scolaire et socialisation : un même
cheminement
« Lidée française de la République, ce nest absolument pas léclatement de la Nation en communautés séparées, indifférentes les unes aux autres, coexistant au mieux entre elles mais obéissant à leurs propres règles. La Nation, cest dabord une communauté de destin et lEcole se doit dêtre le lieu déducation et dintégration de tous les enfants ».
François Bayrou. Ministre de lEducation Nationale de 1993 à 1997.
44 La socialisation peut être perçue comme un fait global mais il nous faut linterroger comme une spécificité du fait social dans le champ scolaire qui est le cadre de notre objet détude.
Charlot (1994) construit une périodisation et une typologie qui distinguent trois temps et trois formes du lien entre lEtat et linstitution scolaire.
Cette périodisation peut paraître figer ces temps et être arbitraire, mais elle reste un pari heuristique afin de présenter le cheminent des liens entre lEtat et linstitution scolaire.
Le premier temps va de 1880 à 1959, le deuxième de 1959 à 1980 et le troisième temps de 1980 à nos jours.
A partir des années 1880 et des lois de Jules Ferry, et jusquà la seconde guerre mondiale, lécole se donne, en plus de sa mission dinstruction selon lidéal révolutionnaire de Condorcet, une mission déducation morale (Ferry, 1883). Lécole a pour rôle de permettre aux enfants dexpérimenter et dappréhender les règles de la société. Létat « éducateur » demande à lécole dinculquer à la jeunesse une morale qui est une morale de maîtrise de soi et de contrôle de la Raison sur le Désir. Cette conception sappuie sur une séparation entre les classes et les sexes, mais aussi sur lexclusion de léconomique et du local visant à lunité de la République.
Lordonnance du 6 janvier 1959, qui signe lentrée dans le deuxième temps, prolonge de deux ans la scolarité obligatoire qui est ainsi portée à 16 ans. Cette réforme ajoutée à dautres, et notamment à la création des collèges denseignement général (CEG), montre la volonté politique de développer la scolarisation et de renforcer la dispersion géographique de lenseignement du second degré. La volonté politique dagir est particulièrement forte dans léducation pour plusieurs raisons, et plus particulièrement, « parce quil (le
nouveau régime) aborde ces questions dans une optique nouvelle : celle de la croissance » (Prost, 1992, 81). Létat « développeur », entre donc dans une
45 logique dinsertion économique et de développement. A lidéologie scolaire liée à la formation du citoyen et à lunification de la république, succède une idéologie de légalité des chances pour laquelle lécole joue un rôle dans la future ascension sociale des individus. A côté des aspects positifs de la création des collèges, la réalité présente des aspects négatifs, avec notamment, lampleur des échecs scolaires même en fin de période. Au milieu des années quatre-vingt, « 25 % des
élèves quittaient les classes normales des collèges à la fin de la cinquième Les redoublements ont beaucoup augmenté » (Prost, ib., 89). Ces difficultés
sexpliquent en partie par des problèmes de société : « évolution des familles,
marginalisation et déviance dans certains milieux urbains comme les grands ensembles, murs spécifiques des jeunes » (Prost, ib., 90).
À partir des années 80, létat devenu simple régulateur délègue une partie de ses pouvoirs aux instances locales. Ces changements, dordre organisationnel, institutionnel et politique, sinscrivent dans une logique de rupture avec la visio n centraliste de lécole. Aujourdhui, limage de lécole est devenue plus complexe. Le rapport de la Commission du Débat National sur lavenir de lEcole, présidée par Thélot (2004), rappelle les missions prioritaires de lécole : « éduquer,
instruire, intégrer et promouvoir » (p.1). Il précise que « le respect des libertés, la reconnaissance des droits fondamentaux des personnes notamment des enfants, la pacification et la laïcisation des murs ainsi que le progrès vers légalité marquent lévolution de la société française. Mais celle-ci continue dêtre confrontée aux difficultés liées à la "ghettoïsation" et à la "communautarisation" de certains quartiers : montée de la délinquance et des incivilités, des comportements racistes, antisémites, sexistes ou homophobes. La difficulté dassurer la cohésion éducative du monde adulte du fait notamment de linfluence grandissante des médias dans la socialisation de la jeunesse et de leffritement des cadres éducatifs traditionnels des jeunes par la famille ou dautres institutions confère à lÉcole une mission éducative inédite à laquelle elle ne pourra et ne devra pas se dérober » (p. 21). De cette façon, La
Commission met en évidence cette orientation et tente de concevoir les conditions qui permettront à lÉcole de mieux assurer sa mission éducative.
46 Il apparaît donc que lEtat, confronté à la difficulté dassurer la cohésion sociale, redonne à lécole lobjectif ponctuellement oublié de socialisation. Les instructions officielles pour lEPS de 1985 apparaissent davantage centrées sur la didactique et la morale individuelle (le désir de dépassement de soi, le sens de leffort et lesprit de compétition ) que sur la morale collective.
