étendue que du côté sain.
Mouvements de latéralité bien appréciables. Quelques
mouvements
antéro-postérieurs très peu marqués.Dans ces divers mouvemenfs communiqués,on sent manifestement
un frottement (choc des surfaces cartilagineuses,
choc
secet
peu considérable.)d) L'électriciténedonneabsolument rien.
3°État de lapeau.
Léger œdème très dur, remontant
jusqu'au-dessous de la tubérosité
tibiale antérieure. L'œdème donne peut-être à la peau sa
consistance.
Elle paraît assez notablement plus dure,
moins classique
quedu côté
sain. Au-dessous d'elle, les masses musculaires sont
manifestement
atrophiées.Légerœdèmedu pied.
Les veines dupied sontdistendues,
bleuâtres.
La température de la peau plus élevée
dans
toutel'étendue de la
jambeet surtoutau niveau dupied.
4° Sensibilité.
a) Aucontact: Cuisse, sensibilité normale.
Jambe, intacte dans les trois quarts supérieurs. L'anesthésie com¬
mence légèrement au niveau de la malléole externe; elleoccupe : foute laface dorsale dupied, le bord externe, toute la face plantaire, tous les orteils, le talon, etc. Anesthésie incomplète sur la facepostérieure de la jambejusqu'àla base du creux poplité.
bjA la chaleur : Diminution de la sensibilitéthermique dans letiers inférieur de la face externe de lajambe; absente danstoutelarégion de l'anesthésie.
c)Au froid : Diminution dans la partie inférieure de la face externe, beaucoup moins marquée à la face postérieure. N'existe pas dans les parties anesthésiées.
dj A la piqûre: Sensation de piqûre dans les régions sensibles,
diminuées néanmoins dans le tiers inférieur de la face externe de la
jambe.
e) A la pression: Au niveau des masses musculaires, la sensibilité à lapressionest diminuée.
Un peu de sensibilité à lapression au-dessous de la région intermal-léolaire, facedorsale dupied, quoique la peau, à ce niveau, soit absolu¬
ment insensible.
La pression sur lesos estdiminuéedans les deux tiers supérieursde la jambe. Toutefois, elle paraît normale, peut-être bien un peu aug¬
mentée,au niveau du tiersinférieur du tibia.
fj Sensibilitéélectrique: Diminuedansles régions sensibles, saufau niveau de la face interne de lajambe (saphène interne).
5° Troubles fonctionnels.
Supporte bien aujourd'hui une promenade même un peu longue.
Toutefois, éprouve d'ordinaire quelques douleurs spontanées sourdes
et profondes au niveau de larégion malléolaire interne. Enfin, quelques
douleurs dans le cou-de-pied, à la suite de la station debout un peu
prolongéeou bien après marcheun peu forcée.
État général excellent.
Observation XXXV (résumée).
M.Marchand,(Soc, deLecturesurun casdesarcomekystique dunerfsciatique chirurgie, 30juillet 1876).
Homme de trente-huit ans, tumeur dela face postérieure de la cuisse gauche. Phénomènes douloureux. Troubles de la marche. Sensibilité de lajambe et du piednormale. Opération: Résection du nerf.
Le lendemain de l'opération, phlyctènes de la plante du pied attri¬
buées à des brûlures.
Quatre moisaprèsl'opération :
La cicatrice est solide et ne présente rien de remarquable. On ne sent profondément aucune induration pouvant faire craindre une récidivéaudébut. Lajambe gauche n'a point perdu sensiblement d'as¬
pectavec les œdèmes schlérodermiques. Notons cependant que la circu¬
lation ne semble point trop languissante, que le réseau veineux super¬
ficiel n'est pointtrop dilaté. La peaua une teinte plus foncée, plus rosée
quecelledu membre sain, ce qui tient àunalanguissement de la circu¬
lation capillaire. Nous n'avons pu, à notre grand regret, prendre la températurecomparative de ses deux membres; aussi ne pouvons-nous insistersurla sensation plus marquée dechaleurque donnait à la main
lajambe du côté opposé.
