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QUELLES SONT LES VALEURS QU’ILS PARTAGENT ?

Dans le document Le pouvoir par le discours (Page 26-40)

Revenons maintenant à ce que le groupe a en commun. Tous veulent le changement, et s’ils ne l’appellent pas comme cela, ils parlent «d’évolution», de «transformation» ou d’«adaptation».

Gilles, Jeanne et Simon souhaitent même créer des choses.

Hormis Paul, nous l’avons dit, ils ont tous en commun la recherche d’un travail passionnant. Tous abordent également le respect de l’environnement et le respect de l’homme, de manières plus ou moins spécifiées et plus ou moins fortes pour ces deux axes.

Notons que le respect de l’environnement se révèle pour chacun selon des modalités différentes, que ce soit par la sauvegarde du bâti, par la façon de produire, par la recherche d’une alimentation saine, tous veulent rendre à la terre son statut de «bien commun» (Priscille). Cela se fait par des méthodes telles que la «finance solidaire» (Samuel) dont l’Association est un outil. Cette finance solidaire permet ainsi le respect de l’Homme, car tous sont participants et à égalité pour accéder à la terre et donc à tout ce qu’on peut y faire : «se bécoter sur les bancs public», «se loger» ou «produire» (Gilles).

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La participation est de meilleure «qualité» (Patrick) et plus

«conviviale» (Patrick) si elle est faite en «proximité» (Jeanne), si l’on peut s’organiser en petits groupes (Jeanne), pour augmenter un «bien-être social et sain» (Paul). Remettre l’Homme au centre, en faisant attention aux conséquences sociales et environnementales de nos actes sont donc des valeurs absolues, et nul ici ne les remet en question. Par conséquent, nous ne nous étendrons pas plus longuement dessus. Voyons plutôt ce qui est partagé et nuancé.

Mis à part Patrick, tous soulignent qu’à l’Association la notion de travail en équipe est importante. L’équipe peut-être celle des salariés du mouvement comme le dit Samuel, celle des salariés tel que l’emploient Gilles et Paul, mais au-delà de cette catégorisation ce n’est pas seulement telle équipe qui leur importe que le travail en équipe, le soutien social, l’entraide, le partage qu’ils peuvent avoir, tel que le dit Priscille : «C’est chouette parce que c’était effectivement une de mes motivations pour changer de boulot. Trouver un peu plus de soutien au niveau des administrateurs et (…) moi ça me va bien d’avoir des administrateurs qui soient à la fois collègue de travail et employeur».

Et Marc obtempère plus ou moins en relativisant ses durs propos :

«Parce que attention (…) y a quand même une vie d’équipe un peu, enfin tu vois mais ... je pense que ça pourrait être mieux».

Et cela ne saurait surprendre puisqu’ils sont tous attachés «à cette valeur qui est chère [à Gilles], qu’est la fraternité.» La première chose que nous dit Jeanne à propos de l’Économie Sociale et Solidaire, c’est : «il y a un aspect humain qui est hyper prégnant, avec tout ce que ça engendre, en terme de relation humaine. Qui sont vachement plus fortes». Marc en parle comme un défaut, quelque chose d’absent à l’Association, et à regret, car il a «quand même tiré deux, trois fois la sonnette d’alarme». Pour les autres la fraternité se décline donc au sein de l’association et à l’extérieur sous les termes divers de «vivre / faire ensemble» (Samuel, Jeanne, Gilles, Priscille, Patrick, Paul), de «liens» (Samuel, Jeanne, Gilles, Patrick), de

«passerelles» (Samuel), de «participation» (Samuel, Gilles, Patrick, Paul), «d’énergie collective» (Priscille), de la volonté que chacun puisse prendre sa place (Jeanne, Paul, Simon).

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Comment s’effectue ce respect ? Comment permettre à chacun de trouver sa voie et d’être libre ? Travailler à l’ouverture semble un bon moyen. L’ouverture de soi aux autres que revendiquent les administrateurs, Gilles et Jeanne, et l’ouverture des autres.

