• Aucun résultat trouvé

Répartition des séances d’EP selon les auto-immunes traitées au niveau de l’HMIMV :

IV.3 Répartition des séances d’EP selon les pathologies hématologiques traitées au niveau de l’HMIMV

IV.4 Répartition des séances d’EP selon les auto-immunes traitées au niveau de l’HMIMV :

Dans les maladies auto-immunes, le nombre de procédures réalisées pour 4 patients était de 17 :

 14 séances pour les patients atteints de PPT (soit 71%)  3 séances pour les patients ayant une MAT (soit 29%)

Le développement des techniques et des technologies a permis de faciliter et de simplifier l'accès au traitement par les EP. En effet, des précautions simples permettent une tolérance maximale, tels le contrôle et le monitorage hémodynamique pour adapter très précisément les équilibres volumiques , la compensation de la baisse de la calcémie par le citrate de sodium en injectant du chlorure de calcium, la mise en place des cathéters centraux posés par les anesthésistes si les abords veineux périphériques sont de qualité insuffisante et enfin, la correction de l’éventuelle anémie ou trouble de coagulation avant la réalisation des échanges.

Le recours au traitement par les EP se pose comme indication ultime dans différentes situations cliniques.

Différentes sociétés savantes ont édicté des recommandations pour l’indication des EP. Les recommandations de l’American Society For Apheresis (ASFA) présentent l’avantage d’utiliser une approche basée sur la preuve, de proposer quatre catégories d’indications (première ligne de traitement, deuxième ligne de traitement, place non établie, inefficace ou délétère), de résumer les schémas thérapeutiques utilisés par pathologie et d’être régulièrement mises à jour. Il n’existe pas de recommandations spécifiques aux patients hospitalisés en réanimation.

Dans ce sens, notre travail de thèse a porté sur l'analyse des échanges plasmatiques réalisés par l'équipe du service de Transfusion de l'hôpital Militaire

Sur une les trente fiches d'EP effectuées, nous avons retenus 16 en raison de l'exhaustivité des dossiers cliniques des patients. En effet, en l'absence de certains renseignements ou données, les autres dossiers n'ont pas été exploités.

En effet, sur les 16 patients retenus, les femmes représentent le 2/3 avec une moyenne d'âge de 47 ans.

Dans notre série les patents ayant une pathologie neurologique sont les plus fréquents. A côté du service de Neurologie, les patients des services de réanimation, d'hématologie et de néphrologie ont bénéficié des EP dans le cadre d'indications variées.

Durant les années 1980, les indications des EP ont été posées principalement pour quatre groupes de pathologies (neurologiques, hématologiques, néphrologiques, les vascularites et les maladies de système) mais depuis 1990, les indications en d'autres pathologies dont endocriniennes, représentent une part importante de distribution des indications dans chaque groupe a beaucoup varié depuis1985 [165].

Toutes les spécialités médicales sont concernées à des degrés variables. Il s'agit en règle générale de pathologies immunologiques, métaboliques ou toxiques. Les EP s'intègrent le plus souvent dans une stratégie thérapeutique selon plusieurs modalités : En urgence, les EP peuvent représenter la seule possibilité thérapeutique pour passer un cap difficile. Cet aspect des indications sera plus particulièrement détaillé ; Plusieurs indications peuvent être retenues [166]. Pour certaines d'entre elles, l'efficacité des EP a été contrôlée, soit par des études portant sur de grandes séries de malades, soit par de nombreuses observations dont l'analyse objective permet d'établir une relation

certaines sont particulièrement intéressantes. La dysglobulinémie maligne, le purpura thrombotique thrombocytopénique [167], le syndrome de Guillain-Barré, la myasthénie en poussée, le syndrome de Goodpasture et la pancréatite aiguë représentent les principales indications.

En dehors des situations d'urgence, les EP représentent un ultime recours après l'échec du traitement conventionnel ou pour permettre une éduction des posologies. Les EP représentent une thérapeutique de fond qui vise à retarder la survenue des complications liées aux dépôts tissulaires, ou à diminuer la posologie du traitement immunosuppresseur. Il est difficile de passer en revue toutes les indications qui dans ce cadre peuvent bénéficier de l'apport des EP dans le protocole thérapeutique.

