Séminaires théoriques

• AIX-EN-PROVENCE

Lieu : Salle de conférences, Centre Hospitalier Montperrin, 109, chemin du Petit Barthélémy, (Salle E. Goujoux) à Aix-en-Provence

Intervenants :Marie-Christine Billioud, Claude Mozzone et Christophe Charles

COLLÈGECLINIQUEPSYCHANALYTIQUEDUSUD-EST

Argument : Transfert et répétition, concepts fondamentaux de la psychanalyse sont les deux leviers essentiels de la cure. Ce qui se répète dans la vie, le sujet peut s’en accom-moder, ça va du caractère au destin. Mais ce qui se répète peut aussi amener un sujet à la cure. De la répétition ?dipienne freudienne dans le transfert à l’algorithme du transfert que Lacandéfinit comme un agalma du savoir et au savoir comme jouissance liée à la répétition, nous verrons comment il aura fallu construire l’objet a pour rendre compte de ce qui sépare et lie transfert et répétition. Jouissance et fantasme convoqués seront mis au travail. Que peut-on espérer alors en fin de cure ?

Dates :les vendredi 13/11, 11/12, 8/01, 05/02, 12/03, 02/04, 07/05 et 11/06 Séminaire théorique de Claude Mozzonede 14h à 15h

Séminaire théorique de Marie-Christine Billioudet Christophe Charlesde 18h à 20h

• ANTIBES

Lieu :Hôpital Lenval 57, avenue de la Californie 06200 Nice

Intervenants :Jean-Pierre Partyavec Carole Mitaine, Patrice Pajot et Jean-Marie Schadelle Argument :Freud, avec la règle permissive de la cure propose au sujet une réouverture de l’ordre de vérité.

Sa demande d’un sujet-supposé-savoir (demande d’amour) engage l’analysant dans l’abord répété du manque central où il pourra s’expérimenter comme désir.

Ainsi convoqué comme constituant de l’acte analytique, le transfert s’institue dans ce rapport d’un sujet-supposé-savoir à un sujet -supposé-demande.

Dès lors, voici interpellé, le désir du psychanalyste dont Lacan précise que « c’est du fan-tasme du psychanalyste, à savoir ce qu’il a de plus opaque, de plus fermé, de plus autiste dans sa parole que vient le choc d’où se dégèle chez l’analysant la parole, et où vient avec insistance se multiplier cette fonction de répétition où nous pouvons lui permettre de saisir ce savoir dont il est le jouet. »

Pour une liquidation du transfert « l’analysant ne termine qu’à faire de l’objet a le représentant de la représentation de son analyste » et « c’est donc autant que son deuil dure de l’objet a auquel il l’a enfin réduit, que le psychanalyste persiste à causer son désir : plutôt maniaco-dépressivement » (l’Etourdit-Autres Ecrits-Seuil p.487).

Ainsi, a dégager ce qu’il en est du transfert dans les concepts d’amour, d’opération et de maniement, d’élucidation interprétative, de transfert en retour, nous serons amenés à cerner le désir du psychanalyste et de ce qu’il doit payer, dans une éthique lacanienne afin de se repérer sur « son manque à être plutôt que sur son être. »

Dates :un jeudi tous les 2 mois en alternance avec les séminaires de lecture, les 10/09, 08/10, 05/11, 03/12, 07/01, 04/02, 04/03, 01/04, 06/05, 03/06 de 21h à 23h

• CANNES

Lieu :Salle de réunion du Centre Isola Bella, 27 avenue Isola Bella 06400 Cannes Enseignants :Nicolas Guérin, Jean-Baptiste Orleret Patrice Pajot

Titre : « Le réel du transfert »

Argument :Ce séminaire portera sur trois occurrences essentielles du réel du transfert. La pre-mière est la répétition en tant que le réel est « ce qui revient toujours à la même place ». La seconde est la résistance autransfert. La troisième est la résistance dutransfert comme la marque d’un impossible à dissoudre.

Nicolas Guérin

Titre : « Les savoirs de la répétition »

cliniques où s’éprouvent l’insistance des symptômes, le transfert, et ce qu’ils doivent à l’in-conscient.

