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RESULTATS

Dans la période du 16 décembre 2019 au 13 mars 2020 nous avons recensé 30 hypertendus suivis dans le service de cardiologie de la PCAb-C.

Sexe

Figure 1: Distribution des hypertendus selon le sexe

Quarante-trois pourcent (43%) des patients étaient des hommes et cinquante-sept pourcent (57%) étaient des femmes. Le sexe ratio (hommes /femmes) est de 0,75.

Age

Figure 2:Répartition des hypertendus par rapport au groupe d’âge.

20%

43%

37%

AGE

20-39 40-59 Plus de 60 43%

57%

Sexe

Hommes Femmes

La répartition des hypertendus suivant l’âge montre que la majorité de la population d’étude est constituée des personnes ayant entre 40 et 59 ans avec un pourcentage de 43%.

Statut tensionnel des patients

Tableau V: répartition des hypertendus selon la classification de la HAS.

Classe Optimale Normale Normale haute nombre de notre population d’étude faisait une hypertension du Stade I (légère) pour une proportion de 47%.

Antécédents familiaux pour l’hypertension

Figure 3: Antécédents familiaux des patients pour l’hypertension

La répartition des patients en fonction des antécédents familiaux montre que la majorité de notre population d’étude a au moins un antécédent familial pour l’hypertension artérielle avec un pourcentage de 93 %.

0

Indice de masse corporel

Figure 4: répartition selon l’IMC

La répartition de patients selon l’IMC montre que la moitié de nos participants est obèse avec un pourcentage de 53%.

3-6 Détermination des moyennes, des écarts-types, des coefficients de variation et des coefficients de corrélation de la population

Tableau VI : Moyenne, écart-type, et corrélation entre la TA et l’IMC de la population

Paramètre N X Σ CV R

Dans notre population, la moyenne de la TA est de 145 mmHg avec un écart type de 82,84. La moyenne de l’IMC est de 29,53 avec un écart type de 6. La corrélation est positive et significative (r=0,26 ; p<0,005) bien que faible (r proche de 0) entre les

NORMAL (18-25) SURPOIDS (25-29) OBESITE (Plus de 30)

17%

30%

IMC

53%

IMC

Représentation graphique des valeurs de la TA et de l’IMC obtenues dans la population

Figure 5: Nuage de points des entre les valeurs de la TA et de l’IMC dans la population d’étude.

La majorité des points sont alignés de part et d’autre de la droite de régression. Ce qui explique la présence de corrélation entre les valeurs de la TA et de l’IMC.

Dans notre population, la moyenne de la TA est de 145 mmHg avec un écart type de 82,84. La moyenne de la glycémie est de 1,146g/l avec un écart type de 0,41.La corrélation est positive et significative (r=0,24 p< 0,005) bien que faible (r proche de 0) entre les valeurs de la TA et de la glycémie.

Représentation graphique des valeurs de la TA et de la glycémie obtenues dans la population

Figure 6: Nuage de points des entre les valeurs de la TA et de la glycémie dans cette population d’étude.

La majorité des points sont alignés de part et d’autre de la droite de régression. Ce qui explique la présence de corrélation entre les valeurs de la TA et de la glycémie.

Tableau VIII: Moyenne, écart-type, et coefficient de corrélation entre l’IMC et la glycémie de la population

Paramètre N X σ CV R

IMC 30 29,53 kg/m² 6 0,11 0,13

Glycémie 30 1,146 g/l 0,41

Dans notre population, la moyenne de l’IMC est de 29,53 kg/m² avec un écart type de 6. La moyenne de la glycémie est de 1,146g/l avec un écart type de 0,41. La corrélation est positive et significative (r=0,13 ; p<0,005) bien que très faible entre les valeurs de l’IMC et de la glycémie.

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

0 50 100 150 200 250

Glycémie en g/l

TA en mmHg

Représentation graphique des valeurs d’IMC et de la glycémie obtenues dans la population

Figure 7: Nuage de points des entre les valeurs de l’IMC et de la glycémie dans cette population d’étude.

La majorité des points sont alignés de part et d’autre de la droite de régression. Ce qui explique la présence de corrélation entre les valeurs de l’IMC et de la glycémie.

