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 Deux (2) inspecteurs d’action sanitaire. Il s’agit de Messieurs

HOUNKPATIN C. Rogatien le chef service, AKAKPO A. Charles le chef service adjoint.

 Deux (2) techniciennes supérieures en radiologie. Il s’agit de: Madame AGONDOHOUI Sonia et de Madame DJIDONOU Mireille.

D’un aide-soignant qui aide les techniciens dans leur travail. Il s’agit de Monsieur BESSAN Bertin.

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DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

10 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.1.1. Objectif général

L’objectif général est de maitriser la réalisation des activités courantes de l’unité d’imagerie médicale.

2.1.2. Objectifs spécifiques

 Apprendre à gérer, à tenir et à organiser un service d’imagerie médicale.

 Amener à effectuer la pratique de clinique de film après chaque examen.

 Appliquer les lois de la radioprotection aussi bien pour soi-même que pour le personnel, le patient et le public.

 Apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables.

 Proposer des solutions techniques, administratives et / ou de gestions appropriées.

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

A notre arrivée dans le service, nous avons été accueillis par le chef service. Il nous a présenté au personnel et nous a fait visiter le service. Etant trois stagiaires nous venons au service de 8h à 16h du lundi au vendredi et chacun avait un jour de congé pour mieux préparer son rapport. Ainsi le travail a commencé sous l’œil vigilant du technicien de garde.

2.2.1. La salle d’examen

A ce niveau, notre travail a consisté à réaliser les examens. Nous mettions le patient en confiance en lui expliquant brièvement le déroulement de l’examen, nous le positionnions tout en lui donnant des instructions. Nous irradions une fois au pupitre de commande. Ensuite nous déposions la cassette irradiée dans la chambre noire pour le développement du film.

Voici le tableau de récapitulation des examens effectués au cours de notre stage

11 Tableau I : Statistiques des examens réalisés au cours de notre stage

Type d’examen

Examens suivis Examens réalisés seul Effectifs Pourcentages

12 2.2.2. La chambre noire

Ici, nous avons travaillé sous la lumière inactinique. Le travail a consisté à :

 Décharger la cassette ;

 Imprimer le nom du patient sur le film ;

 Envoyer le film dans la développeuse automatique ;

 Charger la cassette pour un nouvel examen ;

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Malgré les avantages que nous avons tirés durant notre séjour au service d’imagerie médicale de l’hôpital de MENONTIN, nous avons été confrontés à certaines difficultés que sont :

 L’absence d’un secrétariat ;

 L’absence d’un vestiaire pour les patients ;

 L’absence d’une maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ;

 L’absence de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 L’absence de matériel de contention pour les enfants ;

 La mauvaise formulation des bons d’examens.

 La non disponibilité d’un groupe électrogène de relais pour la fourniture d’énergie électrique au générateur à rayon-x en cas de coupure d’énergie de la SBEE.

2.4. CHOIX DU SUJET

La qualité de l’image en radiologie est l’élément important et indispensable à un diagnostic assez fiable pouvant faciliter la prise en charge médicale ou chirurgicale du patient. En effet, l’image radiologique est l’aboutissement d’une chaine technique complexe et sa qualité est la résultante de(4) caractéristiques que sont : le détail, la densité, le contraste, et la distorsion ou la déformation. Ces caractéristiques sont influencées par les facteurs techniques (KV, mA, S) et autres éléments que sont : les cassettes, les films, la développeuse.

13 On rencontre dans des services de radiologie des générateurs à rayons-X qui, soit ne débitent pas la quantité ou la qualité de radiations présélectionnées, soit le temps d’exposition ne correspond pas à celui sélectionné. Il est donc important de faire un contrôle régulier du calibrage des facteurs techniques afin d’assurer la durabilité de l’appareil de radiodiagnostic et la continuité des prestations de ce service et participer aux soins des patients. C’est dans cette optique que nous avons abordé ce thème.

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TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

15 3.1. GENERALITES SUR LE THEME

3.1.1. Définition de quelques concepts

3.1.1.1. Les caractéristiques d’une bonne radiographie en radiologie conventionnelle Elles sont les éléments par lesquels nous évaluons un cliché radiographique.