L'anesthésieest complètedans la zone qui correspond à la distribu¬
tion du nerf sectionné, savoir: à la partie postérieure et externe du
membre. Les téguments du pied, à l'exception de leur bord interne et du gros orteil,sont également anesthésiques. A la face interne de la jambe,aucontraire, lapeau a conservé sa sensibilité dans une mesure
enétendue le tiers de la circonférence du membre. La sensibilité, par¬
faite au centre de la région, va diminuant progressivement vers les parties anesthésiques. Le malade, homme trèsintelligent, avait dessiné schématiquement, sur une jambetaillée dans du carton, la zone sen¬
sible. Celle-ci, par son aspect, son étendue, correspondaitexactement à
la distribution du saphène interne. Une représentation faite à desseinet
pour les besoins de l'étude de larégionsensibilisée par ce nerf, ne peut
montrer avec plus de netteté etde précision sa distribution. La marche
est possible, facile même, bienque gênée.
Observation XXXVI (résumée).
G. Bouilly et A. Mathieu. — Archiv. gén.de médecine, 1880, p. 641.
Sarcome dusciatique. — Résectiondunerf,malperforant,variole.
Alf...Loi...,trente et un ans, entréle 15 avril 1879 dans le service de
M. Cuseo pour un sarcome du nerf sciatique. Jambe amaigrie. Sen¬
sibilité conservée sur toutlemembre. Il semble même y avoir un peu
d'hyperesthésie profonde. Les muscles sont plus flasques que du côté opposé. Lajambe est ordinairementfléchie surla cuisse, sans contrac¬
tures. Le pied est inerte, en extension passive. Le maladene peut le
mouvoir spontanément.
Opération le 28 mai. Incision suivant grandaxe de la tumeur. Elle
— 58 —
commence au plifessier pour aboutir au-dessous de latumeur,àquinze
oudix-huit centimètresplus bas.
Faisceaux nerveux dissociés autourde la tumeur. Section nerveuse
au-dessuset au-dessous.
12juin. — L'état de la sensibilité, contrôléàce moment, est le sui¬
vant:La face dorsale du pied, la partie interne de la face plantaire, les orteils et le talon sont insensibles. Le malade a conservé la sensibilité
sur le long du bord interne du pied jusqu'au niveau de l'articulation
métacarpo-phalangiennedugros orteil. Le tiersinterne de la plante du pied aconservé également sa sensibilité. A lajambe: anesthésie de la régionexterne detelle façon qu'une bande verticale qui suit le péroné
enremontant jusqu'à la tète de l'os est absolument insensible. Cette
région anesthésiée se confond avec la région insensible qui occupe le
talon et la face dorsale du pied. Au niveau de l'articulation tibio-tar-sienne la zoned'anesthésieoccupe environ lesdeux tiers antéro-internes de lajambe.
7juin. — Deux petiteseschares apparaissentsurle gros orteil.
Lesjourssuivants,ulcérationdu talon; deuxautres eschares desorteils.
15 septembre. — Peau sèche, rude, un peu infiltrée. Température plus élevée. Atrophie musculaire.
15 avril 1880. — Mal perforantducinquième métatarsien. L'état de la sensibilité s'est assez notablement modifié. Il semble tout d'abord quel'étendue de la zoneinsensible constatée sur la partie externe de la jambeaitencore diminué.
Comme autrefois, la bande d'anesthésie est étendue en suivant la direction du péroné et en seconfondant en bas avec la zone anesthésiée de la face dorsale du pied. C'est au centre de cette région que l'insensibilité existe au plus haut point. L'anesthésie existe sur tout le trajetcorrespondant au péroné, sur une étendue de 3 à4 centimètres.
En dehors de cette zone insensible se trouveune zone de sensibilité
imparfaite. Lessensations sont émoussées ou perverties. Généralement l'analgésie a disparu et le malade accuse seulement la sensation du contact. Presque partout, il y a un retard sensible dans la perception; et sur quelques points peu étendus irrégulièrement disséminés, il y a trèsnettement del'hyperesthésie.
Il est à remarquer qu'au début l'espace totalement anesthésié était plus étendu que maintenant. Cela est surtout évident à la partie supérieure de la jambe. Autrefois, l'anesthésie était totale jusqu'à la
tête du péroné; actuellement, la sensibilité estrétablie jusqu'à quatre
ou cinq travers de doigtau-dessous de la tète de cet os. Au-dessous de
ce point lalanguette de sensibilité imparfaite s'est étendue aux dépens
de la banded'anesthésietotale accolée au péroné.
- 59
-La distribution de la sensibilité s'est également modifiée au pied.
