• Aucun résultat trouvé

Le séminaire sur L'identification (1961-1962) : les trois espèces d'identification et la

Dans le document tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010 (Page 90-98)

II. L'évolution du concept d'écriture en psychanalyse

3. Le séminaire sur L'identification (1961-1962) : les trois espèces d'identification et la

l'inconscient comme surface courbe.

Que devient ensuite l'écriture, dans le séminaire de J. Lacan sur L'identification110, en 1961-62 ? Voici une étape cruciale de la modélisation de cette écriture, qui peut être écriture du destin comme répétition, présidant au mythe du sujet. Mais d'abord, qu'est-ce que l'identification dans ce séminaire, et comment, à partir de cela, se structure le désir ? Signalons aussi que par là-même, cette nouvelle approche de l'écriture s'inscrit tout à fait dans une continuité de La relation d'objet, dans le sens où dans ce dernier séminaire établit, comme nous l'avons vu, à travers une écriture « géographique », une écriture mythique, celle du progrès imaginaire du sujet ; J. Lacan y continue et complète une topologie héritière de S. Freud à partir des ultimes travaux de ce dernier – notamment Au-delà du principe de plaisir (cf. bibliogr.) ; il s'inspire, pour sa démonstration, à la fois des travaux de James Février111 sur le langage (écriture du bâton comme écriture de la différence), et de la géométrie des surfaces courbes, notamment des mathématiciens Riemann et Steiner.

Tout d'abord, l'identification, ce n'est rien d'autre que le rapport du sujet au signifiant, rapport fort complexe au demeurant, que nous allons résumer en quelques paragraphes. Ici, J.

Lacan se positionne contre le cogito cartésien, qui implique que le sujet existerait en soi, et se confondrait ainsi avec le réel qui le porte:

« rien d'autre ne supporte l'idée traditionnelle philosophique d'un sujet, sinon l'existence du signifiant et de ses effets »112.

Le cogito, de plus, est insoutenable, car comme dans le paradoxe d'Épiménide le Crétois – tous les Crétois sont des menteurs – dans ce je pense, donc je suis, le sujet de l'énonciation se confond avec le sujet de l'énoncé, ce qui crée un paradoxe. Il n'y a pas de sujet pensant, pour J.

Lacan, au contraire de la pensée cartésienne, il y a le sujet supposé savoir, ceci pour la raison que le sujet n'est pas une entité positive, un être en soi, mais un mythe qui se construit sur une base

110 Cf. bibliogr.

111 Cf. bibliogr.

112 In L'identification, chapitre 1.

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

identificatoire. Dans la pensée de Descartes, il y a donc confusion entre le sujet de l'énoncé et le sujet de l'énonciation, précisément parce que le sujet est conçu comme un être tangible, et non pas une réalité abstraite.

Un mot cependant sur ce sujet supposé savoir :

« arrêtons-nous à poser cette motion de défiance d'attribuer ce savoir à qui que ce soit, ni à supposer (subjicere) aucun sujet au savoir »,

car, continue Lacan un peu plus loin,

« le savoir est intersubjectif, ce qui ne veut pas dire qu'il est le savoir de l'un ni de l'Autre – avec un grand A – et l'Autre nous l'avons posé : l'Autre n'est pas un sujet, c'est un lieu auquel on s'efforce, dit Aristote, de transférer le savoir du sujet ».

Un savoir subjectivé, donc, car supposé au sujet, qui n'a rien d'absolu, qui est transmis à partir d'un lieu que le sujet suppose sachant toute la vérité sur ce même sujet, car

« l'Autre est le dépotoir des représentants représentatifs de cette supposition de savoir, et c'est ceci que nous appelons l'inconscient, pour autant que le sujet s'est perdu lui-même dans cette supposition de savoir113 ».

