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CHAPITRE 2. Taine historien, les premières années, 1870-

C. Réception de La Révolution tome

Si L’A ie gi e a ait pas e t aî de pol i ues

passionnées à sa parution, il ne va pas en être de même avec le premier tome de la

Révolution, au titre en lui-même polémique : L’a a hie. E effet, Tai e e t aite plus d u

sujet qui, sans être consensuel, ne provoquait pas, à part chez les légitimistes, bien isolés, de controverses bien enflammées. Comme certains passages de L’A ie gi e le laissaient de i e , il s atta ue, et su tout à ette p iode u iale, au s ole de la République, pire e o e, à l E a gile de la ‘ pu li ue : la Révolution française. En effet, la situation politique a évolué depuis la parution du premier tome des Origines. Les élections municipales de 1878 a a t e t i le glisse e t de l hi uie politique vers la gauche, la composition du sénat qui en découle donne une large majorité aux républicains, 174 pour 126 monarchistes. La République ne constituait plus une menace, elle existait de fait en tant que république conservatrice, et Taine en prend acte o e il a ait p is a te de l E pi e, espe ta t la l galit . L aff o te e t p isi le de Ma -Maho a e les pu li ai s p e d p te te d u e de a de d pu atio ad i ist ati e des ad es o a histes e t i e pa le i ist e de la guerre, proposant la révocation de cinq généraux et la mise en disponibilité de cinq autres. La coupe est pleine, Mac-Mahon démissionne le 30 janvier 1879.

L le tio de J. G di i ue de fait l i po ta e de la présidence de la République, et e t aî e u effa e e t p og essif de l e utif de a t le législatif. Une première révision constitutionnelle a lieu en juin 1879, ramenant les Chambres à Paris, instituant la commémoration du 14 juillet et la Marseillaise, une seconde en 1884 transformant définitivement la constitution orléaniste en constitution républicaine. Citons pour mémoire le ministère Ferry de 1880-1881 avant le « grand » ministère Gambetta du 14 novembre 1881 au 26 janvier 1882.367

Pendant les deu a s et de i ue Tai e o sa e à l itu e du deuxième tome des Origines de la France contemporaine, il s i t esse ie ide e t à la ie politi ue, ais e do e ses opi io s u à tit e p i , o e o les et ou e da s sa correspondance. La période 1870-1875 ou il intervenait dans la vie politique par des initiatives

367 Lire à ce sujet : Agulhon (M.), La République, dans Histoire de France hachette, op. cit., Demier (F.), La

France du XIXe siècle, 1814-1914, Le Seuil, 2000. Miquel (P.), La IIIe République, Fayard, 1989. Winock (M.), La France politique, XIXe-XXe siècles, Le Seuil, 1999.

ou des écrits est définitivement révolue. Le « spectateur engagé » est toujours un spectateur de la vie politique de son temps, mais de moins en moins engagé ou plutôt de plus en plus sceptique. Tout contribue à cette impression, les termes utilisés, le ton modéré, les expressions nuancées donnent à ses lettres une impression de pessimisme absolu, de e o e e t d fi itif à l espoi d u e olutio o fo e à ses œu . D s le d ut de l année 1879, il renonce de fait à ce qui était sa motivation, son engagement, sa vocation à guérir le alade…Il e o ti ue a pas oi s, ais de plus e plus loi des alit s politi ues, de oi s e oi s e phase a e l a tualit . Ce ui o stitue le fait essentiel de cette période, et e se a ala le jus u à sa o t, est u il e a ifeste plus ses opi io s e pu li , i pa des a ti les, i pa des dis ou s. “o œu e pa le pou lui !

