• Aucun résultat trouvé

INTRODUCTION

PARTIE I : PRÉSENTATION DU LIEU DE STAGE 1.1. HÔPITAL DE MÈNONTIN

1.2. LE SERVICE D’IMAGERIE MÉDICALE PARTIE II : DÉROULEMENT DU STAGE 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.2. ACTIVITÉS EFFECTUÉES AU COURS DU STAGE 2.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

PARTIE III: ÉTUDE DU THÈME 3.1. PROBLÉMATIQUE

3.2. OBJECTIFS D’ÉTUDE

3.2. GÉNÉRALITÉS SUR LE THÈME

3.3. CADRE, MATÉRIEL ET MÉTHODE D’ÉTUDE 3.4. RÉSULTATS

1

INTRODUCTION

INTRODUCTION

2 L’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) autrefois appelée CPU, a ouvert ses portes en janvier 1977. Elle est le fruit de la coopération Bénino-canadienne. Elle forme des cadres comblés aussi bien en théorie qu’en pratique dans deux secteurs tels que le secteur biologique et le secteur industriel. Le Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (D/GIMR) fait partie du secteur biologique, qui avec l’avènement du système LMD, forme des étudiants en Licence Professionnelle (LP) et en Master. Au cours de la troisième année de formation, l’étudiant est envoyé en stage dans le but de pratiquer les cours théoriques reçus, d’étudier un thème et de soutenir un rapport afin d’obtenir le diplôme de LP. C’est dans ce cadre que nous avons effectué un stage pratique de 14 semaines au service d’Imagerie Médicale de l’HM du 22 mai au 25 Août 2017. Au cours de notre stage, nous avons remarqué que certains examens d’échographie sont demandés pour un renseignement clinique nécessitant la radiographie. Ceci nous a amené à étudier le thème intitulé : « Influence de l’avènement de l’échographie sur certains examens radiographiques ».

Ce rapport s’articule autour de trois axes principaux. Le premier se propose de présenter le cadre qui nous a servi de lieu de stage. Le second expose le déroulement du stage en lui-même ,pendant que le troisième et dernier axe traite du sujet, objet du présent rapport.

3

PREMIÈRE PARTIE : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

PREMIÈRE PARTIE I : PRESENTATION DU LIEU

DE STAGE

4 1.1. HÔPITAL DE MENONTIN

1.1.1. Historique

Le Centre de Santé de Mènontin (CSM) aujourd’hui appelé Hôpital de Mènontin, fut créé en 1996 grâce à l’Archevêque Feu Monseigneur Isidore de SOUZA avec le concours de la Banque Mondiale. Cette initiative fait suite à l’expérience réussie de la construction du Centre Médical Saint Luc en 1990 par le même Archevêque, alors curé de la paroisse Sainte Rita, aidé par Cebemo (Organisation Catholique pour la coopération et le développement des Pays Bas). Il a été inauguré le 23 juillet 1996 et a effectivement démarré ses activités le 24 juillet 1996. La gestion du centre fut confiée à une association dénommée « Association Médico-sociale de Mènontin » reconnue par l’arrêté N°91/0140/MISAT/DAI-SI Assoc du 09 septembre 1991. Elle était présidée par Feu Mgr Isidore de SOUZA et composée de quinze (15) membres Fondateurs. Un mandat de gestion d’une durée de 10 ans renouvelable par tacite reconduction fut signé entre l’Association Médico-sociale de Mènontin et le Ministre de la santé publique en date du 12 février 1992. Le centre bénéficie d’une autonomie administrative et financière dans le respect des clauses dudit mandat et obéit aux règles d’une gestion privée à vocation sociale.

