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Dirigeons à présent notre réflexion sur nos résultats et les conclusions que nous en avons tirées en suivant la méthodologie décrite précédemment.

Pour ce faire, nous tenons à rappeler, dans un premier temps, que le contexte d’étude de ce travail est particulier. Aussi les conclusions qui peuvent être tirées des don-nées récoltées ne sont pas applicables en tant que telles pour d’autres interprétations en langue des signes, telles que celles réalisées dans le cadre médical ou juridique. Même au sein du domaine scolaire, il est indéniable que l’interprétation pour un élève d’école pri-maire sera différente de celle pour un étudiant de niveau universitaire. Néanmoins, nos analyses permettent de dégager certains principes ou certaines tendances qui peuvent trouver un écho dans la pratique de l’interprétation de manière plus générale. Sur ce point, nous pensons notamment au fait qu’un interprète aura tendance à restituer ce qu’écrit l’orateur pour permettre à l’auditoire de suivre pleinement un discours ou que le choix de l’équivalence (formelle ou sémantique) est influencé par la forme et l’intention du dis-cours de l’orateur.

Formé en traduction et en terminologie, et attiré par l’interprétation, nous souhai-tions à travers ce travail établir un pont entre différentes disciplines dans le but de trouver des réponses à des questionnements personnels. Aussi notre réflexion s’appuie-t-elle sur des ouvrages relevant de la traductologie et des théories de l’interprétation, de la termi-nologie ou encore de la linguistique. Cette approche pluridisciplinaire représente à nos yeux un avantage pour ce travail, d’autant plus que la langue des signes est un objet encore mal connu par rapport aux langues orales. Toutefois, en confrontant cette langue aux théories préétablies, nous avons dans une certaine mesure été confronté aux limites de l’exercice. Ces difficultés se sont cristallisées lors de la mise au point de la grille d’analyse, tout d’abord, et, ensuite, au moment du traitement des données récoltées. En effet, ces étapes ont souligné les points forts et les points faibles de chaque ouvrage qui a servi de base à notre grille d’analyse.

Tout d’abord, l’ouvrage de terminologie permet de construire une réflexion solide sur la terminologie et, en particulier, sur la terminologie multilingue. Bien qu’offrant un point de départ intéressant, il nécessite forcément d’être complété, car, d’une part, son approche théorique entre en conflit avec notre problématique concrète et notre approche plus linguistique, fondée sur les écrits de M.-C. L’Homme, et d’autre part, car les trois tactiques proposées par les auteurs ne suffisent de loin pas à couvrir l’ensemble des phé-nomènes observés. Ensuite, l’ouvrage relevant de la traductologie présente l’avantage de correspondre de manière ciblée à la matière étudiée (dans la mesure où la théorie proposée entend la traduction au sens large, c’est-à-dire qui inclut l’interprétation) et propose une vaste liste de tactiques. Toutefois, l’approche de l’auteur nous semble plutôt floue d’un point de vue linguistique, car les critères de distinction entre les tactiques ne sont pas toujours très clairs. L’ouvrage de théorie de l’interprétation, lui, prend en compte le ca-ractère instantané de l’interprétation et semble également apporter plus d’attention au contexte de production. Toutefois, de la même manière que les ouvrages de traductologie, les notions présentées ou utilisées ne correspondent pas toujours aux notions linguistiques établies. De plus, comme les interprètes en langue des signes s’apparentent davantage à des interprètes de liaison qu’à des interprètes de conférence, il semblerait que leur réalité ne corresponde qu’en partie à celle décrite dans l’ouvrage. De manière plus générale, l’une des raisons qui expliquent le décalage entre ces ouvrages de référence et les données récoltées réside dans le fait que ceux-ci proposent des théories linguistiques et traducto-logiques qui ne tiennent pas nécessairement compte des langues visuelles. Il est

indé-sérieuses et que la linguistique moderne peut difficilement remettre en cause le statut de ces langues, la large majorité des théoriciens, s’ils ne semblent de prime abord pas exclure les langues visuelles, ne semblent pas non plus les inclure réellement. Durant nos re-cherches, nous n’avons pas trouvé d’ouvrage présentant une théorie linguistique complète qui puisse à la fois présenter les langues orales et les langues visuelles indépendamment de leurs modalités différentes. Cela pourrait s’expliquer par le fait que les théories ac-tuelles sont construites sur une tradition linguistique dans laquelle les langues visuelles étaient tantôt inconnues tantôt dénigrées. Nous ne nions pas le fait que les langues orales et les langues visuelles, par leur modalité différente, présentent des différences. Cepen-dant, nous nous questionnons dans une certaine mesure sur la validité des théories lin-guistiques actuelles qui sont censées expliquer le langage sous toutes ses formes, mais qui passe sous silence, peut-être inconsciemment, tout un spectre du langage. Ainsi, lors de l’établissement de notre grille d’analyse, nous avons sans cesse dû établir des ponts entre les tactiques proposées par les différents auteurs et le fonctionnement de la LSF, car bien souvent celles-ci ne pouvaient pas être directement appliquées à cette dernière.

