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3.2. OBJECTIFS D’ÉTUDE

3.2.1. Objectif général

Déterminer l’influence de l’avènement de l’échographie sur certains examens radiographiques.

3.2.2. Objectifs spécifiques

 Réaliser une comparaison des examens radiographiques et échographiques qui explorent les même structures ou parties du corps aboutissants au même diagnostic.

 Déduire la relation qui lie ces techniques.

 Recueillir les avis des prescripteurs sur l’importance des examens radiographiques qui sont encore pratiqués malgré l’avènement de l’échographie.

3.3. GÉNÉRALITÉS SUR LE THÈME

3.3.1. Définition et principe de la radiographie [1]

3.3.1.1. Définition

La radiographie, est une technique d'imagerie médicale utilisant les rayons X, pour l’exploration de diverses structures de l’organisme.

15 3.3.1.2. Principe

Elle repose sur la différence d’absorption des rayons X par les principaux constituants de l’organisme : liquide, solide, graisse et air. Ces différences d’absorption sont en rapport avec la composition du milieu traversé ; moins le milieu est absorbant (air et graisse), plus la quantité de rayons X transmise sera importante.

3.3.2. Bref aperçu sur l’échographie [2]

L'échographie est une technique d'imagerie médicale apparue récemment, et tient une place importante aux côtés de la radiographie, du scanner et de l’I.R.M, dans le cadre du diagnostic. L'élément de base de l'échographie est une céramique piézoélectrique (PZT), située dans la sonde, qui, soumise à des impulsions électriques, vibre et génère des ultrasons. Les échos sont captés par cette même céramique, qui joue alors le rôle de récepteurs. Les ultrasons émis par la sonde, atteignent les tissus et sont plus ou moins réfléchis selon les structures rencontrées, pour former une image de la région examinée.

Sur le plan pratique, on effectue des balayages de la sonde sur la région à examiner, après avoir appliqué sur la peau un gel qui permet de supprimer la présence d'air entre la sonde et la peau (l'air empêche la transmission des ultrasons).

L'échographie permet d'explorer plusieurs sortes d'organes qu'ils soient superficiels (thyroïde, sein, etc.) ou profonds (foie, vésicule biliaire, pancréas, rein, vessie mais aussi le fœtus).

Elle permet souvent un diagnostic rapide des pathologies qui nécessitaient auparavant des méthodes d'investigations plus lourdes ou moins précises (calcul vésiculaire, tumeur hépatique, rénale, malformations fœtales.). On entrevoit ainsi les multiples avantages qu'offre cette technique : simplicité et rapidité d'exécution, innocuité du fait de son caractère non invasif : pas d'injection ni de ponction mais aussi et surtout l'absence de rayonnement ionisant.

16 3.3.3. Comparaison entre la radiographie et l’échographie

Tableau II: Comparaison entre la radiographie et l’échographie

Radiographie Eléments de

comparaison Echographie

Rayon X Facteurs physiques

utilisé : Ultrasons

Traverse toutes les structures du corps.

Interaction avec les

structures du corps humain

Ne traverse pas les os et les gaz.

- Encombrant ;

-Très lourd. Environnement : - Moins encombrant ;

- Moins lourd.

Plus chère : Coût moyen de l’examen : Moins chère :

22000 9000

3.3.4. Quelques techniques d’exploration en radiographie [3]

La radiologie conventionnelle permet l’exploration de diverses structures du corps humain à travers plusieurs examens.

La radiographie du squelette, du poumon et du cœur.

Le squelette, les poumons et le cœur sont explorés par des radiographies généralement de face et de profil. Ces radiographies permettent de diagnostiquer les fractures, les destructions osseuses, les luxations etc., au niveau du squelette ; ainsi que les pathologies pulmonaires et cardiaques.

L’appareil génital féminin

L’appareil génital féminin s’explore à la radiographie par l’HSG. Elle consiste en l’opacification de la cavité utérine et des trompes par injection de produit de contraste telle que le télébrix hystéro. Elle permet de diagnostiquer les pathologies telles que l’hydrosalpinx, les synéchies, les obstructions tubaires, les fibromes, les tumeurs.

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La radiographie de l’appareil digestif

Le tube digestif est exploré en radiographie par le transit œsophagien, le transit œsogastroduodénale, le transit du grêle et le lavement baryté. De même, les annexes du tube digestif tel que les glandes salivaires et le foie sont explorés de la manière suivante :

La sialographie

C’est l’exploration radiologique des glandes salivaires par injection de produit de contraste hydrosoluble. Elle a pour but de rechercher des rétrécissements et d’étudier des canalicules et acini intra glandulaires.

Cholécystographie par voie orale

On fait absorber au patient un produit radio opaque oral qui va être éliminé par voie biliaire. Cette technique sans risque important permet souvent une bonne opacification de la vésicule biliaire puis du canal cholédoque, ceci à la suite d’un repas riche en graisse.

Appareil urinaire

L’appareil urinaire est exploré à travers l’Urographie Intraveineuse (UIV). L’UIV consiste en l’exploration radiographique des reins et des voies excrétrices d’urine par injection intraveineuse d’un produit de contraste iodé hydrosoluble, à élimination rénale sélective. Sa réalisation technique n'est pas stéréotypée et doit être adaptée à chaque cas. Les clichés urographiques sont pris après injection de produit de contraste. L’UIV permet de diagnostiquer l’hydronéphrose, les lithiases urinaires (radio opaques ou radio transparentes), les tumeurs rénales, les diverticules vésicaux, kystes rénales, les malformations (rein en fer de cheval, rein double, etc.) et les malpositions rénales (ectopie, ptose).

Par ailleurs nous avons l’Urétro-cystographie rétrograde (UCR).

Elle consiste en la mise en place d’une sonde de Foley à travers l’urètre et à injecter un produit de contraste iodé hydrosoluble. L’UCR est pratiquée très souvent chez l’homme et permet une étude des différents segments de l’urètre. Elle est importante dans la recherche des pathologies urétrales.

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Le système cardio-vasculaire

L’Angiographie consiste à introduire un cathéter dans le système vasculaire après ponction artérielle (fémorale, le plus souvent), sous anesthésie locale. Une opacification de la lumière vasculaire est obtenue par l’injection locale d’un produit de contraste iodé. Cette injection est dite globale si elle est réalisée dans l’aorte thoracique ou abdominale, ou sélective après cathétérisme d’une artère de plus petit calibre (artère rénale, ou artère carotide, par exemple). Les veines peuvent être mises en évidence de la même manière que les artères.

La radiographie en obstétrique

En obstétrique la radiologie conventionnelle permet d’explorer le contenu utérin de la femme enceinte dans le but de déterminer la position du bébé et la forme du bassin de la femme.

3.4. CADRE, MATÉRIEL, OUTILS ET MÉTHODE D’ÉTUDE

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