Lécole est une institution, « c'est-à-dire comme un réseau de positions, qui
préexistent aux acteurs, organisées de telle sorte que sy accomplissent des fonctions sociales plus vastes, notamment de socialisation, de préparation au monde du travail et de lintégration sociale » (p. 6). Cependant, « on conteste de plus en plus, cette conception "classique" de lécole comme institution toute puissante forgeant les individus dont la société a besoin » (ib.).
Dans ce chapitre, nous verrons comment les auteurs analysent le rôle de lécole dans la société, au regard de la notion de socialisation, afin d'identifier les différences pour pouvoir ensuite les repérer dans les discours des enseignants d'EPS.
I . Lécole participe à léducation de la jeunesse
Nous reprendrons, pour partie et avec quelques modifications, les principales problématiques de la socialisation scolaire étudiées par Barrère et Sembel (1998), à savoir : la socialisation scolaire est une éducation morale, la mission cachée de lécole, et la scolarité comme une « expérience ». Puis, nous envisagerons une quatrième voie, la socialisation scolaire comme une interaction.
Nous verrons alors que lécole est un des agents socialisateurs et que lon y retrouve les différentes conceptions théoriques de la socialisation.
47
I . 1 . La socialisation scolaire est une éducation morale
Durkheim (op. cit., 1922) affirme trois grands principes : lécole socialise à une culture universelle ; cette socialisation est nécessaire à la formation dun sujet autonome ; la hiérarchie scolaire est conforme aux besoins fonctionnels de la société. Ces trois éléments sont au cur de la croyance politique et morale dans léducation comme force de progrès et dintégration sociale. Le sociologue américain Parsons (1959) insiste dailleurs sur le rôle « dagence de socialisation
quest lécole moderne ».
Pour Durkheim (op. cit., 1925), léducation scolaire est avant tout une éducation morale qui repose sur trois éléments : la « discipline », « lattachement » au groupe de lélève et la formation dune « autonomie de la volonté ». A la différence de lenseignant précepteur, le maître nest donc pour lui rien moins que le représentant de la société dans la classe, au point que certains lappellent le « Hussard noir de la République ». Le conformisme enfantin, ou la capacité dêtre influencé, et le conformisme infantile, doivent être utilisés au profit de la socialisation scolaire via linitiative du maître : « Léducation est laction exercée
par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez lenfant un certain nombre détats physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné » (Durkheim, op. cit., 1922, 51). Dans cette
perspective, les parents et le groupe de pairs ne peuvent quavoir un rôle nuisible.
Donc, pour Durkheim, le tout prime sur lindividu. Le social préexiste à lindividu et exerce une contrainte sur celui-ci. Le fait social simpose à lui quil le veuille ou non, et non le contraire. Puisque présent dès lenfance, le caractère contraignant des faits sociaux se fait moins évident et devient une habitude : cest le principe même de la socialisation.
Durkheim sest efforcé de mettre en relation ses conceptions de la socialisation scolaire et de la socialisation de lindividu par la société. On peut mettre en évidence cette notion de contrainte grâce aux institutions, celles-ci étant
48 antérieures à nous donc légitimes, et aux sanctions quelles infligent. Cellesci peuvent être directes (blâme, mise à lécart, bons points ) ou organisées de lextérieur (condamnations judiciaires, colonies pénitentiaires pour mineurs « délinquants », prix de concours ).
Il ne considère pas la transgression des normes comme pathologique. La pénalité scolaire a même une fonction positive. La sanction (positive ou négative) contre un élève est plus un moyen de renforcer la « conscience collective » du groupe classe donc de la société, quun moyen daccabler le « fautif » ou de magnifier le « bon élève » en donnant alors trop dimportance à la faute ou à la réussite individuelle.
Il est à noter que si pour Durkheim, lécole a pour fonction essentielle dinculquer aux enfants les valeurs morales qui constituent le ciment de la société, elle vise aussi la production dêtres autonomes capables de jugements propres.
