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Sources de financement pbssibles pour augmenter le budget relatif au réseau routier selon la période d'enquête

Dans le document réseau routier (phase 2) (Page 83-91)

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Fr / Ain

Dans l'hypothèse où l'on doive augmenter le budget du Ministère, 38% des répondants ont suggéré que le financement provienne d'une augmentation des taxes spécifiques sur , par exemPle, le carburant et les droits d'immatriculation.

L'augmentation générale des impôts ou l'augmentation du déficit sont les solutions envisagées par respectivement 22% et 18% d'entre eux, alors que 14% préconisent plutôt uh transfert des budgets d'autres ministères (les exemples mentionnés étant les secteurs de la santé et de l'éducation).

Enfin, certaines personnes (8%) ont mentionné diverses solutions comme la réapparition des postes de péage, le transfert de budgets provenant d'autres secteurs que ceux cités en exemple. Le graphique qui suit présente ces résultats comparés à ceux obtenus lors de la première phase de l'enquête.

Graphique 4.22

Sources de financement pbssibles pour augmenter le budget relatif au réseau routier selon la période d'enquête

Augmentation des impôts

Augmentation des taxes spécifiques

Augmentation du déficit

Budgets d'autres secteurs

Autres solutions

ee7e. Phase 1 .Phase 2 1

1 I I I 1 I 11 I

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

73

Contrairement à l'opinion quant à l'opportunité d'augmenter ou non le budget du Ministère, les avis quant aux sources possibles de financement ne varient pas de façon significative selon la région de résidence. On note aussi que le choix des priorités n'a pas de lien significatif avec la question du budget et celle du financement.

Comme l'avait démontré la phase 1, l'expérience de conduite et surtout

le taux et le type d'utilisation du réseau routier semblent influencer davantage l'opinion quant aux solutions relatives au budget et aux sources de financement.

Ainsi, bien que la majorité (61%) des répondants favorisent un accroissement du budget, on remarque au tableau 1.3 que cette opinion varie, entre autres, selon la distance moyenne parcourue annuellement sur les routes du Québec.

1 i

I Tableau 4.23 Opinions relatives au budget et aux sources de I

financement selon la distance parcourue sur routes du Québec annuellement.

1

Favorable à une augmentation des taxes spécifiques

Favorable à une augmentation

I

Ensemble des répondant I

On observe par ailleurs que les répondants qui utilisent le réseau routier davantage pour le travail sont plus favorables à l'idée d'augmenter le budget. Plus des deux tiers des répondants (71%) dont la part d'usage affectée au travail est supérieure à 50%, sont de cet avis. A l'inverse, cette opinion n'est partagée que par 54% de ceux dont la part d'usage affectée aux loisirs est supérieure à 75%.

La congestion routière semble aussi déterminer l'opinion relative au budget. En effet, l'idée d'augmentation reçoit un plus grand appui chez ceux qui sont souvent (68%) et parfois (61%) affectés que chez ceux qui le sont rarement (55%) ou jamais (54%).

Les répondants qui pensent que le budget devrait augmenter se retrouvent aussi en plus grand nombre chez les professionnels/administrateurs (68%) et chez les semi-professionnels (66%) alors que ceux qui considèrent qu'il devrait être maintenu sont plus nombreux chez les ménagères (30%), les rentiers/retraités (33%), les 55-64 ans '(29%) et les plus de 65 ans,(34%).

On remarque aussi que les hommes (66%) optent davantage pour la première solution que les femmes (54%).

Quant aux sources de financement possibles, là aussi la distance parcourue annuellement semble déterminer le choix des options. Toujours en référence au tableau 4.23, on note que plus la distance parcourue est grande, moins on est d'accord avec l'idée de financer une augmentation du budget affecté au réseau routier par l'application de nouvelles taxes spécifiques sur l'essence ou les droits d'immatriculation. On constate aussi que les personnes parcourant de grandes distances sur les routes du Québec sont plus favorables à l'idée d'une augmentation générale des impôts.