1.1.2. Situation géographique et mission

L’Hôpital de Mènontin est situé dans le 9ième arrondissement de Cotonou au lot 2130-A à Mènontin et plus précisément dans la zone sanitaire de Cotonou 05 dont la population était estimée à vingt-cinq mille (25000) habitants. Il est limité au NORD par la voie pavée menant au CEG NOKOUE, au SUD par la voie Inter-État Cotonou-Niger, à l’EST par le groupe de presse FRATERNITE, à l’OUEST par le carrefour de Godomey en allant au stade de l’amitié. La mission principale assignée à L’Hôpital de Mènontin est de permettre aux populations défavorisées du quartier Mènontin et des quartiers avoisinants : Zogbo, Zogbohouè, Agla, Godomey d’accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire.

L’organigramme du service d’imagerie médical de l’HM est annexé à ce rapport (figure 1).

5 1.2. LE SERVICE D’IMAGERIE MÉDICALE

Le service d’Imagerie Médicale est dans l’enceinte de l’hôpital. Il est un service spécialisé composé d’une unité de radiologie où nous avons réellement effectué notre stage et d’une unité d’échographie. On y accède en prenant à gauche en venant de la petite entrée réservée aux piétons. Il fait face au bloc opératoire et aux services d’urgence (consultation chirurgicale, salle de pansement) et est muni à son entrée d’un rideau pour fermer l’intérieur des locaux

Le service d’imagerie médicale se compose :

Reliée à la chambre noire, elle comprend :

 un appareil radiographique ;

 un mammographe ;

 une table mobile munie d’un Potter Buchy ;

 un Potter mural ;

 un pupitre de commande très commode avec un paravent plombé ;

 deux tabliers plombés ;

 un petit banc sur lequel les patients déposent leurs vêtements ;

 un climatiseur, une lampe mobile ;

 un négatoscope ;

 une toilette.

La chambre noire

C’est le laboratoire du service. On y distingue essentiellement

 une développeuse automatique ;

6

 un bac de développement manuel ;

 un lavabo ;

 une petite armoire contenant les films ouverts disposés dans des compartiments en fonction de leurs formats ;

 une grande armoire contenant les films non ouverts ;

 une grande armoire contenant les matériels pour les examens spéciaux.

La salle d’échographie

Cette salle contient :

 un échographe ;

 un lit d’examens ;

 un fauteuil ;

 une armoire.

Elle est reliée à la salle de garde contenant un lit, une télévision et une douche.

Toutes les portes du service sont plombées et les murs ont été construits en bétons armés. Signalons tout de même l’absence :

 d’un secrétariat interne au service où les patients devraient être correctement accueillis, informés et orientés selon leurs divers besoins et préoccupations ;

 d’une chambre claire proprement dite devant permettre la clinique des films ;

 des cabines permettant aux patients de ne pas se déshabiller devant les techniciens.

LE PERSONNEL

Le personnel actuel se compose de :

 Deux (2) inspecteurs d’action sanitaire : Messieurs HOUNKPATIN C. Rogatien (chef de service) et AKAKPO A. Charles ;

 De quatre (4) techniciens supérieurs en radiologie : Madame AGONDOHOUI Sonia, Madame DJIDONOU Mireille, Madame TOSSOU-BOCO Elpyde, Madame SOGBOSSI Grace ;

7

 Un (1) aide-soignant qui aide les techniciens dans leur travail : Monsieur BESSAN Bertin ;

 Un médecin Radiologue : Dr. ADOKO Léon

Notons qu’il y a aussi des techniciennes supérieures sollicitées pour des permanences et gardes afin d’assurer un service 24 h / 24h.

FONCTIONNEMENT

Le service fonctionne tous les jours et ce, 24h/24h. Les examens radiologiques commencent tous les jours à huit (08) heures et les examens échographiques qui se font les lundis, mardi, jeudi et vendredi de chaque semaine commencent à huit heures (8h) et les mercredis à partir de dix-sept heures (17h). Chaque technicien, après avoir effectué une garde, jouit de quarante (48) heures de repos.

8

PLAN DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE

Le plan du service d’imagerie médicale se présente comme suit

Figure 1 : Organigramme du service d’imagerie médicale de l’Hôpital de Mènontin

9

DEUXIEME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE

DEUXIÈME PARTIE :

DÉROULEMENT DU STAGE

10 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.1.1. Objectif Général

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction d’un professionnel en Imagerie Médicale.

