LES GENESES
La dtrni~re Gen~se: Le' Chevaux, a eu un sucds fUr/iculier, jusqu'en Sorbonn11. Et cela m'encourag11 1 continuer.
J'al d~JI des documents, mais j'en recevrais encore volonllers, pour la Gen~se des Bœufs et dos vt~ch ....
D'ores el d~jl je vous demande de m'en·
voyer tous dessins libres (tous cours et tous iges) pour:
le Genèse des fleurs
,., ,., rl"--î' du so' 1
Envoyez mol les dessins originaux si possible, ' d6faut de bons dka/ques, sur n'lm·
porto qliOI papier, au crayon ou au stylo bille, peu Importe. Alliant que possible pas de couleurs.
Nous enverrons du papier blanc pour dessin ~ tous les camarades qui nous ferons C.F.
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Dans L'ECOLE UBERATRICE ru 31·1-64, Henri Pcv" pr(, nte L'Enfant Artiste d'Eitse Freinet
« Btaucoup plus qu'un guide technique ou qu'un traité d'esthétique, ce livre est un acte de fol en une philosophie. //Implique non seulement une certaine conception de l'enfant dont on veut respecter le libre ép4nouissement, el de l'enfance, qui obéit A des lois qui lui sont propres, mals encore une adhésion 1 une éthique qui est usez bien résumée dans Je litre d'un des chapitres: un romantisme néeessa,re •·
L'Educ.teur n" ft
LIVRES ET REVUES
Ce mot. dont Elise Freinet prée se le sens et la portée, rosque de suscller de re-grettables malentendus pour qui r.e contente de cetto citation. C'est à la lecture du llvro quo los por~onnes intéressées trouveront l'explication de celle éthique el de cotte phi·
losoph,e.
C.F.
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le numéro de janvier de la revue ESPRIT pub:.o uno lettre émouvante du grand lcodcr norr Marltn Luther K.ng, adressée 6 des pas·
teura blancs plus soucieux de colme quo do jushco. C'est l'l!pitro d'un chrétien d.sc.plo du Chnst qui l'w••lle, d'une façon p~~rfols déflnllivc, les exploiteurs de la roliQIOn. Nous en oxlrnyons quelques sentences porticuilb·
romont dômonstratlves.
«Où qu'elle Intervienne, l'lnjusllct est une menact pour la jusüc~ en lous lieux •·
c La comprlhension super/leie/le des gens de bonn• volonté est plus nocive que l'incom·
prihensron tbsolue des gens de mtuvtlse volontl. L'tpprobalion tiède est plus tmbarrts·
unit qutlt rejet pur el simple •· rNous connatS•
$1'0$ :~· ) .•
« Lt goOI de la liberté finit toujours p4r se mtnl(tsler, et c'est ce qui est arr/•• au noir américain •·
« Ptul·llre que les Etats du sud, /a nation el lt monde ont un besoin tragique d'extrémistes créateurs •·
c SI J'Eglise d'aujourd'hui ne reconquiert fUS l'esprit dt sacrifice de /a preml~rt Eglise, elle petdfl son authenticité •·
CF.
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L'ECOLE MATERNELLE du 4 janvier a publié un long article sur L'ENFANT ARTISTE. Nous sommes heureux de constater que les revues de Bourrelier-Armand Col10: L'Ecole el la Vie et L'Ecole maternelle française sont parmi celles qui soutiennent le mieux et le plus objectivement nos efforts.
C.F.
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On y vient: C'est sous ce titre que L'Educateur suisse du l.,.janvierdilla nécessité et la possibilité de créer, à la ville comme à la campagne ces Centres de Culture el de Loisirs dont nous avons démontré l'urgence dans nos récents Congrès.
Il serail souhaitable que les divers organismes laïques qui s'occupent de l'édu·
cation permanente recherchent en commun, expérimentalement, ta technique la plus fa.
vorable à cette lnstitut1on.
C.F .
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Voila comment le commerce exploitera un jour nos gënëreuses réllllsaUons.
Une maison de commerce met en vente (à un prix sans doute confortable) un Cahier de toxles libres, format 21 x 27.
La couverture est simple : un rectangle:
colle /cl un bout de papier portant le litre de l'histoire que lu écris. Un autre rectangle : colle Ici ta photo, et un 3• rectangle plus peht · colle Ici une bande de papier marquée 1 ton nom.
Vous ouvrez : 20 pages de lignes doubles absolument vierges ...
