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Spectre de transmission

CHAPITRE VI - MISE EN EVIDENCE DE LA QUANTIFICATION DU

2) Spectre de transmission

La

figure

VI-2

représente

les

spectres

de transmission de l’onde sonde de

polari-sation

parallèle

et

orthogonale

à celle de l’onde pompe

"copropageante"

en fonction

d’en-Figure VI-2 :

Spectre

de transmission de la sonde obtenu à un désaccord

03B4L =

-70393

et une intensité I = 5

mW/cm2.

Sur les deux spectres nous avons des résonances à

03B4 s

~ 90 kHz que nous

interprétons

comme des transitions Raman stimulés entre ni-veaux vibrationnels

adjacents (0394n

=

±1).

Les résonances en gain sont sur le rouge

de la transition

atomique.

Celles en

absorption

sont sur le bleu. Des résonances

plus

larges

situées

plus

loin autour de 03B4s ~ ±170 kHz peuvent être

distinguées

Elles

correspondent

à des transitions 0394n = ±2. La résonance centrale autour de

03B4

s = 0

dépend

de la

polarisation. (a)

Polarisation

parallèle :

forme en

dispersion.

viron

1,50393 (I ~

5

mW/cm2)

et un désaccord par

rapport

à la

fréquence atomique

de

03B4

L

= 03C9L - 03C9A ~ -70393.

Dans ces

conditions,

le

paramètre

de saturation de la transition

atomique

est

égal

à

s ~ 1 40.

Pour la transition F = 4 ~ F’ = 5 du césium

étudiée,

la

profondeur

des

puits

est définie par

rapport

aux sous-niveaux Zeeman m = ±4. En

effet,

au fond des

puits

la lumière est

polarisée

essentiellement

03C3+ (ou ) 03C3-

et

donc,

par pompage

optique,

tous les atomes sont

pompés

dans le sous-niveau m = +4

(ou

m =

-4).

Application numérique : U0

=

500ER,

0393’ = 0393s ~ 130 kHz et

03A9osc ~

85 kHz. Le

spectre présente

trois

types

de résonances :

- Une résonance centrale autour

de 03B4s

= 0 associée au processus

Rayleigh

stimulé

(pa-ragraphe D).

- Deux résonances Raman situées à 03C9S

= 03C9L ± , osc03A9

l’une en

amplification (03B4s

=

+03A9osc)

et l’autre en

absorption (03B4s

=

-03A9osc),

que nous

interprétons

comme des transitions

entre niveaux vibrationnels n

adjacents (0394n

=

±1)

distants de

0394En ~ 03A9osc (pour

les niveaux les

plus profonds).

La

largeur

de ces résonances est

plus petite

que 0393’ et vaut

environ 03B31 ~ 50 kHz.

- Deux résonances

similaires,

situées en 03C9s

± L= 03C9203A9osc

que nous attribuons à des tran-sitions Raman 0394n = 2 entre niveaux vibrationnels. Ces résonances

appelées

"overtones" sont

plus larges

que les

précédentes

et ont une

amplitude plus

faible.

En utilisant une théorie

simple

des transitions Raman

[69]

à

grand

désaccord

(|03B4

L

|

>

0393),

nous pouvons déduire une formule

approchée

du

spectre

de transmission de la sonde :

Dans S

(03B4s)

on a

pris

en compte toutes les cohérences entre niveaux vibrationnels

|~n>

décroissance de ces cohérences. L’élément de matrice dans

(VI.C.11) représente

le

cou-plage

Raman entre les différents niveaux vibrationnels. Ce

couplage,

pour les niveaux

profonds,

est de l’ordre de :

<~

n

|ikZ - k2Z2 |~n’> (VI.C.12)

on a

négligé

les termes d’ordre

supérieur

à deux.

Le

premier

terme de

(VI.C.12),

c’est-à-dire

<~n| kZ |~n’>,

est

responsable

des transitions 0394n = ±1 alors que le deuxième

<~n| 22Zk |~n’> induit

des transitions 0394n = ±2. Pour les niveaux vibrationnels les

plus bas,

le

rapport

entre les deux termes est de l’ordre de k0394Z ~

(E

R

U

0

)

1/4

. Nous pouvons donc écrire la formule suivante pour le

signal

Raman

en

gain (03B4s

<

0).

