Suiciderà partir d´une falaise est devenu, pour le narrateur de notre corpus, un thème traité et récurent de plus. Le mot falaise revient plusieurs fois dans le
roman parce qu´ Olivier se souvient de ses souvenirs d'enfance dans la chambre
d'hôtel avec sa femme et sa fille. Nous avons trouvé ce mot dans l’extrait suivant :
…séparée du dehors et des falaises, protégée du bruit de la mer et de la compagnie des oiseaux, Claire dort et qui sait où nous allons .Chloé est dans ses bras,[...] les falaises se découpent dans le tissu su ciel. J’y contemple des fantômes,des corps chutant dans la lumière (p.13)
Aussi la mère d’Olivier a suicidé aux falaises comme nous montre le passage suivant :
Ma mère a quitté le lit où ronflait mon père [...] la mer épaisse en bas rochers sombres, gris anthracite à cette heure .le printemps finissait et ma mère à fait un pas de plus, son corps comme un pantin de caoutchouc s’est échoué à marée basse, crane et corps fracassés au pied des falaises, couverts de sable noire, de cailloux minuscules, de coquillage et de mica. (p.27)
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Le mot est aussi répété dans le passage qui vient :
Je marche sur les pas de ma mère, je vais vers sa mort, plusieurs fois je tombe et mes genoux sont couverts de terre meuble, dans la paume de mes mains s’infiltre la boue, crissent des cailloux. Bientôt le sommet des falaises, elles s’échancrent et se brisent sur des kilomètres. (p116).
Falaises c’est le mot principal dans l’histoire et aussi il est une arme utilisé et qui a parachuté le thème de la mort dans le roman.
c-le suicide :
Ce thème est plus important dans l´ histoirefalaises parce que l’auteur parle du suicide de plusieurs personnes. Nous avons relevé un passage qui parle du suicide :
À son statut d’orpheline s’ajoutaient l’énigme de son silence, l’horreur d’une mère suicidée, la réputation terrifiante de notre père, et une panoplie complète de forfaits divers : expulsions, colles, rixes, absences. (p.68). 5-Les récits emboités :
La narration du récit principal (ou premier) se situe au
niveau extradiégétique. L’histoire événementielle narrée à ce premier
niveau se positionne à un second palier, appelé intradiégétique. De fait, si
un personnage présent dans cette histoire prend la parole pour raconter à son tour un autre récit, l’acte de sa narration se situera également à ce
niveau intradiégétique. En revanche, les événements mis en scène dans
cette deuxième narration seront métadiégétiques. 11.
D’après ce passage nous avons constaté que dans un roman, la narration est homodiégétique, le récit est raconté á la première personneest par conséquent le niveau de la narration est extradiégétique ; alors que les événements de l’histoire sont racontés par un autre personnage c’est à dire le niveau de la
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narration est intradiégétique. Donc le récit est emboité, le niveau de la narration est Métadiégétique, comme le montre le passage suivant :
Je regardais autour de moi, et sur la commode et le étagères m’arrêtait un visage en noir et blanc, une jeune fille qui ressemblait de façon troublant.
-qui est-ce ?
-Ma grand-mère. Elle est morte à Auschwitz. ( p.140).
Le tableau qui suit présente les nivaux narratifs dans un récit.