Certes, l’amélioration des appareils a rendu ces traitements plus aisément réalisables. Cependant, des précautions simples permettent une tolérance maximale, tels le contrôle et le monitorage hémodynamique pour adapter très précisément les équilibres volumiques , la compensation de la baisse de la calcémie par le citrate de sodium en injectant du chlorure de calcium, la mise en place des cathéters centraux posés par les anesthésistes si les abords veineux périphériques sont de qualité insuffisante et enfin, la correction de l’éventuelle anémie ou trouble de coagulation avant la réalisation des échanges. Ainsi, la réalisation des EP en milieu de réanimation peut être justifiée dans trois circonstances : la nécessité de prise en charge symptomatique de maladie évolutive, la nécessité d’une surveillance attentive au cours de la séance d’EP,

 En Neurologie

Les pathologies neurologiques sont la cause de recours aux EP la plus fréquemment retrouvée dans les registres d’aphérèse. En tête de ces causes, on retrouve principalement le syndrome de Guillain-Barré, la crise aiguë myasthénique et les polyradiculoneuropathies chroniques inflammatoires démyélinisantes .

 La Myasthénie

Elle représente une urgence médicale. Les EP ont permis d’améliorer le pronostic vital et fonctionnel de la maladie. Ils sont devenus le traitement de référence dans les situations aigues et graves. Les EP améliorent la force musculaire et permettent une diminution du taux des Ac antirécepteurs de l’acétylcholine. Ils sont indiqués en phase aigüe avant la thymectomie.

Dans notre série 11 procédures d'EP ont été réalisées avec un volume moyen de 3700 litres par procédure

Les séances d’EP ont permis d'améliorer sensiblement l'évolution clinique des patients.

 Le Syndrome de Guillain-Barré ou polyradiculonévrite aigue L’étiologie du SGB ou polyradiculoneuropathie aiguë inflammatoire démyélinisante est encore imparfaitement élucidée. L’hypothèse la plus communément admise est celle d’une reconnaissance d’antigènes nerveux périphériques par des anticorps produits en réponse à une infection bactérienne ou virale. L’admission en réanimation des patients atteints de SGB est généralement liée à l’atteinte des muscles respiratoires ou à des manifestations

L’efficacité des EP comme traitement unique du SGB a été démontrée par des études contre placebo. Quand les EP sont débutés dans les 30 jours suivant le début des symptômes, ils permettent d’accélérer la récupération motrice des patients, avec une meilleurs efficacité s’ils sont débutés dans les sept jours

Chez nos patients, l’application précoce des EP a permis de diminuer la durée de l'hospitalisation en réanimation ainsi que la durée de la phase aiguë de la maladie et de l'intensité du déficit moteur pour tous les malades. Ainsi, les EP ont été d'un grand apport pour la réduction de la durée de la ventilation assistée et du délai de récupération motrice.

Dans La Polyradiculonévrite chronique, les échanges plasmatiques sont envisagés en cas d’inefficacité des stéroïdes et des immunoglobulines intraveineuses.

Dans notre série, 04 séances d’EP ont été pratiquées à raison d'au moins 2 séances pour chaque patient. Lors des poussées, les EP ont été associés aux corticostéroïdes ou les immunosuppresseurs.

 Pathologies hématologiques  L'anémie hémolytique

L'anémie hémolytique est une urgence médicale qui engage le pronostic vital. Un traitement par EP précoce améliore le pronostic, ce traitement doit être quotidiens jusqu’à l’obtention d’un taux des plaquettes supérieur à 150 000/mm3.

 La maladie de Waldenstrom

Schwab et Fahey ont été les premiers à décrire à la fin des années 1950 l’efficacité des échanges plasmatiques dans la réduction de la viscosité plasmatique et la réversibilité des manifestations cliniques associées chez deux patients suivis pour une maladie de Waldenström [168]. Ces constatations seront confirmées par les mêmes auteurs sur une série de dix patients atteints de SHV secondaire à unemaladie de Waldenström en montrant une réduction moyenne de 30 % de la viscosité plasmatique avec les EP [169]

Dans notre série, 2 patients, souffrant d'un syndrome d'hyperviscosité plasmatique, ont bénéficié de 7 séances au total. L'évolution clinique a été remarquable.