I . 2 . La mission cachée de lécole
Pour Bourdieu et Passeron (op. cit., 1964), la socialisation scolaire nest pas une libération, mais une conformation aux besoins de lordre social. Ici, lécole conditionne les élèves bien plus quelle ne les libère : « la croyance dans
lobjectivité de la culture scolaire et dans le rôle libérateur de lécole nest quune fiction nécessaire à laccomplissement dune fonction de reproduction des inégalités ». Bourdieu a également développé une théorie de laction, autour du
concept dhabitus quil décrit comme lintériorisation de lextériorité, cest-à-dire des conditions objectives dont il est le produit. Au cours du processus de socialisation primaire, les structures sociales sont retraduites dans la famille et inscrites, par la vie quotidienne, dans les têtes et les corps enfantins. La notion de
champ est conçue comme un espace fondamental de compétition sociale et de
violence symbolique, et comme le premier mécanisme dimposition des rapports de domination. Ainsi, aux inégalités de capital culturel, aux inégalités dans les outils intellectuels, sajoutent les inégalités de motivation. La réussite scolaire des enfants des classes dominantes ne sexplique pas par leur don, mais par leur
49 héritage culturel. Les élèves dorigine populaire vivent une véritable acculturation tant la distance peut être extrême entre leur culture sociale dorigine et lécole (Bourdieu et Passeron, op. cit., 1964 ; 1970). La théorie de la reproduction conduit pour Baudelot et Establet (1971) à une théorie générale de la culture prenant sens dans une sociologie des classes sociales plus sophistiquée que celle développée par les sociologues marxistes.
Au mieux, la croyance en la possibilité dune socialisation scolaire proprement dite est « une ruse de la domination », au pire, cette croyance est impossible tant la théorie de la reproduction commande celle de la socialisation (Dubet et Martuccelli, op. cit., 1996). Face à un public hétérogène, lécole cultive le sous-entendu, à tel point que lon peut parler de « pédagogie de labsence de
pédagogie » (Duru-Bellat et Van Zanten, 1992) ou de « pédagogie invisible »
(Bernstein, op. cit., 1975). Cependant, Bourdieu exprime parfois un certain optimisme sur les possibilités de libération de lélève, par une « pédagogie
rationnelle » (Bourdieu et Passeron, op. cit., 1964).
Ces auteurs présentent donc une « vision désenchantée » de lécole dans un contexte de forte croissance des effectifs scolaires et universitaires, combinée à une augmentation indubitable de la demande de scolarisation des familles, et à la mise en place des collèges. « En 1958-1959, les taux de scolarisation étaient de
68,4% à 14 ans, 43,5 à 16 ans et de 27,7 à 17 ans. En 1984-1985, ils sont respectivement de 97,7%, 86,8% et 75,9% » (Prost, op. cit., 88). À partir
danalyses statistiques, ils montrent la surreprésentation des enfants des familles culturellement favorisées dans lenseignement supérieur, et à linverse la sous-représentation des enfants dorigine populaire.
I . 3 . La scolarité est une « expérience »
Après avoir vu dans un premier temps que lécole de la République « était une
institution transmettant par le biais des connaissances et par la forme même de la relation pédagogique, les normes et les valeurs générales dune société les
50
enfants accédaient à une culture qui en faisait des individus, des sujets dautant plus autonomes quils avaient intériorisé une culture » (Dubet et Martuccelli, op. cit., 1996, 11). Puis, dans un deuxième temps, que le fonctionnement de
lécole et plus particulièrement la relation pédagogique peut être considérée comme une machine à reproduire les inégalités sociales (Bourdieu et Passeron, op.
cit., 1970). Nous étudierons enfin, une troisième théorie qui présente lécole
comme une expérience scolaire « la fabrication des acteurs et des sujets ne
découle plus harmonieusement du fonctionnement réglé dune institution dans laquelle chacun jouerait son rôle » (Dubet et Martuccelli, op. cit., 13).
Dans une enquête auprès de huit groupes de lycéens, Dubet (1991) analyse par une approche « interne », le travail que les acteurs réalisent sur eux-mêmes pour synthétiser en une « expérience » les aspects souvent contradictoires de la vie lycéenne. Partant de là, il propose une troisième théorie de la socialisation scolaire en sappuyant sur les recherches portant sur la manière dont les élèves construisent leur expérience scolaire. De ce fait, la socialisation nest plus automatiquement définie comme une intériorisation de valeurs, de normes, codes symboliques et règles de conduite. Comme acteur, lélève n'est pas totalement socialisé. Il ne s'agit pas, comme nous le rappelle Dubet, d'opposer la
« culture toute-puissante » à la « raison autonome », mais « il convient plutôt de souligner qu'il existe dans l'expérience sociale quelque chose d'inachevé et d'opaque, parce qu'il n'y a pas d'adéquation absolue de la subjectivité de l'acteur et de l'objectivité du système » (op. cit., 1994, 94). Ainsi, « toute éducation est une auto-éducation, elle nest plus seulement une inculcation, elle est aussi un travail sur soi » (Dubet et Martuccelli, op. cit., 1996, 13).
Ici, lElève gère plus ou moins son expériences au regard de multiples espaces sociaux, lieux des actions réciproques des individus régis par des règles et des normes (famille, groupe, club, école ). Cette expérience évolue en fonction des étapes de sa formation.