Ainsi, nous dirons que le calibrage des facteurs techniques est bon, lorsque ces éléments sont dans les normes. Il s’agit de la densité, du contraste, du détail et de la distorsion.

. Densité : en radiologie, la densité est le degré de noircissement d’un cliché. Il est contrôlé par le mas et le kV. La densité d’un cliché en radiologie conventionnelle peut être moyenne, bonne, forte ou faible.

Contraste : le contraste en radiologie est la différence de densités entre deux régions adjacentes sur un cliché, ou c’est la distribution de gris. Il est contrôlé par le kV et le mas.

Détail : c’est la netteté et la finesse des contours et des lignes des structures radiographiques. Il est contrôlé par la projection géométrique et on parle de flou géométrique qui peut être dû à la grandeur du foyer, à la DFF et à la DOF, du flou cinétique qui est dû aux mouvements soit du patient, du tube qui est dû à la mauvaise qualité ou à la détérioration des écrans intensificateurs. On dit qu’un cliché radiographique a assez de détail, pas assez de détail, ou que son détail est mauvais.

Distorsion : la distorsion est la modification de l’image réelle avec celle observée sur le film. Elle est contrôlée par la projection géométrique, autrement le centrage du rayon, l’angulation du rayon central, la position de l’objet radiographié, la DFF, la DOF. On a deux sortes de distorsions : la distorsion de grandeur qu’on appelle magnification et la distorsion de forme qu’on appelle modification. L’image en radiologie conventionnelle peut donc être déformée ou fidèle sans distorsion.

3.1.1.2. Impact direct de l’état du matériel sur la qualité des résultats obtenus

Tout médecin radiologue préfère avoir à interpréter une image de qualité même s’il peut tirer des conclusions utiles d’une image médiocre. Mais quand la qualité de l’image est insuffisante, le praticien risque de ne pas disposer de tous les

16 renseignements de diagnostic possible et d’être amené à poser un diagnostic erroné.

Par ailleurs quand la qualité du cliché le rend inutilisable, il faut le recommencer, d’où une exposition non justifiée pour le patient et un cout accru pour le diagnostic. Il faut donc assurer une maintenance préventive périodique de l’appareil.

3.1.2. Historique

En 1895, les rayons-X ont été découvert par le physicien allemand Wilhelm Conrad Roentgen avec le tube de Crookes qui est un tube à froid contenant un gaz raréfié. Les 1ere expériences pour la production de RX étaient très pénibles, c’est alors avec Coolidge qu’a été inventé le 1er tube à filament chauffant qui sera modernisé plus tard et porté le nom du tube de Roentgen qui peut être à anode fixe ou à anode rotative.

3.1.3. L’appareil a rayon-x

Un appareil de radiologie est constitué d’un tube radiogène, d’un générateur de haute tension et d’une console de contrôle. Ces éléments peuvent être physiquement isolés, comme dans la plupart des installations radiographiques fixes ou être rassemblés dans des unités compactes destinées à se déplacer au chevet du malade.

Le volume et le poids occupés par l’installation radiographique dépendent essentiellement du type de générateur et de sa puissance. Les appareils radiographiques portables rassemblent tous les constituants en un volume réduit de 15 à 20 kg.

3.1.3.1. Le tube radiogène

Le tube radiogène est une enveloppe de verre pyrex, de forme cylindrique à l’intérieur duquel est fait un vide très poussé (de l’ordre d’un nanomètre de hauteur de mercure) et dans cette enveloppe sont logés le bloc cathodique responsable de l'émission des électrons, et le bloc anode source de production des rayons-X.

17 : Figure 2: Tube à rayons-X

LE BLOC CATHODE

La cathode est la partie négative du tube radiogène. C’est un filament en forme de spirale composé de tungstène et de traces de thorium. Les électrons sont émis à la cathode paru mécanisme de thermo-émission : la cathode est amenée à une haute température par un courant électrique. Les électrons libérés par la haute température sont soumis à une différence de potentiel et sont précipités sur l’anode avec une grande vitesse. Le filament est monté dans une pièce creuse appelée pièce de concentration, dont la finalité est de focaliser les électrons sur l’anode. La cathode est constituée de deux filaments de taille différente, le grand filament permet d’augmenter la production de rayons-X alors que le petit filament permet de concentrer un faisceau d’électron plus faible sur une plus petite surface de l’anode améliorant ainsi la finesse de l’image.