Respectueux de la légalité, il ne remet pas en cause la légitimité républicaine mais se montre soucieux et inquiet de la démagogie démocratique qui peut la faire basculer dans le radicalisme. Ainsi écrit-il en janvier 1879 : « A mon sens, la prépondérance de la droite au Sénat était une condition de bon gouvernement, un contre poids qui empêchait les trop grandes sottises ; le parti républicain ressemble à un danseur de o de heu eu d a oi jet so ala ie . Bie des ge s so t i uiets ; je ai s u ap s sept ans de demi-sagesse ous a o s deux ou trois ans de folie croissante. »368 Il reproche surtout à ceux- i de ouloi fai e de la ‘ olutio f a çaise le dog e a solu u il est i possi le de e ett e e ause sous pei e d e o u i atio et do u il est i possi le d tudie se ei e e t. « Ah ! Les terribles politiques qui croient avoir dans leurs mains toute la it , e elle ui est pas e o e faite ! Me voilà aussi hérétique, ennemi de la France moderne. »369 Chez lui l a ti- pu li a is e se dou le d u e ai te pe a e te de oir la gauche débordée par ses extrêmes, bref de voir ressurgir le spectre de la Commune : « J esp e u il au a ie de iole t à Pa is, et hi e e o e, ais ous des e do s u e pe te ie da ge euse, et je e ois pas u o puisse p di e la t a uillité pou l a p o hai . Le o seil u i ipal de Pa is se pose e su esseu de la Co u e, et pou a ie , u jou ou l aut e, la e ou ele . »370

Dans un tel contexte politique, il ne va donc pas t e su p is des atta ues do t il a fai e l o jet de la pa t des pu li ai s puis u il s atta ue di e te e t à leu « évangile » mais aussi des louanges venant de ses ennemis d hie ui se f li ite t de sa o da atio de la ‘ olutio . Cette edist i utio politi ue à

368 Taine (H.), « Lettre à J.Durand le 14 janvier 1879 », Vie et correspondance, op. cit., t. IV, p.89. 369

Taine (H.), « Lettre à G.Paris le 28 juin 1879 », Vie et correspondance, op. cit., t. IV, p. 93. 370 Taine (H.), « Lettre à sa mère, novembre 1879 », Vie et correspondance, op. cit., t. IV, p. 99.

son égard va aussi changer le rapport de fo e à l A ad ie f a çaise, ua d « sous la pression de ses amis », il se présente à nouveau. Son ami Alexandre Dumas comprend, à la sortie de

l’A a hie, que la bataille idéologique provoquée par le livre de Taine peut être le bon

moment pour sa candidatu e. Le la atholi ue e pou a pas s oppose à lui o e e et les o sta les i f a hissa les d alo s e iste t plus. E e d ut , t ois si ges a a ts so t à pou oi , eu de Thie s, Claude Be a d, et de Lo ie. ‘e a s ta t d la candidat au fauteuil de C. Bernard, il se décide, après bien des hésitations, pour celui de Thie s. Il est ai u il ie t d i e su u sujet d jà t a aill pa so illust e p d esseu da s u e opti ue totale e t diff e te, et u il s agit d u ho e politique de première i po ta e à l o igi e de o t o e ses passio es. « “i j a ais l ho eu de loue M. Thie s, je tâ he ais de pei d e l ho e, l i ai , l o ateu , le se iteu de la F a e, et je laisse ais à un autre expert le soin de suivre la politique dans les vicissitudes de sa vie parlementaire. Mais, da s l e ei te o e où je se ais o fi pa o i o p te e, je se ais sû de e pas p o o e u e pa ole ui e fût u ho age à l ho e d Etat, ui, ap s a oi tout fait pour nous sauve de la gue e, ous a e du l o d e et la pai . »371

