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Pour aider à la résolution du problème sur lequel porte notre travail, nous avons réalisés trois (03) types de tests aidant à vérifier l’état du calibrage des facteurs techniques de l’appareil à R-X de l’HM. Ce sont :

 l’expérience de la toupie manuelle,

 l’expérience de l’échelle de MEYER,

 l’expérience de la cassette WISCONSIN.

3.4.1. Expérience de la toupie manuelle

Description de la toupie manuelle (photo 4)

La toupie est un disque métallique en plomb généralement ou en alliage métallique percée d’un petit trou vers la périphérie et surmonté d’un axe autour duquel elle pivote. Il existe deux types de toupie :

- la toupie manuelle (TM), utilisée pour les appareils monophasés,

- la toupie synchrone motorisée (TSM) utilisée pour les appareils polyphasés.

Déroulement de l’expérience

L’utilisation de la toupie manuelle nécessite deux opérateurs :

- l’un, protégé par un tablier plombé, tourne et surveille la vitesse de rotation de la toupie,

- l’autre, choisit les facteurs techniques et irradie.

Facteurs techniques utilisés

Tableau II: Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle

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Evaluation et résultats obtenus Après développement, on obtiendra :

- des points pour la toupie manuelle en monophasé

- un arc de cercle pour la toupie synchrone motorisée en polyphasé.

Pour la toupie manuelle

Pour les appareils monophasés, l’émission des rayons-X est fonction de la fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de 1/10 de seconde et 1/5 de seconde, on obtiendrait respectivement 5 et 10 points. Si les résultats prévus ne sont pas obtenus, il sera nécessaire de répéter l’expérience 2 à 4 fois.

Si pour 1/5 de seconde on obtient pour quatre expositions 7 points, on peut conclure que le bouton d’exposition s’ouvre avec retard. Si par contre on obtient soient 8; 7;9;10 on dira que le contact du bouton d’exposition fonctionne de façon intermittente. Avec la toupie manuelle on ne pourra pas évaluer une défectuosité du bloc redresseur.

Pour la toupie synchrone motorisée

Pour les appareils triphasés, l’émission des rayons-X dure tout le long du temps de pose sélectionné. Pendant une seconde on obtiendra un cercle soit 360°.

Si l’on choisit des temps de pose de 1/5 ; 1/10 ; 1/20 de seconde on obtiendra des arcs dont les valeurs angulaires seront respectivement de 72° ; 36° et 18°.

24 Si pour 1/20 de seconde on obtient 15° au lieu de 18° on conclura à une défectuosité du bouton d’exposition. Si au contraire on obtient plusieurs arcs de cercle au lieu d’un, on dira que le bloc redresseur est défaillant.

3.4.2. Expérience de l’échelle de Mayer

Description de l’échelle de MEYER (photo 5)

Il s’agit d’un bloc métallique en aluminium ou alliage d’aluminium taillé en escalier. Chaque escalier est appelé échelon.

Déroulement de l’expérience

L’échelle est placée sur la cassette dans le champ d’irradiation parallèlement l’axe cathode-anode et perpendiculairement au rayon central qui traverse l’échelle par son centre. On cache les zones du film réservées aux prochaines irradiations ou aux irradiations passées.

Facteurs techniques utilisés

Tableau III : Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER

Facteurs techniques Expériences

Evaluation et résultat attendus

On développe le cliché et on passe à sa lecture densitométrique et de préférence on choisit de lire l’échelon du milieu. La comparaison des densités devrait donner les mêmes résultats.

25 Si la densité de l’échelon reste constante pour toutes les expériences c’est que le calibrage du mA reste encore précis.

Dans le cas où le calibrage de la minuterie est précis et que la densité de l’échelon diffère, c’est que le calibrage du mA est déréglé et on peut déterminer l’élément incriminé.

3.4.3. Expérience de la cassette Wisconsin

Nous avons utilisé la cassette WISCONSIN à l’intérieur de laquelle nous avons placé un film vierge de format 18 x 24cm. La cassette a été placée sur la table d’examen de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. Chaque région est centrée et irradiée et les autres sont protégées par un cache plombé. A chaque région sont assignés des facteurs techniques dépendent du courant d’alimentation. Le tube à rayons-X de l’HM est alimenté par un courant triphasé, les facteurs techniques utilisés sont consignés dans le tableau III :

Description de la cassette WISCONSIN (photo 6)

Il s’agit d’une cassette-test ayant subi des modifications, elle ne contient qu’un seul écran renforçateur et a pour dimension 20 x 25,4 cm.

. Elle est divisée en six (6) régions à savoir : A, B, C, D, HVL et Information. Les régions A, B, C, D sont divisées chacune en deux colonnes de dix (10) trous (la colonne de droite et la colonne de gauche) et chaque paire de trous constitue une ligne pour un échelon. La région HVL permet d’évaluer une filtration excessive ou insuffisante du kilovoltage. La colonne de droite est une colonne référentielle.

Déroulement de l’expérience

La cassette est placée sur la table de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. La première région est centrée et les autres recouvertes de caches plombés et on procède de la même manière pour les autres régions.

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Facteurs technique utilisés

Tableau IV : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la cassette WISCONSIN

Evaluation et résultats attendus

A l’aide d’un densitomètre on mesure les densités des images circulaires correspondantes à des échelons numérotés de 1 à 10 de chaque colonne. On fait la mesure de la densité de la colonne de gauche de chaque échelon et celle de droite.

Ensuite, on retient le numéro de l’échelon où la différence de densité du couple est la plus petite possible ou nulle ainsi que le numéro de l’échelon qui suit

R : densité de l’image de la colonne de droite ou référence N°(a) : numéro de l’échelon retenu

b : échelon qui suit immédiatement l’échelon retenu

Au cas où les densités de référence ne sont pas uniformes, on détermine une densité moyenne de référence 𝑅𝑎𝑏: 𝑅𝑎𝑏 = 𝑅𝑎+𝑅𝑏

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La formule appliquée est : 𝐷𝑅 = 𝑁°(𝑎) +𝐾𝑎−𝑅𝑎𝑏

𝐾𝑎−𝐾𝑏

27 Connaissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le kV débité par le générateur à rayons-X. Cette détermination peut se faire de 2 manières :

Détermination par lecture sur l’abaque

Il s’agit de situer la densité recherchée sur l’ordonnée de la courbe correspondante à la région et au type du courant d’alimentation. On trace une horizontale à partir du niveau de la densité recherchée jusqu’à la courbe. De là on mène une parallèle à l’axe des ordonnées qui coupe l’axe des abscisses en un point. Il suffira alors de noter la valeur du kV correspondant au kV débité par

l’appareil et de le comparer au kV affiché

Détermination par calcul

La détermination par calcul ne fait que confirmer la détermination par lecture. Entre les deux méthodes il se pourrait qu’il y ait une différence minime dont on ne saurait tenir compte. La formule à utiliser pour chaque région et chaque type d’appareil est inscrite sur chaque abaque correspondant.

Critères de validité des résultats

La cassette WISCONSIN est passible d’une erreur de lecture de plus ou moins 3 kV. Dans la bande des 60 kV et des 80 kV, une variation de plus ou moins 5 kV est acceptable. Dans la bande des 100 kV et de 120 kV, une variation de plus ou moins 8 kV est la limite de l’acceptable.

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