Ainsi, Gilles a toujours été curieux et avec Paul, ils veulent pouvoir laisser la place à la diversité. «[le vote individuel des salariés] pourrait effectivement être plus intéressant, dans l’expression de la diversité d’opinions».

De même Jeanne propose pour les autres, et pour elle l’éducation continue car par exemple, «faire ensemble pour bien le faire, ça demande aussi pas mal de billes mine de rien.». Et c’est cela que défendent les autres lorsqu’ils prennent pour exemple «l’éducation populaire» à laquelle Patrick préfère le terme «moins pompeux» «d’information du public». Cette

«individuation réciproque du collectif et de l’individu» dont parle Gilles à propos de la diversité des personnes qui entrent dans le mouvement de l’Association rejoint cette volonté d’avancer, de progresser afin que chacun puisse envisager un autre monde que celui dans lequel il vit. Se laisser «décaler».

C’est cet ensemble de «progressistes» qui réjouit Marc et que Patrick trouve par trop porteurs de «messages idéalistes». Ces messages trop idéalistes et par trop peu concrets faisant trop de tords selon lui à une bonne réception du message duquel ils sont porteur.

Un dernier point commun ? Trouver l’équilibre, c’est ce que recherchent et ont trouvé les trois administrateurs et le coordinateur dans leur engagement. Simon, administrateur au national, au régional et bénévole s’explique : «Pourquoi ? Bah parce que je trouve que c’est bien. «Penser global, agir local» quoi ! En tout cas, moi, ce qui a le plus de sens pour moi dans l’action de l’Association c’est (…) au niveau local c’est là aussi qu’on voit les réalisations les plus concrètes. Et au niveau global c’est là qu’on agit sur des enjeux plus globaux, plus nationaux et je trouve que on doit forcément alimenter les réflexions nationales par du vécu au niveau local quoi. Et voilà, donc les allers-retours sont, sont nécessaires.»

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L’administrateur se charge du politique et le bénévole du terrain autour d’un projet concret. Les trois administrateurs s’occupent, ou se sont occupés, de dossiers concrets et tous trois ont accepté

«de prendre un peu plus de responsabilités» (Patrick). Gilles est salarié, il s’occupe donc du terrain, mais il a également à cœur, le politique «dans le sens où ce que j’aime le plus faire et où (…) je suis bon (…) c’est les liens politico-institutionnels, enfin, le travail politico-institutionnel. Dans politico, c’est politique au sens large, ça n’est pas qu’institutionnel, je précise».

Mais s’ils le disent haut et fort, ils ne sont pas les seuls à souhaiter cette action globale et locale. Pour Marc «le conseil d’administration (…) c’est [leur] outil de travail et [il a]

envie de le maîtriser [son] outil de travail», les salariés plus professionnalisés que les administrateurs sont plus à même de voter selon lui les bonnes orientations, car c’est eux qui sont sur le terrain le plus souvent. Il en va de même pour Priscille, la nécessité du vote en moins, elle veut avoir un minimum de participation aux orientations politiques : «le CA peut pas (…) faire abstraction de ce que nous, on vit, de ce qu’on ressent de notre position. Et ça, du coup j’ai l’impression que c’est à peu près le cas. Enfin, voilà, on est présent dans la plupart des instances décisionnaires.».

Jeanne et Samuel semblent moins vouloir agir politiquement à tout pris. Jeanne a une vision globale et la met seulement en œuvre au niveau local. Quant à Samuel, il se conforte

«politiquement et amicalement» à la Maison des Solidarités et avec son administrateur référent, mais il ne semble pas y attacher un investissement plus spécifique, tel que Simon ou Gilles peuvent le faire.

Que signifie «équilibre» pour eux ? Dans la définition même d’équilibre, il y a une tension à ne pas perdre, il est donc important de trouver un accord. Faut-il, comme le défend Gilles, aller chercher de nouveaux projets afin de créer de la stimulation, d’être vu et connu et d’agir à tout niveau ? Ce qui est généralement mis en œuvre, car «de toute façon, Gilles a suffisamment de ressources argumentatives pour montrer par

«A+B» que c’est nécessaire de s’engager dans ce nouveau partenariat, ce nouveau projet», comme le stipule Simon.

