Nous avons également pu constater que ces causes ne sont pas toujours du ressort des immigrant-es et que cela peut déboucher sur une déqualification professionnelle durable.

Il existe différentes mesures à mettre en place ou à améliorer pour diminuer le risque de déqualification. Nous avons sélectionné quelques pistes que nous pouvons retrouver dans la littérature et qui sont toujours d’actualité car elles permettraient de lutter contre les obstacles auxquels les personnes de notre échantillon font face.

Tout d’abord il faudrait simplifier les démarches pour la reconnaissance des diplômes. Ces dernières restent complexes et les immigrant-es ne savent pas toujours vers quel organisme leur dossier doit être envoyé. Le résultat est souvent une perte de temps et des charges financières qui auraient pu être évitées. De plus les employeurs doivent également être sensibilisés au niveau des diplômes étrangers. Pour les métiers non réglementés, c’est surtout sur ce point qu’il faudrait appuyer.

Au niveau des organisations d’aides sociales, il serait utile de faciliter la tâche aux conseiller-ères et aux assistant-es sociaux-les en leur fournissant plus d’informations sur les immigrant-es hautement qualifié-es et leur possibilité en matière d’emploi et de formation afin de mieux les orienter. Un programme comme le MEM de l’hospice général par exemple devrait être encouragé et mis plus en valeur par les travailleur-ses sociaux-les car il a montré des résultats positifs.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, le PIC II prévoit une intensification des relations entre le public et le privé en finançant des projets de partenariat. Ces projets sont à encourager car ils pourraient contribuer à un rapprochement entre les milieux associatifs et les entreprises privées et favoriser l’insertion professionnelle des immigrant-es hautement qualifié-es.

En attendant que ces mesures et bien d’autres soient mises en place ou renforcées, les immigrant-es hautement qualifié-immigrant-es élaborent différentimmigrant-es stratégiimmigrant-es pour s’intégrer professionnellement.

Les stratégies que nous avons évoqué lors de l’analyse demandent beaucoup de ressources. Nous pensons que les membres de notre échantillon font le maximum de leur possibilité pour atteindre leurs objectifs professionnels, notamment en mobilisant les ressources de la société d’accueil mais nous pensons que cette dernière peut encore améliorer son soutien.

BIBLIOGRAPHIE

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ANNEXE

GRILLE D’ENTRETIEN

1. Le profil de la personne interrogée

1.1. Pouvez-vous vous présenter brièvement ? 1.2. Quel est votre parcours de formation ?

1.2.1. Diplôme(s) dans le pays d’origine

1.2.2. Compétences acquises lors de vos formations 1.2.3. Équivalences selon vous

1.3. Avez-vous suivi une formation à Genève (Équivalences, autres formations) ? Si oui, quelle était-elle ? Quelle a été sa durée ? Comment a-t-elle été financée ?

1.4. Quelles est votre langue maternelle et la (les) langue(s) que vous parlez au quotidien ? 1.5. Y a-t-il d’autres langues que vous maîtrisez ? Si oui, les avez-vous apprises avant ou après votre migration ?

1.6. Quelles sont vos expériences professionnelles avant votre immigration ? Étiez-vous satisfait de votre situation ?

2. La situation pré-migratoire

2.1. À quoi aspiriez-vous lorsque vous étiez plus jeune ?

2.2. Comment vous est venue l’idée de suivre ce domaine d’étude ?

2.3. Pouvez-vous me décrire votre situation professionnelle avant votre immigration ? 2.3.1. Comment avez-vous obtenu votre/vos emplois ?

2.4. Parlez-moi de vos réseaux avant d’immigrer :

2.4.1. Connaissiez-vous beaucoup de gens dans votre domaine ? 2.4.2. Aviez-vous un réseau professionnel ? Comment était-il ?

2.4.3. Comment était votre réseaux personnel (entourage, position sociale, situation socioéconomique) ? Provenait-il de milieux différents ?

3. Le projet migratoire

3.1. Comment est née l’idée d’immigrer ? 3.2. Quelles ont été vos motivations ?

3.3. Quel sens donnez-vous à cette décision ? 3.4. Quelles étaient vos aspirations ?

3.5. Comment s’est fait le choix de venir à Genève ?

3.6. Avez-vous entrepris des actions pour préparer votre migration (par exemple des cours de langues, des informations sur internet, contacter des proches qui avaient migré) ?