Nous remarquons donc que la résonance autour de

03A9osc

est la somme de

plusieurs

lo-rentziennes centrées autours de

03A9osc

avec des

poids

différents et des

largeurs

différentes.

En

principe,

dans le cas où le

potentiel

n’est pas très

profond (peu

d’états

liés),

cette résonance doit

comporter

des structures liées à l’anharmonicité de ce dernier

(somme

de lorentziennes centrées à des

fréquences

différentes de

03A9osc). Malheureusement,

nous

n’avons pas été

capables

d’observer cette

structure,

car elle

n’apparaît qu’à

très

grand

désaccord

(03B4L

<

-200393)

et à s très

petit,

c’est-à-dire

quand

le

signal

a considérablement

diminué

(S

03B1 1 03B42L).

A

partir

de

(VI.C.13),

nous pouvons déduire une loi de variation du

rapport

entre

l’am-plitude S2

du

signal

aux transitions 0394n = +2 et

l’amplitude S1

des tiansitions 0394n = ±1.

Figure VI-3 :

Variation de la position des résonances Raman en fonction de la

ra-cine carrée de l’intensité des faisceaux mélasse. A faible saturation, nous obtenons

une

dépendance

linéaire en accord avec les variations de la fréquence d’oscillation

en fonction de l’intensité

Figure VI-4 :

Variation de la

position

des résonances Raman en fonction de

1/03B4

L

. La dépendance

linéaire obtenue à faible saturation est en accord avec

03A9 osc

décroissance de ces cohérences. L’élément de matrice dans

(VI.C.11) représente

le

cou-plage

Raman entre les différents niveaux vibrationnels. Ce

couplage,

pour les niveaux

profonds,

est de l’ordre de :

on a

négligé

les termes d’ordre

supérieur

à deux.

Le

premier

terme de

(VI.C.12),

c’est-à-dire

<~n| kZ |~n’>,

est

responsable

des transitions 0394n = ±1 alors que le deuxième

> n’ |~2Z2| kn<~

induit des transitions 0394n = ±2. Pour

les niveaux vibrationnels les

plus bas,

le

rapport

entre les deux termes est de l’ordre de k0394Z ~

(E

R

U

0

)

1/4

. Nous pouvons donc écrire la formule suivante pour le

signal

Raman

en

gain (03B4s

<

0).

Nous remarquons donc que la résonance autour de

03A9osc

est la somme de

plusieurs

lo-rentziennes centrées autours de

03A9osc

avec des

poids

différents et des

largeurs

différentes.

En

principe,

dans le cas où le

potentiel

n’est pas très

profond (peu

d’états

liés),

cette

résonance doit

comporter

des structures liées à l’anharmonicité de ce dernier

(somme

de lorentziennes centrées à des

fréquences

différentes de

03A9osc). Malheureusement,

nous

n’avons pas été

capables

d’observer cette

structure,

car elle

n’apparaît qu’à

très

grand

désaccord

(03B4L

<

-200393)

et à s très

petit,

c’est-à-dire

quand

le

signal

a considérablement

diminué

(S

~ 1 03B42L).

A

partir

de

(VI.C.13),

nous pouvons déduire une loi de variation du

rapport

entre

l’am-plitude S2

du

signal

aux transitions 0394n = +2 et

l’amplitude S1

des transitions 0394n = ±1.

Figure VI-3 :

Variation de la

position

des résonances Raman en fonction de la

ra-cine carrée de l’intensité des faisceaux mélasse. A faible saturation, nous obtenons

une

dépendance

linéaire en accord avec les variations de la fréquence d’oscillation

en fonction de l’intensité.

Figure VI-4 : Variation de la

position

des résonances Raman en fonction de

1/03B4

L

.

La

dépendance

linéaire obtenue à faible saturation est en accord avec

03A9

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