• Aucun résultat trouvé

4.2.8 « CALIBRAGE » des paramètres

Chapitre 5 Simulations et Résultats

Trois scénarios ont été choisis en vue d'étudier la dynamique intersectorielle au sein de l'économie haïtienne suite à un durcissement de la contrainte de financement externe, mais aussi pour nous permettre de voir l'impact sur le revenu et le bien-être des ménages. Le premier scénario, qui se fait avec une contrainte sur l'équilibre budgétaire que le gouvernement est obligé de maintenir (SG fixe et égal à 0), traite d'une diminution de l'appui budgétaire externe que l'international à chaque exercice fiscal offre au gouvernement pour résorber son déficit. La seconde simulation examine plutôt les conséquences d'une baisse des transferts de la diaspora aux ménages locaux. Dans la troisième simulation, il est question d'une baisse de l'aide internationale accordée à Haïti à travers les organismes non gouvernementaux (ONG) (à noter que les 3A de l'aide passe par le biais de ces organismes, car les gouvernements haïtiens font toujours l'objet de suspicion de corruption).

Par ailleurs nous captons les changements dans le bien être des ménages grâce à une mesure de comparaison du bien-être appelée en microéconomie « Variation Équivalente », avec IT endogène. Elle mesure la hausse ou la baisse de revenu des consommateurs, par rapport à la situation de base, exprimée aux prix de celle-ci, qui leur permettrait d'atteindre le nouveau niveau d'utilité indirecte, celle de la situation d'après (Décaluwé, et al. 2001). En conséquence, elle mesure exactement l'augmentation (ou la diminution) de revenu qui est équivalente à la diminution (ou l'augmentation) du prix relatif. Si VE > 0, il y a amélioration du bien-être, et si VE < 0 il y a diminution de ce bien-être. La formule mathématique21 en partant d'une fonction d'utilité de type LES est donnée par :

/

( />°W

avec : t f et P), les vecteurs prix des biens i à la situation de base et après simulation Y0 et y, : le revenu du ménage à la situation de base et après simulation

y, : Le niveau de consommation incompressible

21 Tirée de « Calculating Equivalent and Compensating Variation in CGE Models » by Véronique

fit : Paramètre de la fonction d'utilité de type LES (Y^fit=l)

M

5.1- Simulation 1 : Baisse de 50% des transferts extérieurs (ROW) au gouvernement

Nous simulons dans notre modèle une baisse de 50% de l'appui budgétaire au gouvernement. La situation est la suivante, on a une adaptation du modèle PEP base, avec comme changements majeurs : un taux de chômage urbain et un taux de chômage rural, un taux de salaire par secteur d'activités, le salaire du secteur formel est fixé au salaire minimum, le salaire des secteurs informels est dérivé d'une « wage curve », et finalement nous déterminons le salaire agricole en intégrant un mécanisme pour assurer la mobilité de la main d'oeuvre rurale vers le milieu urbain (modèle Harris et Todaro), et le salaire agricole dépend de la probabilité pour un travailleur agricole qui décide de migrer de pouvoir trouver du travail en ville. Le salaire public est juste indexé au salaire du secteur formel. Nous gardons toujours notre fermeture avec IT et G endogènes, le compte courant CAB et SG exogènes. Voilà pour les mécanismes spécifiques dans le modèle.

Ce choc, qui affecte directement le revenu de transfert de l'État YGTR (-50%), fait baisser les recettes du gouvernement de 8.34%. En effet les transferts du reste du monde ne contribuent qu'à 15% du total des recettes publiques. Le gouvernement, pour rencontrer les exigences des bailleurs de fonds internationaux (BID, FMI, BM), doit maintenir l'équilibre budgétaire, donc SG est fixe. Face à la baisse de ses recettes, il ne peut que diminuer ses dépenses G (-8.71). Le budget des dépenses diminue, il se produit momentanément un déséquilibre entre l'offre de services non marchands et la demande, ce qui provoque une diminution du prix des services non marchands (- 0.27). Le gouvernement, étant le seul acquéreur des biens publics, l'offre de services publics doit baisser également (-8.46), et pour ce faire, l'administration publique a besoin de licencier du personnel, donc la demande de travail du secteur public baisse (-8.46). Il y a un surplus de travailleurs sur le marché du travail urbain, le taux de chômage devrait se trouver à augmenter si, toutefois, tout le surplus n'est pas absorbé par les autres branches. En effet, le taux de chômage urbain augmente (2.29%) mais moins que proportionnellement à la libération de main d'oeuvre du

secteur public. Il s'ensuit forcément que d'autres secteurs ont du embaucher une partie de cette main d'oeuvre.