Jacques Lacan réinterroge le statut conceptuel de la répétition à l’éclairage de la théorie du signifiant mais aussi à partir de la théorie de l’objet petit a. La fonction de la répétition s’en trouve du coup réactualisée à partir de cette accroche au réel et partant, à la jouis-sance. Nous proposons d’en travailler les différents moments.

Jean-Baptiste Orler

Argument :Pas d’analyse sans transfert établi entre l’analyste et l’analysant. Le transfert n’est que la répétition d’une parole d’une partie du passé oublié. Le transfert est à la fois moteur et résistance à l’analyse.

Lacan dira plus tard que le transfert n’est pas que pure répétition signifiante, il y a dans cette répétition quelque chose qui résiste, c’est la résistance analytique par excellence.

Autrement dit, ce qui est à retenir ce n’est pas la répétition de l’histoire du sujet mais la cause même de cette répétition, soit la recherche d’une inertie, d’une permanence à retrouver la satisfaction d’un objet, l’objet du fantasme.

Pas d’autre abord du réel que le fantasme. Dans « La logique du fantasme » (livre 14 du Séminaire de J. Lacan), la combinaison de l’aliénation et de la vérité conduit à la conver-gence de trois vecteurs, celui du « a », celui du « – φ» et celui du transfert.

Pas d’autre de l’Autre, pas de vrai sur le vrai, il n’y a que du mi-dire, pas de transfert du transfert, ainsi les trois dimensions de l’impossible : le sexe, le sens, la signification con-stituent le roc dans la structure.

Un autre transfert à faire la passe ? Patrice Pajot

Dates :premier et troisième vendredi du mois, les 25/09, 9/10, 23/10, 6/11, 20/11, 4/12, 18/12, 8/01, 22/01, 5/02, 5/03, 19/03, 2/04, 23/04, 7/05, 21/05, 4/06,

18/06 de 10h30 à 12h

• FRÉJUS-SAINT RAPHAËL

Lieu : 388, avenue des Chèvrefeuilles 83700 Saint Raphaël Enseignant: Patrice Pajot

Argument :

Pas d’analyse sans transfert établi entre l’analyste et l’analysant. Le transfert n’est que la répétition d’une parole d’une partie du passé oublié. Le transfert est à la fois moteur et résistance à l’analyse.

Lacan dira plus tard que le transfert n’est pas que pure répétition signifiante, il y a dans cette répétition quelque chose qui résiste, c’est la résistance analytique par excellence.

Autrement dit, ce qui est à retenir ce n’est pas la répétition de l’histoire du sujet mais la cause même de cette répétition, soit la recherche d’une inertie, d’une permanence à retrouver la satisfaction d’un objet, l’objet du fantasme.

Pas d’autre abord du réel que le fantasme. Dans « La logique du fantasme » (livre 14 du Séminaire de J. Lacan), la combinaison de l’aliénation et de la vérité conduit à la conver-gence de trois vecteurs, celui du « a », celui du « – φ» et celui du transfert.

Pas d’autre de l’Autre, pas de vrai sur le vrai, il n’y a que du mi-dire, pas de transfert du transfert, ainsi les trois dimensions de l’impossible : le sexe, le sens, la signification consti-tuent le roc dans la structure.

Un autre transfert à faire la passe ? Patrice Pajot

Dates :2ème mercredi de chaque mois de 20h à 22h

COLLÈGECLINIQUEPSYCHANALYTIQUEDUSUD-EST

• MARSEILLE (PÔLE CONCEPTION)

Lieu :Salle de réunion du service du Docteur Jean-Claude Samuelian, Pôle psychiatrique Centre, Centre Hospitalier Universitaire de la Conception, Marseille

Enseignante :Marie-France Joseph-Guigues

Dans le Séminaire livre XI, Les Quatre concepts de la psychanalyse, à la page 34, Jacques Lacan associe l’inconscient et la répétition - et non pas l’expérience du transfert et la répé-tition. Il met ainsi en relief les ambiguïtés courantes du concept de répétition ; il affirme même l’impossibilité de coupler la répétition au transfert :« Je dis que le concept de répé-tition n’a rien à faire avec celui du transfert. »

Partant de ce point, et pour étayer cette position théorique dans le cadre de l’enseigne-ment du Collège clinique 2009/2010, j’aborderai le cas de l’Homme aux rats, une des Cinq psychanalyses de Sigmund Freud.

