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M. Debeaufort.- Le premier point est un point d’étape sur le SIRH. Donc après une analyse technique et fonctionnelle entre les deux grands logiciels proposés qui étaient, d’un côté, COCKTAIL et, de l’autre côté, SIHAM proposé par l’AMUE, l’établissement a penché pour la solution proposée par l’AMUE parce que c’est celle qui a le plus de possibilités d’évolution dans le temps et surtout qui a le plus d’interconnectivité possible avec les outils que l’on a déjà à l’université, de façon à, j’allais dire, faciliter la transition sur l’ancien système HARPEGE et tous les connecteurs vers SIHAM. Pierre-Étienne, tu n’hésites pas à compléter.

Pour cela, Mme Alexandra Sagnier a été désignée comme cheffe de projet pour conduire cette transition sur le futur progiciel SIHAM, avec un déploiement qui a démarré… Enfin, du moins, le déploiement n’a pas encore démarré, mais le projet a démarré le 6 décembre dernier où nous sommes allés à l’AMUE pour une présentation et puis surtout la mise en place du calendrier des différentes étapes pour arriver au déploiement complet début 2018, premier trimestre 2018, entre janvier et mars, avec une bascule complète de l’ancien outil HARPEGE et tout ce qui est autour, dans SIHAM et les extensions que l’université de Bourgogne a choisies de prendre dans SIHAM.

Donc on ne sera pas la seule université dans cette vague-là. Il y a Valenciennes et Strasbourg. Donc lors de la réunion où nous avons été la semaine dernière, nous avons fait une présentation de la typicité et de l’organisation actuelle de nos établissements à l’AMUE, ce qu’ont fait aussi les deux autres universités, de façon à identifier et commencer à appréhender le plus possible les points qui vont être directement à la charge, entre guillemets, de l’AMUE dans la mise en place et l’installation et l’implantation de SIHAM, mais aussi tous les éléments (connecteurs, etc.) qui seront de notre propre responsabilité. C’est ce que l’AMUE appelle « la personnalisation de l’outil ».

Nous avons fait une journée complète de 10 heures du matin à 16 heures et quelque de l’après-midi sur tous ces aspects-là, avec les équipes de la Direction des ressources humaines et aussi de la DSI pour toute la partie « hard », entre guillemets, c’est-à-dire le logiciel, implantation, technique, connecteurs, programmation, etc. etc.

Je ne sais pas si tu veux ajouter des éléments, Pierre-Étienne.

M. Thepenier.- Oui. Donc préciser effectivement que dans le cadre de ce calendrier qui nous a été indiqué, les équipes techniques de l’AMUE vont travailler avec le PSIUN pour le déploiement des outils sur le premier trimestre 2017, donc entre janvier et mars.

Ensuite, il y a une question qui concerne déjà les services du personnel, bien entendu, c’est la question de la fiabilisation de nos données puisqu’on a actuellement l’outil HARPEGE avec des données et qu’il va falloir transférer dans SIHAM. Donc on a tout un travail qui est mené et qui a commencé là, sous l’égide de Mme Sagnier, cheffe de projet, pour que cette reprise de données se passe au mieux et qu’ensuite, dans l’applicatif SIHAM, les dossiers soient complets et que l’on n’ait pas à ressaisir les dossiers des agents qui existaient dans le logiciel actuel.

Et puis comme l’a dit Frédéric Debeaufort, effectivement, il y a la question de la personnalisation de l’outil et là, effectivement, on aura un travail qui va être mené au sein de l’établissement, dans lequel seront associées les instances représentatives des personnels pour savoir ce que l’on veut faire, en fait, de ce nouveau SIRH, jusqu’où on veut aller en termes éventuellement de déconcentration de certaines saisies au niveau des composantes, voire des agents.

Ensuite, il faut quand même avoir conscience que cet outil, la mise en œuvre, c’est une mise en œuvre lourde, le changement de SIRH, et que dans un premier temps, l’objectif, c’est d’avoir une gestion administrative au moins aussi bonne, voire meilleure si possible, que ce que l’on a actuellement avec HARPEGE.