51
I . 4 . La socialisation scolaire est une interaction
Pour Dubet et Martuccelli (ib., 315), « les travaux des interactionnistes finissent par
remettre en question lidéal du modèle classique selon lequel lécole est au service du développement personnel ». Lapproche interactionniste met en avant un ensemble dobjets
jusqualors non ou peu pris en compte ou jugés peu significatifs « les coulisses de la vie scolaire : la cour, les couloirs, les bureaux des conseillers déducation, les foyers délèves » (De Queiroz, 1995, 82). Dans cette perspective, laspect collectif et le relationnel de lapprentissage sont fortement mis en avant. Cest donc dans les multiples interactions, y compris laspect conflictuel de la relation pédagogique, que lélève construit son « individualité » (Dubet et Martuccelli, op. cit., 1996).
En effet, enseigner cest aussi dune certaine façon aller « contre » les représentations des élèves, son identité. Lélève acteur social pose des actions qui ont du sens pour lui, mais se trouve aussi confronté aux significations des actions des autres acteurs. La situation oppose donc une résistance et cest dans la transaction que lindividu construit son identité. Le courant de la nouvelle sociologie de léducation (NSE) a illustré, à partir de recherches « de terrain », les activités que peuvent déployer certains élèves confrontés à la situation scolaire : le refus de lautorité pédagogique de lenseignant (Wertham, 1963), les comportements déviants (Hargreaves, Hester et Mellor, 1975), la formation dun « groupement sous-culturel contre-scolaire » délèves de familles ouvrières dans un collège denseignement des Midlands, caractérisé par lopposition aux valeurs et aux normes perpétuées dans lécole (Willis, 1977), lobéissance stratégique qui est en fait une réponse adaptative à la situation, sans que soient pour autant partagées les valeurs inhérentes à la situation (Lacey, 1977).
Ainsi, cette nouvelle sociologie éducative fait ressortir le caractère contingent des normes et des valeurs et met en avant la notion de « stratégie » de lélève dans ses interactions avec la situation, les autres élèves et lenseignant. Lacteur élève ou lenseignant se définit donc par les interactions dans lesquelles ils sont engagés. Les « stratégies » apparaissent alors comme une modalité de socialisation. La socialisation est ainsi le résultat dune transaction et non une inculcation passive.
Nous nous positionnons donc franchement dans cette perspective que nous étudierons ultérieurement du point de vue des enseignants dEPS confrontés aux injonctions
52 institutionnelle, et plus particulièrement à lobjectif de socialisation, et à leurs élèves lors de la pratique des sports collectifs.
II . Positionnement dune recherche : individualisme
versus holisme
Ce rapide passage en revue de différentes théories de la socialisation scolaire fait ressortir le conflit qui existe entre deux traditions, une plus holiste et lautre plus individualiste. Dans la première, lécole est perçue comme institution de régulation des individus dont lenseignant est la main ouvrière. Lenseignant est régulateur et lélève est agi par le système. Dans la deuxième, on insiste sur la capacité des acteurs à critiquer les apprentissages et en particulier à faire preuve de distanciation par la confrontation entre leurs différentes expériences socialisatrices.
Cest cette dernière perspective que nous adopterons dans cette étude.
Lécole jouerait donc un rôle propre et le contexte, que nous limiterons, pour notre étude à la place et au rôle des enseignants déducation physique, joue un rôle particulier sur la socialisation scolaire.
Lécole joue un rôle propre. Le rapport de la commission du débat national sur lavenir de lEcole, auquel nous avons participé en tant quenseignant dEducation Physique et Sportive en poste au collège Boileau à Dunkerque (parmi un millio n de participants), présidée par Thélot, reconnaît « que la qualité de lenseignement
et de léducation nest pas égale partout : en dépit de linvestissement, souvent notable, des personnels, elle est assez souvent moins bonne dans les établissements défavorisés » (p. 86). Et surtout, il apparaît que les élèves jouent
un rôle essentiel dans leur propre socialisation et dans leurs apprentissages et que cela dépend pour partie des expériences propres de lenseignant et de son parcours.
53 Lécole voit donc ses objectifs se diversifier. Cependant, ces missions sinscrivent dans un système et sont largement dépendantes les unes des autres. Lenjeu est donc clairement ici : « larticulation de ces missions ». Cette articulation a une singularité, la rencontre des expériences des enseignants avec celles des élèves.
Ainsi, une première question se pose aux enseignants qui voient se succéder les réformes sans que la cohérence et les finalités soient toujours perceptibles: « comment articuler ces missions et avec quels moyens » ?
A partir du moment où lon considère comme acquis que la socialisation est un fait social, et que lécole est un lieu spécifique majeur de socialisation, nous devons enfoncer plus encore le coin, et mettre en avant la question du Sport comme objet socialisateur singulier, sous sa dimension éducation physique et sportive, dans le cadre scolaire.
54
55