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

0 10 20 30 40 50

Glycémie en g/l

IMC en kg/m²

DISCUSSION

L’hypertension artérielle est une maladie aggravant l’invalidité, provocant la diminution de l’espérance de vie, et engendrant de forts coûts médicaux. Notre étude a porté sur trente patients hypertendus adressés à la Polyclinique Coopérative d’Abomey-Calavi et s’est déroulé de décembre 2019 à mars 2020.

Nous avons observé, au cours de notre étude, parmi les hypertendus fréquentant la PCAb-C cinquante-sept pourcent (57%) étaient des femmes pour un sexe ratio (hommes/femmes) de 0,75. Cela signifie que les femmes sont plus touchées par cette pathologie que les hommes. Ce résultat peut être expliqué par le fait que depuis l’adolescence jusqu’à la période de la ménopause, la pression artérielle systolique de la femme est inférieure à celle de l’homme. Cependant, après la ménopause et la disparition des oestrogènes, la PAS augmente plus chez la femme, dépassant celle de l’homme (Krzesinski, 2002).

Cette étude a montré une prédominance de la tranche d’âge de [40 - 59]

ans (43%), suivie de 37% de notre population d’étude qui ont 60 ans ou plus. Ce constat est sûrement à cause du changement du mode de vie et de la sédentarité qui surviennent avec l’âge. Cette observation peut être expliquée par la sensibilité au sodium chez les personnes âgées, la dysfonction endothéliale modifiant la capacité des artères à se dilater et l’augmentation de la rigidité vasculaire (Strokes, 2009).

Dans cette étude, selon la classification de la HAS on a la majorité de notre population qui était à une TA élevée (67%) et l’HTA stade 1 est la plus répondue dans notre échantillon. Ceci explique la raison pour laquelle nos patients ont décidé de consulter le service de cardiologie de la PCAb-C, ce qui est une bonne décision.

On observe dans notre population 53% qui sont obèses. Ce résultat est semblable à celui d’une autre étude qui montre aussi que l’obésité est trouvée chez 44,9% des sujets hypertendus. Il existe un lien indiscutable entre surcharge pondérale et HTA (Gosse et al., 2004). En effet, l’HTA est environ trois fois plus fréquente chez les obèses que chez les sujets de poids normal (Blacher et al., 2005).

D’ailleurs, plusieurs études dont celle de Framingham ont montré que l’augmentation du poids corporel est un élément prédictif d’une élévation de la pression artérielle

(PA). La perte de poids est clairement associée à une baisse de la PA (Lamisse, 1993).

On remarque que93% de notre population d’étude avaient des antécédents familiaux pour l’HTA. De nombreux auteurs ont aussi montré l’existence d’histoire familiale d’HTA. Elle constitue un facteur de risque pour le sujet (Beevers et al., 2007). Cette association entre l’HTA et l’histoire familiale d’HTA est confirmée au Ghana (Pobee, 1993) et en Afrique du Sud (Pick et al., 1990).

Nos résultats ont montré qu’il existe une corrélation positive et significative(r=0,26 ;p<0,005) bien que faible entre les valeurs de la TA et de l’IMC.

Ce qui signifie qu’il y a une proportion de notre population hypertendue qui avait un statut pondéral anormal (élevé). Il existe un lien indiscutable entre la surcharge pondérale et HTA (Gosse et Bely, 2004). Plus l’IMC augmente, plus la TA s’élève aussi. Deux courbes superposables donc, preuve d’un lien entre l’excès pondéral et la fragilité vasculaire (Polo et al. 2005).

Nos résultats ont montré qu’il existe une corrélation positve et significative(r=0,24 ; p< 0,005) bien que faible entre les valeurs de la TA et de la glycémie. Ce qui signifie qu’il y a un une proportion de notre population hypertendue qui faisait une hyperglycémie. Ceci peut s’expliquer par des causes comme un manque ou une mauvaise gestion de l’insuline. Une autre étude a aussi montré que l’hypertension artérielle est fréquemment associée a des anomalies biologiques dont notamment l’hyperglycémie (Basdevant, 2011).

Nos résultats ont montré qu’il existe une corrélation positive et significative(r=0,13 ; p< 0,005) bien que très faible entre les valeurs de l’IMC et de la glycémie. Ce qui signifie qu’il y a un une proportion de notre population hypertendue qui faisait une hyperglycémie. Ceci peut s’expliquer par des causes comme l’inactivité de l’insuline. Ce qui s’explique aussi par une insensibilité à l’insuline chez les personnes obèses (Marie-Céline, 2020).

CONCLUSION ET

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