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Ressources Dépôts

Dans le document NOTE D’INFORMATION BANQUE CENTRALE POPULAIRE (Page 178-187)

IAS 12 : Impôts différés

IV.1.2. Ressources Dépôts

(en MDH) 31/12/2007 30/06/2008 Var 07/08

Dettes envers EC et assimilés 65 060 63 848 -2%

Comptes ordinaires créditeurs 2 809 2 198 -22%

Comptes à terme 8 473 7 775 -8%

Comptes d'épargne à taux administré 172 196 14%

Bons de caisse 883 969 10%

Dettes envers la clientèle 12 337 11 138 -10%

Total dépôts 77 396 74 986 -3%

Part des Dettes envers EC dans le total Bilan 75.45% 75.26% +0.19 pts Part des dettes envers la clientèle dans le total bilan 14.3% 13.1% -1.2 points

Source : BCP comptes consolidés IFRS

Au terme du 1er semestre 2008, les dépôts collectés par la BCP ont baissé de 3% par rapport à fin 2007 à 75 Mds DH.

Les dettes envers les établissements de crédit, principale ressource de la BCP, sont essentiellement constituées des excédents de trésorerie provenant des BPR. Elles ont baissé de 2% à 63,8 Mds DH, due à la réduction des ressources provenant des BPR de 10% à 55,2 Mds DH. Cette baisse s’explique principalement par la croissance du taux d’utilisation des BPR de leurs ressources pour le financement des projets régionaux.

Par ailleurs, les ressources de la clientèle se sont également réduites pour s’établir à 11,1 Mds DH à fin juin 2008, contre 12,3 Mds DH à fin décembre 2007. Cette baisse provient d’une baisse des dépôts au niveau des filiales.

La part des dettes envers les établissements de crédits dans le total bilan est restée stable sur la période. La part des dettes envers la clientèle a enregistrée une légère baisse.

Fonds propres et assimilés

31/12/2007 30/06/2008 Var 07/08

Subventions, fonds publics affectés

et fonds spéciaux de garantie (*) 1 175 1 526 30%

Capital et réserves liées 3 364 3 613 7%

Réserves consolidées 1 216 1 394 15%

- Part du groupe 1 035 1 197 16%

- Part des minoritaires 181 197 9%

Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe 351 400 14%

Résultat net de l’exercice 740 502 -32%

- Part du groupe 715 481 -33%

- Part des minoritaires 25 21 -18%

Fonds propres 5 671 5 909 4%

Fonds propres part du groupe 5 465 5 690 4%

(*) Fonds de soutien

Source : BCP comptes consolidés IFRS

Le fonds de soutien a augmenté de 30% à 1,5 Mds DH suite principalement à la contribution des organismes du CPM (105 MDH) et au remboursement d’une partie des prêts de restructuration (236 MDH).

Les fonds propres consolidés et les fonds propres part du groupe de la BCP ont enregistré une progression de 4% à 5,9 Mds DH et 5,7 Mds DH respectivement. Cette progression est due principalement à l’intégration de la partie non distribuée du résultat net de 2007 ainsi que la réalisation des bénéfices au 30 juin 2008.

Les ratios de liquidité et de solvabilité au 31/12/2007 et au 30/06/2008 du CPM se présentent comme suit :

31/12/2007 30/06/2008 Var 07/08

Coefficient de solvabilité 14% 12,7% -1,3 pts

Coefficient de liquidité 181% 127% -54 pts

Bien qu’en baisse, les ratios de solvabilité et de liquidité du CPM sont supérieurs au minimum réglementaire (8% pour le ratio de solvabilité à fin juin 2008 et 100% pour le ratio de liquidité).