Pour finir, comme nous pouvions nous y attendre, les tactiques apportées par S. Pointurier-Pournin, elles, étaient tout à fait adaptées à l’analyse des langues des signes dans le contexte de l’interprétation, car elles ont été produites dans un contexte de re-cherche similaire. Ainsi, elles ne nous semblent pas présenter de point faible particulier, si ce n’est que nous avons parfois rencontré des difficultés à cerner précisément le phé-nomène qu’elles décrivaient. Nous conclurons sur ce point en remarquant que les tac-tiques de la chercheuse correspondent, pour la plupart, aux tactac-tiques communément citées dans les ouvrages sur les langues des signes ou invoquées par les Sourds et les entendants signeurs. À savoir si cela signifie que les Sourds, et dans une moindre mesure les enten-dants signeurs, sont plus conscients des mécanismes de leurs langues, nous laissons au lecteur la liberté d’en décider.

Conclusion et perspectives

Ce travail se proposait d’aborder une question encore nouvelle en langue des signes, à savoir la question du traitement de la terminologie. Nous souhaitions, à travers cette étude, observer le comportement des interprètes face aux termes, ces unités particu-lières de la langue, dans le contexte scolaire en vue de mettre en lumière certaines

ten-de la terminologie dans leur interprétation et s'ils la transmettaient. Il convenait alors ten-de déterminer si les équivalences proposées privilégiaient une identité formelle ou séman-tique avec le terme français et, ainsi, identifier les possibles raisons de ce choix. Pour ce faire, nous avons récolté des données réelles dans un établissement scolaire de niveau supérieur. Nous avons ensuite traité ces données sur la base d’une grille d’analyse pré-sentant différentes tactiques de traduction envisageables en langue des signes.

Ainsi, nous avons observé que, dans notre contexte de travail, la construction du discours en français est déterminante dans le choix de la structure en langue des signes.

L’interprète suit en effet la démarche pédagogique du professeur et restitue le terme en langue des signes différemment selon que le professeur entend transmettre des informa-tions métalinguistiques ou conceptuelles à ses étudiants. En outre, les interprètes tiennent compte du contexte extralinguistique et de leur environnement, tantôt en restituant à l’étu-diant ce que le professeur écrit au tableau, tantôt en indiquant à l’auditoire des termes ou des concepts affichés. Par ailleurs, de manière plus générale, les interprètes suivent d’une certaine façon le même cours que leur auditoire. Ainsi, ils apprennent durant le cours les termes et les concepts que ceux-ci dénomment. Leur interprétation est marquée par cet apprentissage et se construit et s’affine au fur et à mesure du discours. En outre, ils font preuve d’une cohérence notable dans leurs choix terminologiques durant leur interpréta-tion et semblent également privilégier des équivalences ayant un lien formel fort avec le terme français, ce qui témoigne d’une volonté de leur part de transmettre la terminologie, mais également de ne pas se placer comme créateurs de nouveaux signes éphémères et artificiels. Enfin, la dimension visuelle de la langue des signes, qui permet à l’interprète de s’affranchir des mots, présente d’un point de vue strictement terminologique l’incon-vénient de ne pas offrir de dénomination claire à un concept.

Si cette étude nous a permis d’apporter de premiers éléments de réponses à la question de la terminologie en langue des signes, plusieurs pistes permettraient d’appro-fondir toutefois nos analyses et nos résultats. Il serait par exemple possible de mener des entretiens avec les interprètes durant lesquels ils pourraient revoir leur prestation et ex-pliquer les raisons de leurs choix. Bien qu’une telle expérience pourrait être biaisée, car les intervenants peuvent justifier leur interprétation a posteriori et ce qu’ils pensent être

« la bonne réponse », elle permettrait, si ce n’est de confirmer ou d’infirmer des hypo-thèses, d’orienter le chercheur dans une direction de recherche. Il serait également inté-ressant d’étudier la réception du message par l’auditoire sourd en vue de comprendre dans

Enfin, pour conclure sur une note plus personnelle, soulignons que ce travail a sans cesse été motivé par notre envie d'en apprendre davantage sur les langues des signes.

Notre but était en effet d'obtenir des éléments de réponse objectifs et scientifiques à des questionnements personnels. En ce sens, ce travail nous a permis de découvrir la réalité d'une recherche scientifique et nous fait prendre conscience de l'importance d'une métho-dologie stricte, laquelle est garante de l'objectivité et de la validité des résultats. Et celle-ci est d'ailleurs d'autant plus importante lorsque ce sont des motivations personnelles qui font émerger un projet de recherche, comme il a été le cas pour nous.

Bibliographie

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Annexes

Liste des signes cités

Pour parler des signes que nous avons observés, nous avons utilisé les dénomina-tions françaises proposées par le lexique de la Fédération Suisse des Sourds. Dans certains cas, le lexique ne proposait pas d’entrée. Pour pallier ce vide, nous avons proposé de nous-même une équivalence française. Afin que le lecteur sache de quel signe nous par-lons, nous proposons ci-dessous une liste des différents signes cités dans ce mémoire. Les signes pour lesquels nous avons proposé une dénomination française sont ici décrits. Pour les signes qui ont un équivalent dans le lexique de la Fédération Suisse des Sourds, un simple renvoi est indiqué.

