• Aucun résultat trouvé

Structure morpho-lexicale du mot en lâri

3.1. Les mots simples

En lâri, les substantifs et les verbes ne débutent jamais par une voyelle. La

syllabe débute toujours par une consonne ou un appariement de deux consonnes orales, mi- nasales, nasales, ou latérales, suivies d’une voyelle ou d’un appariement de deux voyelles. Il existe quatre combinaisons de bases qui permettent la formation des syllabes. C’est l’association de ces combinaisons qui forme les mots. Voici la liste des quatre possibilités que l’on trouve pour la formation des syllabes.

- C+V

- C+V+V

- C+C+V

- C+C+V+V

Deux syllabes supplémentaires existent. On les retrouve dans des contextes orthographiques particuliers, en syllabe initiale ou en position seconde principalement.

kima ki e na dema

- C+C+C+V

- C+C+C+V+V

Elles n’existent jamais seules. Elles sont le fruit de règles d’orthographes spécifiques expliquées au paragraphe 3.1.1.1.

Dans les cinq paragraphes suivants, nous présentons l’organisation des différentes constructions morphologiques à l’intérieur des mots, afin de mieux observer les possibilités qu’offrent la langue et les applications réelles qui sont faites au quotidien. Cela permet d’affiner les possibilités de classement de la future nomenclature, de mieux appréhender l’étymologie des mots, et de préciser certaines règles d’orthographe.

3.1.1. Les mots composés d’une seule syllabe

3.1.1.1. Les mots qui débutent par une consonne

Cette catégorie de mot est fréquente en lâri. Elle contient les quatre possibilités de combinaisons morphologiques de base. Ces quatre possibilités sont le fondement du système morphologique du mot en lâri.

- C+V : bá (être) 2 lettres.

Ce verbe débute par une syllabe composée d’une consonne orale sonore, occlusive et labiale [b], suivie d’une voyelle de troisième degré, brève centrale, [a].

Le mot ne possède qu’une seule syllabe, « ba ».

Il se compose de deux parties, b-a. la première partie, la consonne « b », est le radical du verbe. La seconde partie, la lettre « a », est le suffixe de terminaison du mot. Il indique que le verbe est à l’infinitif de la voix active.

- C+V+V : fua (mourir) 3 lettres.

Ce verbe débute par une syllabe composée d’une consonne orale sourde, occlusive et fricative [f], suivie de deux voyelles. La première est de premier degré d’aperture, brève et postérieure, [u], la seconde, est de troisième degré d’aperture, brève et centrale, [a]. Elles forment une diphtongue de son /wa/.

Le mot ne possède qu’une seule syllabe « fua ».

Il se divise en deux parties distinctes, fu-a. La première partie, la syllabe « fu » est le radical du verbe. La seconde partie, la lettre « a », est la terminaison du mot. Elle indique que le verbe est à l’infinitif du présent « habituel » de la voix active.

En lâri, contrairement au kikongo, il est possible de faire se succéder

deux voyelles. Ainsi le mot fua s’écrit fua et non fwa, comme en kikongo. En revanche, il est

impossible de faire se succéder trois voyelles. Une semi-consonne est alors placée entre les

deux voyelles, comme dans le mot buya [buja] n.sg.cl. [BU-] (la saleté), ou la semi-voyelle

« y » est placée entre les lettre « u » et « a ».

- C+C+V : mpu n.cl. [N-N] (un chapeau) 3 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi- nasal sourd, occlusif et labial /mp/, suivi d’une voyelle de premier degré d’aperture, brève et postérieure, [u].

Le mot ne contient qu’une seule syllabe, « mpu ».

Il se divise en deux parties distinctes, m-pu. La première partie, la lettre « m », est le préfixe qui indique la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « pu », est le radical du mot. C’est aussi sa terminaison.

- C+C+V+V : mbua n.cl. [N-N] (un chien) 4 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi- nasal sonore, occlusif et labial /mb/, suivi par l’association de deux voyelles. La première est de premier degré d’aperture, brève et postérieure, [u], la seconde, est de troisième degré d’aperture, brève et centrale, [a]. Elles forment une diphtongue ayant le son /wa/.

Le mot comprend une seule syllabe, « mbua ».

Il se divise en deux parties distinctes. La première partie, la lettre, « m », est le préfixe qui désigne la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « bua », est le radical du mot.