Derrière, il y aura la possibilité de développer d’autres outils, c’est ce qui s’appelle « l’écosystème ». Un certain nombre existe déjà à l’université de Bourgogne. Je pense par exemple à ce qui concerne le recrutement sur ressources propres qui s’appelle DAR. Cela sera forcément repris dans le cadre de SIHAM. Les connexions aussi avec les systèmes de retraite pour qu’on puisse alimenter le pôle PETREL de Besançon.

Mais derrière, il faudra aussi s’interroger sur ce qui concerne, par exemple, les congés des personnels et là, il y aura un travail de concertation qui sera mené pour qu’on puisse faire évoluer par exemple ce qui se fait actuellement, qu’on puisse avoir des saisies qui soient plus automatisées, des systèmes que l’on appelle de

« workflow », avec des échanges en direct. Voilà.

Donc tout cela ce sont des questions qui vont se poser au cours de l’année, mais dans un premier temps, l’objectif janvier 2018, c’est d’avoir un outil qui fonctionne en gestion administrative.

Et puis un point essentiel aussi à venir derrière, c’est la gestion intégrée de la paye, ce qui nous permettrait, contrairement à aujourd’hui, de ne pas avoir un outil de gestion financière qui soit indépendant du SI que l’on utilise. C’est-à-dire qu’aujourd’hui on fait la saisie à deux endroits, en gestion administrative et en gestion paye, avec les risques d’erreur qui sont associés.

M. Debeaufort.- Et aussi un autre élément que j’ai oublié de dire, c’est que de toute façon, on n’a pas le choix de changer de système puisque HARPEGE s’arrête fin 2019.

Le Président.- Sébastien ?

M. Chevalier.- Une question. Qu’ont choisi nos collègues d’UBFC et de l’UFC ?

M. Debeaufort.- Alors, l’UFC est sur COCKTAIL, je crois. UBFC, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui a été choisi. Je crois que ce n’est toujours pas choisi à ma connaissance.

M. Chevalier.- Cela ne peut pas poser un problème d’interopérabilité dans cette construction ?

M. Debeaufort.- Non. Normalement non, puisqu’il y a des connecteurs qui permettent à l’application AMUE et à COCKTAIL de pouvoir dialoguer.

Le Président.- De toute façon, c’est une vraie question que tu soulèves là, Sébastien, et que l’on a eue. C’est aussi une des raisons pour lesquelles on a bien pris le temps de réfléchir. L’interopérabilité, elle peut poser des problèmes. Soit on a des problèmes d’interopérabilité inter-établissements parce qu’on choisit des produits AMUE alors qu’une partie des établissements partenaires sont sous COCKTAIL, soit nous, on a des problèmes d’interopérabilité en interne parce que nos autres applications étant AMUE, si on fait le choix d’une application COCKTAIL, alors les problèmes on les aura en interne. Et cela, c’est une vraie et forte question de fond qui nous a taraudés pendant des mois, ce qui explique le choix que l’on a souhaité retarder le plus longtemps possible pour bien éclairer la décision. On a notamment sollicité par écrit COCKTAIL pour savoir si on était absolument certain… Enfin, l’éditeur de COCKTAIL. Si on était absolument certain que l’on pourrait faire communiquer SIFAC avec l’outil AMUE, avec un éventuel logiciel de gestion de ressources humaines COCKTAIL et on n’a pas pu avoir de réponse satisfaisante par écrit à cette interrogation.

Donc face à une sorte de dilemme qui était « est-ce qu’on fait le choix en gros de difficultés d’interopérabilité entre partenaires ou de difficultés d’interopérabilité en interne ? », on a choisi de préserver l’uniformité, la cohérence du fonctionnement interne de l’établissement. Donc une question qui est difficile.

Il faudrait qu’à terme, COCKTAIL et l’AMUE, qui sont les deux grands éditeurs de logiciels sur l’enseignement supérieur, puissent arriver à communiquer.

Cela fait bien longtemps que l’on en parle, que l’on espère que cela se fera. Si j’ai

bien compris, les deux sont construits sur des principes techniques qui sont très différents et qui vont rendre très difficile l’interopérabilité. Donc il va falloir que l’on vive avec cela.