APERITIF Signe décrit en page 16

ARGENT voir lexique SGB-FSS

AUTRE voir lexique SGB-FSS

BANQUE voir lexique SGB-FSS

BON AMI voir lexique SGB-FSS

BUT voir lexique SGB-FSS [THEME]

CA VEUT DIRE voir lexique SGB-FSS

CENTRE voir lexique SGB-FSS

C’EST TOUT voir lexique SGB-FSS

CHANCE voir lexique SGB-FSS [AVOIR DE LA

CHANCE]

COMBIEN voir lexique SGB-FSS

COMME voir lexique SGB-FSS, effectué à une main

COMMENT voir lexique SGB-FSS

COMMERCE, MARCHE voir lexique SGB-FSS

CONTRAT voir lexique SGB-FSS

COURS voir lexique SGB-FSS

ANNONCER, DECLARER voir lexique SGB-FSS [ANNONCER]

DEFINITION voir lexique SGB-FSS localisée sur la joue (le bout du pouce et du majeur sont contre la joue), la main bascule d’avant en ar-rière.

ECRIRE voir lexique SGB-FSS

EGAL

Les deux mains vers le haut, les paumes sont face au corps, l’index est tendu, les autres doigts sont repliés, la pointe des deux index se font face, la main droite vient au-dessus de la main gauche, les mains bougent parallèlement et simultanément vers la droite et dessinent le symbole mathéma-tique égal.

EN-DESSOUS, PASSER DESSOUS, SE FAUFI-LER

décrit en page 62

ENNUYEUX voir lexique SGB-FSS

ENSEMBLE, TOUT

Les deux paumes sont vers l’avant, les mains ou-vertes, les paumes se retournent dans un mouve-ment ample marquant une sphère, les doigts se ras-semblent pendant que les paumes se retournent et finissent par se toucher.

EVENEMENT, ARRIVER, SE PASSER voir lexique SGB-FSS [EVENEMENT]

EXPERIENCE

Les deux paumes vers le bas, les bouts des doigts se font face, les mains devant le buste du côté op-posé à celui de la main dominante, main dominante plus haute que la main dominée, les deux mains se referment comme pour saisir quelque chose à deux reprises en effectuant un petit mouvement circu-laire.

FINANCE voir lexique SGB-FSS, effectué avec les deux

mains FRAPPER PERSONNE

La main dominée, index levé, représente une per-sonne, la main dominante effectue le signe [TA-PER] (voir lexique SGB-FSS) vers la main domi-née.

GUILLEMET Signe identique au geste utilisé par les entendants

pour accompagner la communication verbale.

HASARD voir lexique SGB-FSS

LIMITE voir lexique SGB-FSS

LISTER

Les deux paumes sont face au corps, les doigts sont en éventail, les pouces sont repliés, les mains sont côte à côte, les bouts des doigts sont face à face, la main dominante s’écarte vers l’extérieur, puis des-cend en biais sous la main dominée.

LIVRE voir lexique SGB-FSS

MAFIA voir lexique SGB-FSS

MARCHE PAS voir lexique SGB-FSS [MARCHER 2] suivi de la

négation

MARIAGE, MARIER voir lexique SGB-FSS [MARIAGE]

MONNAIE

Les mains sont face au buste, les paumes se font face, le pouce et l’index de chaque main se tou-chent et forment un cercle, les mains effectuent des cercles, la main gauche passe au-dessus de la main droite.

MOT voir lexique SGB-FSS

NATIONAL voir lexique SGB-FSS

PAS

La main dominante, paume vers l’avant, index tendu, penche rapidement de droite à gauche de fa-çon répétée.

NOTER voir lexique SGB-FSS, mouvement non répété

OFFICIEL voir lexique SGB-FSS

OU voir lexique SGB-FSS

OUI voir lexique SGB-FSS

OUVERTURE, OUVERT voir lexique SGB-FSS

PAF-ETIQUETTE

Le pouce et l’index de chaque main forment un C, les autres doigts sont pliés, les mains se font face devant le buste puis se tournent vers l’extérieur jusqu’à ce que les paumes soient vers l’avant.

PARENTHESE Index tendus, deux parenthèses sont dessinées

de-vant le buste.

PARFOIS voir lexique SGB-FSS

PERSONNE voir lexique SGB-FSS

Les deux mains sont en configuration de L sont po-sitionnées devant le buste, paume vers l’avant et dessine un rectangle.

REGULIER

Les deux paumes sont orientées vers le haut, le bout du pouce et de l’index de chaque main se tou-chent, les mains dessinent un cercle vers l’avant par le haut et reviennent en position initiale.

REMPLACER voir lexique SGB-FSS, effectué à une main

REMPLACER voir lexique SGB-FSS, effectué à une main