Les niveaux narratifs dans un récit
Objets Niveaux Contenus narratifs
Intrigue principale Extradiégétique Narration
homodiégétique (« je »)
Histoire
événementielle
Intradiététique Histoire d’Olivier et la
fille
Acte de narration
secondaire
Intradiégétique Prise de parole de la
fille
Récit emboité Métadiégétique Histoire de la mort de
la grand-mère
Dans ce chapitre,nous avons étudié la structure narrative. Dans un premier temps nous avons analysé les éléments du schéma narratif, le narrateur avec ses
fonctions et les thèmes principaux dans notre corpus d´analyse falaises. Ensuite,
Chapitre 04 :
46 L´étude spatiotemporelle est très important dans uneœuvre littéraire.Donc nous ne pouvons pas imaginer un récit ou les deux composantes espace et temps sont absents. Et nous avons vu nécessaire d ´étudier avec l´espace et le temps la description. C´est en se basant sur l´espace, le temps et la fine description que l´auteur a pu inventer tout un monde imaginaire où , il a réussi á masquer beaucoup de réalités dans la fiction. L´analyse de l´espace, du temps et de la description dans le texte de notre corpus nous permet de situer les événements racontés.Nous avons trouvé aussi que la description est le plussouvent un arrêt dans le récit.Elle est très importante, et surtout celle de l´espace et du temps.
1-L´analyse de l´espace
L´espace est l’un des éléments essentiels dans la construction de l´histoire d´un récit ; et son analyse est une étape importante pour comprendre et interpréter tout texte littéraire. Nous devons faire donc une analyse profonde de l´espace pour pouvoir comprendre et saisir le sens du texte de notre corpus d´analyse. Nous ne pouvons pas passer sans réaliser cette étape. Elle est l´ une des parties fondamentales de notre travail de recherche. Ceci dit parce que les évènements d´une histoire romanesque ne peuvent pas se dérouler dans un temps sans espace. L´une des taches fondamentales de l´auteur est de créer un espace où agissent les personnages du récit.Nous n´avons jamais lu où étudier un récit sans ancrage spatial. La plus part des théoriciens et critiques littéraires mettent l´accent sur l´espace quand-ils font leur travail.
Cette composante du récit représenté par WEISGERBER a écrit dans ce sens :
L’espace constitue une des matières premières de la textureromanesque. Il est intimement lié non seulement au point de vue, mais encore au temps de l’intrigue, ainsi qu’à une foule de problèmes stylistiques, psychologiques, thématiques qui, sans posséder de qualités
47 spatiales à l’origine, en acquièrent cependant en littérature comme dans le
langage quotidien.1
Dans cette citation WEISGERBER nous montre que l’espace est un élément fondamental dans l’écriture d’un roman. L´étude des lieux dans une œuvre nous permette d´analyser l´une des parties fondamentale du roman. Dans son ouvrage la poétique de l´espace Gaston Bachelard définit l´espace comme étant :
L’étude des valeurs symboliques attachées soit aux paysages qui s’offrent au regard Du narrateur ou de ses personnages, soit à leurs lieux de séjours, la maison, la chambre Close, la cave, le grenier ; la prison, la
tombe...2
Pour Bachelard l´espace est lié soit á la nature tel que : la mer, la forêt, la plage…soit aux lieux de séjourtel que : la maison, la chambre, l´hôtel… Donc, nous pouvons dire que pour comprendre une œuvre littéraire, nous nous intéressons d´abord à l’espace et avec lui bien sûr le temps,les personnages et les thèmes. Dans un roman, l´espace n´est pas stable. L´auteur peut nous offrir de nombreux aspects symboliques. L´espace est parfois changeable d´un moment áun autre.Dans notre corpus d´analyse
Falaises nous avons trouvé plusieurs genres d´espaces (ouvert, fermée, clos…) nous avons essayé de sélectionner certains passages où figure l´espace. Lorsque le narrateur raconte le quotidien de l´un de ses parents : mon père est sorti pour boire un café. Sur le parking, il s´étirait, et en le voyant qui aurait pu dire [...] son épouse après des mois d´internement dans une clinique psychiatrique (p.17).
Et lorsqu´il décrit une partie de sa ville :
1
WEISGERBER JEAN, L’espace romanesque, Ed. L’âge d’homme, 1978, p.19.
48 La gare RER et la maison de la jeunesse, l´hôpital et l´Intermarché, le parking et les pelouses trouées de la cité Youri-Gagarine. Le bar PMP, l´ANPE, le cinéma.la cour de l´école et traits de craie sur les façades. Les lotissements pavillonnaires... (p.30).