On sait par ailleurs quand le taux de chômage augmente en ville, le salaire du secteur informel doit baisser en vertu des propriétés de la « wage curve » (-0.89). Les secteurs informels et commerce informel sont susceptibles d'embaucher des travailleurs suite à la baisse du coût unitaire du travail, on ne sait encore ni le bien fondé de ce choix ni lequel de ces secteurs va le faire. On observe que la production du commerce informel s'accroit légèrement (+0.08) suite à l'embauche de travailleurs supplémentaires (+0.10). Le taux de salaire du secteur agricole connait une baisse également (-1.92). Compte tenu de la hausse du chômage urbain, il devenait moins probable pour un travailleur rural de trouver un emploi dans le milieu urbain et aussi ce marché pourrait se trouver devant une pression de migration inverse ce qui ferait augmenter l'offre de travail en milieu rural. Cette dernière assertion n'est pas forcément justifiée compte tenu de la réduction du taux de chômage en zone rurale (-6.84). Le secteur agricole a plutôt augmenté sa demande de travail (1.50%) ce qui a contribué à faire baisser le chômage en milieu rural. Mais pour quelles raisons en dehors de la baisse du taux de salaire, l'agriculture veut-elle employer plus de personnel et augmenter sa production?

Il faut aller chercher la réponse dans la demande des biens et services dans l'économie. Le choc a fait baisser tous les revenus dans l'économie, car d'une part le taux de salaire diminue dans les branches où il n'est pas fixe. D'autre part, la rentabilité du capital baisse pour deux raisons : la production de plusieurs secteurs intensifs en capital diminue et les prix internes diminuent. Deuxièmement les branches, ayant libéré du travail, se retrouvent avec un stock de capital relativement important par rapport au facteur travail. Le capital devenant ainsi relativement abondant, sa rémunération diminue. Donc si les revenus baissent, c'est le budget de consommation qui est affecté pour toutes les catégories de ménages, donc c'est la demande privée des produits marchands qui chute. Toute chose étant égale par ailleurs, ce sont les prix PD et PC des biens et services qui baissent dans la dynamique de propagation du choc. Et cette baisse de prix, suite à la baisse de la demande interne, décourage l'offre dans les secteurs d'activités urbaines (sauf le commerce informel). Une baisse des prix locaux doit encourager l'exportation et décourager l'importation. On observe que l'exportation de produits agricoles a augmenté (+1.14); l'offre de produits agricoles dépasse la demande d'exportation ce qui fait baisser le prix PE (-0.63), mais ce

n'est pas le cas pour les produits formels dont l'exportation a baissé légèrement (-0.08). Il faut supposer une hausse de la demande d'exportation des produits formels supérieure à l'offre d'exportation, de telle sorte que le prix PE de ces produits augmente; c'est bien le cas, le prix PE des produits formels augmente (0.07). Par ailleurs, les importations, comme prévu, connaissent une baisse (-2% en moyenne).

Donc on vient de résoudre nos énigmes, on voit bien que c'est la demande externe de produits agricoles qui fait augmenter la production de ces produits pendant que la demande interne baisse. Donc ce secteur a intérêt à embaucher des travailleurs supplémentaires pour produire davantage car il dispose de débouchés à l'extérieur. Par ailleurs, on a été surpris d'obtenir une hausse dans la production du secteur commercial informel. L'explication économique est la suivante. Ce secteur étant très intensif en travail, toute baisse de salaire est perçu comme une bonne opportunité de faire du profit en embauchant du travail supplémentaire; le secteur anticipe une hausse des profits dans la situation où il peut produire davantage à faibles coûts. Le commerce informel a une évolution contra-cyclique en terme d'emploi et de production par rapport aux activités des branches formelles. Il joue un peu le rôle de régulateur du marché du travail en absorbant une partie de la main- d'œuvre libérée par les secteurs formels. À rappeler qu'on avait incorporé une élasticité revenu de la demande plus faible pour les produits informels, donc la baisse des revenus incite les consommateurs à sacrifier davantage dans leur consommation de produits formels, alors que la consommation de produits informels baisse moins (dans notre simulation, elle augmente même, sauf pour les ménages salariés formels).