L’ANODE

L’anode est la partie positive du tube radiogène et correspond à la cible. La production des rayons-X se fait à ce niveau, lorsque les électrons accélérés par la différence de potentiel entre les deux électrodes viennent percuter l’anode. On appelle foyer la surface de bombardement des électrons sur l’anode et sa taille est un élément déterminant de la finesse de l’image. Les rayons-X sont partiellement arrêtés par l’anode et la plus grande concentration de ces derniers se retrouve donc dans une direction perpendiculaire à la surface de l’anode : on parle de l’anode réflective.

18 3.1.3.2. Le générateur de haute tension

Le générateur de haute tension produit un courant anodique allant de la cathode à l'anode, le plus constant possible et une haute tension ajustable entre 50 et 120 kV. Il est constitué de trois(3) circuits électriques :

- Circuit primaire de basse tension ;

- Circuit secondaire de haute tension ;

- Circuit de chauffage du filament.

Un générateur classique est composé d’un redresseur et d’un transformateur.

Le redresseur est constitué habituellement de diodes assemblées de telle manière à ce que le courant circule toujours dans le même sens. Le transformateur assure la transformation d’un courant de tension 220 ou 380V en un courant de haute tension 50 à 120 KV.

3.1.3.3. Console de contrôle

Encore appelée pupitre de commande, la console de contrôle est séparée de la table d’examen par un paravent plombé et permet à l'opérateur d'ajuster les trois (03) paramètres d'exposition radiographique : la haute tension (kV), l'intensité du courant (mA) et le temps de pose (ms). La haute tension représente la force de pénétration des rayons-X et permet de contrôler la quantité et l'énergie des rayons-X produits.

L'intensité du courant (mA) définit le courant à travers le tube. Quant au temps de pose (ms), il détermine la durée de passage des rayons-X. Les deux (02) dernières grandeurs sont souvent regroupées en une seule, la quantité d’électricité, exprimée en milliampère seconde (mAs). Enfin, un déclencheur permet au technicien de prendre le cliché radiographique. La première étape consiste à faire tourner l’anode et la seconde à faire passer les rayons.

Ces trois paramètres d’exposition radiographique sont réglés de manière à produire de façon adéquate les rayons-X. ils sont choisis par le technicien en fonction de la structure explorée.

19 3.1.4. Contrôle de la précision du calibrage des facteurs techniques

Les éléments concernés par le contrôle du calibrage sont : - La minuterie motorisée compte tenu du courant d’alimentation. En réalité, l’appareil à rayons-X de l’Hôpital de Mênontin est alimenté par un courant triphasé et ne disposant pas de la toupie motorisée nous avons utilisé la toupie manuelle.

 Matériel - toupie manuelle,

- tablier plombé pour la protection de l’opérateur,

- caches plombés pour protéger les régions à irradier ou déjà irradiées, - cassette contenant un film vierge

Vérification du milli-ampérage «mA »

 But

- cassette contenant un film vierge, - densitomètre,

- négatoscope.

Vérification du kilovoltage

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 But

Elle consiste à vérifier si le kV affiché correspond au kV débité par l’appareil.

 Matériel

- cassette WISCONSIN contenant un film vierge, - caches plombés,

- densitomètre, - négatoscope, - abaque.

3.2. OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE

3.2.1. Objectif général

Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’image en radiologie en vue d’optimiser l’efficacité de la prestation de service.

3.2.2. Objectifs spécifiques

 Vérifier si l’appareil de radiologie débite normalement les facteurs techniques choisis au pupitre de commande (KV, mA, T)

 Contribuer à la réduction des pertes de clichés

 Contribuer à réduire la surexposition des patients

 Contribuer à la durabilité de l’appareil de radiologie

3.3. CADRE, MATERIELS ET METHODES D’ETUDE 3.3.1. Cadre d’étude

Notre étude a été réalisée dans le service d’Imagerie Médicale de l’hôpital de Mênontin couvrant la période du 18 Mai au 31 Août 2015.