Ce qui implique que le sujet ne sait jamais que rien, que le savoir dont il s'agit, en tant que ce savoir est sur sa jouissance, est structurellement indicible, et ne peut par conséquent se réduire au cogito, le sujet n'étant ni ne pensant. Le sujet en réalité ne pense pas, car c'est un mythe, il est supposé – subjicere, insiste Lacan, ni même ne parle – c'est ça qui parle et qui se prend pour le sujet, du fait même que ça parle (Wo Es war, soll Ich werden (S. Freud), ou Je dois, j'ai l'obligation de me débarrasser de ça et prendre le pouvoir pour advenir comme sujet – ceci pour échapper, autant que faire se peut, à la cruauté de la pulsion). Le sujet ne parle en réalité pas, car c'est précisément, ce sujet, ce de quoi ça parle. Le sujet, donc, pour advenir, s'identifie à son propre mythe, qui est véhiculé par l'Autre, lieu institué comme étant celui de la Vérité, et auquel le sujet – ce qui fait partie du mythe, car bien évidemment l'Autre ne détient aucun savoir, car ce n'est qu'un lieu, celui où la vérité se met à l'épreuve – suppose un savoir absolu dont il s'empresse de vouloir s'emparer.

Ce sujet posé, passons à ce dont il s'agit dans l'identification, qui se fait en trois temps que nous n'allons pas expliquer dans l'ordre, tant ils sont imbriqués les uns dans les autres – l'inconscient ignore le temps, aussi, lorsque l'on parle de ce dernier, il ne faut y pas voir une succession, mais un enchaînement qui se structure de façon synchronique.

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

L'identification, donc, est une « identification de signifiant », d'après J. Lacan, du sujet à l'Autre comme supposé dépositaire d'un savoir sur ce même sujet. Il s'agit d'une relation symbolique, à partir de ce que le sujet trouve à éprouver de sa jouissance, à savoir que l'objet en est perdu, c'est-à-dire à partir du rien, qui a des effets par conséquent imaginaires dans lesquels le sujet va se refléter dans sa recherche d'objet, non seulement cela, mais aussi et avant tout se légitimer en tant que sujet, c'est-à-dire s'inscrire dans une histoire et une filiation, et soutenir, par là-même, son propre désir.

Mais avant tout, il ne faut pas perdre de vue que cette identification est une répétition sans fin d'un même trait, et que c'est dans cette répétition même qu'elle se fait, par et pour le sujet, écriture du destin, cet éternel retour du même qui caractérise le mécanisme même du signifiant faisant écriture. En effet, le sujet se rappelle d'un temps mythique – c'est-à-dire qui au demeurant n'a jamais existé – où il ne faisait qu'un avec l'objet, et c'est un trait de cette époque bienheureuse, c'est-à-dire par un trait de cette vérité que porte l'Autre à propos d'un savoir sur le sujet – vérité bien entendue supposée par le sujet à cet Autre – par un trait donc auquel il s'identifie qu'il va chercher, tout au long de son expérience, à reproduire, comme un chasseur du paléolithique, explique Lacan s'inspirant des travaux archéologiques de James Février sur le langage, aligne des suites de bâtons sur un os pour signifier quelque chose dont toute trace a été depuis le temps perdue, si ce n'est justement, ces traits identiques.

Plus ce trait est répété, plus il est identique à lui-même, plus il va marquer, justement, de la différence, de l'articulation là où il n'y en avait pas :

« la fondation de l'Un que constitue ce trait n'est nulle part prise ailleurs que dans son unicité : comme tel on ne peut dire de lui autre chose sinon qu'il est ce qu'a de commun tout signifiant d'être avant tout constitué comme trait, d'avoir ce trait comme support »,

explique Lacan dans ce même séminaire. C'est cette identité même qui fait de ce trait un signifiant, parce que, justement, il est ce qu'ont en commun tous les signifiants, qui sont de n'être identiques à aucun autre – et par cela même, d'ailleurs, il n'est identique à aucun autre, pas même à lui-même, car dans la répétition, il est toujours un autre, puis un autre, et encore un autre trait.

