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S2/3/2 : Règlement n° 2002-03 portant sur le contrôle interne des banques et établissements financiers

‐ L’examen  du  respect  de  la  règlementation  des  changes  en  matière  de  gestion des opérations de commerce extérieur. 

Durant  les  trois  premières  années  (2001‐2002‐2003),  neuf  banques  e »t  un  établissement financier ont fait l’objet d’u contrôle intégral sur place et quatre  opérations de contrôle intégral étaient en phase finale à fin 2003. Ce contrôle  intégral a concerné aussi bien les banques publiques que les banques privées.  Ensuite, les rapports d’inspection et de contrôle intégral sur place sont traités  par la Commission bancaire qui prononce, le cas échéant, des rappels à l’ordre,  des injonctions ou des sanctions.  Durant cette période (2001‐2003), des mesures et sanctions ont été prises, par  la Commission bancaire, il s’agit de :  ‐ la désignation d’administrateurs provisoires ;  ‐ le prononcé d’une sanction de suspension des opérations de commerce  extérieur à l’encontre d’un établissement financier ;  ‐  le prononcé d’une sanction de suspension temporaire à l’encontre d’un  dirigeant  de  banque  et  d’une  sanction  pécuniaire  à  ‘encontre  de  cette  dernière. 

Par  ailleurs,  un  suivi  spécifique  des  banques  nouvellement  créées  est  assuré,  pendant qu’était renforcée depuis 2002 l’évaluation par le CMC des demandes  de création de banques ; plusieurs demandes d’autorisation de constitution de  banques ayant été rejetées1.     

S2/3/2 : Règlement n° 2002-03 portant sur le contrôle interne

des banques et établissements financiers

Ce  règlement  a  pour  objet  de  définir  le  contenu  du  contrôle  interne  que  les  banques  et  établissements  financiers  doivent  mettre  en  place,  en  particulier,  les  systèmes  de  mesure  et  d’analyse  des  risques  et  les  systèmes  de  leur  surveillance et maîtrise2

• Les objectifs règlementaires et les principes à respecter :         1 : Contrôle et Supervision Bancaire (Extrait du rapport 2004 : Evolution Economique et Monétaire en Algérie),  Media Bank, N° 81, Décembre 2005/ Janvier 2006, P 18‐20.  2  : Article 1 du Règlement N° 2002‐03 portant sur le contrôle interne des banques et établissements financiers,  Media Bank, N°62, Octobre/Novembre 2002, P19. 

  Le règlement n° 2002‐03 du 14 novembre 2002, adopté par le CMC lors de sa  séance du 28 octobre 2002 et, publié au Journal Officiel n° 84 DU 18 décembre  2002, a défini le contenu du contrôle interne dont doivent se doter les banques  et les établissements financiers.  A titre préliminaire, ce règlement revêt une importance fondamentale au triple  plan : 

‐ Pour  les  banques  et  les  établissements  financiers,  eux‐mêmes,  pour  qu’ils  connaissent  les  règles  minimales  de  bonne  gestion  qu’ils  doivent  respecter ; 

‐ Pour nos partenaires étrangers, pour qu’ils constatent que nos banques  se  dotent  des  outils  indispensables  à  une  bonne  maîtrise  de  leurs  risques ; 

‐ Pour  les  autorités  de  supervision  bancaire  qu’elles  sont  chargées  de  contrôler le respect par les banques et les établissements financiers des  dispositions législatives et règlementaires les régissant et d’examiner les  conditions  de  leur  exploitation,  ainsi  que  de  veiller  à  la  qualité  de  leur  situation financière. 

Sur le plan général, le contrôle interne ne doit plus être compris comme étant  une  fonction  de  contrôle  administratif  ou  comptable  mais  comme  étant  une  fonction beaucoup plus large qui vise à optimiser les projets, les démarches, les  choix stratégiques d’une banque, par la mesure et la maîtrise de tous les coûts  et  de  tous  les  risques,  de  telle  sorte  que  la  logique  financière  soit  en  adéquation avec la logique du développement commercial. 

Ainsi,  la  définition  et  l’organisation  du  contrôle  interne  relèvent  de  la  responsabilité  des  dirigeants  et  des  conseils  d’administration  ou  de  surveillance, des banques et des établissements financiers. 

Aux  premiers  (dirigeants),  il  revient  d’assurer  la  détermination  effective  de  l’orientation  de  l’activité  de  la  banque  et  d’assumer  la  responsabilité  de  sa  gestion  (article  135  de  la  loi  relative  à  la  monnaie  et  au  crédit  amendée  et  modifiée). 

 

Aux  seconds  (Conseil  D’administration  ou  de  Surveillance),  il  appartient  d’en  assurer  le  contrôle,  en  application  notamment,  du  droit  des  sociétés  commerciales. 

Le  règlement  N°  2002‐03  sur  le  contrôle  interne,  tout  en  préservant  cet  équilibre  des  pouvoirs,  veut  que  les  Conseils  d’Administration  ou  de  Surveillance  accomplissent  effectivement  leurs  tâches  et  en  assument  pleinement leurs responsabilités. 

Quant  aux  autorités  de  supervision  bancaire,  elles  édictent  (pour  un  contrôle  bancaire  efficace),  des  principes  et  des  normes  de  gestion  prudentielles,  assurant  les  conditions  de  concurrence  et  exigeant  (pour  la  solidité  et  la  sécurité  des  banques)  un  niveau  minimal  de  fonds  propres  par  rapport  aux  risques ;  mais,  il  revient  à  ces  banques  de  se  doter,  dans  e  respect  de  ces  principes  et  normes,  des  outils  adaptés,  de  maîtrise  de  leurs  activités  et  de  leurs risques. 

En  ce  qui  concerne  l’application  du  règlement  sur  le  contrôle  interne,  il  est  demandé aux banques de prendre toutes les dispositions et toutes les mesures  nécessaires pour sa mise en œuvre. 

Chaque  établissement  assujetti  se  doit  de  procéder  à  l’évaluation  de  son  contrôle interne à la lumière de l’ensemble des textes en vigueur. 

L’évaluation  concerne  non  seulement  le  système  général  de  contrôle  des  opérations  et  des  procédures  comptables  mais  aussi  les  systèmes  de  surveillance  des  risques  et  des  résultats  par  référence,  naturellement,  aux  dispositions du règlement 2002‐03 sur le contrôle interne. 

Il  est  recommandé  à  chaque  établissement  assujetti  d’élaborer  un  canevas,  adapté à sa taille et à son activité, pour l’évaluation de son contrôle interne, et  pour  permettre  d’obtenir  une  évaluation  plus  rigoureuse  de  son  système  de  contrôle. 

Les  résultats  de  cette  évaluation,  menée  par  chaque  établissement,  doivent  être  consignés  dans  un  rapport.  Ils  doivent  donner  lieu  à  un  plan  de  prise  en  charge  de  toutes  les  dispositions  prévues  du  règlement  2002‐03  non 

 

appliquées. Ce rapport, accompagné du plan de charge est à faire parvenir à a  Direction Générale de l’Inspection de la BA1.         

S2/3/2 : Principaux résultats de supervision et de contrôle interne