2.1.2. Objectifs Spécifiques

Les objectifs spécifiques de notre stage sont les suivants :

 Rendre l’apprenant capable de produire des radiogrammes et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non;

 Appliquer les lois de la radioprotection envers le personnel, les patients et le public;

 Apprendre aux apprenants les notions élémentaires d’interprétation des images radiologiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, et en techniques radiologiques.

2.2. ACTIVITÉS EFFECTUÉES AU COURS DU STAGE

N’étant que deux stagiaires, nous avons travaillé tous les jours de la semaine sauf les samedis, les dimanches et les jours fériés; chaque jour de 8h à 16h pendant trois (3) mois du 22 Mai au 25 Août 2017. Dans l’unité de radiologie de l’HM, nous avons successivement servi au secrétariat, dans la salle d’examens et dans la chambre noire.

Ainsi notre tâche a consisté à :

Au secrétariat

 Accueillir les patients ;

 Enregistrer les résultats des examens à partir des bons d’examens des patients ;

 Rendre les résultats aux patients.

Notons que les patients sont reçus par ordre d’arrivée ou par ordre d’urgence.

À la salle d’examens

 Recevoir le patient puis consulter son bulletin d’examens ;

 Ensuite mettre le patient en confiance puis le positionner ;

11

 Enfin après avoir choisi les facteurs, on lui donne des instructions puis on passe à l’exposition.

 La cassette contenant le film exposé est transportée en chambre noire.

En chambre noire

Le développement se fait uniquement avec la lumière inactinique et est automatique.

Le tableau suivant présente l’ensemble des examens radiographiques réalisés au cours de notre stage.

Tableau I : Répartition des examens réalisés au cours de notre stage Type d’examens Nombre

Membres pelviens 558 180

Membres thoraciques 288 88

Sternum 01 00

Source : Registre du service

Nous avons fait au total, au cours de notre stage, 1578 examens et nous en avons réalisés 482 ; soit 30.54% du total des examens. Il ressort de ce tableau que la radiographie des membres est la plus fréquente avec un effectif 846 examens. Ceci est dû à la fréquence des accidents de circulation.

12 2.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Durant notre séjour nous avions rencontré plusieurs difficultés parmi lesquelles nous pouvons citer :

 La mauvaise gestion du temps due à l’absence de passe cassette ;

 Des pannes de la développeuse et de l’appareil radiologique.

13

TROIXIÈME PARTIE:

ÉTUDE DU THÈME

14 3.1. PROBLÈMATIQUE

L’Hôpital de Mènontin est un centre de référence intermédiaire au niveau de la pyramide sanitaire au Bénin. Elle dispose d’un service d’imagerie médicale où se réalisent des examens radiographiques et échographiques. Ainsi, il offre des prestations à tout patient qui s’y rend et à tout patient référé de diverses structures sanitaires (publique ou privée, interne ou externe). Au cours de notre stage, nous avons remarqué que certains examens d’échographie sont demandés pour un renseignement clinique nécessitant la radiographie. Ce qui nous a amené à travailler sur le thème « Influence de l’avènement de l’échographie sur certains examens radiographiques

».

3.2. OBJECTIFS D’ÉTUDE

3.2.1. Objectif général

Déterminer l’influence de l’avènement de l’échographie sur certains examens radiographiques.

3.2.2. Objectifs spécifiques

 Réaliser une comparaison des examens radiographiques et échographiques qui explorent les même structures ou parties du corps aboutissants au même diagnostic.

 Déduire la relation qui lie ces techniques.

 Recueillir les avis des prescripteurs sur l’importance des examens radiographiques qui sont encore pratiqués malgré l’avènement de l’échographie.

3.3. GÉNÉRALITÉS SUR LE THÈME

3.3.1. Définition et principe de la radiographie [1]

3.3.1.1. Définition

La radiographie, est une technique d'imagerie médicale utilisant les rayons X, pour l’exploration de diverses structures de l’organisme.