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C’est lui-même qui a le sentiment d’une «fuite en avant» ayant l’impression qu’il s’agit bien plus de «rentrer de l’argent dans la structure et de financer l’activité».

Il est rejoint là-dessus par Patrick qui s’interroge sur la charge administrative liée à la recherche de financement qui pèse sur les salariés. Ainsi, Simon proposerait bien plus de «finir le job»

car il y a une «responsabilité» face à toutes les personnes devant qui ils ont pris un «engagement». Ainsi l’équilibre global-local est encore fragile en acte, et Jeanne demande à être écoutée

«si on ne prend pas le temps d’arrêter le train, le train il est en marche et j’ai l’impression qu’on s’est peut-être pas assez posé, ou on s’est peut-être pas assez donné le temps de se dire : «bon alors, où on en est ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce qu’on est bien ? Où on va ? Qu’est-Est-ce qui nous va, qu’est-ce qui nous va pas, comment on pourrait améliorer ?». Cela leur permettrait peut-être d’éclaircir et d’équilibrer justement les points de désaccords.

Quelle est la valeur qu’ils défendent vigoureusement, qui n’a pas (encore) sa place à l’Association et entraine chez eux des frustrations ?

Ils sont nombreux à vouloir se protéger, mais Samuel défend vraiment cela de manière rigide «là on a un flou qui permet, qui est un mélange de perso et de boulot. Permanent. (…) Même si moi je bosse moins le soir en ce moment depuis ma fille, (…) de toute façon faut arrêter les conneries.». Se protéger au détriment des autres «moi je dis non. Non, clairement. Trop sûrement. Ou en tout cas pas assez de manière structurée mais c’est aussi une réaction j’pense un peu épidermique. Un côté,

«non, non non. C’est pas nos missions, c’est pas là où on est, et puis ça sera pas dans les miennes», sauf si c’est trop dur pour eux : «J’en ai rien à foutre de ce qu’il se passe ici, parce que j’ai pas le temps dans ma tête de m’en occuper. (…) sauf si c’est vraiment une grosse difficulté que [mes collègues] rencontrent, mais sinon, rideaux !». Gilles le souligne de manière aussi épidermique que Samuel le défend.

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Jeanne, comme beaucoup d’autres, s’interroge sur la manière de mener le projet de base : «on s’est construit sur un discours, ou sur ce projet de base, qu’on a du mal à questionner j’ai l’impression». À une seule différence, tant que l’Association n’aura pas pris le temps de se recentrer, elle aura du mal à avancer. Jeanne met donc en exergue la valeur de changement, mais un changement interne, pour redéfinir le projet. Elle est d’ailleurs la seule à dire : «on aurait beaucoup à gagner à s’associer avec les gens proches de nous, d’autres acteurs associatifs (…) à ne pas vouloir tout faire, à mieux répartir les actions». Et derrière cela, c’est sa difficulté personnelle à «placer ses limites» qu’elle exprime. Même volonté de se protéger que Samuel, mais une mise en place différente. Très différente, car lui ne semble pas nécessairement prêt à redéfinir le cadre, à réinterroger le projet, il a trouvé son confort.

Marc n’était pas assez attaché au projet lui-même, pour se battre et y croire comme le fait Jeanne. Lui, il avait un cheval de bataille : «la valeur travail». Quelle est-elle ? «C’est-à-dire, quelle valeur on donne au travail. Dans ce sens, du coup, quels postulats de départ on donne sur la valeur travail et quelles limites aussi. C’est-à-dire : est-ce qu’il est acceptable de travailler au salaire minimum, par exemple, pour l’Association ? Est-ce qu’il est acceptable de travailler 45h quoi ! (…) Y’a des gens qui se sont battus pour la réduction du temps de travail, en disant justement «la valeur travail», faisant en sorte que le travail n’est pas uniquement le seul leitmotiv’ dans la vie quoi.». Les deux tiers de l’entretien porteront sur cette valeur à travers les maux de la gouvernance et de la coordination.