Ce trait est unique, comme tout signifiant, mais plus encore, puisqu'il est ce qu'ont en commun, y compris lui-même, tous les signifiants de se définir par opposition à tous les autres, et c'est parce qu'il est unique et commun à tous les autres que ce trait est une articulation, celle du signifiant. Il se retrouve, par exemple, dans l'articulation des consonnes qui ne se prononcent pas à proprement parler, mais arrêtent le son, il se retrouve aussi dans le mouvement des lèvres, silencieux, qui discriminent les phonèmes, comme il se retrouve, parce que c'est une répétition du même, un éternel retour, dans la compulsion de répétition à l'œuvre dans l'histoire de tout

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

sujet – ce qui est un mécanisme dont la conception est héritée de S. Freud, dans Au-delà du principe de plaisir. On en retrouve quelque chose dans le cheval du petit Hans, ou encore dans l'obsession autour du rat dans le cas de l'homme au rats114 (S. Freud), ces deux éléments, le cheval comme le rat, jouant le rôle d'articulation grammaticale de l'inconscient, et par conséquent du fantasme.

C'est donc ce « signifiant radical » au sujet – radical au sujet car le sujet, en tant que signifiant, est lui-même une articulation, et que c'est cette articulation de la différence qu'est le trait unaire et dans laquelle s'inscrit le sujet – ce signifiant auquel ce dernier s'identifie – nous pouvons nous rappeler qu'il y a bien de ça chez le petit Hans, autour du cheval, non que le cheval soit le trait unaire, bien entendu, mais en tant que c'est lui qui organise grammaticalement l'inconscient de ce jeune sujet, il est en lui-même un pivot, une articulation autour duquel s'organise le signifiant, ce qui le montre, ce signifiant particulier, comme représentant de ce trait unaire, puisque c'est autour de lui que tout s'organise, cf. supra. Ce signifiant, J. Lacan le nomme le « trait unaire », parce qu'il n'est pas seulement unique à la fois comme signifiant et parce qu'il est la différence, identique pour chaque signifiant, la différence radicale entre l'un et l'autre, mais aussi parce que, pour le sujet, par cette identification, il s'agit de faire de l'Un, c'est-à-dire, par la fonction de la répétition retrouver cette époque, cette situation mythologique pour laquelle il éprouve de la nostalgie, et ainsi, par la jouissance que cette répétition lui apporte, chercher à combler le manque dans l'Autre, ce manque de l'objet après lequel court tout son désir sans jamais y arriver. La jouissance découle de la répétition, donc, de ce trait unaire, précisément parce qu'il fait surgir, chez le sujet, une réminiscence de cette situation idyllique où il ne faisait qu'un avec l'Autre (première identification où le sujet, dans sa déréliction fondamentale, cherche à prendre le contrôle de cette puissance qui lui échappe, sur fond « d'ambivalence dévorante », car au départ, cette dévorance, c'est la relation entre le nouveau-né et sa mère, tel que le jeune sujet a à s'y confronter parce que c'est le premier mode de relation que le nouveau-né connaît, l'oralité) – ce qui fait que la répétition se suffit le plus souvent à elle-même pour faire jouissance, et qu'il n'y a pas forcément besoin pour le sujet de beaucoup broder autour pour s'y retrouver complètement piégé, étant donné que c'est à ce trait que le sujet s'identifie, et non pas à la situation elle-même – cette dernière étant, au fond, accessoire. Le sujet est en effet, de façon structurelle, piégé dans cette répétition.