J’ajoute qu’indépendamment de ces questions qui semblent techniques mais qui sont évidemment éminemment politiques, indépendamment de cela, globalement, les produits AMUE sont des produits un peu plus lourds, un petit peu moins intuitifs, mais mieux structurés et qui prennent mieux en compte toutes les contraintes qui sont notamment les contraintes réglementaires. Et globalement, je parle sous le contrôle de ceux qui savent bien, mais ce que j’ai retenu, c’est que les produits AMUE sont mieux adaptés à des gros établissements. Or, nous sommes comparativement une université de taille importante. Les produits COCKTAIL sont globalement des produits un petit peu plus faciles et un petit peu plus intuitifs et un petit peu plus souples d’utilisation mais qui sont plutôt adaptés à des établissements de petite taille. Voilà, en gros, comment peut se voir le dilemme.

Dans l’ensemble, sur ce dossier difficile, le produit AMUE, en notre âme et conscience, était celui qu’il fallait choisir. En tout cas, faire un autre choix aurait été de privilégier une logique externe par rapport à une logique interne et je n’ai pas voulu m’engager là-dedans.

M. Chevalier.- (Hors micro) Merci.

Le Président.- C’était juste un point d’information.

Oui, Monsieur Rollin ?

M. Rollin.- Oui, simplement déjà… Alors, j’ai vu que maintenant il y avait un calendrier. Donc j’espère que je n’aurai pas l’obligation de demander tous les trois mois un point d’étape sur le SIRH parce que cela fait quand même depuis le mois de juillet que je demande à ce que le comité technique soit informé du SIRH, de la mise en place et que l’on en discute, ce que la gouvernance nous a toujours refusé.

Donc s’il a été mis à l’ordre du jour du comité technique, c’est parce que la FSU représentant 50 % des personnels pour ce comité technique, l’a imposé comme la loi l’indique.

Donc moi j’aimerais quand même que cela se passe de manière habituellement, sinon tous les trois mois, tous les deux mois, nous demanderons l’inscription en comité technique d’un point d’étape sur le SIRH parce que dans tout ce qu’aussi bien M. le Vice-président que M. le Directeur des ressources humaines ont développé, on s’aperçoit qu’il y a un certain nombre de mesures qui relèvent directement des ressources humaines, de la gestion des ressources humaines et donc c’est la compétence du comité technique aussi d’en discuter. Donc moi, j’aimerais ne pas avoir à être obligé à être quelque part en passage en force et que cela se passe d’une manière… Parce que, si on veut reparler à un moment de dialogue, il faut aussi que les points impactants pour les personnels soient mis de manière régulière au comité technique, ce qui évitera que lorsque ce dossier arrivera pour une décision finale en comité technique, cela soit quelque chose de bloquant parce que cela aura été partagé.

Je voulais simplement mettre cette avant-garde parce que si, dans deux mois et demi, au mois de mars, je ne vois rien venir au prochain comité technique, je remettrai à l’ordre du jour, je redemanderai l’inscription à l’ordre du jour. Vous voyez que j’ai un calendrier dans la tête. J’ai bien compris les échéances et je reviendrai.

Je suis quelqu’un d’un peu têtu, je ne sais pas si c’est une qualité ou un défaut, mais

je ne lâcherai pas le morceau sur le SIRH. On a attendu six mois pour être informé, pour avoir au moins un début de calendrier, donc on n’attendra plus six mois.

M. Debeaufort.- Si le Président est d’accord, moi, je propose qu’on… De toute façon, le calendrier nous est imposé par l’AMUE qui a toute une série d’étapes et de déploiements. Ce qui pourrait être fait, c’est se caler sur les grandes étapes que nous impose le calendrier de l’AMUE pour faire des points à la fin de chaque étape au CT, si le Président en est d’accord.

Le Président.- Absolument. Voilà donc, sur ce dossier du SIRH, les informations que l’on peut vous donner actuellement.

Et donc je vous propose que l’on termine par un bilan de la campagne d’emplois qui est également une demande de précision qui nous avait été faite et que l’on a apportée au dernier comité technique.

Frédéric.