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CHAPITRE 2. Taine historien, les premières années, 1870-

D. Réception de La Conquête jacobine

Tai e atte d pas la pu li atio de so li e au ois de ai pou

regagner sa propriété de Boringe où il passe désormais la plus grande partie de sa vie, ne sida t plus à Pa is ue les uat e ou i ois d hi e . Il se se t ieu pou i e e “a oie, partageant son temps entre la vie familiale et la réception chez lui de ses amis proches comme Gasto Pa is, Bout , Joh Du a d ou Ma Mo ie ou elle d aut es e a t e ill giatu e à proximité, tels Renan, de Vogüé, Berthelot. A Paris, il mène une vie mondaine discrète, et surtout poursuit ses recherches aux Archives et à la Bibliothèque nationale, bien que, et ses otes de t a ail l atteste t, la pa tie la plus i po ta te de so t a ail est alis e, e gla a t seulement que des détails ou des confirmations. Par contre, il reçoit un courrier abondant de lecteurs de tous horizons lui proposant des renseignements divers sur tel ou tel événement olutio ai e ou sig ala t des ou ages i t essa ts u ils se fe aie t u plaisi de lui communiquer. Ses notes de travail conservées à la Bibliothèque nationale regorgent de cette correspondance à la uelle il e do e pas toujou s suite ais ui t oig e de l e goue e t

ue so œu e sus ite.

La préface de ce troisième volume des Origines est brève, Taine y précise l o ie tatio de so t a ail, o e s il p e ait les iti ues à e i . Il e s agit ue de « l histoi e des pou oi s pu li s » e lua t à l a a e elle de la diplo atie, de la gue e, des fi a es, de l glise. Il po d ai si à l a a e à tous eu , et ils se o t o eu , ui lui feront reproche de ne pas tenir compte des « circonstances » et de rendre ainsi la Révolution difficilement compréhensible. Sans illusion sur les réactions que son livre suscitera, « j ai encore le regret de prévoir que cet ouvrage déplaira à beaucoup de mes compatriotes », il se place délibérément au-dessus des opinions politiques partisanes qui motivent, à ses yeux, les critiques. Il se fait faussement modeste en faisant remarquer « u u e so i t hu ai e, surtout une société moderne, est une chose vaste et compliquée. Par suite, il est difficile de la o aît e et de la o p e d e. C est pou uoi il est diffi ile de la ie a ie . Il suit de là u u esp it ulti e est plus apa le u u esp it i ulte, et u ho e sp ial, u u ho e ui e l est pas. »417

En quelques phrases, Taine balaye à l a a e les iti ues ue so ou age a sus ite , sa fei te hu ilit alli e à l assu a e de sa p op e aleu lui assu a t l e eptio u il e e di ue.

Da s la e ei e se situe les i te ogatio s u il se pose da s u e lettre à Gaston Paris418, ite à so a i e e “a oie. Il solli ite l a is de so a i, o e il est impatient de connaître les opinions de Monod, Sorel, Fustel de Coulanges ou Lavisse et « autres hommes compétents. » Certes, il admet et même sollicite « la contradiction à bout portant », ais à o ditio u elle a e de ge s do t il e o aît u e e tai e aleu , et surtout pas celle de quelque politicien sectaire. Il lui pose trois questions auxquelles il s e p esse de po d e i diate e t. A la p e i e, « est-ce assez neuf ? » il admet être dans le doute, « ayant passé trop de temps avec les personnages et les évènements », mais ajoute aussitôt, avec ironie « a a t t op pe du de ue la l ge de a ept e et l opi io régnante. » A la seconde, « est-ce assez prouvé ? », il po d oui, e isagea t e pas t e is e doute ua t à la pe ti e e et l i pa tialit de ses sou es. A la t oisi e, « est-ce assez littéraire ? », il répond non, sans doute par coquetterie car il ne doit pas douter de sa qualité littéraire, saluée unanimement par la critique, y compris par celle qui lui est hostile, mais en profite pour égratigner Michelet. « Les plus beaux morceaux de Michelet sont des œu es d i agi atio , des ode ies ad i a les tiss es su u a e as histo i ue aig e et sec. » Nous sommes loin des pages que Taine écrivit en 1858 sur Michelet dans lesquelles il l e e sait : « Je ose ais pas di e u il fait l histoi e, elle se fait e lui. Mi helet it o e Delacroix peint. »419 Il ajoutait : « Cette sensibilité de l i agi atio do e l i sti t histo i ue, je eu di e l a t de d le , à t a e s u e foule de faits et de auses, la ause et le fait i po ta t. Elle suppl e à l a al se igou euse, et, pa u e aut e oie, attei t le e but. »420Il préfère se comparer à un Macaulay ou à un Ranke, revendiquant à la fois qualité littéraire et rigueur historique.