L’analyse de ces quatre possibilités nous apprend que premièrement, une syllabe ne peut pas être composée de deux voyelles ou deux consonnes assemblées seules. Les combinaisons retenues associent toujours au moins une voyelle et une consonne. Deuxièmement, une combinaison débute toujours par une consonne et se fini toujours par une voyelle. Troisièmement, le nombre de lettre maximum pouvant entrer dans la composition d’une syllabe est de cinq et le minimum est de deux.

Tableau n°5, Récapitulatif de la morphologie des différentes syllabes des mots qui débutent par une consonne.

Position des lettres à Position des lettres à l'intérieur des syllabes. l'intérieur des syllabes. 1ère position 2ème position 1ère position 2ème position

b a, e, i, o, u n a, e, i, o, u ba u nd a, e, i, o, u bi a, e, o, u ndi a bu a, e, i, o ndj e, i bv i, u ndz e, u bvu a, e, i, o ndzi a d a, e, i, o, u ng a, e, i, o, u di a, e, o, u ngu a, e, i, o dj a, e, i, o ni a, e, i, o, u dz a, e, i, o, u nj a, i, o, u dzi a, e nk a, e, i, o, u dzu a nki a, e, o f i, o, u nku a, e, i fi a, e, o ns a, e, i, o, u fu a, e, i, o nsi a, e g a, e, i, o, u nsu a, e, i k a, e, i, o, u nt a, e, i, o, u ka u nti a ki a, e, o, u nts a, e, i, o ku a, e, i, o ntsi a, o l a, e, i, o, u ntu a, e la u nu a, e, i, o lu a, e, i, o nz a, e, i, o, u m a, e, i, o, u nza u mb a, e, i, o, u nzi e mbu a, e, i, o nzu e mf i, u p a, e, i, o, u mfi a, e pf a, i, u mfu a, e, i, o pi a, o mi a, e, o pu a, e, o mp a, e, i, o, u s a, e, i, o, u mpf u si a, e, o, u mpi a, e su a, e, i, o mpu a, i t a, e, i, o, u mu a, e, i ti a, e, o mv i, u ts a, e, i, o, u mvu a, e, o tsu a, i tu a, e, i v a, e, i, o, u vi a, o vu a, e, i, o w a, e, i, o, u y a, e, i, o, u z a, e, i, o, u zi e, o, u

L’analyse du tableau proposé ci-dessus nous apprend que :

Premièrement, ce sont les lettres « n », « m », « d » et « b » qui offrent la plus grande variété de combinaisons morphologiques possibles dans la composition des syllabes.

Deuxièmement, les syllabes débutant par les lettres « g », « w » et « y » ne peuvent renfermer que la combinaison morphologique C+V. Cette configuration offre dix possibilités différentes par lettre. Ces possibilités correspondent au nombre de voyelles présentes en lâri.

Troisièmement, les syllabes qui débutent avec les lettres « f », « l », « p », « s », « v », et « z », ne possèdent pas de combinaisons morphologiques incluant quatre lettres.

Quatrièmement, la lettre « n » est la seule à posséder une combinaison morphologique de cinq lettres. Ce résultat est la conséquence d’une convention orthographique qui permet de mieux percevoir l’origine d’un mot. C’est la même convention qui régit la lettre « d », avec la différence entre les mots commençant par « dz » et « dj ». Une différence est faite entre les mots qui débutent par « nk » et dont la racine verbale est un verbe ayant en lettre initiale la lettre « k », les mots qui débutent par les consonnes « nj » et dont la racine verbale est un verbe ayant en lettre initiale la lettre « y », les mots qui débutent par « ns » et dont la racine verbale est un verbe ayant en lettre initiale la lettre « s », les mots qui débutent par « nt » et dont la racine verbale est un verbe ayant en lettre initiale la lettre « t » et les mots qui débutent par « nts » et dont la racine verbale est un verbe ayant en lettre initiale le groupement de consonne qui forme un son oral, sourd, affriquée et alvéolaire /ts/. Pour illustrer ces propos les exemples suivants sont proposés :

Le substantif nkakamusu, n.cl. [N-N] (une gêne), a pour origine le

verbe kakamasa (être accroché, harceler, gêner).

Le substantif njîndu n.cl. [-N] (des réflexions profondes, des

sentiments), a pour origine le verbe yîndula (réfléchir longuement, méditer).

Le substantif nsîngani n.cl. [N-N] (un accord, un acquiescement), a

pour origine le verbe sîngana (être d’accord, approuver).