3.3.2. Matériels

Le matériel utilisé pour notre étude est de deux ordres : le matériel lourd et le matériel léger.

Le matériel lourd, alimenté d’une source énergétique comporte :

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 L’appareil à rayons X

 La développeuse automatique

 Le négatoscope

Il s’agit d’une étude prospective.

3.3.3.2. L’échantillonnage

Notre échantillon est constitué, de (4) techniciens de radiologie et (1) technicien de la maintenance.

 Critère d’inclusion

Sont inclus dans notre échantillon (4) techniciens de l’unité de radiologie de l’HM et le technicien de la maintenance durant la période du 18 Mai au 31 Août 2015.

 Critère de non-inclusion

Tous les techniciens qui ne sont ni du service de radiologie ni de la maintenance.

3.3.3.3. Collecte des données

Notre technique de collecte de donnée comprend essentiellement la recherche documentaire, les informations recueillies auprès du personnel du centre.

22 Dans ce contexte, divers documents relatif relatifs à la thématique ont été consultés sur le net, cours d’appareillage, cours de technique radiologique et d’autres rapport de soutenances.

Au- delà, nos recherches ont été sanctionnées par des enquêtes auprès du personnel du service de radiologie et de la maintenance.

3.4. EXPERIENCES

Pour aider à la résolution du problème sur lequel porte notre travail, nous avons réalisés trois (03) types de tests aidant à vérifier l’état du calibrage des facteurs techniques de l’appareil à R-X de l’HM. Ce sont :

 l’expérience de la toupie manuelle,

 l’expérience de l’échelle de MEYER,

 l’expérience de la cassette WISCONSIN.

3.4.1. Expérience de la toupie manuelle

Description de la toupie manuelle (photo 4)

La toupie est un disque métallique en plomb généralement ou en alliage métallique percée d’un petit trou vers la périphérie et surmonté d’un axe autour duquel elle pivote. Il existe deux types de toupie :

- la toupie manuelle (TM), utilisée pour les appareils monophasés,

- la toupie synchrone motorisée (TSM) utilisée pour les appareils polyphasés.

Déroulement de l’expérience

L’utilisation de la toupie manuelle nécessite deux opérateurs :

- l’un, protégé par un tablier plombé, tourne et surveille la vitesse de rotation de la toupie,

- l’autre, choisit les facteurs techniques et irradie.

Facteurs techniques utilisés

Tableau II: Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle

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Evaluation et résultats obtenus Après développement, on obtiendra :

- des points pour la toupie manuelle en monophasé

- un arc de cercle pour la toupie synchrone motorisée en polyphasé.

Pour la toupie manuelle

Pour les appareils monophasés, l’émission des rayons-X est fonction de la fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de 1/10 de seconde et 1/5 de seconde, on obtiendrait respectivement 5 et 10 points. Si les résultats prévus ne sont pas obtenus, il sera nécessaire de répéter l’expérience 2 à 4 fois.

Si pour 1/5 de seconde on obtient pour quatre expositions 7 points, on peut conclure que le bouton d’exposition s’ouvre avec retard. Si par contre on obtient soient 8; 7;9;10 on dira que le contact du bouton d’exposition fonctionne de façon intermittente. Avec la toupie manuelle on ne pourra pas évaluer une défectuosité du bloc redresseur.

Pour la toupie synchrone motorisée

Pour les appareils triphasés, l’émission des rayons-X dure tout le long du temps de pose sélectionné. Pendant une seconde on obtiendra un cercle soit 360°.

Si l’on choisit des temps de pose de 1/5 ; 1/10 ; 1/20 de seconde on obtiendra des arcs dont les valeurs angulaires seront respectivement de 72° ; 36° et 18°.

24 Si pour 1/20 de seconde on obtient 15° au lieu de 18° on conclura à une défectuosité du bouton d’exposition. Si au contraire on obtient plusieurs arcs de cercle au lieu d’un, on dira que le bloc redresseur est défaillant.