La pu li atio de so ou age a lieu alo s ue la ‘ pu li ue s affi e chaque jour un peu plus. Jules Ferry est alors président du conseil tout en restant ministre de l i st u tio pu li ue. Ce e Fe su le uel Tai e se d haî ait ua d elui-ci disait : « La Révolution est notre évangile », ce qui signifiait pour ce dernier « défense de la blâmer : est atta ue la foi d u pa ti, de la ajo it . La o lusio ide te, est ue les o jets de foi e peu e t t e u o jet d e seig e e t pu li …Ah, les te i les politi ues ui oie t a oi da s leu s ai s toute la it , et e elle ui est pas e o e faite ! Me voilà ainsi

418 Taine (H.), op. cit., t. IV, p. 116. 419

Taine (H.), Essais de critique et d’histoire, [1858], Paris, Hachette, 15e édition, 1920, p.88. 420 Taine (H.), op. cit., p.100.

hérétique, ennemi de la France moderne. »421Les le tio s l gislati es d août do e sièges aux républicains contre 96 aux monarchistes. Ferry donnant sa démission suite à l e p ditio tu isie e, est Ga etta et so « grand ministère » qui lui succèdent du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882 où il va chuter sur la question de la révision constitutionnelle. La seule allusion à la situation politique du moment se trouve dans une lettre adressée à Boutmy et datée du 27 novembre 1881, où il dit : « Je suis bien inquiet et bien contrarié de la marche que prend le gouvernement », à propos de la démission de Chanzy.422La rareté de ses réactions politiques épistolaires démontre que Taine se situe de plus e plus e et ait de l e e t et u il o sid e le gi e a tuel bien établi. En d fe seu de l o d e, uel u il soit, il l a epte.

Les critiques publiées à la sortie de ce second volume sur la Révolution sont conformes à celles du premier. Taine persiste et signe, les différentes sensibilités exp i es fo t de e. Il est à ote u elles so t ie oi s o euses e ette a e

, il le dit d ailleu s à so aît e Etie e Va he ot, le jui 423

: « vous voyez le silence systématique de toute la presse plus ou moins républicaine », et il est vrai que les critiques a a t de jou au pu li ai s so t i e ista tes. Tai e a a t a o da s sa p fa e u il y aurait un troisième volume, nombreux sont ceux qui attendent le livre complet pour juger ; ou plus sûrement, Taine est-il classé définitivement dans la classe réactionnaire. Avant que ne sortent les premiers articles, la première personne à réagir à chaud est son ami Paris. A la lettre écrite par Taine le 17 mai, il répond le 21 en osant critiquer la « surabondance des faits, un peu les mêmes partout » et s i te oge su l i t t de olle tio e des faits p titifs ui rendent « le volume un peu long ». Il se de a de s il a esoi « d t e Tai e pou les réunir »et si « un résumé plus rapide aurait-il aussi bien prouvé, et auriez-vous pu rejeter en note ou dans un appendice une indication très sommaire des sources si richement utilisées ». Dès le 22,424 Taine le remercie de sa franchise et souscrit au reproche de monotonie. N a oi s, il se d fe d e i o ua t la essit d a u ule les faits : « dans une matière si o t o e s e, j a ais esoi de t op p ou e . » Regrettant de ne pas être « critique exact et artiste complet » comme Macaulay, il critique à nouveau Michelet sur « la faiblesse de sa

421 Taine (H.), « Lettre à Gaston Paris le 28 juin 1879 », Vie et correspondance, op. cit., t. IV, p.91. 422 Taine (H.), op. cit., t. IV, p.143.