II.2. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE AU 31/12/2007 ET AU 30/06/2008

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE AU 30/06/2008 31/12/2007 30/06/2008

Résultat avant impôts 1 109 042 753 744

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 89 357 50 638 +/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 0 0

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 0 0

+/- Dotations nettes aux provisions 46 728 43 275

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -16 516 -11 132

+/- Perte nette/ (gain net) des activités d’investissement -528 003 -354 024

+/- Perte nette/ (gain net) des activités de financement 0 0

+/- Autres mouvements 104 497 -122 694

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres

ajustements -303 937 -393 937

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 4 390 391 6 779 888

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -1 533 161 -3 422 237

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 6 804 785 2 618 891 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -1 563 222 487 753

- Impôts versés -334 523 -271 643

Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités

opérationnelles 7 764 270 6 192 652

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle 8 569 375 6 552 459

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -4 017 367 1 673 262

+/- Flux liés aux immeubles de placement 0 0

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -37 311 -135 292

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -4 054 678 1 537 970

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -285 637 -287 037 +/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 242 668 350 333

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement -42 969 63 296

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 4 471 728 8 153 725

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture -36 029 997 -31 558 269

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 11 779 701 15 117 694

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit -47 809 698 -46 675 963

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture -31 558 269 -23 404 544

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 15 117 694 16 173 005

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit -46 675 963 -39 577 549

Variation de la trésorerie nette 4 471 728 8 153 725

Source : BCP comptes consolidés IFRS

En préambule, il est à noter que les flux de trésorerie présentés dans le tableau ci-haut proviennent de périodes non comparables en termes de durée (12 mois pour 2007 contre 6 mois au 30 juin 2008). De ce fait, l’analyse des évolutions n’apparaît pas pertinente.

Le flux de trésorerie lié aux opérations d’investissement présente lui aussi une asymétrie en termes de comparaison entre les deux périodes présentées. En effet, le positionnement au 30 juin peut révéler des arbitrages différents de ceux qui peuvent s’opérer en fin d’année. Dès lors la comparaison n’apparaît pas pertinente là encore.

Au 30 juin 2008, la trésorerie nette de fin de période de la BCP s’est montée à 8,2 Mds Dh principalement liée au :

ƒ flux de trésorerie généré par l’activité opérationnelle qui s’est monté à 6,6 Mds DH représentant ainsi un « run-rate » de 76.46% de l’ensemble de l’année 2007. Cette performance reflète le rythme soutenu de l’activité qu’a connu la banque au cours du premier semestre 2008 ;

ƒ flux provenant des activités d’investissement qui s’est établi à +1,5 Mds DH.

PAPARRTTIIEE VVII PEPERRSSPPEECCTTIIVVEESS

I. CONTEXTE GENERAL

I.1. CONTEXTE ECONOMIQUE

Depuis quelques années, le Royaume du Maroc a lancé une série de programmes et de projets structurants pour l’économie du pays. Il s’agit d’une part d’augmenter l’investissement public mais également de créer les conditions pour attirer les capitaux et investissements directs étrangers.

Dans ce contexte, les études stratégiques menées par les différents départements ministériels et leurs conseils ont identifiés les axes de développement permettant au Maroc de se positionner sur l’échiquier économique mondial et de palier à des insuffisances structurelles en termes d’infrastructures.

Parmi ces axes, on retrouve en particulier le secteur touristique, la logistique, l’énergie et les mines. Qu’ils soient publics ou privés, les investissements réalisés ou à réaliser sont pour partie financés par les banques marocaines.

Dans ce cadre, pour la période quinquennale il a été identifié des investissements de plus de 230 milliards de dirhams. Ci-après un tableau récapitulatif des investissements prévisionnels des trois secteurs précités :

(MMDH)

Investissements (*)

TRANSPORTS 124.1

Réseau Ferroviaire et gares (Tramway Casablanca inclus) 47

Réseau Autoroutier + Rocade Méditerranéenne 33

Réseau routier 18.2

Total prévisions de besoins en financement 230.2

Source : ONCF, ADM, ANP, TMSA, ONDA, ONE, ONEP, OCP, Association Professionnelle des Cimentiers, Ministère de l’Economie et des Finances, Haut Commissariat au Plan, rapports annuels de Bank Al Maghrib, Ministère de l’Equipement et du Transport, Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace, Ministère de l’Energie et des Mines, Secrétariat d’Etat auprès du Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Chargé de l’Eau et de l’Environnement, Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc

(*) Noter que cette liste n’est pas exhaustive et est susceptible d’évolution.