Le substantif ntebolo n.cl. [N-N] (la façon de couper) a pour origine

le verbe teba (débiter en morceaux).

Le substantif ntsikulululu n.cl. [N-N] (une invitation, une

Cinquièmement, les lettres « b », « d », « k », « m » et sont les seules à posséder des combinaisons morphologiques de deux, trois et quatre lettres pour la composition des syllabes.

Tableau n°6, Récapitulatif du nombre de combinaisons possible par lettre de l’alphabet à l’initiale d’une syllabe.

Lettre Nb de lettres dans les syllabes Total initiale 2 3 4 5 b 5 11 4 0 19 d 5 13 3 0 21 f 3 7 0 0 10 g 5 0 0 0 5 k 5 5 4 0 14 l 5 5 0 0 10 m 5 20 18 0 43 n 5 43 30 2 80 p 5 8 0 0 13 s 5 8 0 0 13 t 5 11 2 0 18 v 5 6 0 0 11 w 5 0 0 0 5 y 5 0 0 0 5 z 5 3 0 0 8 Total 73 140 61 2 276

Le lâri offre, un total de 276 combinaisons morphologiques de syllabes possibles pour quinze lettres. Ce sont les syllabes composées de trois lettres qui offrent le plus de possibilités de combinaisons puisque deux possibilités morphologiques existent C+V+V et C+C+V. On remarque aussi que les lettres « m » et « n » offrent, à elles deux, 123 possibilités morphologiques. Il reste donc 153 possibilités morphologiques pour les treize autres lettres concernées.

Le graphique présenté ci-dessus, confirme ce qui a été exposé sur la morphologie des mots débutant par les lettres « m » et « n ». La lettre « n » représente 28,98% des possibilités de combinaisons morphologiques totales et la lettre « m » 15,57% de ces possibilités. Ces deux lettres totalisent 44,55% des combinaisons morphologiques possibles. On constate, par ailleurs, que les lettres « d », « b » et « t », avec respectivement 21, 19, 18 possibilités de combinaisons morphologiques, totalisent 58 possibilités de combinaisons morphologiques restantes, ce qui représente, pour elles trois, 21,01% du résultat global. Il ne reste donc que 95 possibilités de combinaisons morphologiques, sur 276 au total, pour les dix consonnes restantes. Si l’on soustrait au résultat global, le chiffre obtenu par les lettres « m » et « n ». Cela fait 34,42% des possibilités totales, c’est assez peu. Il faut donc envisager la possibilité que les lettres « m », « n », « b », « d », et « t » présentent une nomenclature particulièrement fournie et assez complexe dans le classement alphabétique.

3.1.1.2. Les mots qui débutent par une voyelle

Il existe en lâri une série de mots composés d’une seule syllabe qui débutent par une voyelle. La morphologie de ces syllabes se présente sous les formes V+C+V. Les mots qui présentent cette morphologie entrent dans la catégorie grammaticale des déterminants possessifs et démonstratifs.

19 21 10 5 14 10 43 80 13 13 18 11 5 5 8

Graphique n°5, Récapitulatif du nombre total de syllabes par lettre de l'alphabet.

3.1.1.2.1. Les déterminants possessifs

Les déterminants possessifs s’accordent avec le substantif qu’ils représentent. Le tableau présenté ci-dessous, concerne les substantifs de la catégorie nominale [N-] au singulier car le yi qui représente l’accord ne s’exprime pas.

Tableau n°7, Les déterminants possessifs de la catégorie nominale numéro neuf [N-] en lâri.

Déterminant Traduction

ani mon, ma, mes.

aku ton, ta, tes.

andi son, sa, ses.

eto notre, nos.

eno votre, vos.

awu leur, leurs.

L’analyse du tableau proposé ci-dessus nous apprend que deux lettres seulement sont susceptible de se retrouver à l’initiale de la syllabe, les voyelles « a » et « e ». Le déterminant possessif possède obligatoirement une terminaison représentée par les lettres « i », « o », et « u ».

3.1.1.2.2. Les déterminants démonstratifs

Les déterminants démonstratifs s’accordent en genre avec le substantif qu’ils représentent, de la même façon que les possessifs.

Les démonstratifs una et ina servent à désigner des

objets qui sont plus ou moins éloignés de soi. La traduction précise de cet item est (là-bas).

Les démonstratifs une et ine servent à désigner des objets

qui sont lointains ou très éloignés de soi. La traduction précise est (là-bas). Plus on accentue ’allongement vocalique sur la lettre « e », plus l’objet désigné est loin.