Actuellement, la moitié antérieure du bord internedu
pied, primitive¬
mentsensible, estdevenue insensible. Les parties
qui, à
ceniveau, lors
du dernier examen (février), étaient le siège d'une
hyperesthésie
assez marquée, sont actuellementanesthésiées,
etl'on retrouve
l'hyperes-thésieplus haut, versla malléole externe,
dans
uneétendue de quelques
centimètres, en remontant vers le cou-de-pied.
Observation XXXVII.
Bardkleben, Ueber Sarkome der Nervus tschiadicus und seinerAeste (Du sar¬
come du nerf sciatique et de ses branches). (Verhandlung. des deut. Gesellsch.
f. Chir.,Berlin,1883, in Revuede Hayem.)
L'auteur rapportedeux cas detumeurs
du sciatique. Dans
un cas,le
nerfaplati fut respecté et il n'yeut pas
de troubles
nerveux.Le second cas offre, au point de vue de la
physiologie
nerveuse, uniutérêt d'autant plus grand qu'avant l'opération l'opéré
avait déjà
une paralysie desmuscles animés parle nerf poplité externe,tandis
queles
parties du dos du pied desservies par les branches
cutanées du même
nerf conservaient leursensibilité normale. Or, cet état, malgré l'excision
d'un segment du nerf popliié externe réséqué avec la tumeur,ne
s'est
nullement modifié.
Observation XXXVIII (résumée).
Tuffier,Bull. Soc. Anat. Paris, 1884,p.29.
Sarcome ducreux poplité siégeant dans lenerfsciatique.
Résectiondunerf.
Tumeurenglobant les deux nerfssciatiques. Résection des
nerfs. La
sensibilitéest abolie dans toute l'étendue des deux sciatiques; elle ne
persistequedans la région du saphène interne. Deux
mois après,
anes-thésie dans toute la région du sciatique. Paralysie. Pas de
troubles
trophiques.Observation XXXIX.
Ueber 2 FâllenonSarkom dergrossenNervenslâmme desOberschenkals,
parZwicke.(Berlinerklinische Wochens,30juin 1884.)
Homme detrente-deuxansdont latumeurs'étendait ducreuxpoplitéau
pli fessier gauche. Pourl'extirper, il fallutenlever un tronçon du
nerf
péroniertrop englobé dans lesarcomepourqu'on pût
l'en
séparer.Huit semaines après l'opération, récidive sur le
trajet du nerf
scia-\
- 60 —
tique. Accroissement rapide. Mort. (In Revue de Hayen, troubles de sensibilité nesontpas notés.)
Observation XL.
Poirier,in thèse PerretGilbert, Paris,1891.
Tumeur du tiers moyen dusciatique. Pas de renseignements précis.
On conserve quelques fibres en enlevant les tumeurs. Les fonctions sont conservées.
Observation XLI.
Little,Sarcomedunerf3sciatique(Bostonmed. andsurgJournal, décembre1885).
Une femme de vingt-cinq ans, d'une bonne santé habituelle, portait depuis dix-huit mois une grosse tumeur dure sur la face externe de la cuisse gauche, immédiatement au-dessus de l'espacepoplité. Latumeur débutapar des douleurs sourdes dans lacuisse; plus tard, ces douleuis devinrent lancinantes. Elle ne gênait pas la marche, mais était très douloureuse quand la malade était assise. La tumeur fut excisée. Elle était pédicutée et le pédicule adhérent au nerf sciatique. On fut donc
obligé d'enlever trente-huit millimètres de nerf avec la tumeur. Les deux extrémités furent rapprochées et maintenues en place par trois
suturesaucatgut. La maladequitta l'hôpital trois moisaprèsconservant
uneparalysie complète des mouvements et une anesthésie partiellede la jambe gauche. Un mois après, la sensibilité de la jambe et de la partie interne du pied était normale, mais la paralysie musculaire persistait.
Observation XLII.
JulesBerry, Largefibro-sarcomedunerfsciatique(TheLancet,p.1144;
inRevuedeHayem, 1897,p.644).
Une femme dedix-neuf ans porte tumeur à la partie postérieure de la cuisse gauche. Extirpation. Excision de huit centimètres du nerf
sciatique à l'union du tierssupérieur etdu tiers moyen.
Les résultats éloignés sont intéressants : la section du sciatique
entraîna la paralysie motrice immédiate de la jambe et du pied, ainsi que l'anesthésie de la même région, excepté dans le territoire du
saphène interne; or, la paralysie persista complète, tandis que la sensi¬
bilité reparut progressivement, à ce point qu'elle était parfaite deux mois plustard des deuxcôtés de lajambeet sur le pied.
