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Les réalisations et les choix en cours de recherche

B Figure 15 : Philip Taafe Paintings 2009-2011 [En ligne].

2.3 Les réalisations et les choix en cours de recherche

À la deuxième année de ma recherche, j'ai créé plusieurs images et j'en ai transféré une dizaine sur des plaques de plexiglas avec la pellicule ImagOn pour une nouvelle série que j'avais l'intention d'imprimer au cours de l'été suivant. J'ai utilisé le même support, le papier Somerset de couleur gris vert, et un papier usucha (pur kozo) verdâtre d'excellente qualité pour le chine collé que j'utilise fréquemment car il rajoute au chromatisme et à la saturation. Ce papier est résistant mais il est épais et peut faire gondoler légèrement le support. J'assume entièrement ce choix car c'est minime. J'ai choisi le même chromatisme, rouge et bleu très foncé, pour le premier groupe d'estampes de cet ensemble avec superposition des plaques positive et négative. J'ai utilisé le rouge et le bleu car il évoque le sang, la vie. J'ai imprimé différentes variantes également en utilisant seulement une plaque positive ou négative avec des couleurs différentes et en omettant parfois le chine collé. J'ai aussi imprimé en noir sur un support blanc.

On retrouve ci-dessous des photos qui représentent l'essentiel de ce travail :

Figure 64 : M. V. Ill, 1, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 65 : M. V. Ul, 4, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 66 : M. V. III, 5, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.///, 5,

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Figure 67 : M. V. III, 7, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 68 : M.V. Ill, 2, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 69 : M. V. Ill, 3, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

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Figure 70 : M. V. Ill, 9, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 71 : MK ///, 8, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 37 cm,

2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 72 : M. V. Ill, 6, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 50.5 x 40 cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane

Bourgeois.

Figure 73 : M. V. Ill, 10, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé, 89 x 108.5 cm, 2010. Crédit

photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 74 : M. V. Ill, 9, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset et chine collé,

50.5 x 37 cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

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Figure 75 : Mêmes détails

que la figure 71. Figure 76 : Mêmes détails que la figure 64. Figure 77 : M. V. III, 4, Lisette Thibeault, photogravure sur papier kongo marouflé sur papier

St-Armand, 69 x 47 cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois. Figure 78 : M. V. Ill, 4, LisetteThibeault, photogravure sur papier kongo marouflé sur papier

St-Armand, 69 x 47 cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane

Bourgeois.

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Figure 79 : M. V. III, 4, Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset, 50.5 x 37 cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 80 : M. V. Ill, 4, E.A., Lisette Thibeault, photogravure sur papier Somerset avec chine collé, 50.5 x 37

cm, 2010. Crédit photographique : Stéphane Bourgeois.

Figure 81 : M. V. Ill, 4, mêmes détails que la figure 65.

Plusieurs autres estampes ont été réalisées avec les plaques de ces œuvres qui ne sont pas documentées ici. Les estampes les plus réussies de cette série sont celles des figures 64, 65, 66, 68, 69, 71, 74 et 79 (à partir de la page 28 et voir l'annexe II pour la figure 64) parce que la saturation de la couleur n'intervient pas sur la densité de la ligne. Si on veut

31 exploiter la profondeur de l'image ou une plus grande saturation de la ligne, il faut imprimer en négatif ou en positif seulement, c'est la conclusion à laquelle j'arrive après toutes ces expérimentations. Les estampes des figures 75, 76, 77, 78, 80 et 81 de la page précédente le démontrent bien (voir l'annexe III pour la figure 77 et l'annexe IV pour la figure 78 afin de mieux observer les résultats obtenus). Celles des figures 67 et 70 sont sans intérêt, que ce soit pour l'image ou pour la saturation de la ligne, il y a une trop grande compacité due au fait que l'élément multiplié était trop rapproché, ce qui a donné peu de vides. De plus, la couleur n'améliore pas la qualité du rendu.

En cours de recherche, j'ai eu l'opportunité de travailler en collaboration avec un autre artiste pour la réalisation d'une œuvre conjointe lors d'un échange interprovincial, en 2010, où six artistes d'Engramme et six artistes d'Open Studio de Toronto devaient travailler ensemble. J'ai été jumelée avec l'artiste Doug Guildford parce que nous travaillons tous les deux sur un sujet similaire soit l'élément organique. Déjà dans mon travail, il y a l'aspect méthodologique de la rencontre fortuite d'éléments qui sont associés dans la même image, et ce, sans préconception, donc, il était intéressant d'explorer la collaboration avec un autre artiste ayant une méthode semblable. Cette idée de jumelage rappelait la tradition de l'estampe car tout se faisait avec la participation de plusieurs intervenants, les estampes réalisées étaient des œuvres de collaboration.

Mon partenaire travaille l'eau-forte, la sérigraphie et la sculpture et dessine sur ses plaques en s'inspirant d'un univers marin. Dès le départ, nous avons élaboré notre projet du début à la fin, c'était primordial vu la distance qui nous séparait. Les attentes de chacun, la dimension des plaques, la dimension des œuvres finales, le choix du papier, la méthode d'assemblage, la mise en espace et la date de livraison des estampes à notre partenaire ont été scrutés avec soin. Nous avions cependant carte blanche pour le contenu formel et cette œuvre devait être un prolongement de notre méthode de travail respective. Nous avons décidé de réaliser chacun 61 estampes en deux exemplaires sur un papier kizuki tosa kozo (papier très fin de couleur nacrée et très résistant). Le deuxième exemplaire était envoyé à notre partenaire en vue d'assembler 121 gravures pour obtenir une œuvre carrée de 209 cm. Nous avions également l'intention d'exposer les deux versions côte à côte pour évoquer

une fois de plus notre jumelage car c'était très important pour nous qu'il transparaisse dans les moindres détails.

Il est intéressant de réfléchir sur cette pratique collaborative comme le prolongement de cette même méthode où nos œuvres respectives se rencontrent de façon aléatoire dans un même assemblage. Les photographies de la mise en espace de chaque œuvre apparaissent ci-après. L'œuvre déposée sur un socle ou froissée sur le sol permet la formation de plis qui font en sorte que les estampes se touchent et se confondent en formant ainsi une autre configuration d'images.

Figure 82 : En pièces attachées/Hanky, Lisette Thibeault et Doug Guildford, eaux-fortes et photogravures sur kizuki

tosa kozo, 209 cm. (Assemblage de Lisette Thibeault).

Figure 83 : Détail de la figure 82.

Figure 84 : Hanky/Enpièces attachées, Doug Guildford et Lisette Thibeault, eaux-fortes et photogravures sur kizuki

tosa kozo, 209 cm. (Assemblage de Doug Guildford).

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Tout au long de ce chapitre, on a retrouvé une série de figures et de commentaires sur la progression des expérimentations au cours de ma recherche. Les deux dernières compositions des figures 72 et 73 (page 29) m'ont révélé un plan graphique différent; ce n'est plus un motif dont les limites sont à l'intérieur de l'image, mais une image qui déborde, qui veut s'étendre à l'infini, un plan spatial. On remarque une évolution au niveau de la configuration des éléments qui la créent. Dans le prochain chapitre, une autre façon de concevoir les images prend forme et sera développée en vue d'exploiter le débordement, l'expansion dans l'espace.

paraissent d'autant plus belles que les fonds placés en dessous sont plus clairs et plus brillants. »

Goethe

CHAPITRE 3 L'exposition finale

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