Les investissements, une autre composante importante de la demande agrégée, chutent parce que l'épargne de tous les agents diminue, car l'investissement IT (en valeur) est la somme de toutes les épargnes. Donc si IT diminue (-0.72%), INV va diminuer aussi car la baisse des prix pour les biens d'investissement est moins importante que la baisse dans IT. (INV : -0.10%, - 0.35%). L'économie entre dans un processus de récession, nous assistons à une baisse du PIB (- 1.00) suite à la baisse de la valeur ajoutée dans presque toutes les branches et plus remarquablement dans le secteur public. Puisque le chômage augmente, avec stock de capital fixe, le PIB baisse, car tous les facteurs de production ne sont pas utilisés. Tout compte fait la situation des ménages ne s'en trouve pas améliorée, au contraire leur bien- être mesuré par la Variation Équivalente diminue. En résumé, un durcissement de la contrainte de financement extérieur du

budget de l'État perturbe le fonctionnement du marché du travail (à travers la demande de travail) qui subit une réallocation de la main d'oeuvre vers les secteurs à salaires flexibles, notamment le secteur agricole orienté vers l'exportation; il perturbe aussi le fonctionnement du marché des biens et services (à travers la formation des prix et les retombées sur la demande). Nous présentons l'ensemble des résultats (exprimées en statique comparative) dans le tableau 14.

5.2- Simulation 2 : Baisse de 5 0 % des transferts extérieurs (ROW) aux différentes catégories de ménages dans l'économie

Nous imaginons une situation ou l'économie mondiale rentre en récession, notamment par une baisse de l'activité économique dans les grands pays industrialisés, pôles de destination de millions d'immigrants haïtiens. Cette récession se manifeste sur le marché de l'emploi par des pertes d'emplois et l'augmentation du chômage; une situation qui empêche aux transferts réguliers d'atteindre les ménages en Haïti. Donc nous faisons un choc sur le montant des transferts envoyés par la diaspora pour simuler le comportement de cette économie subissant cette contrainte de financement extérieur privé. Nous gardons la même fermeture que dans la simulation précédente.

Cette baisse des transferts externes affecte directement le revenu disponible des ménages YDH (-20% en moyenne, -14% pour les capitalistes qui dépendent moins des transferts). Si le revenu disponible diminue, on s'attend à une baisse proportionnelle dans le budget de consommation. Toutes choses étant égales par ailleurs, la demande de consommation pour tous les biens et chez toutes les catégories de ménages chute aussi. Cette composante a un poids de 60% dans la demande globale, donc on peut s'attendre « ceteris paribus » à une baisse de la demande interne suite à la chute de la consommation privée. Il se produit momentanément un déséquilibre sur les marchés de tous les produits marchands, ce qui provoque une baisse des prix des produits dans l'économie. Cette baisse des prix internes a pour avantage d'encourager l'exportation si jamais l'offre de certains produits ne se retrouve en désavantage par rapport à la demande extérieure. Les exportations de produits agricoles sont en hausse (+4.95%), mais celles des produits formels chutent (-1.17) car l'effet prix joue en défaveur de ces produits, l'offre d'exportation étant très inférieure à la demande d'exportation, donc le prix PE augmente pour les biens formels (0.90) On est presque certain que les importations vont chuter car la baisse de la

demande privée est plus importante que la baisse des prix internes, c'est bien le cas pour les deux rubriques d'importations (-30%; -25%).

Du côté de l'offre, la production dans tous les secteurs baisse également pour rétablir l'équilibre sur les marchés. Et pour ce faire, il faut libérer de la main d'oeuvre, le capital étant fixe. Donc la demande de travail diminue pour toutes les branches, toutefois moins dans les secteurs informels. Ce déséquilibre sur le marché du travail entraine à son tour la chute des salaires. La baisse de l'activité économique et la baisse des prix de tous les produits réduisent la rentabilité du capital, qui chute dans toutes les branches.

En résumé, ce choc provoque une récession de l'activité économique dans le pays, une hausse du chômage en milieu urbain (+20.26) et rural (+25.03), la chute des salaires dans les secteurs informel et agricole, cette situation a un impact négatif sur les recettes de l'État qui baissent avec les tarifs douaniers, les taxes directes sur le revenu des agents, la taxe indirecte sur les produits et services, donc YG baisse de (-12.75%). Le budget de l'État se retrouve à être comprimé (-12.90). C'est pour cela qu'on a observé la baisse dans la production des services publics (-9.50). Le PIB connaît un recul de -13.56%. Le bien-être des ménages mesuré par la variation équivalente est durement affecté, une baisse de VE de plus de -99% pour les ménages informels. Malgré la hausse des exportations des produits agricoles, le secteur n'a pas pu empêcher un déclin de ses activités. Donc on voit, contrairement à la première simulation, ici c'est toute l'activité économique qui en pâtit et tous les agrégats économiques enregistrent une baisse.