Au point de vue fonctionnel, la marche se fait sans autre appareil
— 61 —
qu'une attelle de gutta-percha pour maintenir
le pied. La flexion de
lacuisse se fait presqueexclusivementparle couturier.
Observation XLIII.
Môrat,inComptes rendus Soc. des se.méd. de Lyon, 1876.
Section dunerfsciatiquepoplitéinternepar unéclatd'obus.
Mal perforantdesdeux premiers orteils.
Blessure il y a cinq ans par un éclat d'obus, guérie dix-huit mois après seulement. Depuis le début, l'extrémité inférieure du membre
est restée en grande partie insensible. Depuis deux ans, une double
ulcération estsurvenue àla face plantaire des deux premiersorteils.
L'étendue des régions insensibles du pied peutêtredélimitée comme
il suit: toute la face plantaire est insensible, moins les trois derniers orteils; toute la face dorsale est insensible, moins les deux premiers
orteils et le métacarpien correspondants. A la limite de ces régions insensibles, à la partie inférieure, on observe un mélange d'anesthésie
et d'analgésie, et le malade accuse des fourmillements. Sueurs abon¬
dantes. Absence de poils.
Épaississement
du péroné; raideur due à la position vicieuse donnéeau membre par la rétraction des tendons. Induration profonde des muscles, avec poinls douloureux à la pression. Suppurations répétées.
Amputation.
Observation XLIV.
Reboul, in Congrès franç. de chir.,p.562,1897.
Section dusciatique poplité interneparcoup defusil (région poplité gauche).
Paralysie et anesthésie immédiates. Quatre jours après, on constate:
impotence absolue de lajambeetdu pied.
Marche etstation debout impossibles. Anesthésie du bord interne du pied, de la face dorsale, régionexterne de la jambe.
Sensation de pied glacé; les muscles de la jambe ne réagissent pas
auxcourants galvaniqueset faradiques.
Suture dece nerfausciatique poplité externe.
Un mois après, anesthésie persiste seulement aux orteils et à la
faceplantairequoique après motilité revenue.
Marche : Lance lepied en avant etun peu en dehors. Marche facilitée
par bottines lacées ou par bandage roulé. Gontractilité électrique des
musclesrevenue.
Lesdivers modes de sensibilité sont atteints au même degré.
Anes-thésie du talon etde laplanteau toucher, à la douleur et à la tempéra¬
ture.
Atrophie adiminué.
Observation XLV.
Larue.
Lésion dusciatique poplité externe par balle (la lésion n'est pas localisée).
Anesthésie et paralysie du pied gauche. Électrisation. Pas de résultat.
Observation XLVI.
Larue.
Blessures des sciatiques poplitéspar éclatd'obus au-dessous du creuxpoplité.
Douleur au talon, sueurs, coloration bleuâtre. Température du pied
est abaissée. Sensibilité conservée, paralysie transitoire. Pas d'inter¬
vention.
Observation XLVII.
Belleau.
Lésion dusciatique poplitéexterne à l'union du tierssupérieur
etdutiersmoyendelacuisse.
Paralysie de lajambe gauche persistante sous les extenseurs. Anes¬
thésie de la région antéro-externe de lajambe et de lapartie supérieure
dupied. Atrophie. Électrisation. Pas de résultat.
Observation XLV1II.
Iefrenowsky, 1879.
Sphacèle dunerfsciatiquepoplité externe consécutif à la résection
de latêtedupéroné.
Age? Catgut. Le sujet était en mauvais état général. La gangrène gagne la cuisse. Mort au soixante-quinzième jour. Les extrémités nerveuses, séparéesl'une de l'autre, sontinfiltrées de sang. Insuccès dû
au mauvais état général.
— 63
-Observation XLIX.
Davies, inWeir Mittchell(Dublin Med., IV, XXX,p. 331.)
Section du tibialantérieur et musculo-cutané pournévralgie.
Paralysie desextenseursdu pied.
Paralysie incomplète de lasensibilité avec amélioration
graduelle.
Observation L.
Ganelson(in Weir Mittchell). Med. and.surg.Reports. V, XX.,p.'293.
Section du tibial antérieur.
Paralysie du mouvement dans le pied.
Rétablissement après quelques jours.
Observation LI.
Clark, GlascowMed. S.,1883.