Il sait que le combat va être difficile car son concurrent est Henri Martin et u il o pte au oi s u ad e sai e e la pe so e de Mig et, a i t s p o he de Thie s, comme lui auteur du e Révolution française centrée sur la politique des assemblées et des partis, faisant la part belle à la petite bourgeoisie et excusant les débordements de 93. Aut e e t dit, Mig et e eut, e au u as, oi Tai e su de à Thie s. Co e tait prévisi le, il est attu pa H. Ma ti le jui a e u a t de t ois oi . L le tio pou le fauteuil de Loménie ayant lieu le 14 novembre, sans concurrent sérieux, il se représente et est élu au premier tour par 20 voix sur 26 votants, quatre voix pour E. Fournier qui ne figurait que pour prendre rang, un bulletin blanc et un nul portant le nom de Leconte de Lisle qui ne se présentait pas. Ce bulletin émanait de Victor Hugo qui avait fait la traversée de Guernesey pour la circonstance et qui ne pardonnait pas à Taine le premier tome de la Révolution. Il est e tai ue ette le tio flatte sa a it , ie u il s e d fe de e i o ua t le plaisi fait à sa mère et son beau-p e De uelle. L e t e sous la Coupole lui assu e u e e o aissa e officielle, ou eau statut diff e t de elui, offi ieu , u il a ait e ta t ue philosophe et critique littéraire auprès de ses pairs. Il la considère sans aucun doute comme une revanche su so i tio de l U i e sit da s les a es et sa ise au a d u e econnaissance

offi ielle. Mais eu ui l a aie t lou a a t e so t pas les es ue eu ui le félicitent en 1878 ! Des )ola ou des Dupa loup, pa e e ple, o t i e s leu s opi io s…

Mg Dupanloup qui lui reprochait en 1873 ses « idées subversives », lui adresse une lettre empreinte de la plus grande admiration pour ses deux premiers volumes des Origines, et l i ite à o sulte la i lioth ue de so a i, le Ma uis de Costa, ou il y a « 3 000 volumes, manuscrits ou vieux imprimés du te ps de la ‘ olutio , ou pe so e a encore rien recueilli, et ou un regard comme le vôtre découvrirait peut-être des documents et souvenirs importants. »372

De même, Caro, son adversaire de 1874, prend ouvertement position pour lui lors de sa candidature au fauteuil de Thiers et lui adresse une lettre de réconfort après son échec du 13 juin : « Mon cher Monsieur et permettez-moi de vous le dire, cher confrère, a ous le se ez de ai si ous e l tes pas aujou d hui, ot e d faite est la nôtre. Il y va de ot e ho eu à le pa e et ous e doutez pas du d si pe so el ue j e ai. Vous tes la i ti e d u ale te du pe fide. Ceu -là seuls ui e ous o t pas lu peu e t s i agi e ue vous êtes un ennemi de 1789. Votre premier volume prouvait que la Révolution était essai e, ot e se o d olu e ta lit ue la ‘ olutio s est al faite. Qui peut e doute ? La F a e he he e o e et uili e. E o e u e fois la a pag e u o a e e o t e

ous a se l i juste et p ofondément regrettable. »373

Taine lui répond aussitôt pour le remercier « de l appui ue ous a ez p t , et de la s pathie ue ous e t oig ez après mon échec. » Il lui dit u u a ti le du Temps lui e o a de d a a do e ses appuis comme le sien, Du as ou de B oglie, et u à e o e t là « le côté gauche me pardonnera et e do e a le fauteuil ue le ôt d oit a pas su ous do e . C est te ta t, o e ous voyez ; ais j a oue ue je e suis pas te t …A la faço do t les jou au p e e t la hose, tout a te aujou d hui est politi ue…Je e suis i de gau he i de d oite ; on est traître aux yeux de la gau he si o a epte l appui de la d oite, et peut-être on serait traître aux yeux de la d oite si o a eptait l appui de la gau he. »374

En quelques lignes, Taine résume parfaitement

e ui a t e sa fo tu e pou des a es…jus u à os jou s.

Caro confirme, dans une lettre du 16 novembre, que les catholiques ont bien changé de position vis-à-vis de Taine. Le premier volume de la Révolution est passé par-

372 Lettre de Mg Dupanloup à H. Taine le 6 octobre 1873, BNF, fonds Taine, naf 28420. 373

Lettre de E.M. Caro à Taine le 14 juin 1878, BNF, fonds Taine, naf 28420.

là. « Tous es o pli e ts les plus si es…Nous se o s, j esp e, la p eu e ue deu ho es si es peu e t t e pas d a o d e philosophie sa s ue e d sa o d oûte ie

i à l esti e i à la s pathie. »375

A partir de cette date la correspondance entre les deux ho es se a guli e et e p ei te, de pa t et d aut e, d u e ide te o dialit .