 En néphrologie  Goodpasture

Dans le syndrome de Goodpasture, les EP entraînent une diminution du titre des anticorps antimembrane basale et les immuns complexes. Le pronostic vital et fonctionnel a été amélioré de façon spectaculaire par les EP. L’efficacité est reconnue sur la mortalité et sur l’amélioration de l’insuffisance rénale. L’association corticoïdes-cyclophosphamide-échange plasmatique permet en général d’arrêter les hémorragies alvéolaires en 24 à 48h, et d’améliorer la fonction rénale. Des EP quotidiens sont recommandés pendant 14j.

 La Maladie de Wegener

Dans la Maladie de Wegener, les EP ne paraissent pas avoir la place de première intention dans cette maladie.

Dans notre série, une patiente a bénéficié de 5 séances d’EP, elle a repris une fonction rénale normale.

L’efficacité des EP est dévoilée principalement chez les malades ayant une insuffisance rénale.

Les EP se font en association avec CS ou CYC.

Dans notre série, une femme a bénéficié de 2 séances d’EP seulement, car le diagnostic a été douteux.

En dépit des résultats concordants avec ceux de la littérature, cette étude a des limites dues au fait que cette série intéresse un nombre réduit de malades et elle n’a concerné qu’un seul centre.

Ainsi, une collaboration avec d’autres centres de transfusion est recommandée afin de constituer un registre national des échanges plasmatiques, ce qui aiderait à l’optimisation des indications de cette thérapeutique, ainsi qu’à la standardisation des procédures et une meilleure compréhension des risques et des complications des échanges plasmatiques.

En plusieurs décennies d’utilisation, la plasmaphérèse est devenue une technique fréquemment employée.

Les indications reconnues à la plasmaphérèse concernent des pathologies neurologiques, rénales, hématologiques ainsi que des maladies systémiques de sorte que plusieurs spécialités de la médecine sont concernées par cette technique ; les bénéfices et les risques de la plasmaphérèse intéressent donc de nombreux médecins.

Au cours des années, la technique est devenue plus sûre et les complications ont en grande partie diminuée. La prudence reste néanmoins de mise et une connaissance étendue des éventuelles complications et des indications retenues à ce jour est essentielle.

Grâce à une augmentation du nombre d’études randomisées, les indications sont de plus en plus basées sur des preuves.

La meilleure connaissance des risques iatrogènes a conduit à définir les conditions d'utilisation optimales et les études protocolaires ont permis de mieux poser les indications au niveau du choix des malades, du rythme des EP et des associations thérapeutiques.

Il est important de souligner que les échanges plasmatiques apparaissent comme un progrès thérapeutique important pour certaines maladies graves mal contrôlées par les traitements conventionnels. Le perfectionnement des séparateurs au niveau du rendement, de l'automatisme et de la sécurité permet d'améliorer la tolérance de ce type de traitement. La mise au point de systèmes

Les difficultés rencontrées au cours de la durée de l'étude ont concerné la disponibilité des renseignements cliniques des patients et les autres données sur les modalités des pratiques des EP et leur suivi des patients.

Il est important pour la réussite des procédures des EP qu'une collaboration étroite, entre le centre de Transfusion, les services hospitaliers et les laboratoires de biologie, soit instaurée.

Une prise en charge optimale des patients passe par des prises de décision collégiale et bien formalisée ainsi que la bonne formation du personnel, d'autant plus que ces échanges plasmatiques peuvent parfois être démarrées en extrême urgence.

Aussi, il est donc urgent, pour évaluer ces techniques, que les utilisateurs aient une bonne pratique et que les standards de fonctionnement soient bien codifiés.

RESUME

:

Titre : Les échanges plasmatiques à travers l’expérience du Centre de Transfusion sanguine de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V.

Auteur : El ouadoudi Imane

Mots Clés: échange plasmatique, médecine transfusionnelle, plasmaphérèse, myasthénie, microangiopathie thrombotique.

Depuis leurs premières indications comme traitement ultime de certaines pathologies graves, les échanges plasmatiques (EP) sont utilisés comme thérapeutiques de première ligne jusqu’ aux traitements de sauvetage. La sévérité de certaines pathologies responsables de défaillance d’organes peut nécessiter la réalisation d’échanges plasmatiques en extrême urgence.

Cette technique consiste à épurer le plasma du patient des molécules ou substances toxiques responsables de manifestations cliniques pathologiques. Les résultats thérapeutiques sont souvent immédiats.

