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F F E E M M M M E E S S D D ' ' U U B B U U N N T T U U

Écrit par Elizabeth Krumbach

Elizabeth Krumbach : Pourriez-vous vous présenter brièvement, s'il vous travaille dans le département IT d'une société de mode où je suis respon-sable de la gestion d'une suite de gestion des processus d'affaires (BPM) et de tout projet Web que la société

voudrait créer. J'utilise Ubuntu depuis presque cinq ans maintenant et j'y au travers du groupe Femmes d'Ubun-tu, vers la fin 2007. Je l'ai rejoint parce que j'étais vraiment heureuse avec ce système d'exploitation et que je voulais bien contribuer à étendre son utilisation. Je savais que le pour-centage des femmes qui s'en servaient était vraiment bas et je croyais que Weisghizzi - la première (et toujours la seule !) membre italienne féminine

l'édition italienne de la Newsletter Ubuntu et je participe dans d'autres ini-tiatives pour le promouvoir. Je contribue également avec des traductions. Je suis co-fondatrice et co-administratrice de l'équipe de localisation italienne des Femmes d'Ubuntu, au travers de la-quelle, Flavia et moi essayons vraiment d'apporter Ubuntu aussi près des femmes italiennes que possible et aussi à d'autres qui ne parlent pas anglais. Nous démarrons actuellement une collaboration avec le blog Girl Geek Teams de Milan et Rome, orga-nisant des événements autour de l'Open Source et d'Ubuntu, particulièrement tournés vers les femmes, et écrivant des articles sur girlgeekdinnersita-lia.com, notamment quelques guides d'initiation à Ubuntu.

EK : Y a-t-il quelque chose que vous n'avez pas encore fait, mais dans laquelle vous aimeriez vous impli-quer au sein de la communauté Ubuntu ?

SB : Eh bien, tout d'abord, j'aimerais faire plus pour les projets auxquels je participe déjà, c'est-à-dire la traduction et la promotion. Ensuite, j'aimerais vraiment m'impliquer dans des projets sur le Net (notamment des sites Web), car ainsi je pourrais utiliser mes expé-riences sur le terrain tout autant que mes intérêts dans tout ce qui con-cerne l'internet. Et... en fait, j'aimerais

essayer de faire un peu de codage : j'ai des copains dans la Communauté Ubuntu-it qui essaient de me faire re-joindre l'équipe de développement et je pense que je vais leur permettre de me convaincre, tôt ou tard !

EK : Qu'est-ce qu'il y a d'autre qui technologies Web, à la communication et à l'Open Source et je suis vraiment heureuse lorsque tous ces centres d'intérêt se retrouvent ensemble dans quelques outils ! J'aime voyager, visiter de nouveaux endroits et essayer de comprendre la vie de gens partout dans le monde. Cela m'amuse d'apprendre des langues étrangères, j'étudie donc l'espagnol actuellement. La photogra-phie aussi m'intéresse ; où que j'aille, j'essaie d'apporter mon reflex avec moi ! Et la cuisine ! J'aime vraiment faire la cuisine et essayer de nouvelles recettes que j'ai l'habitude de tester avec des amis.

J J E E U U X X U U B B U U N N T T U U

nouvelle - et passionnante - aventure d'horreur de Frictional Games, le même studio indépendant qui nous a présenté la série très applaudie, Penumbra. De nombreux lecteurs se souviendront très bien de Frictional sans doute, parce qu'il faisait partie du premier « Humble Indie Bundle » qui a fait fureur sur la scène des jeux Linux au milieu de l'année 2010 ; autrement dit, Ed et moi, nous nous sommes enthousiasmés un max à son sujet et en avons parlé beaucoup pendant deux ou trois podcasts.

Penumbra a été un peu descendu il y a quelques numéros, cependant c'était en grande partie à cause de son interface maladroite et d'un rythme

inhabituel, alors j'ai pensé que je pouvais redresser les torts du passé en jetant moi-même un coup d'oeil à son successeur spirituel, étant assez fan du genre horreur. d'être beaucoup plus moderne que Penumbra. Cela dit, le prix à payer semble être une diminution notable de la taille de l'environnement, ce qui fait que l'on sacrifie la nature tentaculaire de Penumbra au profit d'un peu de plaisir visuel. Toute-fois, j'ai été très impressionné par le peu de ressources système uti-lisées et j'ai pu jouer avec tous les paramètres réglés au maximum sans aucun problème, souvent avec plu-sieurs fenêtres ouvertes en arrière-plan. Tout compte fait, la qualité stylistique est non seulement très grande, mais aussi très profession-nelle et je dois dire que j'ai été qui vous êtes et ce que vous faites dans cet endroit perdu et, puisque de dire que vous comprenez petit à petit que quelque chose sans nom, mais vraiment horrible, trop horri-ble à décrire, vous pourchasse et y échapper n'est point une option pendant que vous vous lancez vers les profondeurs humides et sombres du château. Il s'agit en gros donc assez bien trouvé et très agréable - malgré un certain manque de sur-prises.