Pou lo e e hapit e su l le tio de Tai e à l A ad ie, p iso s ue sa réception aura lieu le 15 janvier 1880 par J.B. Dumas, avec pour parrains A. Dumas et d Haussonville. Son éloge à de Loménie est conforme à la tradition académique. Il comporte des fle io s i t essa tes su l histoi e. « La monographie est le meilleur instrument de l histo ie ; il la plonge dans le passé comme une sonde et la retire chargée de spécimens authentiques et complets. On connaît une époque après vingt ou trente de ces sondages ; il

a u à ie les fai e et à les ie i te p te . »376

Dans sa réponse, Jean-Baptiste Dumas, après avoi o u les diff e tes œu es de Tai e, s atta he à loue les deu p e ie s to es des Origines et les différencie des histoires de la révolution de Thiers et Mignet. Vantant leur érudition, il y voit « une photographie sévère de notre pays avant et pendant la Révolution. » Il souligne surtout le fait que Taine ne considère pas « l tat de la F a e o e le p oduit d u e g atio spo ta e, ais o e le sultat d u t a ail le t d olutio ui s a o plit depuis ui ze si les, où ha u e des at gories de la nation, jouant à son tour un ôle essai e, s est a uis des d oits au espe t pa l e ploi pat ioti ue de ses fo es et, pou e a oi a use da s u e pe s e goïste, s est fait u de oi de l i dulge e et de la résignation. » 377Ses ennemis vont, bien-sû , a use Tai e d a oi it l’A a hie pour se faire li e à l A ad ie, e allia t les oies o se at i es et atholi ues. U ho e, ad i ateu de so œu e, d çu sa s au u doute pa les id es e pos es da s le p e ie to e o sa à la Révolution, va le défendre dans un article paru dans le Voltaire au lendemain de la eptio , est E ile )ola. ‘appela t la dette i telle tuelle et l ad i atio u il lui oue, il renvoie dos à dos les journaux républicains et « réactionnaires » qui cherchent dans les

Origines des otifs pou s aff o te . « Ce point de vue est ridicule, car M. Taine, tout en

da t sa s doute à so a ou de l o d e, a ja ais oulu fai e u u t a ail de it . Et e, s il a ait eu to t d i t odui e des passio s politiques dans ses analyses de savant, il serait bien étroit de partir de là pour le juger. O lui a ep o h de s t e o t

375Lettre d’ E.M. Caro à H.Taine le 16 novembre 1878, BNF, fonds Taine, naf 28420.

376 Taine (H.), « Discours de réception à l’A.F. le 15 janvier 1880 », Derniers essais de critique et d’histoire, Paris, Hachette, 1894, p. 167.

a tio ai e da s ses de ie s li es u i ue e t pou fo e les po tes de l A ad ie. Cela est un jugement de passion politique. La vérité est que M. Taine suit les pentes de sa nature. Je e l a use pas d a oi a a do ses id es ; ce sont ses idées elles-mêmes qui ont perdu de leur netteté et de leur hardiesse. Jamais un homme de sa valeur ne va mettre dix ans de sa vie dans un ou age olossal pou goûte le plaisi d t e a ad i ie . » Toutefois, il admet ue si Tai e se plai t de e tapage, il au ait pas dû se p se te . Pe fide, il o pa e le discours de Taine « pâle et ennuyeux » à celui de Dumas « brillant », concluant : « ‘ie est plus triste que ces réceptions solennelles, les Grands y diminuent tandis que les Petits y grandissent. »378