Le but de notre travail est de mettre le point sur les modalités pratiques, les indications thérapeutiques des échanges plasmatiques, et ce à travers l'expérience originale du centre de transfusion sanguine de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed-V- durant une période de 04 ans, allant de 2016 jusqu’à 2019.

L’âge des 16 patients, retenus durant notre étude, varie de 20 à 70 ans. Le sexe ratio est de 10 femmes et 6 hommes.

Parmi les patients traités par échanges plasmatiques, la majorité sont des patients atteints de pathologies neurologiques (37%), suivi des pathologies auto immunes purpura thrombotique thrombocytopénique et micro-angiopathie thrombotique (25%) et enfin les pathologies hématologiques et néphrologiques, représentant 19% chacune.

Nos résultats concordent avec ceux de la littérature qui rapportent les indications neurologiques comme les premières pathologies ayant recours aux échanges plasmatiques suivies des pathologies hématologiques, dysimmunologiques, rénales et endocriniennes.

Enfin, pour une prise en charge optimale des patients, il est important de prendre en compte les paramètres cliniques et biologiques du patient ainsi que les techniques des EP

SUMMARY

Title : plasma exchanges, through the original experience of the blood transfusion centre of the military training hospital Mohammed-V-

Author : El ouadoudi Imane

Keywords :. Plasma exchange · transfusion medicine, plasmapheresis, Thrombotic microangiopathy

Since their first indications as the ultimate treatment of certain serious pathologies, Plasmapheresis or Plasma Exchanges (PE) is used as a frontline therapy up to rescue treatments. The severity of certain pathologies responsible for organ failure may require a Plasmapheresis in extreme emergency. This technique consists in purifying the patient’s plasma from molecules or toxic substances responsible for pathological clinical manifestations. The therapeutic results are often immediate.

The aim of our work is to clarify the practical modalities of the therapeutic indications of plasma exchanges, through the original experience of the blood transfusion centre of the military training hospital Mohammed-V- during a period of 04 years, from 2016 to 2019.

The age of the 16 patients in our study ranges from 20 to 70 years. The sex ratio is 10 women and 6 men.

Among the patients treated by Plasma Exchanges, the majority are patients with neurological pathologies (37%), followed by thrombotic thrombocytopenic purpura (TTP) and thrombotic microangiopathy (TMA) autoimmune pathologies (25%) and finally hematological and nephrological pathologies, representing 19% each. Our results are consistent with those in the literature that report the neurological indications such as the first pathologies using Plasmapheresis followed by hematological, dysimmunological, renal and endocrine pathologies.