423

Taine (H.), op. cit., t. IV, p.119.

iti ue, su l i suffisa e de so udition » et terminant par : « Il a lu très peu et très mal le manuscrit. »

La première critique date de juin sous la plume de Maxime de la Rocheterie.425Il adh e totale e t au id es de Tai e, jus u au tit e hoisi pa elui-ci. « Il s agit ie d u e o u te, de la o u te de la F a e pa u e fa tio et u e fa tio i fi e, ui a ja ais t u u e i o it , ais ui, à fo e d auda e, de iole es et de i es, est e ue à out d opp i e la ajo it et de do i e le pa s. » Le ton est donn , tout l a ti le est à l u isso de so i t odu tio et se te i e pa « M ; Taine a déployé les richesses ha ituelles de sa illa te palette et de so a e esp it d a al se et d o se atio . » En juillet, paraît dans la Revue bleue426sous la plume de M.E. de P esse s , auteu d u e Histoire de

l’Eglise sous la olutio , et grand admirateur de Quinet, un article assez critique du livre,

mais parfaitement argumenté. Tout en louant la forme « admirable » de l ou age, il ep o he à son auteur la monotonie e ge d e pa l a u ulatio des faits et l e ag atio de ses t aits. “u tout, et est u poi t apital ue l o et ou e a sou e t, e pa ti ulie hez Co hi , l ou li des « circonstances » qui rend la Révolution incompréhensible. « Tai e s est se i, pour flétrir le jacobinisme, des procédés historiques entièrement jacobins. » Cette sentence, émise pour la première fois, fera date, et nous paraît particulièrement juste. Contrairement à Taine, il ne pense pas que la Constitution civile du clergé soit une invention jacobine, mais « née des rancunes et aussi des vieux préjugés du gallicanisme » et fait le distinguo entre Girondins et Montagnards. Enfin, en désaccord profond avec Taine, il écrit : « La passion ne doit pas voiler les crimes, mais les crimes ne doivent pas occuper toute la scène quand de grandes choses y o t t a o plies au ilieu de l u e des plus fo ida les ises de l histoi e. »

La critique que Taine attendait, celle de Gabriel Monod, est publiée dans la Revue historique427. C est u la ge d ad i atio pou l a al se igou euse ue fait

Taine « des i es du pa ti olutio ai e et de l tat d opp essio et de te eu da s le uel il a tenu la nation entière », et des di e ge es apitales u ils o t e t e eu su les p incipes de 1789. Lui reconnaissant la justesse de sa démonstration du caractère français et de « l i possi ilit de t a sfo e u e so i t pa des p o d s adi au au o de p i ipes

425 de la Rocheterie (M.), « La conquête jacobine par M. Taine », Polybiblion, juin 1881 426

de Pressensé (M.E.), « M. Taine et la Révolution française », Revue bleue, 23 juillet 1881. 427 Monod (G.), « La conquête jacobine », Revue historique, juillet 1881, t.16, p. 414-416.

