3.3 Quelques solutions existantes
3.3.2 Solutions par dis rétisation
Outre lesmodèlesanalytiques,l'autregrande lassed'algorithmesregroupelesméthodespar
dis rétisation. En voi i lesplus intéressantes.
Dans[OF99a,OF99b℄,OuelletteetFiumeontprésentéunesolutionpourdessour eslinéaires
puis surfa iques. L'idée est i i de déte ter les dis ontinuités d'é lairement provoquées par les
objetsmasquants.Ensuite, haquepartiehomogènedelasour eest al uléeparuneinterpolation
polynomialedefaibledegré.Heidri hetal.[HBS00℄ontproposéuneextensiondel'algorithmede
shadowmap [Wil78℄en dis rétisant lalongueur d'une sour e linéaire.
Les sour es lumineusesdire tionnelles en hamp lointain ont été étudiées par Languénou et
Tellier [LT92℄. Ils ont proposé une solution pour le al ul d'une émission quel onque
E(θ, ϕ)
lorsquesontseulementfourniesles ourbesgoniophotométriques, f.gure3.5.Ces ourbesdé-nissentlesémissions
El(ϕl)
etEt(ϕt)
pourlesplanslongitudinauxettransversaux.Lesproje tions de ladire tion sur esdeux plansnousdonnent les dire tions(θ, ϕl)
et(θ, ϕt)
.Lesauteurs pro- posent alors d'utiliserla formulesuivante:E(θ, ϕ) =
El(ϕl) cos ϕtcos ϕ
+ Et(ϕt) cos ϕl
l+ cos ϕt
(3.9)
Dans le as du hamp pro he, nousdevons un premier essai à Houle etFiume [HF93℄pour
des sour es planaires. Après avoir é hantillonné la surfa e, un solide photométrique est tout
simplement adjoint à haque point. La ontribution totale de la sour e est ensuite al ulée en
moyennantlesémissionsde haqueé hantillon.Ilnousreste ependantàétablirunerelationentre
lapositionde l'é hantillon sur lasurfa e dela sour eetlaforme du solidephotométrique en e
point. Au une règle n'exige en eet que e dernier soit onstant. Dans [SWZ96℄, Shirley et al.
3.3.2.1 Subdivisionadaptative d'une sour elumineuse surfa ique
Zaninettietal.[ZBP99℄onteuxproposéuneméthodedesubdivisionadaptatived'unesour e
planaire re tangulaire. Ce modèle étant elui que nous utilisons a tuellement, nous allons le
dé rireplus pré isément.
Dans[Arv94℄,Arvoexprimesousformeve toriellel'é lairement induitparunesour ediuse
polygonale entièrement visible. Appelons
S
, e ve teur d'é lairement formant un angleθS
ave la normale etΓS
, l'angle solide sous-tendu par la sour e surfa ique. L'équation de rée tan e (équation 2.30, page 35) nous donne la luminan e réé hie en un pointx
en fon tion de la luminan e in idente :Lr(x, ωr) = fr(x, S → ωr) Li(x, S) cos θSΓS
[W.m−2.sr−1]
(3.10)Li(x, S)
orrespond à la luminan e émise par la sour e. Cette dernière étant diuse, ette valeurestune onstante.NoussupposonsΓS
susammentpetitpourquelaBRDF soit onstante lo alement.La réation de pénombres s'obtient en al ulant les o lusions partielles. Ce ipeutse faire,
par exemple, par une dis rétisation de la surfa e émettri e. Zaninetti et al. proposent d'utiliser
ettedénitionve torielledansunpro essusdesubdivisionadaptative.Aprèsavoirxéunseuil
d'angle solide maximal a eptable, la sour e lumineuse est subdivisée ré ursivement selon un
arbre binaire [Ben75℄. Nous obtenons ainsi une olle tion de ellules élémentaires omme le
montre la gure 3.12. Le dé oupage est al ulé de manière à e que les deux nouvelles ellules
soient vuesave lemême angle solide.
Fig.3.12 Dé oupage adaptatif d'unesour e surfa ique
Pour haque ellule, des rayons d'ombre sont lan és aux quatre extrémités ainsi que dans
larégion entrale 6
.L'interse tionpotentielle de esrayons ave las ènepermetde onnaître la
visibilité de haque élément.Enn, si une ellule est totalement visible, soné lairement estpris
en ompte; si elle est totalement a hée, l'é lairement est nul; sinon, la ellule est à nouveau
subdivisée mais ette fois selon un arbre quaternaire. Lorsque la profondeur maximale de e
nouvel arbre est atteinte, la ontribution de la ellule est al ulée au prorata du nombre de
pointsvisibles.
Formes omplexes
La notion de visibilité dénie par les auteurs permet aussi la prise en ompte de sour es
planairesdeforme nonre tangulaire.Il sutpour elad'adjoindreunmasqued'appartenan eà
lasurfa e. Le al ulde l'é lairement issu d'une ellule ne dépend plusseulement de lavisibilité
despointsmaisaussideleurin lusion danslaforme hoisie.Lagure3.13présenteledé oupage
d'unesour e de formeelliptique. La subdivisionesta entuée pour épouser le ontour.
Fig.3.13 Dé oupage adaptatif d'une sour e deforme elliptique
3.3.2.2 Extension à un modèle ylindrique
NousavonsétendulemodèledeZaninettietal.auxsour eslumineusesdeforme ylindrique.
Ce type de sour e est très utile pour simuler deslaments ou desnéons. Nousproposons d'ap-
proximer notre ylindre par une sour e planaire surfa ique dont l'orientation variera selon le
point(
x
)oùle al uld'é lairementsefera.Surlagure3.14,l'axedu ylindre estreprésentépar le ve teurP Q
. Les oordonnées du re tangle approximant la sour e se al ulent de lamanière suivante:Celui- i se trouve dans un plan orthogonal au ve teur
xP
. Les points extrémauxSi
sont fa ilement al ulablesgrâ e auve teurv = P Q ∧ xP
.Ona:S1
= P + v
S2
= P − v
S3
= Q + v
S4
= Q − v
(3.11)
Sur lagure3.15,nousillustrons l'orientation du re tangleenfon tion dupointoù l'ondoit
al ulerl'é lairement
x1
,x2
oux3
.Lagure3.16,page70,présenteunesimplepiè egriseé lairée par unesour elumineuse deforme ylindrique.Laluminan e étantdépendantedel'anglesolidesous lequel est vu le re tangle approximant la sour e, elle devient nulle lorsqu'on s'appro he
Q
~
ωn
x
P
~v
Fig. 3.14 Sour ede forme ylindrique
x3
x2
x1
Fig. 3.15 Sour ede forme ylindrique
ir ulaire aux extrémités du ylindre. La gure 3.17 montre la même s ène disposant de es
ette solutiona pour in onvénient de tripler lenombrede sour eslumineuses àgérer.
Fig.3.16 Une s ène é lairéepar dessour es deforme ylindrique