ﺺﺨﻠﻣ

ناﻮﻨﻌﻟا : لﻼﺧ ﻦﻣ ﺔﯿﻣزﻼﺒﻟا تﻻدﺎﺒﺘﻟا ﺰﻛﺮﻣ ﺔﺑﺮﺠﺗ ﻠﻟ مﺪﻟا ﻦﻗﺎﺤﺗ رﺪﻟا يﺮﻜﺴﻌﻟا ﻰﻔﺸﺘﺴﻤ ﻲﺳا ﺪﻤﺤﻣ ﺲﻣﺎﺨﻟا فﺮط ﻦﻣ : يدوﺪﻋﻮﻟا نﺎﻤﯾإ تﺎﻤﻠﻜﻟا ﺔﯿﺳﺎﺳﻷا : لدﺎﺒﺗ ،ﺎﻣزﻼﺒﻟا ﺐط ﻦﻗﺎﺤﺗ مﺪﻟا ، ،ﺎﻣزﻼﺒﻟا ﺔﯿﻋوﻷا لﻼﺘﻋا ، ﻞﯿﺑﻮﻟا ﻲﻠﻀﻌﻟا ﻦھﻮﻟا يرﺎﺜﺨﻟا ﺔﻘﯿﻗﺪﻟا . ﻛ ﻢھرﺎﯿﺘﺧاو ﻢﮭﻔﺻو ﺔﯾاﺪﺑ ﺬﻨﻣ ضاﺮﻣﻷا ﺾﻌﺒﻟ ﻲﺋﺎﮭﻧ جﻼﻌ ،ةﺮﯿﻄﺨﻟا تﻻدﺎﺒﺘﻟا ماﺪﺨﺘﺳا ﻢﺘﯾ ﺔﯿﻣزﻼﺒﻟا ) EP ( ﺚﯿﺤﺑ يدﺎﻘﻧﻹا جﻼﻌﻟا ﺔﻠﺣﺮﻣ ﻰﺘﺣو ﺔﯾاﺪﺒﻟا ﺬﻨﻣ ﺐﻠﻄﺘﺗ ﺪﻗ ةرﻮﻄﺧو ﺔﺑﻮﻌﺻ ﺾﻌﺑ ﺸﻓ ﻦﻋ ﺔﻟوﺆﺴﻤﻟا ضاﺮﻣﻷا .ﻞﺟﺎﻋ ﻞﻜﺸﺑ ﺎﻣزﻼﺒﻟا لدﺎﺒﺗ تﺎﯿﻠﻤﻋ ءﺎﻀﻋﻷا ﻞ ﺗ ﮫﺗﺎھ ﺰﻜﺗﺮ ﺔﯿﻨﻘﺘﻟا ﺔﯿﻠﻤﻋ ﻰﻠﻋ ﻦﻋ ﺔﻟوﺆﺴﻤﻟا داﻮﻤﻟا وأ ﺔﻣﺎﺴﻟا تﺎﺌﯾﺰﺠﻟا ﻦﻣ ﺾﯾﺮﻤﻟا ﺎﻣزﻼﺑ ﺔﯿﻘﻨﺗ ﺔﯾﺮﯾﺮﺴﻟا ﺔﯿﺿﺮﻤﻟا ﺮھﺎﻈﻤﻟا ، ﻦﻤﻀﺗو ﺎًﺒﻟﺎﻏ ﮫﺗﺎھ ﻟا ﺔﻘﯾﺮﻄ ﺔﯿﺟﻼﻌﻟا ﺞﺋﺎﺘﻧ .ﺔﯾرﻮﻓ ﺎﻨﻠﻤﻋ ﻦﻣ فﺪﮭﻟا اﺬھ ﺮﻄﻟا ﻰﻠﻋ ﺰﯿﻛﺮﺘﻟا ﻮھ ﻟا ق ﺔﯿﻠﻤﻌ لدﺎﺒﺘﻟ ﺔﯿﺟﻼﻌﻟا تاﺮﺷﺆﻤﻟاو ، ،ﺎﻣزﻼﺒﻟا ﺔﺑﺮﺠﺘﻟا لﻼﺧ ﻦﻣ ﻚﻟذو ﻨﻜﻤﺘﻤﻟا ﺔ ةﺪﯾﺮﻔﻟاو ﺰﻛﺮﻤﻟ ﻠﻟ مﺪﻟا ﻦﻗﺎﺤﺗ رﺪﻟا يﺮﻜﺴﻌﻟا ﻰﻔﺸﺘﺴﻤ ﻲﺳا ،ﺲﻣﺎﺨﻟا ﺪﻤﺤﻣ ةﺪﻤﻟ ﻚﻟذو أ تاﻮﻨﺳ ﻊﺑر ، تﺪﺘﻣا ﻦﻣ 2016 ﻰﻟإ 2019 . ﻢھرﺎﯿﺘﺧا ﻢﺗ ﻦﯾﺬﻟا ﺮﺸﻋ ﺔﺘﺴﻟا ﻰﺿﺮﻤﻟا رﺎﻤﻋأ حواﺮﺘﺗ ﻟ ﺎﻨﺘﺳارﺪ ﺎﻣ ﻦﯿﺑ 20 و 70 ﺷ ﺔﻨﺳ ﺔﺒﺴﻨﺑ ،ﻞﻜ 10 ءﺎﺴﻧ ﻞﺑﺎﻘﻣ 6 .لﺎﺟر لدﺎﺒﺘﺑ اﻮﺠﻟﻮﻋ ﻦﯾﺬﻟا ﻰﺿﺮﻤﻟا ﻦﯿﺑ ﻦﻣ ،ﺎﻣزﻼﺒﻟا ﺘﺗ ﯿﺒﻟﺎﻏ نﻮﻜ ﻢﮭﺘ ﻤﻟا ﻦﻣ ﺑ ﻦﯿﺑﺎﺼ ﺔﯿﺒﺼﻋ ضاﺮﻣﺄ ) 37 ٪ ،( ﺔﯿﺗاﺬﻟا ﺔﻋﺎﻨﻤﻟا ضاﺮﻣأ ﻢﮭﯿﻠﺗ ، ﻓ ﺔﯾﺮﻓﺮ ﺺﻘﻧ تﺎﺤﯿﻔﺼﻟا ، ﺔﻘﯿﻗﺪﻟا ﺔﯾﻮﻣﺪﻟا ﺔﯿﻋوﻷا بﺎﮭﺘﻟاو ) يرﺎﺜﺨﻟا 25 ضاﺮﻣأو مﺪﻟا ضاﺮﻣأ اﺮﯿﺧأو (٪ ،ﻰﻠﻜﻟا او ﻞﺜﻤﺗ ﻲﺘﻟ 19 .ﺎﻤﮭﻨﻣ ﻞﻜﻟ ٪ ﺞﺋﺎﺘﻧ ﻊﻣ ﺎﻨﺠﺋﺎﺘﻧ ﻖﻓاﻮﺘﺗ تﺎﺳارﺪﻟا و ،ﺔﻘﺑﺎﺴﻟا ﻰﻟإ ﺮﯿﺸﺗ ﻲﺘﻟا أ ن ضاﺮﻣﻷا ﺔﯿﺒﺼﻌﻟا ﺔﻣﺪﻘﻣ ﻲﻓ ﻲﺗﺄﺗ ﻣزﻼﺒﻟا تﻻدﺎﺒﺘﻟا مﺪﺨﺘﺴﺗ ﻲﺘﻟا ضاﺮﻣﻷا ،ﺔﯿ مﺪﻟا ضاﺮﻣﺄﺑ ﺔﻋﻮﺒﺘﻣ ، ﻞﻠﺨﻟاو عﺎﻨﻤﻟا و يﻮﻠﻜﻟا ، دﺪﻐﻟاو ءﺎﻤﺼﻟا . ،ا ً ﺮﯿﺧأو و ﺔﺒﻗاﺮﻣ ﻞﺟأ ﻦﻣ ﻞﻣﺎﺷ ﻊﺒﺘﺗو ﺮﻤﻟ ﻰﺿ تﻻﺎﺤﻟا هﺬھ ﻌﻤﻟا ةﺎﻋاﺮﻣ ﻢﮭﻤﻟا ﻦﻣ ، تﺎﯿﻄ ﺔﯾﺮﯾﺮﺴﻟا ﺾﯾﺮﻤﻠﻟ ﺔﯿﺟﻮﻟﻮﯿﺒﻟاو ، ﻣزﻼﺒﻟا تﻻدﺎﺒﺘﻟا تﺎﯿﻨﻘﺗ ﻰﻟإ ﺔﻓﺎﺿﻹﺎﺑ ﺔﯿ ﺔﻣﺪﺨﺘﺴﻤﻟا ﺰﯿﻔﺤﺗو ﺰﯿﻛﺮﺗ ﻊﻣ نوﺎﻌﺘﻟا روﺎﺸﺘﻟاو ﺰﻛﺮﻣ ﻦﯿﺑ مﺪﻟا ﻦﻗﺎﺤﺗ ءﺎﯿﺣﻷا ﻢﻠﻋو ﺔﯾﺮﯾﺮﺴﻟا تﺎﻣﺪﺨﻟاو .