Dans sa courte préface écrite en décembre 1877, Taine pense encore que La révolution comportera deux volumes, un troisième étant possible pour exposer ses sou es et la gle u il a o se e. Ce p e ie li e L’a a hie est o sa à l Asse l e Constituante, le second prévu, au pouvoir révolutionnaire. Dans ce préambule, il justifie le choix de ses sources axées principalement sur les témoignages directs lui paraissant dénués de pa ti p is ou d esp it pol i ue u il a t ou e g a d o e au A hi es et do t il do e les clefs au lecteur en donnant les références en notes de bas de page. « De cette façon, le lecteur, placé en face des textes, pourra les interpréter lui-même, et se faire une opinion personnelle ; il aura les mêmes pièces que moi et conclura, si bon lui semble, autrement que oi. Pou les allusio s, s il e t ou e, est u il les au a ises, et, s il fait des applications, est lui ui e po d a. »379C est à la fois u plaido e pou u e ou elle

histoire « scientifique » ui do e ses sou es, e ui e tait ja ais fait a a t lui, et u e a i e de justifie so i te p tatio de l histoi e puis u il ad et ue le le teu puisse e avoir une autre. Naturellement, il conçoit son « tie d histo ie » dénué de tout parti pris, « sans se préoccuper de nos débats présents. » Il aura bien du mal à faire admettre cette affirmation à ses lecteurs républi ai s…

Les critiques du premier tome de la Révolution correspondent totalement aux opinions politiques affichées par les journaux et revues ainsi que par leurs auteurs. Nous e a o s ele plus d u e i gtai e, publiées dans les années 1878-1880, et peu échappent

378

Zola (E.), « La réception de M. Taine à l’Académie française », le Voltaire, 23 janvier 1880. 379 Taine (H.), La révolution, t. I, Paris, Hachette, 16e édition, 1888, p. III.

au pa ti p is, si e est elles d u Fag iez ou d u “o el. Ce tai es so t es des po ses directes aux écrits des « confrères » pu li s uel ues jou s aupa a a t. L e e ple le plus caricatural nous est donné par L’u i e s répondant au Siècle à propos de L’a a hie qui ne de ie t plus u u p te te. Pou le Siècle, L. Delabrousse dit que « toute la réaction est en liesse » à la lecture du livre de Taine. « Désormais quand les ennemis de la France voudront chercher à réhabiliter tous les abus dont la Révolution nous a délivrés et traîner dans la fange e ue la ‘ olutio a fait de g a d et d utile, est da s e pa phlet de pages u ils i o t chercher leurs arguments. » Il est, ua t à lui, pas to , o sid a t ue Tai e est autant réactionnaire que victime de sa « fausse »méthode, « ui pa t de l a al se pou a outi à la synthèse. » Il conteste les citations et les documents utilisés dans le livre, « arrangés de manière à cadrer avec une conclusion fo ul e d a a e. » Citant Helvétius, il conclut : « Qui o ue e i a t l Histoi e e alt e les faits, est u au ais ito e . »380

Evidemment, P.M. Serret, dans l’U i e s est un avis radicalement opposé et pour appuyer sa démonstration, pas moins de cinq articles sont publiés.381 Après avoir évoqué les historiens de la Révolution, L. Blanc fanatique des thèses jacobines, Michelet « t ou e aga o da t à t a e s l histoi e », Thiers « manquant de conscience », il écrit : « oi i appa aît e l histo ie justi ie . » Taine est « allé au vrai, simplement au vrai, plus u à la ause du ai. » Louant sa « probité », son « o se s, dia a t de l esp it et du st le », l auteu adh e totale e t à la th se de Tai e à p opos de la Co stitua te, de l a a hie et e veut retenir que sa proximité avec la pensée de J. de Maistre. Mais, on comprend bien à la lecture des articles que le plus important est le coup porté au camp républicain : « le Siècle en a o çu u e hu eu assa a te, à d faut d aut es a gu e ts. Le Siècle soupçonne M. Taine de e u e so te de a da i at litt ai e et la e o stitutio d u e uipe di igea te. Nous o p e o s sa s pei e l hu eu du Siècle et la bile concentrée de la République française. Ce livre, à coup sûr est un point noir dans le ciel bleu de l oppo tu is e. Les olutio ai es de tout plumage sentent, vaguement, que le dégoût monte, que la tourbe du mépris se forme. » Cet article démontre que la première récupération partisane de Taine date de cette époque.

Tous les journau et e ues, s ils affi he t leu s opi io s politi ues, e

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