Ne voulant s’exténuer à la reconnaissance de cette valeur au sein de l’association, et ne croyant plus du tout à ce modèle, il préfère appliquer à sa façon le modèle de «décroissance et [de]

sobriété heureuse» ailleurs.

Priscille, à peine arrivée et déjà dépassée, semble assez convaincue d’«être dans une association davantage portée par les membres de la société civile», «une association de militants engagés pour défendre un projet de société qui leur va bien».

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Ainsi, elle souligne : «hier un groupe local s’est organisé sans que je fasse quoi que ce soit (…) c’est hyper plaisant» tout en restant consciente «ça va être des règles qui seront à chaque fois spécifiques à chaque groupe, je pense». Confiante aussi vis-à-vis des administrateurs «réalisant aussi de l’animation de territoire, (…) je pense que c’est ça qui les botte le plus (…) pouvant aussi venir en soutien» tout cela répond jusqu’alors à l’une de ses motivations pour changer de travail «trouver un peu plus de soutien au niveau des administrateurs, et pour l’instant, je le reçois ! Donc voilà, le tout, ça va être d’assurer le renouvellement du CA, ce qui là m’inquiète un peu». Priscille a donc cette attente forte de soutien par la participation active des citoyens, elle reçoit pour le moment tout cela, mais se pose des questions à propos de la pérennité de cette place. Peut-être est-ce dû à la désillusion de ses collègues à ce sujet : «que les administrateurs soient vraiment plus présents, ça je ne suis pas sûre qu’ils en aient la place» (Jeanne).

Très terre à terre, Patrick n’est pas du tout touché par ce qu’il voit au départ de l’Association : «une image un peu trop marginale, (…) folklorique, (…) un langage un peu trop sectaire, des slogans trop doctrinaires ou idéalistes». Et pour cause, tout cela semble dépasser du cadre. «L’administrateur, il est plus dans le législatif et le salarié dans l’exécutif. Même s’il est intégré dans la réflexion». S’il veut allier local et global, c’est surtout au niveau politique qu’il veut agir et c’est pourquoi

«un administrateur, il peut partir trois mois avec son camping-car, (…) il peut avoir des temps d’absence,» et bon, ne plus pouvoir assurer la continuité dans le travail au quotidien», ça c’est une contrainte salariale. Et ainsi, «si le salarié a une ou deux soirées, que d’ailleurs on ne sera peut-être pas forcément au courant, et qu’il demande ½ journée de repos, et bien c’est plus du ressort de (…) enfin je sais qu’on n’aime pas beaucoup le terme de supérieur hiérarchique mais de rattachement hiérarchique qui prend des décisions, enfin qui est un référent interne qui est là pour piloter aussi les salariés dans tout ce qu’il y a de plus administratif réglementaire.». Ainsi, chacun à sa place hiérarchique et l’établissement d’un management plus participatif est seulement consultatif. L’administrateur décide, le directeur opérationnalise et le salarié exécute.

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De fait, pour lui, le cadre est une fin, il doit être respecté. Il s’oppose, et il le sait, à tous les autres qui ne veulent pas trop du cadre, sauf s’il y a un problème !

Simon est arrivé alors que l’Association avait déjà décidé de son mode de gouvernance, alors il s’y conforme et ce n’est pas ce qui le préoccupe le plus. Ils sont nombreux à soulever la question du nombre d’actions faites, pour certains, il en va des conditions du salarié, pour d’autres c’est relatif à la recherche de l’efficacité. Pour Simon, c’est surtout la valeur responsabilité qui est en jeu, il est peut-être l’un des seuls à présenter la question du recentrement sous cet angle. «Sur pleins d’aspects, les projets d’installation sont pas des projets aboutis, on n’a pas fini le job (…) si on consacre seulement 5% à finir le job, à accompagner, à sentir qu’on a une responsabilité, parce qu’on a favorisé l’accès à la terre, on a pris un engagement vis-à-vis de tiers». Ces tiers, ce sont les épargnants, les collectivités et les bénévoles qui peuvent avoir «un sentiment d’incompréhension.