3.7. Comment s’est passé votre départ de votre pays d’origine ? et votre arrivée à Genève ?

3.8. Quelles ont été les démarches avant votre migration (administratives, informations) ? 3.9. Connaissiez-vous des gens vivant à Genève ou en Suisse ? Si oui, de quelle origine ?

4. Le processus d’immigration

4.1. Comment s’est passé votre arrivée au Genève ? 4.2. Qui ont été vos premiers contacts ?

4.3. Qui vous a aidé et comment (personnes, organisations d’aides aux migrants) ? 4.4. Comment avez-vous trouvé un logement ?

4.5. Quelles ont été vos surprises (bonnes et/ou mauvaises) lorsque vous êtes arrivés ? 5. La recherche d’emploi

5.1. En combien de temps avez-vous trouvé votre premier emploi ? 5.2. Quelles ont été vos expériences professionnelles à Genève ? 5.3. Comment avez-vous pris connaissance de ces emplois ?

5.3.1. Si à l’aide d’une connaissance/proche, quelle était votre relation avec cette/ces personnes ?

5.3.2. Comment vous êtes-vous connus ?

5.3.3. Vous a (ont)-t-elle(s) recommandé pour ces emplois ?

5.3.4. Quel était le statut professionnel et socioéconomique de cette/ces personne(s) ? 5.4. Quelles ont été la durée de vos différents emplois ?

5.5. Quelles étaient vos priorités ? Et aujourd’hui ?

6. La situation personnelle lors du premier emploi 6.1. Comment vous sentiez-vous dans cet emploi ? 6.2. Vous sentiez-vous le bienvenu ?

6.3. Comment avez-vous ressenti l’attitude de vos : 6.3.1. Collègues

6.3.2. Supérieurs

6.4. Vous incluaient-ils dans les discussions (lors des pauses par exemple), ou autres ? 6.5. Participiez-vous à des activités sociales en dehors du travail avec vos collègues ?

6.6. Comment vos collègues vous voyaient-ils ? Quel était leur comportement à votre égard ? 7. La situation actuelle

7.1. Que faites-vous actuellement ?

7.2. Pouvez-vous me décrire votre emploi ? 7.3. Comment vous sentez-vous dans cet emploi ? 7.4 Comment ressentez-vous l’attitude de vos :

7.4.1. Collègues 7.4.2. Supérieurs

7.5. Vous incluent-ils dans les discussions (lors des pauses par exemple), ou autres ? 7.6. Participez-vous à des activités sociales en dehors du travail avec vos collègues ? 7.7. Comment vos collègues vous voient-ils ? Quel est leur comportement à votre égard ?

7.8. Quelles sont les origines de vos collègues ? Sont-ils majoritairement suisses, ou sont-ils de mêmes origines ?

7.9. Êtes-vous satisfait de votre situation professionnelle ? 7.9.1. Quelles en sont les raisons ?

7.9.2. Quelles sont les différences avec vos emplois précédents à Genève et dans votre pays d’origine ?

7.10. Quelle importance donnez-vous à la vie professionnelle ? 7.11. Comment percevez-vous le marché du travail à Genève ?

8. Les difficultés d’intégration

8.1. Quelles sont les difficultés (culturelles, discriminations, langues, diplômes) que vous avez rencontrées ?

8.1.1. Au travail 8.1.2. À l’extérieur

8.1. Si la personne enquêtée est une femme : Avez-vous bénéficié de mesures d’égalité en emploi

? Quelle en est votre opinion à ce sujet ? 9. La stratégie d’intégration ?

9.1. Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?

9.2. Pensez-vous à établir une stratégie afin d’améliorer votre situation professionnelle ? Si oui, pouvez-vous m’en parler ?

9.3. Comment mesuriez-vous votre capacité à vous intégrer professionnellement ?

9.3.1. Est-ce que les difficultés rencontrées vous ont fait changer la manière de voir votre capacité d’intégration ? Si oui, comment ?

9.4 Comptez-vous rester à Genève ?

9.5. Pensez-vous repartir dans votre pays d’origine (si cela est possible) ? 9.6. Quelles sont les raisons de rester à Genève ?

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