Il fallait y penser 1
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PEDAGOGIE, EDUCATION ET CULTURE, revue mensuelle catholique, Paris.
Nous ne la citons pas souvent car nous
sera souvent utile quand nous sommes amenés à distinguer la religion de la fo1. plaire ft Dieu, devient la caricature la plus défor-mante et l'ennemi le plus redoutable de fa foi, dont tt/le demtil élre l'expression, l'aliment, fe signe. C'est celle ft pratique religieuse JI que refusent les jeunes et nombre de feurs a/nés, beaucoup plus que la foi elfe-méme. El s'ils refusent celle-ci, c'est qu'ifs la confondent plus o~molns consciemment avec /a religion dont elle est l'Ame el la vie.
Aussi la praUque religieuse n'est·elfe pas le signe disilncU( du disciple de Jésus Christ;
rituel •; tandis que (aire des prières ou commu-nier de façon individualiste, en égolsle qui ne se soucie pas des autres dont il est solidaire et responsable, c'est du matérialisme.
Mals le matérialisme n'est que le primat donné à /a technique sur l'humain, ~ la lettre sur l'esprit. Mettre l'accent sur la pratique religieuse, lui accorder un primai de {ail, est du matérialisme. Avant de nous prioccuper de combattre l'aLhélsme positiviste ou l'athéisme marxiste, nous ferions bien de nous demander si nous n'avons pas (ait leur jeu, sans nous en douter, bien sûr, par notre préoccupaUon prédominante de la praUque religieuse ».
L'Educateur n• 11
PiTROLE PROGRtS, publie une revue super·
bor· •vec des étude rl" plus haut nter&;
11 On sail que l'aliénatlon dt l'homme, sa d~personnlllsalion, son eff•cemtnl dans /a masse sont parmi les problèmes mtjeurs de nolle temps. Il est bien connu aujourd'hui que /e machinisme, le progrès technique, l'tuloma·
lion, mals aussi /a propagande, le condltlonne·
ment publicitaire, l'action m~me des pouvoirs publics ont (ait de l'homme un lndMdu condl·
lionnl ... Au contraire de ce que l'on ... 11 prévu, plua l'homme est conditionné, plus Il est seul.
.. . LI communication ne u f••l plus.
Htbiluls A des lectures prédi~tHS tl minutées, au langage elliptique de la blndt dessinée, d'oO le descriptif est exclu au bêni(lce du seul dialogue, habitués A l'Image cinématographique ou tux Images photographiques du journaux 11/usltls, habitués A des chansons qui ne visent que des 414ts d'lm• el sont moins dts poèmes que des suites d'onomatopées ... L'homme a perdu l'usage de la parole el trlbucht sur les
mots ... •
PtTROLE PROGRtS • ESSO STANDARD 0>': ~rtemênl Information 138, Ci · p. Ely sées Pan& (VIII")
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Dans le numéro de Janvier des CAHIERS de L'ENFANCE INADAPTEE (SU DEL) Pierrette Jo·ry ''nd c "''pte longuement dt :..~ pratique
db
l"'
~nrqua. Frernet a L' AMERICAN ME·MOR/AL HOSPITAL de Reims.
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XXV• CONFERENCE INTERNATIONALE DE L'INSTRUCTION PUBUQUE UNESCO Compte rendu quaniJiaiJve de mafLres, drt·ll, c'est un af(.;blis·
umenl qualilali(. L'enselgnemtnl est Lrop L'Educ•teur n• tt admlnlslr•leurs scolaires ne peuvent que consû ter une dépardlllon considérable des moyens consentis A l'éducation. Or,les lacunes del'kole primaire sont les plus difficiles • combler par la suite, aussi bien d1ns le cadre scolaire que dans le cadre exlt~scolaire.•
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RECHERCHES UNIVERSITAIRES: Revue parais·
sant tous les deux mors, éditée par la Mutuelle Générale des Etudiants de France.
Le n• 4 ·5 est consacré aux Méthodes de groupe el mouvement étudiant.
On feil toujours beaucoup de bruit eu·
tour des mctnodc> de groupe, que nous pralrquons, nous. naturellement, depurs30ans.
il faut reconnaître pourtant que l'ensei·
gnement traditronnel est à l'opposé de cette pédagogre de groupe. Il est foncrèrement lndrvrduahste ou h1en, lorsque des groupes ex1stent, ils ne sont que des IUS«!mbtages d'ouvrrers plus ou morns agglomérés d'~utori·
té. il n'y e pas de méthode de groupe.