15 3.3.1.2. Principe

Elle repose sur la différence d’absorption des rayons X par les principaux constituants de l’organisme : liquide, solide, graisse et air. Ces différences d’absorption sont en rapport avec la composition du milieu traversé ; moins le milieu est absorbant (air et graisse), plus la quantité de rayons X transmise sera importante.

3.3.2. Bref aperçu sur l’échographie [2]

L'échographie est une technique d'imagerie médicale apparue récemment, et tient une place importante aux côtés de la radiographie, du scanner et de l’I.R.M, dans le cadre du diagnostic. L'élément de base de l'échographie est une céramique piézoélectrique (PZT), située dans la sonde, qui, soumise à des impulsions électriques, vibre et génère des ultrasons. Les échos sont captés par cette même céramique, qui joue alors le rôle de récepteurs. Les ultrasons émis par la sonde, atteignent les tissus et sont plus ou moins réfléchis selon les structures rencontrées, pour former une image de la région examinée.

Sur le plan pratique, on effectue des balayages de la sonde sur la région à examiner, après avoir appliqué sur la peau un gel qui permet de supprimer la présence d'air entre la sonde et la peau (l'air empêche la transmission des ultrasons).

L'échographie permet d'explorer plusieurs sortes d'organes qu'ils soient superficiels (thyroïde, sein, etc.) ou profonds (foie, vésicule biliaire, pancréas, rein, vessie mais aussi le fœtus).

Elle permet souvent un diagnostic rapide des pathologies qui nécessitaient auparavant des méthodes d'investigations plus lourdes ou moins précises (calcul vésiculaire, tumeur hépatique, rénale, malformations fœtales.). On entrevoit ainsi les multiples avantages qu'offre cette technique : simplicité et rapidité d'exécution, innocuité du fait de son caractère non invasif : pas d'injection ni de ponction mais aussi et surtout l'absence de rayonnement ionisant.

16 3.3.3. Comparaison entre la radiographie et l’échographie

Tableau II: Comparaison entre la radiographie et l’échographie

Radiographie Eléments de

comparaison Echographie

Rayon X Facteurs physiques

utilisé : Ultrasons

Traverse toutes les structures du corps.

Interaction avec les

structures du corps humain

Ne traverse pas les os et les gaz.

- Encombrant ;

-Très lourd. Environnement : - Moins encombrant ;

- Moins lourd.

Plus chère : Coût moyen de l’examen : Moins chère :

22000 9000

3.3.4. Quelques techniques d’exploration en radiographie [3]

La radiologie conventionnelle permet l’exploration de diverses structures du corps humain à travers plusieurs examens.

La radiographie du squelette, du poumon et du cœur.

Le squelette, les poumons et le cœur sont explorés par des radiographies généralement de face et de profil. Ces radiographies permettent de diagnostiquer les fractures, les destructions osseuses, les luxations etc., au niveau du squelette ; ainsi que les pathologies pulmonaires et cardiaques.

L’appareil génital féminin

L’appareil génital féminin s’explore à la radiographie par l’HSG. Elle consiste en l’opacification de la cavité utérine et des trompes par injection de produit de contraste telle que le télébrix hystéro. Elle permet de diagnostiquer les pathologies telles que l’hydrosalpinx, les synéchies, les obstructions tubaires, les fibromes, les tumeurs.

17

La radiographie de l’appareil digestif

Le tube digestif est exploré en radiographie par le transit œsophagien, le transit œsogastroduodénale, le transit du grêle et le lavement baryté. De même, les annexes du tube digestif tel que les glandes salivaires et le foie sont explorés de la manière suivante :

La sialographie

C’est l’exploration radiologique des glandes salivaires par injection de produit de contraste hydrosoluble. Elle a pour but de rechercher des rétrécissements et d’étudier des canalicules et acini intra glandulaires.