[1] Korach J-M. Hémaphérèse thérapeutique adulte et pédiatrique, Réanimation

14. 2005; 10 : 641Ŕ650

[2] Lefevre P, Lassale B. Echange plasmatiques EMC. Anesthésie-réanimation

1995; 36-738A-10

[3] D. Tagan, Broccard A. PLASMAPHERESE. Aide mémoire de transfusion.

2000; 24(5): 232-238

[4] Gurland HJ. Status of therapeutic apheresis in Europe. J Clin Apheresis

1991; 6: 93Ŕ 94.

[5] Guillevin. L, Bussel. A, Heshmati. F. LES ECHANGES PLASMATIQUES.

Groupe Français d'Etude des Vascularites. Conférence d’actualisation. 2002; p. 36-45.

[6] Schwab PJ, Okun E, Fahey JL. Reversal of retinopathy in Waldenstrom’s

macroglobulinemia by plasmapheresis. A report of two cases. Arch Ophthalmol Chic Ill 1960. 1960 Oct;64:515–21

[7] Lockwood CM, Rees AJ, Pearson TA, Evans DJ, Peters DK, Wilson CB.

Immunosuppression and plasmaexchange in the treatment of Goodpasture’s syndrome. Lancet Lond Engl. 1976 Apr 3;1(7962):711–5.

[8] Gurland HJ. Status of therapeutic apheresis in Europe. J Clin Apheresis

1991; 6: 93Ŕ 94.

[9] Samtleben W, Lysaght MJ. Dialysis techniques: Therapeutic plasma

exchange and related techniques. Replacement of renal function by dialysis, 5th edition, Berlin : Springer, 2004:709-24.

[10] Samtleben W, Schindhelm K. Therapeutic plasmapheresis. Editorial.Biomed

[11] Adams WS, Blahd WH, Basset SH. A method of human plasmapheresis.Proc Soc Exp Biol Med 1952;80: 377-9

[12] Malchesky PS, Horiuchi T, Emura M, NoseY. Blood détoxification by

membrane plasma filtration. Int J Artif Organs.1986; 9: 349Ŕ354.

[13] Samtleben W, Randerson DH, Blumenstein M, Habersetzer R, Schmidt B,

Gurland HJ. Membrane plasma exchange : principles and application

techniques. J Clin

Apheresis 1984; 2: 163-169

[14] Bosch T, Schmidt B, Samtleben W, Gurland HJ. Effect of TMP-regulator

on membrane permeability in clinical plasmapheresis [Abstract]. Ann Med

Interne 1984 ; 135(suppl) : 135

[15] CAVALIER J. Paramètres généraux de la technologie de filtration

plasmatique sur membrane. Rev Fr Transfus Immunohematol. 1981; 24: 633-641

[16] WOOD L, BOND R, JACOBS P. Comparison of filtration to

continuous-flow centrifugation for plasma exchange. J Clin Apheresis. 1984; 2: 155-162

[17] Schooneman F. From plasma exchange to plasma treatment. Current

techniques and therapeutic modalities. Ann Med Interne. 1992; 143(suppl 1): 85-87

[18] Bosch T. Lipid apheresis by hemoperfusion: in vitro efficacy and ex vivo

biocompatibility of a new low-density lipoprotein adsorber compatible with human whole blood. Artif Organs. 1993; 17: 640Ŕ652.

[20] B.Genetet, G. Andreu, JM. Bidet. Aide mémoire de transfusion. 1984

(ouvrage) p.287294

[21] Médecine transfusionnelle : Les échanges plasmatiques 11/1998.

www.hemato-unice.fr (consulté le 8 October 2008)

[22] Weinstein R. Reduction of blood constituent levels with therapeutic plasma

exchange. In: McLeod BC, Price TH, Drew MJ, editors. Apheresis: principles and practice. Maryland:AABB Press Bethesda. 1997. p. 270Ŕ286.

[23] Bussel A, Pillier C, Sitthy X, Reviron J. Aspects technologiques et

complications des échanges plasmatiques. Hémoperfusion In : Echanges plasmatiques en réanimation. Expansion Scientifique Française. Paris. 1981; pp 243-262

[24] D.Bergvist. Dextran and hemostasis, a review. Acta.Chir.Scand. 1982; 148:

633-640

[25] Guidet B. Problèmes transfusionnels aux urgences : solutés de remplissage.

Collège de réanimateurs et urgentistes de France 2000. (www.creuf.com)

consulté le 28 Aout 2008.

[26] Guidet B, Staikowsky F, VassalL T, Offenstadt G, Amstutz P. Efficacité et

tolérance de l'Elohes dans les échanges plasmatiques. Ann Fr Anesth Reanim.

1992; 11: 534-539

[27] Coffe C, Tantel Y, Couteret Y, Chalopin JM, Bussel A, Rifle G. Use of

different 4 % albumin preparations: comparison of side effects observed during 1950 plasma exchanges [Abstract]. Ann Med Interne. 1984 ; 135 (suppl) : 89

[29] Guidet B, Staikowsky F, Vassal T, Offenstadt G, Anstutz P- Efficacité et

tolérance de l’Elboes Rdans les échanges plasmatiques. Ann Fr Anesth réanim.