Blessure du nerf tibial postérieur.
Vingtetunans. Insensibilité de lamoitié de laplante.Suture directe
au catgut. Au bout d'un mois, sensibilité normale. Réunion probable.
[Observation LU.
Langhlin Mac-Farlane(New-York. Med. Record, 12 janvier 1889,
in Revue deHayem,1890, p.592).
Secondary suture of the posterior nerve with rapid restoration
and motion.
Homme devingtans, ayant eu, le 22 janvier1885, uneplaiecompre¬
nantle tendond'Achille, l'artère et le nerf tibial postérieur.
Ason entrée à l'hôpital, en mai 1888, deux ans et six mois après l'accident, le tendon d'Achille était allongé d'un pouce environ. Les
muscles du membre étaient très atrophiés. Un petit ulcère occupait la
face plantaire immédiatement au-dessous du premier cunéiforme. La
sensibilité était intactesur la face dorsale du pied,maissur la faceplan¬
taire elle était entièrement perdue. La petite ulcération pouvait être pressée et manipulée en tous sens sans donner lieu à la moindre
douleur.
— 64 —
Le 4juin, on pratiqua lasuture dunerf; les deux extrémités furent trouvées englobées dans la cicatrice, avec écartement d'au moins un
demi-pouce. Elles présentaient un renflement trèsétendu; elles furent avisées et suturées avec des minces fils de soie.
Leboutsupérieur dutêtre tiré très fortement en bas, et le pied com¬
plètementétendu pour permettre le rapprochement.
Dès le secondjour, la piqûre d'une épingle est sentie dans toute la
zone innervée parle nerf tibial postérieur; le petit ulcèreestdouloureux.
Le 13, l'ulcérationest entièrement cicatrisée; la sensibilité est pres¬
quenormale.
Le 4juillet. — Laplaceestcicatrisée etlemalade quitte l'hôpital.
Le 7 septembre.— Il peut marcher sans canne et sans béquilles; la sensibilitéest bonne; iln'ya pluseu d'ulcérations.
Observation LIII.
Mollière.
Sectiondesnerfs cruralpoplité externe etfémoro-cutané pourtétanos traumatique.
Letiévantrapporte l'observation suivante:
Quelquesminutes après, surla face externe delajambe, on applique
avecforce la pointed'un stylet; il n'en résulte aucune douleur,le con¬
tact estcependant senti. Surle dos du pied,les réponses sont douteuses pour la douleur. Mais le contact est apprécié sur le dos des orteils :
réponseaffirmativepour la douleurcomme pour les sensations tactiles.
Observation LIV.
Liston(d'après Duncam),inEdimbourg Monthley Journal,1849.
Tibiapostérieur.— Résection pour névrome. — Conservation des fonctions clupied.
Observation LV.
Dupuvtren (J. desconn.mëd.-chir., 1834).
Tibialpostérieur.—Résectionpournévrome.
Une paralysie complète de la partie inférieure de lajambe, du bord externedu pied et des deuxderniersorteils, avecatrophie deces parties,
duraplus de dix-huit mois; maispeu à peu la sensibilité revint, gagna deprocheen proche,etdeuxansaprès l'opérationle membre avait repris
sa forceetjouissaitde toutela sensibilité.
Observation LYI.
Hill(Med. Timesand Gaz, 1868).
Résection du nerfpoplité internepour névrome.
Paralysie immédiate
de lamotilité et de la sensibilité. Retour de lasensibilité cinq semaines après. Aubout desix mois, guérison.
Observation LVII
Roux(Thèse deFarien, Paris, 1865).
Résection du sciatique poplité externe pour névrome. Le
membre
reste lourd et engourdi. Un an après, la malade marche avec
des
béquilles.Plusieurs annéesaprès, guérison sans retourdes
fonctions.
Observation LVIII.
Roux(inthèseGiraudet).
Cancer du sciatique poplité externe. Après
ablation, les douleurs
névralgiques avaient complètement
disparu, mais l'extension et la
flexion des orteils étaient devenues impossibles, la sensibilité était en partie abolie sur la place du pied et
de la jambe; la plante du pied
semontrait insensibleavecchatouillementdes barbesd'une plume.
Observation LIX.
Lanelonûue(J. deméd. deBordeaux,1886).
Névrome du tibialpostérieur. — Conservation des
fibres
nerveusesétalées
Névrome du tibialpostérieur. — Conservation des