Dates :un vendredi par mois de 9h à 10h30, les 20/11, 11/12, 8/01, 5/02, 12/03, 2/04, 14/05, 4/06

• MARSEILLE (PÔLE SAINTE-MARGUERITE)

Lieu :Salle de réunion des services universitaires de psychiatrie, 2^èmeétage, CHU Sainte Marguerite, Marseille.

Enseignants :Michel Leca, François Morelet Simone Knebelmann(05/02) Argument : « La clinique et la répétition »

La psychopathologie est traversée voire même organisée par de nombreux phénomènes cliniques de répétition insistants dont nous trouvons des modalités au niveau de l’imagi-naire, du symbolique et du réel, qui sont ces trois instances à partir de quoi Lacan nous à proposé de lire l’expérience clinique. Nous étudierons à partir d’exemples cliniques la fonc-tion de répétifonc-tion au niveau des modalités cliniques principales que sont les névroses, les psychoses, et les perversions. Nous les ensuite mettrons en rapport avec leur interprétation dans la psychopathologie et avec le concept fondamental de répétition en psychanalyse.

Chaque session du séminaire hormis les deux premières comprendra deux courts exposés suivi de discussion : un réalisé par un enseignant puis celui d’un participant. Ce dernier pourra se faire soit à partir d’un point théorique qu’il souhaite développer, soit à partir d’une lecture de texte qui lui sera proposé. Deux sessions pourront faire appel à un con-férencier invité.

Dates :un vendredi par mois de 16h30 à 18h, les 13/11, 11/12, 22/01, 05/02, 12/03, 23/04, 14/05, 04/06

• NICE

Lieu :« Acacia », 28, rue Gioffrédo, 06000, Nice Enseignant :Bernard Lapinalie

Titre : « La répétition freudienne n’est pas la reproduction »

Argument :C’est le sillon ouvert par Freud, après coup, pour une clinique de l’Inconscient.

Nous suivrons à la lecture, l’évolution du concept de répétition chez Freud et chez Lacan, en essayant de repérer ce qui serait à mettre au compte de l’objet ou bien du sujet. Nous en examinerons la pertinence clinique selon les structures, à partir de notre clinique ou des présentations de malade. Nous pourrons ainsi en venir à la question fondamentale pour la psychanalyse : Est-on obligé de répéter indéfiniment ? Quid pour ceux qui répètent ?

• SAINT-RÉMY DE PROVENCE

Lieu : Maison Pélissier, route d’ Orgon, 13210 Saint-Rémy de Provence Intervenant :Jean-Jacques Gorog

Argument : Le transfert, dit-on, répète pour traiter. Il s’appuie donc sur une répétition. Et puis il a été de bon ton d’insister sur ce qui est nouveau, un nouvel amour de forme ori-ginale proposé par la psychanalyse et dès lors destiné à combattre ce qui se répète pour y mettre fin. Ces deux dimensions du transfert semblent contradictoires. On étudiera comment le traitement lacanien, fondé sur le socle freudien, s’en écarte pourtant parce qu’il met à l’épreuve l’écart en question et qu’il en fait sa matière.

Dates :Les samedis, 10/10, 21/11, 12/12, 09/01, 30/01, 13/03, 08/05 et 12/06 de 15h à 17h 5. Les journées d’étude

Un programme détaillé de ces journées sera diffusé en cours d’année. Elles sont des moments de rencontre régionale qui donnent lieu à des échanges entre les enseignants et les participants des diverses unités cliniques ainsi que des divers Collèges cliniques psychanaly-tiques du Champ lacanien en France, noués autour du thème de l’année 2009-2010. Les inscriptions aux journées d’études régionales sont incluses dans l’inscription au collège.

Journée d’ouverture du Collège :samedi 17 octobre 2009 à Grasse Journée d’étude d’Ajaccio :samedi 19 septembre 2009

La journée d’étude d’Ajaccio se tiendra au Palais des Congrès, Quai de l’Herminier, inter-viendront : Sidi Askofaré, Françoise Gorog, Jean-Jacques Gorog, Bernard Lapinalie, Michel Leca, Carole Mitaine, Muriel Mosconi, Patrice Pajot, Jean-Marie Schadelle, Marcel Ventura

Journée nationale des collèges :samedi 20 mars 2010 en Avignon Journée de clôture :samedi 29 mai 2010 à Bandol