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Baptiste

Courtemanche

et Titoine Pelquier avaient terminé leur beau rêve et

brusquement

se retrouvaient face à face avec

la réalité,

non

pas Gros-Jean

comme

devant, bien loin de là,

ayant devant eux si

non

la richesse mais

du moins une

aisance facile qui assurait leur tranquillité future.

Mais il leur fallait songer

aux

conséquences que pourrait avoir leur escapade et envisager froidement ce qui en résulte-rait.

Nos amis

philosophiquement se dirigèrent vers la civilisa-tion, et Baptiste

Courtemanche

d'empereur devint général et conduisit la retraite qui sans être celle des Dix Milles

ou

voire

même

celle qu'opérale Maréchal

von

Hindenburg. mais elle n'en avait pas

moins

ses difficultés.

Comme

nous le savons, Baptiste

Courtemanche

était avant tout

un homme

d'action

au

caractère froid et résolu,habitué de-puis longtemps

aux

difficultés et

aux

périls des explorationa.

Ce

ne fui

donc

pour lui qu'un jeu d- conduire son armée, pardon, son

ami

Pelquier vers Tadoussac, connaissant la topographie de cette partie du pays et sachant que c'était le meilleur

moyen

pour gagner Québec.

Ils avaient,

comme

nous le savons, des provisions pour plu-sieurs jours et leurs fusilspour se défendre

en

cas de danger.

En

plus, ils possédaient quelques milliers de dollars pour faire face

aux

éventuaUtés.

Enfin, après

une

longue marche, après s'être reposés en route, ils arrivèrent à

Tadoussac où

ils se reposèrent

en

atten-dant le bateau qui devait les conduire à Québec.

Parlant peu, ils passèrent inaperçus, se mêlant à la foule qui ue les connaissait pas et qui était t cent lieues de se douter

107

fouf?« 1

"""'' "^"^ '^"P"'" longtemps avaient ét.^ le sujet de toutes les conversations.

.Irrivés à Québec, ils descendirent dans un modeste hôtel se firent raser, tailler barbe et cheveux et s'achetèrent des

ête-^cuÏer

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«°-^« ^""^

<^-'rIient

^t à

ct".V.f !!^P^^r°'

P*' ^ ^"^'^'' P'-^^^^^'" '^ surprendre, et d cet effet prirent le train pour St-Barthélemy

Barb^t'i^r

^"''^ *^^^"'' P'^' ^'"'^ °^°'« ^^^'^ dans son Ue de la

Barbo

te

Amoureuse

où après avoir fait construire

une

habita-tion plus convenable il dirigeait

les travaux d'un quai pour le

yacht qu'il venait d'acheter. ^

lorsoue'.fph«."'

°^^"P^/.'^«"'^^'' des instructions à ses ouvriers lorsque la

chaloupe conduisant nos héros accosta à

deux

pas de

En

les reconnaissant, l'entrepreneur laissa

tomber un

mat-teau qu'il tenait à la

main

et netrouva à leurcrier que: Pas pos-Mais il l'ji fallut se rendre à l'évidence lorsqu'il entendit la voix familière de

BapUste

Courtemar.che qui lui dit

tendZTa ml'' "'"''

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''-empereur

en lui tez. .*;'':t"l';iw^on^"^^'

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rire.s^:;:r;:r^^:^î^---'" --'—

'Eh

ben, répondit Titoine toujours souriant, quoi que vous U-ouvez d'emplis.sant d'vouère

un Wawaron

à l'e^u c\st sor état que je sache.

péfai?^''"'

^^' '^^'' ^^•'ï"'^'' ^" ^eux m'emplir, s'écria Duval

stu-'T,«nZ''"'.^?l

Duyal Pelquler ne te blague pas, lui dit Courte-tTe Wstoire'

''''"' '''^''' '''"' ^" '^'^ '' ''''''''''' *°"^^

'^°-Duval les conduisit à sa maison, leur servit

un

verre de

7^r7r; T

"""'' dégustèrent avuc délice, et lorsqu'il fu-rent confortablement assis l'ingénieur

commença

son récit

Sans nen

omettre illui fit la narration de tout ce que les lecteu s con

mmmmmmm tm

s^M

. 108

naissent, enfin ce qui s'était passé depuis leur dernière entre-vue.

Philias Duval écoutait tout

à

la fois ravi et stupéfait, ne sa-chant d'abord quoi dire, puis enfin se levant:

"Le principal est

que

vous soyez de retour en vie, bien por-tant, leur dit Duval, qu'importe le

Wawaron

et tous les empires fussent-ils

même

dans l'Espace, rien n'est perdu et avec

du

cou-rage tout s'arrangera.

"D'autant plus

que

nous ne

sommes

pas à sec, ajouta Pel-quier,

nous

avons de l'argent sans

compter

le

montant que

nous vous avons laissé.

"Parfaitement, et

même que

ce

me

tant, ajouta Duval avec orgueil, je l'ai fait fructifier, j'ai spéculé

à coup

t ir et aujour-d'hui je suis heureux de vous dire

que

je dispose pour notre

a":-sociation d'un capital qui nous

met

tous à l'aise jusqu'à la fin de nosjours.

"Cela est bien beau, mais le public, le gouvernement, que va-t-on penser de

nous? demanda

Titoine Pelquier avec inquié-tude.

"Oui,

non

seulement

que

vont-ils penser, mais aussi quelle conduite tiendront-ils

à

notre égard? ajouta Courteraanche.

"C'est ce qu'il va falloir savoir, dit Philias Duval, mais je vais prendre ce soir

même

le train pour Montréal, j'iiai à

Otta-wa

si nécessaire, je scruterai le terrain, préparerai les esprits.

"Voilcà ce qui s'appelle parler en monsieur, dit Pelquier. al-lez-y sans perdre de temps.

Après s'être préparé, avoir

donné

à ses amis plein pouvoir de rester sur l'île et leur avoir procuré le nécessaire, Duval

par-tit pour St-Barthélemy et de

pour

Montréal.

fei Philias n'était pas

un homme

instruit

comme

il le disait,

il avait pour lui

deux

excellentes qualités: il était

bon

financier et débrouillard en iffaires.

En

arrivant à Montréal, il se rendit à son

nouveau

bureau de la Place d'Armes

son clerc lui

montra

triomphalement les éditions des journaux publiés dans les derniers jours. Il y lut des articles sensationnels relatifs

aux

exploits

du Wawaron.

la lutte

homérique

contre le sous-marin boche et la triomphante victoi-re qui avait sauvé le navire anglais.

En

plus, les "extras" disaient

que

les

gouvernements

alliés étaient prêts à traiter d'égal à égal avec l'Empereur de l'Efepaee et lui donnaient toutes les latitudes voulues.

109

«1...

A^£^' ^""

^"''^^' ' "^'y * P'"** *1«

Wawaron.

et de ce fait

^u«^d

En^pereur de l'EBpace.

que

val«-Je leurdire. cou.a.ent

Jor-««nf^r"^"^

.""''*' '"" ^'''" '^^'^ P"'"^« ^^alt

un

naïf, il ôtait

arant out

un homme

de bon sens. U trouva qu'il était n é

,

de

temps

il partit pour

Ottawa