C'est par le jeu même que « Am-nesia : The Dark Descent » vous révèle ses véritables qualités. Construit sur le thème de Lovecraft, il est insoutenable d'une poursuite vers le début où le protagoniste doit fuir une foule de méchants au travers d'une suite de pièces - sans même un crayon avec lequel se défendre.

Alors que, dans Cthulu, des armes lui sont finalement fournies, modi-fiant ainsi du tout au tout les sen-sations du jeu, Amnesia reste très près du thème, du début à la fin.

De cette façon, les seule choses qui vous empêchent de devenir l'amuse-gueule des démons tapis dans le château, sont vos deux pieds et vos pouces opposables, dont vous aurez besoin pour faire tourner les poignées de porte, et qui manquent, semble-t-il, aux ennemis.

L'interdiction de toute sorte d'outil nocif qu'il pourrait utiliser pour sa défense, alors que ses ennemis se voient accorder une invulnérabilité parfaite, participe

Actus

sans aucun doute au sentiment de malaise du joueur et, grâce à l'ajout d'une bande son d'ambiance ex-trême et un cadre épouvantable, le résultat est une sorte d'appareil automatique pour lui faire faire pipi dans son froc. Les rencontres avec les ennemis sont, heureusement, assez rares, bien que ce ne soit guère à votre avantage, quand tout ce que vous pouvez faire est de vous cacher dans un coin, trem-blant de peur et espérant qu'ils s'en iront et vous laisseront tran-quille et, de préférence, intact. C'est comme si vous essayiez de fuir la terreur de l'école, mais, ici, il s'agit d'une petite brute, visqueuse et revêche, qui en veut à vos organes à la place de l'argent de la cantine et qui peut enfoncer des portes blin-dées avec ses mains nues.

Elle est aidée dans ses efforts par un utilitaire, similaire au mètre de « Eternal Darkness : Sanity's Re-quiem », qui mesure votre équilibre mental. Celui-ci est censé refléter la peur du noir du protagoniste et d'autres choses du même type ; il prend des coups chaque fois que vous êtes loin d'une source de lumière pendant une période assez longue, que vous êtes témoin d'« évé-nements alarmants » ou même si vous regardez un ennemi. La perte de votre équilibre mental rend le

contrôle de votre personnage plus difficile, devenant ainsi plus facile à pourchasser. Vous êtes souvent obligé donc de choisir entre rester invisible ou ne pas être assassiné, ce qui parfois a pour résultat pas mal de rencontres inattendues lorsque vous vous aventurez au-delà d'un coin. À leur tour, ces ren-contres donnent des poursuites tendues et, souvent, le prélèvement prématuré de votre visage. En fait, tout ceci est un complot sombre de la part des développeurs pour vous empêcher de vraiment voir et pouvoir ainsi faire face aux horreurs

tapies dans le noir, car ils tra-vaillent selon l'idée de « la peur de l'inconnu ». En tant que procédé, c'est incroyablement efficace. Cela vous oblige à courir à toute vitesse le long de couloirs dans la di-rection opposée à des bruits qui pourraient être l'ennemi véritable, ou pas, et tout cela pour essayer de préserver vos ressources précieuses et déclinantes d'équilibre mental.

J'ai dû vous agacer avec le man-que de détails concrets dans cette critique et je le sais très bien.

Toujours est-il que c'est par défé-rence pour la demande des

concep-teurs, lue à l'installation, d'éviter l'utilisation de guides pendant que vous jouez à ce jeu ; et, pour le reste, il s'agit de mon propre désir d'emmerder le monde, ainsi que mon sadisme inhumain. Ils recom-mandent aussi l'utilisation d'un casque et suggèrent un paramétrage du gamma bien calibré. Bien que cela ait l'air facile et pinailleur, et, au départ, j'ai été moi-même, il faut l'avouer, assez sceptique, je vous conseillerais vivement de suivre ces instructions autant que faire se peut. Amnesia n'est pas un jeu difficile et, alors que vos ressources peuvent sembler très limitées de nombreuses fois (surtout dans cette satanée prison…), le danger se trouve souvent bien au loin, aussi surprenant que cela puisse paraî-tre. Ce jeu est une expérience et une expérience qu'il faudrait ché-rir, parce qu'il est impossible pour moi d'imaginer qu'un studio de la taille de Frictional produise de nou-veaux jeux régulièrement et rapide-ment. Les joueurs devraient avoir comme objectif de profiter pleine-ment de l'atmosphère, car il ne

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