3.4.2. Expérience de l’échelle de Mayer

Description de l’échelle de MEYER (photo 5)

Il s’agit d’un bloc métallique en aluminium ou alliage d’aluminium taillé en escalier. Chaque escalier est appelé échelon.

Déroulement de l’expérience

L’échelle est placée sur la cassette dans le champ d’irradiation parallèlement l’axe cathode-anode et perpendiculairement au rayon central qui traverse l’échelle par son centre. On cache les zones du film réservées aux prochaines irradiations ou aux irradiations passées.

Facteurs techniques utilisés

Tableau III : Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER

Facteurs techniques Expériences

Evaluation et résultat attendus

On développe le cliché et on passe à sa lecture densitométrique et de préférence on choisit de lire l’échelon du milieu. La comparaison des densités devrait donner les mêmes résultats.

25 Si la densité de l’échelon reste constante pour toutes les expériences c’est que le calibrage du mA reste encore précis.

Dans le cas où le calibrage de la minuterie est précis et que la densité de l’échelon diffère, c’est que le calibrage du mA est déréglé et on peut déterminer l’élément incriminé.

3.4.3. Expérience de la cassette Wisconsin

Nous avons utilisé la cassette WISCONSIN à l’intérieur de laquelle nous avons placé un film vierge de format 18 x 24cm. La cassette a été placée sur la table d’examen de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. Chaque région est centrée et irradiée et les autres sont protégées par un cache plombé. A chaque région sont assignés des facteurs techniques dépendent du courant d’alimentation. Le tube à rayons-X de l’HM est alimenté par un courant triphasé, les facteurs techniques utilisés sont consignés dans le tableau III :

Description de la cassette WISCONSIN (photo 6)

Il s’agit d’une cassette-test ayant subi des modifications, elle ne contient qu’un seul écran renforçateur et a pour dimension 20 x 25,4 cm.

. Elle est divisée en six (6) régions à savoir : A, B, C, D, HVL et Information. Les régions A, B, C, D sont divisées chacune en deux colonnes de dix (10) trous (la colonne de droite et la colonne de gauche) et chaque paire de trous constitue une ligne pour un échelon. La région HVL permet d’évaluer une filtration excessive ou insuffisante du kilovoltage. La colonne de droite est une colonne référentielle.

Déroulement de l’expérience

La cassette est placée sur la table de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. La première région est centrée et les autres recouvertes de caches plombés et on procède de la même manière pour les autres régions.

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Facteurs technique utilisés

Tableau IV : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la cassette WISCONSIN

Evaluation et résultats attendus

A l’aide d’un densitomètre on mesure les densités des images circulaires correspondantes à des échelons numérotés de 1 à 10 de chaque colonne. On fait la mesure de la densité de la colonne de gauche de chaque échelon et celle de droite.

Ensuite, on retient le numéro de l’échelon où la différence de densité du couple est la plus petite possible ou nulle ainsi que le numéro de l’échelon qui suit

R : densité de l’image de la colonne de droite ou référence N°(a) : numéro de l’échelon retenu

b : échelon qui suit immédiatement l’échelon retenu

Au cas où les densités de référence ne sont pas uniformes, on détermine une densité moyenne de référence 𝑅𝑎𝑏: 𝑅𝑎𝑏 = 𝑅𝑎+𝑅𝑏

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La formule appliquée est : 𝐷𝑅 = 𝑁°(𝑎) +𝐾𝑎−𝑅𝑎𝑏

𝐾𝑎−𝐾𝑏

27 Connaissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le kV débité par le générateur à rayons-X. Cette détermination peut se faire de 2 manières :

Détermination par lecture sur l’abaque

Il s’agit de situer la densité recherchée sur l’ordonnée de la courbe correspondante à la région et au type du courant d’alimentation. On trace une horizontale à partir du niveau de la densité recherchée jusqu’à la courbe. De là on

Il s’agit de situer la densité recherchée sur l’ordonnée de la courbe correspondante à la région et au type du courant d’alimentation. On trace une horizontale à partir du niveau de la densité recherchée jusqu’à la courbe. De là on

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