Cet éternel retour du même, à la fois trop désiré et trop craint, c'est cela même, ce trait unaire, qui pose les jalons d'une autre version de l'écriture dans la pensée lacanienne, une écriture que l'on pourrait aussi qualifier de « géographique » (F. Sauvagnat), puisqu'elle définit l'espace où se meut le sujet – il s'agit donc déjà d'une écriture topologique de l'inconscient, écriture

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

topologique qui est évidemment un héritage conceptuel des topiques freudiennes, et qui va dans ce séminaire prendre justement la forme d'une véritable nouvelle topique, que nous exposons un peu plus bas, inspirée de la géométrie des surfaces courbes. C'est par l'identification au trait unaire, qui est en soi cet éternel retour du même, que le sujet se trouve articulé par le signifiant – ce qui est aussi un écho à un écrit très important de Freud sur la compulsion de répétition et la jouissance, Au-delà du principe de plaisir – cf. bibliogr. – où il expose comment un tout jeune enfant, par le jeu du fort-da, répétition inlassable du même geste, prend le contrôle, par le signifiant, de la jouissance d'un Autre qui fait parfois défaut, personnifié dans la figure de la mère en tant qu'elle n'a pas tout le temps réponse à la déréliction fondamentale du sujet, et qui signe en cela que l'objet est à la fois perdu et constitué.

C'est aussi par cette identification, par cette répétition, que le sujet écrit son propre destin, qui n'est lui même jamais qu'une tentative de reproduction à l'identique de ce que ce sujet a par ailleurs déjà expérimenté, et premièrement dans cette rencontre mythologique avec l'objet où il ne faisait qu'un, et qui, résolument, n'a jamais eu lieu, sinon dans le fantasme à propos de la situation du fœtus dans le ventre maternel (ce qui est très net, en passant, dans le cas de Mary Barnes, étudié plus bas).

Cette identification au trait unaire permet une troisième espèce d'identification, que J. Lacan topologise dans ce séminaire de plusieurs façons (tore, mitre de Steiner), troisième espèce qui est l'identification à l'autre par l'intermédiaire du désir, et qui n'est résolument possible qu'en fonction de ce trait radical, qui est une coupure, coupure de l'objet (a), en raison du décalage structurel qui s'opère, figuré par l'image d'un nœud en huit traversant un tore, entre le désir et la demande.

Ce qui rend possible une telle topologie, nous insistons car cela est tout à fait important, c'est la structure du sujet, et, dit J. Lacan dans le courant de la séance du 2 mai 1962,

« le sujet n'est rien d'autre que ceci, c'est la conséquence de ceci qu'il y a du signifiant, et que la naissance du sujet tient en ceci qu'il ne peut se penser que comme exclu du signifiant qui le détermine »,

ce qui n'est pas un paradoxe, puisque cela peut se représenter sommairement sous la forme d'un huit inversé, où le sujet est à la fois exclus et inclus de cet ensemble qui représente le signifiant dans le lieu de la boucle intérieure du huit – le huit intérieur lui-même, en son entier, représentant le Phallus, médiateur du désir, objet d'échange par lequel le désir transite. Le Phallus, conceptualisé par J. Lacan dans le séminaire sur Le désir et son interprétation pour définir la relation entre le sujet et ses objets de désir, est, rappelle-t-il dans l'Identification,

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

« le pivot, le point tournant de la constitution de tout objet comme objet du désir ».

Hérité de Freud,

« il est à être demandé là où il n'était pas, ce phallus, à savoir chez la mère, à la mère, pour la mère ».

Le Phallus ne se confond pas avec le signifiant du manque dans l'autre, ni même avec l'objet (a), avec lesquels il a les plus étroits rapports, mais est le signifiant du désir, donc, en tant que c'est avec lui, et parce que personne ne l'a ni ne l'est réellement, que le sujet est amené à désirer des objets extérieurs, et qu'existe la possibilité même d'amour objectal et phallique, c'est-à-dire délimité par la Loi symbolique. Ce Phallus n'est jamais autant là que lorsqu'il est absent, signifiant pur, il n'a pas de signifié, il est innommable, et, dit J. Lacan,