5.3- Simulation 3 : Baisse de 50% des transferts extérieurs (ROW) aux entreprises privées

Toujours la cible des agences internationales d'observation sur la bonne gouvernance (ex : « Transparency International », ou encore le département d'État américain), les pouvoirs publics rencontrent souvent la méfiance des instances donatrices pour recevoir et gérer eux-mêmes l'aide destinée à Haïti. Par conséquent, l'aide transite par les ONG qui l'acheminent sous forme de projets à la population. Aussi, on compte pour presque 70% de ces envois monétaires qui n'arrivent pas dans les caisses du Trésor public. Pour toute sorte de raisons, on peut voir ce pipeline s'assécher et l'aide arriver au compte-goutte. Nous faisons un choc également sur ce

segment des transferts du reste du monde pour évaluer les impacts macroéconomiques et l'incidence sur le bien-être des ménages.

Un choc sur les transferts que reçoivent les ONG affectent directement le revenu disponible des firmes YDF (-41%), quand on sait que ces transferts représentent 70% du revenu des entreprises22 (les investissements directs étrangers IDE ont une part marginale dans le total de ces transferts). La plupart des ONG font des transferts aux ménages sous forme de bourses d'études, d'allocations en nature (kits alimentaires, produits non périssables, etc.), sous forme de soins médicaux (lunettes, vaccins, médicaments), de dons de matériels de cuisson etc. Nous avons choisi de monnayer directement le bénéfice de ces transferts. L'état bénéficie aussi de l'aide qui transite via les ONG qui peuvent financer en partenariat avec les pouvoirs publics des petits projets de développement dans l'éducation, la santé, et l'agriculture (ex : dons de semences et d'engrais aux agriculteurs). Par conséquent, tous les revenus sont affectés dans l'économie par l'assèchement des transferts provenant des ONG. Cette simulation risque de fonctionner comme une réplique des deux premières mais effectuées de manière conjointe. Les revenus des ménages diminuent (-3.5 en moyenne), le revenu du gouvernement diminue aussi (-3.03).

La chute des revenus entraine la chute de la demande locale via le budget de consommation des ménages et à travers la baisse des dépenses publiques. Ces composantes sont très représentatives dans la demande globale qui, à son tour (ceteris paribus), doit baisser. Une telle situation crée un déséquilibre entre offre et demande sur le marché des produits, lequel déséquilibre entraine les prix à la baisse (PC et PD). Le prix des services non marchands subit également la même logique. Tous les prix internes sont à la baisse, la demande recule, le prix PM restant fixe, les importations doivent connaitre le même sort (-6.50; -7.57). Cette baisse des prix locaux devrait être profitable à l'exportation des produits domestiques, si toutefois la demande externe n'excède pas l'offre d'exportations. L'agriculture bénéficie de la baisse des prix PE (-0.62) pour exporter davantage (+1.12). L'exportation des produits formels, pour sa part, recule (-0.30) en raison de la hausse du prix PE (+0.24).

Toute la propagation de ce choc reste similaire à la simulation 2, il serait plus important maintenant de voir les ampleurs et de comparer les tendances. Si nous prenons les grands agrégats

macroéconomiques, les trois chocs sont de même intensité (-50%), mais se font sur des couloirs différents. L'investissement qui est drainé par la formation des épargnes diminue dans les trois simulations (-0.73%; -16.48%; -8.08%) mais nous constatons qu'il est plus affecté avec la baisse des transferts aux ménages (2cme simulation). Les ménages contribuent à 93% dans la formation des épargnes, donc un choc qui touche directement le revenu des ménages fait diminuer leurs épargnes et c'est l'investissement qui en pâtit. Nous observons également une baisse des dépenses publiques suite à un choc sur les transferts destinés aux agents domestiques (-8.71%; -12.91%; - 3.09%); et, comme précédemment, le choc le plus incisif est celui qui porte sur les transferts aux ménages domestiques. Nous voyons dans tous les cas que les importations chutent et l'exportation des produits agricoles bénéficient de l'offre locale excédentaire et la baisse des prix internes. Finalement, les trois chocs affectent le PIB de manière différente, et comme on s'y attendait, la baisse des transferts privés entraine un recul plus accentué du PIB et comme corolaire une hausse du chômage urbain. Situation identique pour le bien-être des ménages qui se détériore plus rapidement et plus intensément quand les transferts de la diaspora diminuent. Donc il est montré ici combien cette économie est dépendante des apports monétaires externes pour la stabilité de sa croissance, mais aussi combien les transferts privés sont déterminants et pour les familles et pour la bonne santé de l'économie.