1992; 11 : 534-539.

[30] Korach JM, Berger P. Giraud C, Le Perff-Desman C Chillet P. Role of

replacement fluids in the immediate complications of plasma exchange. French Registry Cooperative Group. Intensive Care Medicine. Mai 1998; 24(5): 452-458.

[31] Guidet B, Korach JM, Berger P, et le groupe coopérative français.

Echanges plasmatiques en réanimation. Société française d’anesthésie- réanimation (Sfar). Conférence d’actualisation. 1996 ; p. 533-542.

[32] Guidet B, Jaudinot EO, NIvet C, Offenstadt G, Amstutz P. Utilisation d’un

amidon de bas poids moléculaire comme produit de substitution initial au cours d’un échange plasmatique.

6ème congrès d’hemaphérèse : 18-20 janvier 1994 PARIS. Ann..Med.Inter.

1994 ; 145 (suppl1) :024

[33] Guidet B, Maury E, Bianco H, Vassal T, Offenstadt G. Évaluation de la

pression oncotique et de la concentration plasmatique d'amidon lors d'échanges plasmatiques utilisant d'importants volumes d'hydroxyéthylamidon. 24e congrès de la SRLF, Paris.Réa Urg SP40. 17-19 janvier 1996 ; p. 718

[34] Rock GA, Shumak KH, Buskard NA, Blanchette VS, Kelton JG, Nair RC,

[35] Mousson C, Rifle G. Techniques et mécanismes d’action des épurations

plasmatiques. Actualités en Réanimation et méd Urgence, SRLF. 1994 ; 191-203.

[36] BAUDELOT J. Immuns complexes circulants et échange plasmatique. Ann

Med Interne. 1982 ; 133 : 377-380

[37] Bussel A, Pillier C, Sitthy X, Reviron J. Aspects technologiques et

complications des échanges plasmatiques. Hémoperfusion In : Echanges plasmatiques en réanimation. Expansion Scientifique Française. Paris. 1981; pp 243-262

[38] Clough JD, Calabrese LH. Theoretical aspects of immune complex removal

by plasmapheresis. Plasma The.r 1981 ; 2: 73-79

[39] Bussel A, Stitthy X , Reviron J. Aspects technologiques et complications

des échanges plasmatiques- Revue française de transfusion et

Immuno-hématologie.Tome XXV-n: 5 - 1982. 5563-5565

[40] Branda RF, Moldow CF, Mc Cullough JJ, Jacob HS. Plasma exchange in

the treatment of immune disease. Transfusion. 1975; 15: 570-576

[41] Cregut R, Brossard Y. Theoretical model of epuration by plasma exchange.

Application to anti-rh immunization. Revue fr. Transfus. immunohematol.

1980; 23: 353-371.

[42] Ch. Giraud, J.M. Korach, G. Andreu*, C. Lacaze, M. Vaicle, F.

Schooneman, L. Guillevin. Applications transfusionnelles et thérapeutiques

des techniques d’aphérèse. GUIDE D’HÉMAPHÉRÈSE. Transfus Clin Biol.

[43] BeliWR, Brainf HG, Ness PM, Kickier RS. Improved survival in thrombotic

thrombocytopenic purpurahemolytic uremic syndrome. Clinical experience in 108 patients N Engl J Med .1991; 325: 398-403

[44] Naumovski L, Pillsbury HE. Treatment of thrombotic thrombocytopenic

purpura with cryosupernatant. Am J Hematol. 1991; 38: 250-251

[45] Rock GA, Shijmak KH, Buskard NA, et al. Comparison of plasma

exchange with plasma infusion in the treatment of thrombotic thrombocytopenic purpura. N Engl J Med. 1991; 325: 393-397

[46] Shepard KV, Bukowski RM . The treatment of thrombotic

thrombocytopenic purpura with exchange transfusions, plasma infusions, and plasma exchange. Semin

Hemato. 1987 ; 24 : 178-193

[47] Assogba U, Dairou F, Rottembourg J, Fournel Jj, De Gennes JL. LDL

aphérèse : techniques de traitement, indications et perspectives. STV. 1991; 3: 467-470

[48] Stoffel W, Borberg H, Greve V. Application of specific extra corporeal

removal of low density lipoprotein in familial hypercholesterolemia. Lancet.