Dans le premier passage l´auteur a cité le parking comme espace où s´est arrêté le père du narrateur quand ´il est sorti pour prendre un café, mais il n´a pas voulu parler du café comme espace (un non-dit). Il a évoqué la clinique psychiatrique comme lieu même si le personnage ne l´a pas visité.
Dans certains passages du texte, l´auteur intègre des lieux véridiques comme par exemple«…quelques kilomètres de Paris.»(p.30) .Dans le deuxième passage l´auteur décrit un endroit de la ville où il a cité dans presque une seule phrase douze espaces : la gare, la maison de la jeunesse, l´hôpital, l´Intermarché, le parking, les pelouses trouées, la cité Youri Gagarine ; le bar, l´ANPE, le cinéma, la cour de l´école et les lotissements.
Nous avons cité quelque passages qui indique le lieu « trois jours plus tard elle séjournait á Brunoy, dans une petite clinique cernée d´arbre »(p.90).Dans ce passage le narrateur a évoqué la ville française Brunoy et la clinique où elle a été vécue quelque jour l´amie du narrateur Lorette c´est le premier amour.D´après ces lieux qui nous avons cité nous pouvons dire que «c’est le lieu
qui fonde le récit»3
Aprèsles lectures et les relectures que nous avons faites, nous avons constaté qu´il existe plusieurs types d´espaces dans ce roman : citadin comme lorsqu´il cite et parfois, il décrit des villes françaises tel que : Lyon, Marseille, Étretat,
Paris…L´espace est ouvert tel que : le parking, la cité Youri Gagarine, la plage, la mer, la forêt, l´école, stade…Des fois l´espace est fermé comme par exemple : la maison, la chambre, l´hôtel, l´hôpital…Ces espaces qui se ferment
3
49 et qui s´ouvrent. L´auteur n´a rien laissé il a parlé même des espaces clos comme la tombe.
L´espace citadin
La ville représente un lieu dans lequel le narrateur se déplace librement.Dans notre corpus d´analyse, l´auteur a indiqué plusieurs villes véridiques où se déroulent les événements.
Lorsque les personnages circulent dans une ville comme par exemple la ville Étretat ou paris «Quand elle a réalisé, que nous roulions vers Etretat, qu´on
y passerait la nuit et même» (.p.20).
«…á quelque kilomètres á paris. »(p.30). Dans ce passage le narrateur a évoqué cette ville où il revenait avec sa femme Claire et sa fille Chloé quand ils sont venues pour passer les vacances á Etretat. Elle est le lieu où réside la famille, c´est le lieu où sa mère s´est suicidée du haut desfalaises.
Nous avons trouvé aussi dans notre corpus des passages qui indique la ville
Étretat «Nous avons passé trois nuits ά Étretat [...] Durant ces deux journées ά
Étretat elle n´a pas quitté la chambre » (p.24). « Elle regardait défiler les prés sous la pluie, tandis qu´á Etretat» (p.152).Le narrateur a évoqué cette ville où il a été venu avec sa famille pour passer quelque jour. Donc dans cette ville se déroule le suicide de sa mère. Le narrateur nous décrit plus précisément cette
ville. Il parle ausside la ville de Marseille. «C´était ά Marseille, il m´avait
appelé deux mois plus tôt pour me prévenir» (p.103). L´auteur a évoqué cette ville où il a vécu avec sa femme Claire. Le narrateur nous décrit plus précisément les villes.D´après ces passages nous constatons que La ville c´est le lieu où se déroule plusieurs actions et scènes.Nous pouvons dire que l´espace est « un élément constitutiffondamental, un véritable agent qui conditionne
jusqu'à l’action romanesque elle -même»4
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L´espace ouvert
Dans notre corpus nous avons trouvé que l´espace ouvert est présent, le narrateur se déplace librement dans différents
Espaces. Il est toujours en mouvement, nous avons cité quelques passages : « nous avons passé nos après- midisur la plage, nousLa quittions parfois pour les sentiers»(p.25).Le narrateur se déplace au bord de la mer et sort parfois pour faire une petite promenade en abordant des sentiers qui mènent peut être vers la compagne. Beaucoup de passage parlent de la plage : «….á l´est, une plage en croissant s´étendait dans la lumière intense et précise » (p.36».