« disons qu'il est le seul nom qui abolisse tous les autres, c'est pour cela qu'il est indicible »,

c'est-à-dire qu'aucun signifiant ne se suffit à lui-même pour faire un monde qui se tienne, s'il n'y a le Phallus. Cependant le Phallus ne représente pas seulement le désirable, mais aussi le désirant, l'objet de désir en tant qu'il est d'abord sujet pris dans le désir, car il est hérité du phallus imaginaire du jeu de leurre entre la mère et l'enfant (cf. le petit Hans, supra) ; phallus imaginaire érigé au rang de Phallus symbolique à partir du moment où la Loi vient signifier au sujet qu'il n'est pas ce qui comble la mère et que ce n'est pas en elle que se trouve l'objet (a) – ce dernier n'étant nulle part – et qu'il est temps d'aller chercher ailleurs, dans la mesure du permis, ce qui lui manque, et lui manquera toujours, sans quoi il n'y aurait pas même possibilité de désir. Plus exactement, en raison du fait qu'il s'agit là, en ce qui concerne le phallus imaginaire, d'un jeu de leurre, le sujet s'en empare et le déplace, le fait changer de registre pour l'ériger au rang de signifiant d'un désir qu'il aura à chercher, désormais, ailleurs que là où il croyait le trouver.

Pour ce qui est du désir, tout d'abord, définissons-le, puisqu'il est très exactement posé en ces termes par J. Lacan dans ce séminaire à la séance suivante :

« il s'agit de la recherche, à la fois nécessaire et condamnée, d'une fois unique, qualifiée, épinglée comme telle par ce trait unaire, celui-là même qui ne peut se répéter, sinon toujours à être un autre ».

C'est-à-dire qu'en raison de l'impossibilité fondamentale pour le sujet d'obtenir l'identité de la fois unique dans la répétition, parce que cette fois unique ne peut se répéter que comme une autre fois, une autre, et encore une autre. Le désir supporte donc le mouvement circulaire de la

tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010

demande, et par le trait unaire, qui se définit comme étant toujours autre, ce cercle se déplace en formant une surface – et surtout pas un espace – qui se nomme un tore, dont la limite intérieure dessine les contours de l'objet (a), et, ajoute J. Lacan,

« c'est du fait d'être pris dans le mouvement répétitif de la demande, dans l'automatisme de répétition, [dans la métonymie, id est], qu'il devient objet de désir »,

identification au trait unaire, donc, au signifiant radical, qui introduit le sujet à la troisième espèce d'identification, celle à l'autre du désir – ce qui est la structure de la névrose, et cela se note S◊(a), ◊étant poinçon, c'est-à-dire coupure, car c'est de cette coupure du sujet d'avec l'objet, parce que le sujet est marqué par le signifiant, que l'autre du désir se met dans le fantasme en place de l'objet (a) – ce qui fait aussi d'ailleurs que l'autre du désir, c'est d'abord le sujet, et que cet autre et ce sujet sont, toujours dans le fantasme, évanescents de l'un à l'autre – c'est le principe de l'aphanisis du sujet au profit de l'objet, sans lequel il n'y a pas d'imaginaire qui tienne.

La nouvelle topologie de l'inconscient qu'ébauche ici J. Lacan avec le tore pour exprimer le désir, et le cross-cap (ou mitre de Steiner, cf. annexes pour une explication schématique de cette figure assez complexe) pour traiter de la question du Phallus, insiste sur la fonction du trou comme point de naissance de la structure – car c'est toujours autour d'un trou que s'organisent les surfaces closes (sphère, tore, cross-cap) – ainsi que sur la question de l'inconscient comme surface sans bord, ce qui est une des propriétés majeures, d'être sans bord, du tore et du

La nouvelle topologie de l'inconscient qu'ébauche ici J. Lacan avec le tore pour exprimer le désir, et le cross-cap (ou mitre de Steiner, cf. annexes pour une explication schématique de cette figure assez complexe) pour traiter de la question du Phallus, insiste sur la fonction du trou comme point de naissance de la structure – car c'est toujours autour d'un trou que s'organisent les surfaces closes (sphère, tore, cross-cap) – ainsi que sur la question de l'inconscient comme surface sans bord, ce qui est une des propriétés majeures, d'être sans bord, du tore et du

Dans le document tel-00506069, version 1 - 27 Jul 2010 (Page 90-98)