à priori », il ne partage pas son analyse de la souveraineté populaire. Le 6 juillet,428 Taine le remercie « des paroles aimables » que contient son article, et lui demande la « permission de marquer le point central » de leur divergence. Il argumente sa condamnation des principes de 89, et défend sa démonstration du « double effet anarchique et despotique du dogme de la souveraineté du peuple » toujours présent dans la structure politique et sociale de la France a tuelle et ui pa t de l esp it classique. La formule « bien amicalement à vous » est pas u u e fo ule de politesse, mais un sentiment profond qui lie les deux hommes, ne pa tagea t pas les es id es su l h itage olutio ai e tout e ta t p o hes intellectuellement. Dans sa réponse du lendemain429, Monod argumente : « Selon moi, les hommes de 89 ont voulu réaliser deux idées, la séparation des pouvoirs et la souveraineté du peuple. Ils les o t alis es toutes deu ais a e e s, de là l a a hie. Il a, pa suite de cette anarchie, dégoût et lassitude de tous les gens modérés et alors lutte violente et sans autre principe que la nécessité de vaincre contre les factions et tous ceux qui essayaient de revenir en arrière. » Il rejoint Taine sur son jugement du caractère français le qualifiant « très généreux en pensée et même en sentiments, nous sommes égoïstes pou l a tio . »

L a is de “o el o pte eau oup pou Tai e et se a ifeste da s u courrier qui lui est adressé le 12 juin430 pour lui livrer ses impressions à chaud. A la première lecture, il « au ait lou la o st u tio et l o e e t, la large distribution des pièces, la lumière qui circule et met les peintures et les reliefs en valeur. » Il va relire son livre « comme on doit vous lire » pour en faire une analyse approfondie. « On ne peut vous attaquer sérieusement que sur ce que vous a ez pas dit et e ue ous a ez pas oulu di e. » Son article est publié dans la Re ue iti ue d’histoi e et de litt atu e431du d ut de l a e . A. “o el est e tai e e t l histo ie ui a al se le ieu e ue Tai e a oulu e p i e da s ses li es. Da s u te te ou t, a gu e t , sa s flago e ie, il a à l esse tiel. Co stata t ue la Révolution est devenue, pour les deux camps politiques opposés, une religion vraie pour les uns, fausse pour les autres, il constate à nouveau que les discussions suscitées par les O.F.C. « po te t oi s su e u a dit l auteu ue e u il a pas dit. » Il pense que, contrairement à e u e pe se Tai e, il e s agit pas là d u e histoi e des pou oi s pu li s, ais plutôt de l esp it pu li . Tai e, e philosophe, et il l app ou e, t aite des aladies e tales de la atio

428 Taine (H.), op. cit., t. IV, p.122.

429 Monod (G.), lettre à Taine du 7 juillet 1881, BNF, fonds Taine, naf 28420. 430

Sorel (A.), Lettre à Taine du 12juin 1881, BNF, fonds Taine, naf 28420.

pe da t la olutio et du fa atis e ui a a t ise l esp it ja o i . Bie ue d a o d a e e juge e t, u il appuie a e des itatio s de Ca ie , “ai t-Just ou Chénier, il pense que certai s ja o i s a aie t u e aleu d ho es d tat, tels Ca o , Ca ot, P ieu ou Me li de Douai. Il ep o he à Tai e de e juge le ja o i ue sous l a gle d u e pe so alit fig e, alors que certains, comme Fouché, ont su évoluer. Son admiration pour Taine est totale quand celui-ci décrit le patriotisme des armées républicaines attachées aux grandes réformes de la Révolution, mais conteste le lien indéfectible que Taine tisse entre terreur et révolution. « La te eu tait pas i pos e pa la atio , tait les te o istes ui l i posaie t à la atio . »

Saint-René Taillandier, diplomate qui allait devenir le neveu par alliance de Taine en épousant, quelques années plus tard, Mlle Chevrillon, fait paraître dans le