« …la plage est déserte et les falaises viennent de s´éteindre» (p.63). Dans ces passages le narrateur indique un espace ouvert c´est que la plage c´est le lieu où elle a été suicidé sa mère dans les falaises. Gaston Bachelard dit que l´espace est :
«Lieux clos ou ouverts, confinés ou étendus, centraux ou périphériques, souterrains ou aériens, autant d’oppositions servant de vecteurs où se déploie
l’imaginaire de l’écrivain et du lecteur».5
Dans ce passage Gaston nous montre qu´ il ya plusieurs genresdans un roman ces genres nous permette d´étudier le lieu où il a été résidé.
Nous avons trouvé aussi des passages où l´auteur nous mène versun autre espace ouvert : «…j´ai tenté d´aller la voir quelques fois, traversant la forêt» (p.90). Il évoque ce lieu quand´ il a visité sa copine Lorette qui séjournait á Brunoy, il a traversé la forêt. Donc ce passage nous montre que le narrateur passe d´un lieu á un autre.
5
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L´espace fermé
Dans notre corpus d´analyse l´espace fermé est représenté comme un lieu limité, cette espace est réservéeaux autres personnages du récit, tel que la maison est le lieu de la résidence du narrateur où il a été vécu avec sa famille (sa femme Claire et sa fille Chloé, le narrateur passe ces heures d´insomnie dans cette chambre proche des falaises.La chambre d’hôtel se présente comme la maison d´ olivier par ce qu´ il n’a pas de domicile : «…je prends toujours la même chambre d´hôtel des corsaires la 103» (p.19).Dans ce passage nous avons trouvé que le narrateur a évoqué deux espaces : la chambre et l´hôtel, ce dernier est le lieu de refuge et de sécurité, donc olivier ne trouve que l´hôtel est le lieu où peut de refugie.
«…j´ai emménagé dans une chambre sous les toits » (p.131). Ce passage nous montre que la chambre était le refuge d´Olivier. En face de cette chambre nous avons trouvéles falaises où elle a été suicidée la mère du narrateur quand´il à onze ans. «…la maison est á deux pas des falaises et d´une plage comme un croissant» (p. 117).
Nous avons cité un autre espace fermé est l´hôpital «… j´était seul avec
mon frère. [...] nous étions deux orphelins au milieu d´un immense
hôpital»(p.60). Le narrateur a évoqué l´hôpitaloù son frère Antoine a été tombé dans le coma lorsqu´il a alors onze ans après le suicide de sa mère.
L´espace clos
Dans notre corpus, l´espace clos est présent. Nous avons constaté que ce genre d´espace est désigne un lieu totalement ou partiellement fermé. Nous avons cité un passage du texte : «…je contemplais la femme que j´aimais nourrir ma fille prés de la tombe de mon père » (p.180). Dans ce passage le narrateur évoque la tombe comme lieu clos.
52 2-l´analyse du temps
Le temps est le deuxième élément qui constitue avec l´espace les grands axes du récit. L´ œuvre littéraire est l´invention par l´auteur de tout un monde imaginaire, où les personnages circulent et vivent. Ils se fixent des rendez- vous, ils partent le matin et revient le soir,ils travaillent pendant le jour et rentre le soir…dans le récit chaque action est identifiée par l´espace et le temps qui constitue ensemble un repère. Quand nous parlons du temps, nous devons vérifier comment elles sont classées par ordre chronologique des actions du récit. Nous devons calculée la duré et la fréquence de déroulement de chaque action.