Lorsque ces données sont ventilées selon les variables socio-démographiques, on observe que:

47% des professionnels et administrateurs sont favorables à l'idée d'une augmentation des taxes spécifiques;

alors que 18% des répondants sont d'accord avec l'idée d'augmenter le déficit, cette proportion est de 22% chez les cols bleus, 23% chez les étudiants et 22% chez les rentiers et retraités;

les hommes (25%) optent davantage que les femmes (19%) pour une augmentation générale des impôts alors que 16% d'entre eux sont d'accord avec une augmentation du déficit (femmes = 20%).

Chapitre 5.0

Conclusion

5.0

CONCLUSION

Les deux enquêtes menées au printemps et à l'automne 1989 ont donc permis de constater que les usagers du réseau routier sont relative ent satisfaits de l'état des autoroutes, mais qu'ils le sont beaucoup moins à l'égard des routes numérotées, des routes rurales et des routes gravelées.

En outre, ils sont plutôt critiques à l'égard des aspects spécifiqu l'état des routes: présence de trous, bosses, fissures, ornières et Par ailleurs, on note que l'insatisfaction croît avec l'usage.

d'autres termes, les plus gros usagers (plus de 50 000 km par année) tendance à être plus insatisfaits à l'égard de l'état de réseau.

Bien que la satisfaction à l'égard de l'état des routes soit mitigée, on observe que les usagers ne ressentent pas beaucoup d'insécurité face au réseau, du moins en ce qui a trait à sa structure. En fait, c'est le comportement des autres conducteurs qui provoque le plus d'insécurité.

Les facteurs humains, la vitesse notamment, sont perçus comme les plus importantes causes d'accidents et ce, pour tous les types de route.

En somme, ce n'est pas l'entretien ou la qualité du réseau qui crée de l'insécurité, mais bien la façon de se comporter des autres conduceurs et les facteurs humains en général.

Cependant, certains réclament que la limite de vitesse soit relevéè sur les autoroutes. Il s'agit surtout de conducteurs jeunes, c'est à dire qui détiennent leur permis de conduire depuis peu de temps, et qui se sentent en confiance sur les routes. Il s'agit en somme de conducteurs à risque qui agiront sans grande prudence si la limite de vitesse est augmentée.

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ont

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Quant aux différents aspects de la signalisation, on remarque que c'est l'éclairage qui est perçu le plus négativement par les usagers, surtout en ce qui concerne les routes rurales et les routes numérotées. Les autres éléments de la signalisation ne semblent Pas préoccuper les usagers outre mesure.

En somme, les usagers réclament surtout des interventions au niveau de l'entretien des routes secondaires, et au niveau du comportement des , autres conducteurs. En fait, cela se cànfirme par le choix que font les usagers des priorités que devrait adopter le Ministère: l'entretien et la réparation des voies existantes.

Notons enfin que la méthodologie adoptée pour mener ces deux enquêtes (sondage postal) apparaît très valable pour ce type d'étude. Les taux de réponse obtenus (au delà de 50%) permettent d'assurer une

représentativité adéquate de l'échantillon et par conséquent, une fiabilité au niveau des résultats obtenus. Ces résultats nous portent donc à croire que le Ministère pourrait trouver avantage à avoir recours à une telle approche pour ses futurs mandats de recherche.

Annexe 1

QUESTIONNAIRE

1

régulier Occasionnel principal

#1 #2 #1 #2

VOTRE E<PERIENCE EE CŒIDUITE

1

Veuillez d'abord indiquer depuis combien d'années vous détenez un permis de conduire'

#1 7<=18.5 année(s) #2 7(.= 18.5

Parmi la liste de véhicules qui suit, indiquez en cochant la case appropriée tous les véhicules que vous conduisez sur une base régulière ou occasionnelle. Inscrivez de plus un "P" dans la colonne de. droite sur la ligne correspondant à votre principale utilisation.

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Dans le document réseau routier (phase 2) (Page 83-91)

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