Parlement432un article ou il réunit les idées politiques et philosophiques de Taine, et s i te oge su l olutio i telle tuelle de elui-ci. « Comment un écrivain dont les premiers essais avaient été des révoltes véhémentes contre notre philosophie traditionnelle se faisait-il le défenseur de la tradition et des droits historiques ? Comment un penseur de tempérament si révolutionnaire était-il devenu un juge si sévère de la révolution ? » Cet article traduit l i o p he sio de la ou elle g atio is à is d u aît e à penser qui appartient de plus en plus au passé et dont les écrits actuels paraissent en rupture avec les anciens. Taine y répond 433e justifia t l olutio de ses id es politi ues pa les e he hes et les d ou e tes u il a faites su la ‘ olutio , « Il est aussi périlleux que désagréable de combattre des opinions dans lesquelles tout le public a été nourri et élevé ; j a ais oi-même ces opinions au d ut de es e he hes, et e est pas sa s effo t i sa s hag i ue j ai du les uitte . » A son inte lo uteu ui soulig e les ie faits de la ‘ olutio da s les aut es pa s d Eu ope, il e les nie pas, mais distingue « la faço a glaise ou alle a de d ap s les p i ipes de Lo ke et de “tei , ou à la faço f a çaise d ap s les p i ipes de ‘ousseau. » A partir de là, il donne son interprétation bien connue de la souveraineté populaire et ses conséquences désastreuses.

Le dialogue se poursuit quelques jours plus tard434à propos de la centralisation excessive en France que Saint-René Taillandier fait remonter, comme Taine, à la monarchie absolue et au déterminisme historique : « Les faits moraux sont plus ou moins i d te i s pou l esp it ui les o se e et ui e peut o aît e toutes les do es du

432 Saint-René Taillandier (G.), « La conquête jacobine », Le Parlement, 18 juillet 1881. 433

Taine (H.), op. cit., t. IV, p. 125.

problème. » Il tempère ses remarques en disant : « ma plume de débutant aurait bien trahi ma pe s e si les doutes ue j ai i di u s da s o a ti le pa aisse t l e po te su l ad i atio p ofo de ue i spi e ot e ou elle œu e. Votre ouvrage est celui dont la France nouvelle profiterait le plus s il suffisait, pou se fo e , d a oi u e ue lai e et o pl te de ses d fauts. C est ie la plus lu i euse e u te ui pût se fai e su les i es de ot e esp it et de notre caractère national. » Cette remarque préfigure ce que Taine pense déjà sans le dire, Les

origines de la France contemporaine, délivre un diagnostic et non un remède. Pour préciser

u e i age ui lui est h e, est u de i o p te t ui do e u ta leau i o sta i de la maladie mais est incapable de rédiger une ordonnance efficace pour la guérir. Taine pou suit l ha ge e lui i a t le août435

pour reprendre leurs points de divergences. Il précise sa conception du déterminisme comparable dans « les choses morales comme dans les choses physiques » et de la préémi e e de a a t es sup ieu s u il nomme « générateurs » ui i flue t su l olutio et ui pe ett aie t « de p oi jus u à u e tai poi t les g a des lig es de l a e i . » C est u des a es e e ples da s le uel Tai e témoigne son optimisme dans le ôle de l histoi e e ta t ue s ie e ou elle à la uelle il se reconnaît un rôle fondateur.

La Réforme sociale publie en septembre un article particulièrement i t essa t sous la plu e d Ed o d De oli s436

, directeur de la Science sociale et disciple de Le Pla , ui, sa s fai e l a al se du li e de Tai e, e d gage l e seig e e t. A pa ti de la définition du jacobin p opos e pa l histo ie , il e o lut u e t e les F a çais ui l e t la Révolution et ceux qui la repoussent, et ie u ils pou sui e t des uts diff e ts, les p o d s de gou e e e t et d o ga isatio so iale so t se la les. « Successivement tous les partis sont arrivés au pouvoir depuis un siècle ; o , au u a essa de odifie , au o de l e p ie e, l tat so ial e pa l a ie gi e e d ade e et pa la ‘ olutio : les uns ont tiré à droite, les autres à gauche ; voilà tout. » Dans sa lettre de remerciements437, Tai e se f li ite ue l id e e p i e da s so li e soit d gag e et o p ise. Tous les Français so t plus ou oi s olutio ai es puis u il sui e la e thode e politi ue et e

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