Ces investissements présenteraient d’importantes opportunités de financement pour le secteur bancaire.

I.2. CONTEXTE BANCAIRE

De par son rôle central dans les flux d’argent au sein de l’économie, le secteur bancaire se retrouve au cœur de la stratégie de développement du pays à travers ses crédits à l’économie.

De facto, la santé de l’économie nationale se retrouve complètement reflétée dans les perspectives de développement des banques marocaines. Ainsi dans le contexte perturbé qu’à connue l’économie mondiale en 2008 et continue de le subir appelle aux remarques suivantes concernant le secteur bancaire marocain :

- Le secteur bancaire présente une exposition limitée à la crise financière internationale actuelle en raison de l’absence de créances dites « toxiques » dans les portefeuilles des banques marocaines. Celles-ci n’ont que peu voire pas été directement affectés par la

« tempête » financière qui a conduit à la faillite de grandes banques de par le monde. Ceci s’explique par la réglementation mise en place par l’Office des Changes qui limite et réglemente l’exposition des institutions financières marocaines aux actifs étrangers;

- Indirectement, le secteur bancaire est censé subir les contrecoups de la crise économique mondiale qui se traduit par une baisse de la demande adressée à l’économie marocaine. Par voie de conséquence, le secteur bancaire s’attend à un nombre de défaillances de la part de ses clients. Il est à noter qu’une incertitude pèse quant à l’ampleur de ces défaillances.

A côté de cela, le marché bancaire marocaine s’est engagé dans une politique expansive au travers notamment de :

- L’introduction sur le marché de nouveaux produits dits alternatifs pour la clientèle des entreprises ;

- L’ambition de porter le taux de bancarisation, actuellement de 34% à 40% en 2012 au travers notamment un rythme « soutenu » d’ouverture d’agences bancaires (près de 700 nouvelles agences programmées par an sur les trois prochaines années) ;

- Le maintien de taux directeurs relativement compétitifs par Bank Al Maghrib permettant à l’économie de pouvoir recourir au crédit bancaire pour financer sa croissance.

II. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU GROUPE BCP II.1. CREDIT POPULAIRE DU MAROC

Les axes de développement retenus par le Groupe Banque Populaire s’inscrivent dans une dynamique de croissance soutenue, visant à conforter son leadership dans le paysage bancaire national, tout en cherchant à améliorer sa rentabilité et sa productivité. Ces axes stratégiques se présentent comme suit :

ƒ La position de leader dans tous les compartiments qui constituent les marchés traditionnels du Groupe (MRE, particuliers et professionnels, PME, TPE, …) ;

ƒ La banque citoyenne et engagée qui participe de façon volontariste et substantielle à la bancarisation du pays (programme d’ouverture d’agences et accessibilité de tous aux services bancaires), ainsi qu’à son développement social notamment à travers ses trois Fondations chargées respectivement du micro-crédit, de l’aide à la création d’entreprises et de l’appui à l’éducation et la culture ;

ƒ Le développement soutenu des activités de la banque de financement de marché et d’investissement en assurant une pénétration accrue du marché du Corporate Banking, celui du conseil et de l’ingénierie financière ;

ƒ L’amélioration continue des performances en termes de ratios de productivité, de risques et de résultats financiers.

En termes de positionnement du Groupe dans le paysage bancaire il est prévu un gain annuel de parts de marché en ressources et en crédit de respectivement 0.4 et 0.3 points à partir de 2009.

II.2. BANQUE CENTRALE POPULAIRE

S’agissant de la BCP, de par son rôle central au sein de l’Institution, sa stratégie s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques globales du Groupe, tout en visant à renforcer sa position de référence dans les activités de marché et du corporate banking. Ainsi, les axes de développement de la BCP se déclinent comme suit :

Banque d’investissement :

ƒ Développer l’activité de conseil et participer activement aux opérations d’introductions en bourse et d’émissions obligataires ;

ƒ Mettre en place l’activité de banque privée.