Le mai est plus grave encore quand on parle des étudiants. li n'est pas mauvais qu'ils réagrssent arn • li la v1e anormale don• 1IS sont les Y1ttlmos.
L'Ollphcatlon pédagogique do cette pé.
dagog1e de groupe semble comphqude, alors
DOCUMENTS PEDAGOGIQUES (L'Ecole el /a Nation, supplément au numéro 120) sur la Méthode n•lurell• en grammarre, de Marcel C · L'auteur est d'accord pour suppnmer , en..,,gnemenl de la grammarre ovant l'Age de 11 ens. Il approuve aussr les cr.tlques de Frernet contre les méthodes scolastrques en
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grammaire. Il admet enfin qu'A cOté de l'ex-pénence tâtonnée, l'exercice méthodique, mais souple a sa part
Marcel Cohen cmique ensuite la longue explication de l'apprentissage de la bocyclette :
11 11 ... suppoSl! un gamin qui s'empare d'une bicyclette opportunément vacante au bord d'un chemin et se hisse dessus en jel.!nt un œil
Pas de erotique grave quant aux exercices proprements dits. Et recommandation faite de lire la brochure de freonel sur la grammaire.
Eh bien, moi non plus, je ne suis pas ce qui dans la grammaire contribue à la clarté des textes libres. nuancée, déférente, mais disons-le, Implacable.
Seize pages qu'il faut lire si l'on utilise un lecteur puisque le premier est en cours d'étude à la Commossion officielle. Cette revue gagne en intérêt depuis qu'on n'y trouve plus les vaines et éternelles discussions autour des proJets de langue internatoonale qui ne sont
LA GERBE ITAL/ANA, préparée el présentée p3r le Group~> d' Aosta ct le Groupe Friulano de notre mouvement de Coopération Educa · live italien vient de sortir avec 35 pages de textes d'enfants, Imprimés et limographiés.
Nous souhwtons que cette publication puisse sortir périodoquement. Elle est la plus éloquente manifestation de l'implantation de nos techniques donc une Italie en pleine suivre l'enfant el ~ toujours mieux comprendre ses créations,
• qui aidera aussi les parents,
• qui conduira ma/Ires, éducateurs, parents el enfants sur le chemin de la poésie el du réve, sur le chemin de l'art,
• qui nous fera penser el repenser les méthodes de tt~va/1, d'enseignement el d'édu-cation,
• qui est en quelque sorte J'aboutissement d'une pensée profonde el généreuse.
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Un numéro hors série de VERS L'EDUCATION NOUVELLE en hommage A Henri Wallon engagée pour élaborer et imposer une véritable
L'Educateur n" t1
réforme de l'enseignement, dont, avec Langevin Il a tracé le plan. le projet Langevin· Wallon reste encore aujourd'hui le guide et l'espoir de tous ceux qui luttent pour l'école unique, la démocratisation de l'enseignement, l'adap.
tation de ses structures et de ses méthodes aux besoins des enfants el aux réahtés du monde modeme.
l'œuvre écrtte d"Henri Wallon esl d'accès difficile. La rigueur du savant, son souel do l'exactitude, de la précision, de l'objectivité, la complexité des réalités encore mal connues des domaines explorés, expliquent colle dlf·
flculté. Mals la valeur des découvertes et des acquisitions est, pour l'éducateur qui aborde l'étude de l'œuvre, à la mesure des d1tncultés connaissance de l'enfant de si larges avenues.
Lo revue Vers l'Education Nouvelle, qui s'adresse è ôes publics d"éducaleurs d'une grande doversité parmi les'juels les f.ludoonts et les jeunes maîhes sont très nombreux, se devait d'aider ses lecteurs à une mollleuro compréhension des travaux du psychologue.
Pour nous, chaque lecteur de Wallon peut tirer de sa lecture de nouveaux éléments de connaissance qui lui permettront de mieux comprendre et de mieux accomplir sa tache d'éducateur.
Vers l'Education Nouvelle a souhaoté faore ôo la présentation de l'œuvre de Wallon une mtroduction à sa lecture. Dos spécialistes éminents, amis et disciples d'H. Wallon pour la plupart, ont réussi à éclairer dans des arti-cles courts, les aspects fondamentaux ôo l'œuvre de Wallon. Les travaux ainsi réuniS forment un ensemble d'un particulier intérêt.