Cholécystographie par voie orale

On fait absorber au patient un produit radio opaque oral qui va être éliminé par voie biliaire. Cette technique sans risque important permet souvent une bonne opacification de la vésicule biliaire puis du canal cholédoque, ceci à la suite d’un repas riche en graisse.

Appareil urinaire

L’appareil urinaire est exploré à travers l’Urographie Intraveineuse (UIV). L’UIV consiste en l’exploration radiographique des reins et des voies excrétrices d’urine par injection intraveineuse d’un produit de contraste iodé hydrosoluble, à élimination rénale sélective. Sa réalisation technique n'est pas stéréotypée et doit être adaptée à chaque cas. Les clichés urographiques sont pris après injection de produit de contraste. L’UIV permet de diagnostiquer l’hydronéphrose, les lithiases urinaires (radio opaques ou radio transparentes), les tumeurs rénales, les diverticules vésicaux, kystes rénales, les malformations (rein en fer de cheval, rein double, etc.) et les malpositions rénales (ectopie, ptose).

Par ailleurs nous avons l’Urétro-cystographie rétrograde (UCR).

Elle consiste en la mise en place d’une sonde de Foley à travers l’urètre et à injecter un produit de contraste iodé hydrosoluble. L’UCR est pratiquée très souvent chez l’homme et permet une étude des différents segments de l’urètre. Elle est importante dans la recherche des pathologies urétrales.

18

Le système cardio-vasculaire

L’Angiographie consiste à introduire un cathéter dans le système vasculaire après ponction artérielle (fémorale, le plus souvent), sous anesthésie locale. Une opacification de la lumière vasculaire est obtenue par l’injection locale d’un produit de contraste iodé. Cette injection est dite globale si elle est réalisée dans l’aorte thoracique ou abdominale, ou sélective après cathétérisme d’une artère de plus petit calibre (artère rénale, ou artère carotide, par exemple). Les veines peuvent être mises en évidence de la même manière que les artères.

La radiographie en obstétrique

En obstétrique la radiologie conventionnelle permet d’explorer le contenu utérin de la femme enceinte dans le but de déterminer la position du bébé et la forme du bassin de la femme.

3.4. CADRE, MATÉRIEL, OUTILS ET MÉTHODE D’ÉTUDE 3.4.1. Cadre d’étude

Notre étude a été réalisée dans le service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital de Mènontin (HM).

3.4.2. Matériel d’étude

Les prescripteurs ont été notre matériel d’étude.

3.4.3. Outils d’étude

Notre outil de travail est constitué de : 20 fiches d’enquêtes adressées aux prescripteurs d’examens (médecins).

3.4.4. Méthode d’étude

Type d’étude :

Il s’agit d’une étude prospective réalisée du 28 juin au 22 Août 2017.

Collecte des données

 Nous avons recensé les différents examens ayant leur correspondant en l’échographie ;

19

 Nous avons fait l’étude comparative de ces examens dans chaque technique ;

 Nous avons distribué des fiches d’enquête aux prescripteurs d’examens.

Analyse

L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel Excel Microsoft à travers des tableaux et des graphes.

3.5. RÉSULTATS

3.5.1. Etude comparative des examens à la radiographie et à l’échographie [4]

Tableau III: Comparaison entre l’hystérosalpingographie et l’échographie pelvienne

H S G Eléments de comparaison Echographie pelvienne

-La cavité utérine ;

-Les trompes. Structures explorées : -Le parenchyme utérin ; -Les ovaires.

Causes de l’invasivité : Néant.

22400 Coût de l’examen 7000

Tableau IV: Comparaison entre la cholécystographie, l’UIV et l’échographie abdominale UIV et la cholécystographie Eléments de comparaison Echographie abdominale - Les reins ;

-Injection de produit de Causes de l’invasivité : Néant.

20 contraste ;

-Exposition au Rx.