Un peu «un sentiment de ramasser les pots cassés derrière»

parce qu’il y a cette «responsabilité qui n’est pas suffisamment mesurée et portée» et «c’est pas quelque chose qui revient à des vagues bénévoles locaux».

Paul n’a pas une valeur ou une autre à défendre qui ressortirait vraiment plus. Il semble trouver son compte dans ce qu’ils ont construit ensemble, depuis le début. Certes, il est sensible au devoir de gestion des ressources humaines qu’il a, et pour lequel il ne se sent pas à la hauteur, par faute de temps, mais également par faute de formation. S’il est seul à soulever ce problème de formation, les autres insistent plus sur le manque de temps et de motivation à gérer cela. Il est également le seul à présenter, sans la revendiquer, la démocratie de façon si poussée : «un salaire unique» puisque tous «œuvrent normalement pour le bien commun» sur un même temps.

Enfin, la notion de militantisme est peut-être ce qu’il a de plus prégnant par rapport aux autres. Être militant, c’est intrinsèque à un certain nombre de métiers, tel que le sien, et c’est «mieux mais pas obligatoire».

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Ce type de salarié est «missionné» et «travailleur libéral», ainsi c’est à lui de s’organiser en «totale liberté pour mettre en œuvre sur son temps personnel, les missions». S’il veut faire le strict minimum, il le peut. Néanmoins, ce strict minimum est peut-être, si on en croit Marc, plus proche des 45 heures par semaine.

Pour finir ce tour d’horizon, intéressons-nous au «fondateur-coordinateur-salarié» qui se retrouve quelque part contre lui-même aujourd’hui, confronté à «ces trois façons de voir [sa]

place (…) [qui] pourrait pousser à la schizophrénie». Lorsqu’il a fondé l’Association, Gilles voulait créer l’Association, c’était son but, aujourd’hui, ses priorités ont changé, il le dit lui-même :

«fondateur c’est un statut statique, figé, institué. (…) Par contre, l’enjeu, c’est que l’association veuille ou pas continuer à se penser, à se voir, autrement que en droite ligne issue de cette histoire et de mon impulsion. (…) j’ai beau dire, je crois que ce n’est pas entendu, je crois que ça ne peut pas être assumé plus que ça. (…) Je sais que je suis contradictoire, c’est qu’ à la fois je dis «allez-y !» et en même temps, je rappelle sans cesse (…) des principes que moi j’ai posé fortement, des balises.»

Aujourd’hui, il voit que «le réel est venu tordre cette belle image émouvante qui [l]’a mis en moteur sur le mode de la toute-puissance». Afin d’éviter un second burn-out, il aimerait «un complice ou quelqu’un qui (…) pourrait faire glisser le regard de tout le monde» mais se voyant seul, il dit qu’il «doit poser un acte de pouvoir fort pour organiser la perte de son pouvoir».

Ici, on s’interroge : «la domination est un tabou», le pouvoir n’était a priori qu’un moyen, mais aujourd’hui il laisse paraître qu’il a du mal à laisser ce pouvoir, parce qu’il lui semble qu’il n’y a personne mais aussi parce qu’il ne veut pas laisser ce qu’il a construit marcher sans lui. On peut donc se demander s’il n’a pas voulu ce pouvoir comme fin, et non seulement comme

Ici, on s’interroge : «la domination est un tabou», le pouvoir n’était a priori qu’un moyen, mais aujourd’hui il laisse paraître qu’il a du mal à laisser ce pouvoir, parce qu’il lui semble qu’il n’y a personne mais aussi parce qu’il ne veut pas laisser ce qu’il a construit marcher sans lui. On peut donc se demander s’il n’a pas voulu ce pouvoir comme fin, et non seulement comme

Dans le document Le pouvoir par le discours (Page 26-40)

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