La morphologie de ces mots est toujours la même : V+C+V. On constate ici que cette seule morphologie est possible pour tous les mots qui débutent par une voyelle et qui sont composés avec trois lettres.

3.1.2. Les mots composés de deux syllabes

Un seul mot de deux syllabes débute par une voyelle, ândi. Il se

présente sous la forme morphologique C+V+V+C, et se décompose sous la forme â-ndi. Les mots de plus d’une syllabe sont le résultat de l’association des différentes combinaisons morphologiques décrites au paragraphe précédent. On dénombre seize possibilités de combinaisons différentes, pour les mots contenant deux syllabes, Un exemple est proposé pour chacune des configurations repérées, afin de mieux cerner l’organisation des différentes constructions morphologiques, l’origine de chacun des mots, et l’impact que produisent ces configurations sur le vocabulaire.

- C+V/C+V : kôla n.cl. [KI-BI] (un légume, une petite plante) 4

lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne orale sourde et palatale [k], et d’une voyelle de deuxième degré d’aperture, longue et postérieure, [o:]. L’accent circonflexe sur la lettre [o] indique un allongement vocalique.

Le mot pourrait être orthographié [koola], mais pour des raisons d’économie et pour plus de clarté à l’écriture, nous avons fait le choix de suivre la norme

proposée dans la traduction du Nouveau Testament en lâri. Les rédacteurs de cet ouvrage

proposent de marquer l’allongement vocalique par un accent circonflexe. Cet accent est placé sur la voyelle concernée par le phénomène. Ainsi la mention de l’allongement vocalique, qui est indispensable en lâri, est visible par tous, mais reste discrète, permet de faire des économies d’encre à l’impression et n’alourdi pas l’orthographe du mot.

Le mot se décompose en deux syllabes : kô-la.

Le substantif ne se subdivise pas. Le préfixe de catégorisation nominale [BI-] est ici sous-entendu. Le radical du mot présenté ici est donc [kôla].

- C+V/C+V+V : luvua (le chiffre 90) 5 lettres.

Cet adjectif numéral débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne latérale alvéolaire [l], et d’une voyelle de premier degré d’aperture, brève et postérieure, [u].

L’adjectif est divisé en deux parties distinctes : lu-vua. La première partie, la syllabe « lu », est un préfixe qui fait fonction d’augmentatif par rapport au radical

du mot. La seconde partie, « vua » (le chiffre 9) est le radical du mot.

- C+V/C+C+V : zenga (comploter, se moquer) 5 lettres.

Ce verbe débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne orale sonore, fricative et alvéolaire [z], et d’une voyelle de deuxième degré d’aperture, brève et antérieure, [e].

Le mot se décompose en deux syllabes : ze-nga.

Le verbe est divisé en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : zeng-a. La première partie, la syllabe « zeng », correspond au radical du mot. La seconde partie, la lettre « a », est la terminaison du mot. Elle indique que le verbe est à l’infinitif du présent « habituel » de la voix active.

- C+V/C+C+V+V : budzua n.cl. [BU-] : (le découragement) 6

lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne orale sonore, occlusive et labiale [b], et d’une voyelle de premier degré d’aperture, brève et postérieure, [u].

Le mot se décompose en deux syllabes : bu-dzua.

Le substantif est divisé en deux parties distinctes, bu-dzua. La première partie, le préfixe « bu », indique la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « dzua », est le radical du mot.

C+V+V/C+V : luâza n. cl. [LU-TU] (un bruit) 5 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne latérale alvéolaire [l], et par le groupement de deux voyelles. La première, [u], est de premier degré d’aperture, brève et postérieure. La seconde, [a:], est une voyelle de troisième degré d’aperture, longue et centrale. Elles forment une diphtongue ayant comme son /wa:/.

Le mot se décompose en deux syllabes : luâ-za.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de celles proposées pour la décomposition syllabique : lu-âza. La première partie « lu » est le préfixe qui indique la marque de la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « âza » est le radical du mot.

- C+V+V/C+V+V : puâpua (tomber goutte à goutte) 6 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne orale sourde, occlusive et labiale, [p], et par le groupement de deux voyelles. La première, [u], est de premier degré d’aperture, brève et postérieure. La seconde, [a:], est une voyelle de troisième degré d’aperture, longue et centrale. Elles forment une diphtongue ayant comme son /wa:/.