26600 Coût de l’examen 10000

Tableau V: Comparaison entre l’ASP et l’échographie abdominale

ASP Eléments de comparaison Echographie abdominale

L’abdomen en général à

Exposition au Rx. Causes de l’invasivité : Néant.

11400 Coût de l’examen 10000

Tableau VI: Comparaison entre la sialographie et l’échographie des glandes salivaires

Sialographie Eléments de

comparaison

Echographie des glandes salivaires Les canicules de la glande

salivaire. Structures explorées : Les glandes salivaires.

Oui. Invasivité de l’examen : Non.

- Injection de produit de contraste ;

- Exposition au Rx.

Causes de l’invasivité : Néant.

Non Morphologie Oui

Oui Physiologie Non

32750 Coût de l’examen 20000

Tableau VII: Comparaison entre la radiographie du contenu utérin et l’échographie obstétricale

21

- Le nombre de bébés. Etudes effectuées:

- La position ;

- Le nombre de bébé ;

- La morphologie et la vitalité du bébé ;

Tableau VIII: Comparaison entre l’UCR et l’échographie vésico-prostatique

UCR Eléments de comparaison Echographie Pelvienne

-La vessie

Causes de l’invasivité : Néant

Oui Physiologie Non

Non Morphologie Oui

19600 Coût de l’examen 10000

22 Tableau IX: Comparaison entre la mammographie et l’échographie mammaire

MAMMOGRAPHIE Elément de comparaison Echographie Mammaire -cancer du sein

3.5.2. Résultats de la fiche d’enquête

Après dépouillement des fiches d’enquête adressées aux prescripteurs de l’HM nous avons obtenu les résultats suivants :

Figure 1: Répartition des prescripteurs selon qu’ils maîtrisent l’utilité de l’ASP face à l’échographie abdominale

23 Figure 2: Répartition des prescripteurs selon qu’ils maîtrisent l’utilité de l’UIV face à l’échographie abdominale

Source : Fiche d’enquête.

Figure 3: Répartition des prescripteurs selon qu’ils maîtrisent l’utilité de l’UCR face à l’échographie vésico-prostatique

Source : Fiche d’enquête.

70%

30%

Connaissance Méconaissance

60%

40% Connaissances

Méconnaissance

24 Figure 4 : Répartition des causes probables du faible taux des examens UIV, UCR, Cholécystographie

 Par ailleurs100% des prescripteurs, affirment maîtriser l’utilité de l’HSG face à l’échographie pelvienne.

3.6. COMMENTAIRES

Les résultats obtenus suscitent en nous les commentaires suivants :

 D’après le tableau II, nous constatons que l’échographie ne permet pas d’explorer le squelette et les organes contenant du gaz. Même si les examens radiographiques considérés sont plus chers que les examens échographiques correspondants. La radiographie est alors primordiale.

 Du tableau III, il ressort que, l’HSG permet d’explorer la cavité utérine, les trompes et constitue un examen invasif. L’échographie pelvienne explore le parenchyme utérin et les ovaires et n’est pas invasive. Ainsi l’HSG reste et demeure l’examen de préférence pour l’étude des pathologies tubaires et de la morphologie de la cavité utérine malgré l’avènement de l’échographie.

 Le tableau IV nous permet de conclure que, la cholécystographie étudie la vésicule biliaire et sa physiologie. L’échographie abdominale permet aussi d’explorer la vésicule biliaire mais n’est pas physiologique. La cholécystographie n’est plus réalisée de nos jours à cause de son invasivité du fait de l’injection de produit de contraste et de l’exposition aux rayons X. Elle est de ce fait remplacée par l’échographie abdominale.

 Le tableau IV nous permet de conclure que, la cholécystographie étudie la vésicule biliaire et sa physiologie. L’échographie abdominale permet aussi d’explorer la vésicule biliaire mais n’est pas physiologique. La cholécystographie n’est plus réalisée de nos jours à cause de son invasivité du fait de l’injection de produit de contraste et de l’exposition aux rayons X. Elle est de ce fait remplacée par l’échographie abdominale.

Documents relatifs