Banque de marché:

ƒ Diversifier les activités de marché et optimiser la gestion de la trésorerie en innovant en matière de placements

Banque de financement :

ƒ Optimiser la relation avec les Grandes Entreprises, notamment par l’amélioration de leur gestion personnalisée ;

ƒ S’associer aux banques étrangères pour co-financer les projets de grande envergure ;

ƒ Développer le positionnement en matière de commerce extérieur par l’enrichissement de l’offre des produits et services à l’international.

Croissance externe :

ƒ Envisager la prise de participations dans des banques étrangères afin d’élargir la dimension internationale du groupe ;

ƒ Axer la croissance externe sur :

- Le fonds des fonds, qui constituera le véhicule d’investissement du groupe visant la participation et la création de plusieurs fonds d’investissement ;

- L’investissement actif à travers un positionnement de la BCP dans les secteurs à forte valeur ajoutée ;

- Le développement à l’international bénéficiant ainsi du passeport européen obtenu par BCDM. A titre d’exemple, il est prévu pour le premier semestre 2009, d’ouvrir 29 nouvelles agences dans 6 pays européens.

Il a été tenu compte dans l’élaboration du business plan des rapprochements entre la BCP et certains organismes tels que récemment rendus publics, en l’occurrence, l’entrée dans le capital d’Upline Group (quoique non encore concrétisé) ainsi que la prise de participation dans le capital de l’OCP.

Pour les besoins du Business Plan, l’intégration de ces variations de périmètre ont été prises en compte de la manière suivante :

- Upline Group constitue pour la période du business plan un sous-palier de consolidation. Il a été tenu compte pour l’année 2009 une situation d’Upline Group consolidée « stand alone », c'est-à-dire sans impact d’Al Wassit, Al Istitmar Chaâbi et de Média Finance. Pour 2010 et 2011, le business plan du sous-palier de consolidation ‘Upline Group’ intègre les filiales qui lui seront transférées dans le cadre de l’accord entre BCP et Upline Group. Ces chiffres prennent donc en compte les synergies entre les deux groupes et qui ont fait l’objet de la décision de rapprochement ;

- OCP : seul des flux de dividendes provenant de la participation minoritaire que détient la BCP dans l’OCP S.A. ont été pris en compte.

Amélioration de performance :

Par ailleurs, la BCP, en tant que gestionnaire des services d’intérêt commun du CPM, elle continuera à améliorer leurs performances, en vue de réaliser des économies d’échelle,

notamment grâce à une mutualisation des coûts et à une dynamisation des synergies entre les entités du groupe.

Le développement de l’activité sera renforcé par l’adoption d’un marketing proactif et l’amélioration de l’efficacité des actions de communication par marché envers le grand public.

Il est prévu également de renforcer l’automatisation et le réingineering des fonctions back-office et de poursuivre l’application des projets réglementaires. Cette orientation sera accompagnée par l’amélioration significative de la qualité des prestations fournies par le réseau.

En matière de ressources humaines, la poursuite de la gestion mobilisatrice permettra de relever leur niveau de compétence grâce à des programmes de formation adaptée.

III. DONNEES FINANCIERES PREVISIONNELLES

Avertissement :

Les prévisions données ci-après sont fondées sur des hypothèses dont la réalisation présente par nature un caractère incertain. Les réalisations peuvent différer de manière significative des informations présentées. Ces prévisions ne sont fournies qu’à titre indicatif et ne peuvent être considérées comme un engagement ferme ou implicite de la part de la BCP.

Les prévisions présentées ci-après ont été réalisées en tenant compte de l’adoption des normes IFRS en 2008 par le Groupe BCP. Ainsi et à titre d’exemple, la fondation de micro-crédit a été intégrée globalement à la consolidation. Par ailleurs, l’année 2007 a été retraitée pour refléter une référence historique comparable aux prévisions. Il est à noter que ces comptes 2007 retraités n’ont pas été audités par les Commissaires Aux Comptes et sont donc donnés à titre illustratif.

III.1. PROJECTION DU GROUPE BANQUE POPULAIRE

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