2-1-L´ordre :
La narration se fait le plus souvent selon un ordre chronologique qui met le lecteur devant des événements racontés de manière linéaire, par contre, nous avons trouvé des récits dontl’ordre ne se respecte pas lors de la narration, ce qui laisse paraitre ce que Genetteappelle « an achronie ». Dans ce cas, la narration ne suit pas un ordre chronologique précis, c’est plutôt le désordre chronologique qui caractérise la narration dès le début jusqu’à la fin du récit. Ce désordre c´est la discordance entre le plan de l’histoire et le plan du récit.
L´histoire progresse soit :
●Par un ordre chronologique : en suivant le schéma narratif. Gérard
GENETTE, à travers son approche narratologique et dans l’un des
chapitre de Figures III qui s’intitule Discours du récit a parlé de ̎ l’ordre ̎,
selon lui l’ordre est le «rapport entre la succession des événements dans
l’histoire et leur disposition dans le récit» 6. GENETTE nous montre que les
événements dans l´histoire suivent un ordre logique.
6
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Nous avons trouvé dans notre corpus des passages où la narration suit un ordre chronologique par exemple lorsque le narrateur déclare : « nous avons passé trois nuit á Étretat» (p.24).Ainsi que dans le passage suivant : « tout se résume á la mer » (p.46).Le narrateur raconte sa vie avec sa famille quand ´il a passé les vacances a Étretat. Donc nous pouvons dire qu’Olivier suit, en rédigeant son texte, un ordre chronologique.
●soit par retour en arrière.
Selon Gérard Genette l´ordre c´est
l´ordre temporel d´un récit ,c´est confronter l´ordre de disposition des événements ou des segments temporels dans le discours narratifá l´ordre de succession de ces même événements ou des segments temporels dans l´histoire , en tant qu´il est explicitement indiqué par le récit lui-même ,ou
qu´on peut l´inférer de tel ou tel indice indirect .7
Dans cette citation, Gérard GENETTE nous montre que dans chaque roman, il faut étudier l´ordre temporelle qui est un ordre fondamental donc, il existe une homologie entre la succession «réelle» des événements de l´histoire
et l´ordre dans lequel ils sont narrés.
Nous avons trouvé que tout le récit a des évènements qui peuvent être racontés dans l’ordre ou le désordre, ce choix revient à l’auteur lui-même. Dans le roman en question, nous avons trouvé qu´ il ya des passages où le narrateur nous a raconté les évènements de l’histoire dans le désordre, nous avons cité quelques passages par exemple lorsqu´il a dit « …la mort de Léa l´affectait en profondeur, même si elle n´en disait jamais rien» (p.66). Dans ce passage le narrateur raconte la mort de sa voisine Léa, tandis que nous avons trouvé des passages où le narrateur retourne en arrière « Léa vivait á ma droite. C´était la fille du propriétaire. Elle emménagea un dimanche de novembre, deux ans jour
54 pour jour après ma propre installation» (p.139). Dans le premier passage le narrateur raconte la mort de sa voisine espagnole Léa et son désespoir á cause dusuicide de cette jeune fille.Dans le deuxième passage le narrateur raconte la vie de sa voisine avant le suicide lorsqu´elle vivait á sa droite, c´est la fille de propriétaire de son immeuble.
Donc, nous pouvons dire que l´auteur retourne sur les lieux du drame pour interroger le passé.
D’après la lecture et l´analyse de ce roman, nous avons trouvé que l´auteure a utilisé le présent pour relater les actions qui se déroulent au moment où le narrateur raconte l´histoire.
«Je me relève et je me dis parfois que le passé est une fiction, qu´on peut en
faire table rase, [...] il m´arrive aussi de penser le contraire»(p.44-45).
L’auteure a aussi choisi le présent pour raconter une action qui s’est déjà