Tableau 14 : Résultats des chocs de simulation sur le modèle EGC

Variables Branches/ Agents/

Produits Base Sim 1 : - 50% de l'appui budgétaire externe à l'Etat Sim 2 : - 50% des transferts de la diaspora aux ménages locaux

Sim3 : - 50% de l'aidi internationale passani par les ONG

Revenu des ménages Capitalistes Ruraux Formels Informels 352 543 461 603 -0.73 -0.66 -0.94 -0.79 -14.71 -21.03 -20.15 -22.68 -6.17 -3.38 -3.90 -3.55 Revenu du gouvernemenl 192 -8.34 -12.75 -3.04

Salaire Secteur formel

Secteur informel Secteur agricole Secteur public 1.5 1 0.46 1.8 0 -0.89 -1.92 0 0 -11.06 -10.30 0 0 -2.32 -2.53 0 Dépenses publiques 183 -8.71 -12.91 -3.09

PIB au coût des facteurs 1555 -1 -13.57 -2.85

PIB au coût du marché 1653 -1 -13.56 -2.90

Indice des prix 1 -0.68 -9.58 -1.94

Variation Equivalente Capitalistes Ruraux Formels Informels 0 0 0 0 0.726 -2.089 -1.687 -1.089 -32.96 -61.58 -65.23 -99.60 -17.08 -6.93 -11.14 -12.03 Valeur Ajoutée Secteur agricole

Formel non commer. Informel non comm. Commerce formel Commerce informel Secteur public 626.46 404 177 189 237 31.66 0.75 -0.25 -0.009 -0.484 0.086 -8.464 -2.81 -3.22 -1.73 -6.93 ^t.I9 -9.49 -0.03 -0.85 -0.16 -1.49 -0.82 -2.20 Demande de travail Secteur agricole

Formel non commer. Informel non comm. Commerce formel Commerce informel Secteur public 428.42 124.66 104 60 201 31.66 1.5 -0.62 -0.016 -1.17 0.10 -8.46 -5.49 -7.82 -2.93 -15.86 -4.91 -9.49 -0.07 -2.11 -0.27 -3.58 -0.96 -2.20 Production Secteur agricole

Formel non commer. Informel non comm. Commerce formel Commerce informel Secteur public 413 495 213 241 260 183 0.75 -0.25 -0.009 -0.483 0.086 -8.46 -2.81 -3.22 -1.73 -6.94 -4.19 -9.50 -0.03 -0.85 -0.16 -1.49 -0.82 -2.20

Taux de chômage rural 0.18 -6.84 +25.03 0.31

Taux de chômage urbain 0.25 2.29 +20.26 4.43

Probabilité de trouver du

Travail en milieu urbain 0.311 -0.02

-0.10 -0.03

Importations Produits agricoles Produits formels 503 136

-1.86 -2.19

-30.89

-25.78 -6.50 -7.57 Exportations Produits agricoles

Produits formels 29 178 -0.09 1.14 -1.17 4.95 -0.30 1.12

Variables Branches/ Agents/ Base Siml : -50% de Sim2 : - 50% des Sim3 : - 50% de l'aid« Produits l'appui budgétaire transferts de la diaspori internationale passan

externe à l'État aux ménages locaux par les ONG

Prix d'achat du produit Produits agricoles 1.03 -0.62 -9.34 -1.80

Composite (PC) Produits formels 1.05 -0.37 -5.03 -1.27

Produits informels -0.85 -11.86 -2.36

Services non-march. -0.27 -3.77 -0.91

Prix local du produit i Produits agricoles 1.03 -0.87 -12.48 -2.50

Vendu sur le marché Produits formels 1.04 -0.77 -9.83 -2.60

Domestique (PD) Produits informels -0.85 -11.86 -2.36

Services non-march -0.27 -3.77 -0.91

Prix reçu par le produc- Produits agricoles -0.63 -2.65 -0.62

Documents relatifs