Le mot se décompose en deux syllabes : puâ-pua.

Le verbe se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : puâpu-a. La première partie, “puâpu“, est le radical du verbe. La seconde partie, la lettre « a », est le suffixe de terminaison du mot. Il indique que le verbe est à l’infinitif du présent « habituel » de la voix active.

- C+V+V/C+C+V : miângu n.cl. [-MI] (les méchancetés) 6 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association d’une consonne nasale et labiale [m], et le groupement de deux voyelles. La première, [i], est de premier degré d’aperture, brève et antérieure. La seconde, [a], est une voyelle de troisième degré d’aperture, brève et centrale. Ensemble elles forment une diphtongue dont le son est /ja /.

Le mot se décompose en deux syllabes : mia-ngu.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : mi-ângu. La première partie, le préfixe « mi », indique la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « angu », est le radical du substantif.

- C+C+V/C+V : mbata n.cl. [N-N] (une gifle) 5 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi nasal sonore, occlusif et labial /mb/, et d’une voyelle de troisième degré d’aperture, brève et antérieure, [a].

Le mot se décompose en deux syllabes : mba-ta.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : m-bata. La première partie, la lettre « m », est le préfixe qui indique la catégorie nominale à laquelle le substantif appartient. La seconde partie, « bata » est le radical du mot. C’est aussi sa terminaison. Le radical du mot, « bata », a pour origine le

- C+C+V/C+C+V : tsotsa (vexer) 6 lettres.

Ce verbe débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son oral sourd, affriquée et alvéolaire [ts] qui se traduit en phonétique par le son /c/. Elle est suivie d’une voyelle de deuxième degré d’aperture, brève et postérieure, [o]

Le mot se décompose en deux syllabes : tso-tsa.

Le verbe se décompose en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : tsots-a. La première partie, « tsots », est le radical du mot. La seconde partie, la lettre « a », est le suffixe de terminaison du mot. Il indique que le verbe est à l’infinitif du présent « habituel » de la voix active.

- C+C+V/C+C+V+V : ntôngua (la cervelle) n.cl. [N-] 7 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée de l’association de deux consonnes formant un son mi nasal, sourd, occlusif et alvéolaire /nt/, et d’une voyelle de deuxième degré d’aperture, longue et postérieure [o:].

Le mot se décompose en deux syllabes : ntô-ngua.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : n-tôngua. La première partie, la lettre « n », est le préfixe qui indique la marque de la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « tôngua », est le radical du mot.

- C

+

C+V+V/C+V : mbuâta(une bouteille) 6 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi nasal, sourd, occlusif et labial /mp/, et le groupement de deux voyelles. La première, [u], est de premier degré d’aperture, brève et postérieure. La seconde, [a], est de troisième degré d’aperture, longue et centrale. Ces deux voyelles forment une diphtongue de son /wa:/.

Le mot se décompose en deux syllabes : mbuâ-ta.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : m-buâta. La première partie, la lettre « m », est le préfixe qui indique la marque de la catégorie nominale du mot. La seconde partie, « buâta », est le radical du mot.

- C+C+V+V/C+V+V : ntietie n.cl. [N-N] (un roitelet, oiseau) 7 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi nasal, sourd, occlusif et alvéolaire /nt/, et par le groupement de deux voyelles. La première, [i], est de premier degré d’aperture, brève et antérieure. La seconde, [e], est de second degré d’aperture, brève et antérieure. L’association de ces deux voyelles forme une diphtongue de son /je/.

Le mot se décompose en deux syllabes : ntie-tie.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : n-tietie. La première partie, la lettre « n », est un préfixe qui indique la marque de la catégorie nominale à laquelle le mot appartient. La seconde partie, « tietie », est le radical du mot.

- C+C+V+V/C+C+V : ndiângu n.cl. [DI-MA] (un concubin, une

concubine) 7 lettres.

Ce substantif débute par une syllabe composée par l’association de deux consonnes formant un son mi nasal, sonore, occlusif et alvéolaire /nd/, et par le groupement de deux voyelles. La première, [i], est de premier degré d’aperture, brève et antérieure. La seconde, [a:], est de troisième degré d’aperture, longue et centrale. L’association de ces deux voyelles forme une diphtongue de son /ja:/.

Le mot se décompose en deux syllabes : ndiâ-ngu.

Le substantif se divise en deux parties distinctes, différentes de la décomposition syllabique : n-diângu. La première partie, la lettre « n », est un préfixe qui