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Com m e nous l'avons mentionné précédemment, nous avons regroupé, dans cette partie de l'analyse, les quatre premières questions de notre protocole d'entrevue. La raison en est fort simple. C'est d'abord parce que deux de ces prem ières questions nous permettaient de savoir si

l'enseignante interviewée connaissait le Programme d'études - primaire - sciences de la nature (M.E.Q.,1980) et enseignait cette discipline à ses élèves; puis, parce que grâce aux deux autres questions qui étaient posées à l'enseignante interviewée lorsqu'elle nous disait enseigner des sciences, nous pouvions savoir si elle enseignait cette discipline avec ou sans ce programme et pendant combien de temps par semaine. En page suivante, nous retrouvons le tableau 6 dans lequel nous avons compilé les données qu'il nous a été possible de ressortir des réponses de chaque enseignante à ces quatre premières questions, de même que quatre données générales importantes qui allaient certainement nous être d ’un grand secours pour réaliser l'ensemble des trois parties de l'analyse.

A la première colonne de ce tableau, on retrouve la première de ces quatre données générales, c’est-à-dire le numéro de l'entrevue avec l'indication si elle a été réalisée ou non lors de la pré-expérimentation. De plus, cette colonne nous permet de voir l'ordre dans lequel ont été réalisées l'ensemble de ces entrevues.

Deuxièm em ent, il nous fallait absolument mettre comme deuxième donnée dans ce tableau, le numéro de code de l'enseignante interviewée car c'était là le seul moyen de relier les réponses aux questions de l'entrevue avec les données recueillies grâce au questionnaire d'informations personnelles. Il est cependant à noter, que pour conserver l'anonymat de chacune des enseignantes interviewées, nous avons intentionnellement omis ces numéros de code dans ce tableau.

Ensuite, de manière à savoir qui des deux intervieweurs a réalisé chaque entrevue, à s'assurer qu'ils aient tous deux, à chaque fois,

de Centravi 1 (pré) 2 (pré) 3 (pré) 4 5 6 7 8 9

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11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 Tableau 6

Répartition des réponses des enseignantes interviewées, aux quatre premières questions du protocole d'entrevue

Numéro de code Numéro de l'inter- vieweur Degré enseigné par l'inter­ viewé Connaissance du programme (Quest. 1) Enseigne le programme (Quest. 2) Enseigne les sciences de la nature (Quest. 3) Temps alloué (min.) à l'ensei­ gnement des scien

ces de la nature (Quest. 4)

1 -- oui non non --

1 --- non non oui 15

— 2 --- oui non non ---

1 2 ième + OU- oui oui 60

— 1 5 ième + OU- des parties oui 60

— 1 6 ième oui oui oui 120

1 5 ième oui oui oui 60

— 2 3 ième oui des fois ça dépend 30

— 1 1 ère oui oui oui 60

— 2 3 ième oui oui oui 30

2 5 ième non non oui 50

2 5 ième oui non oui 30

1 2 ième non non oui 60

1 6 ième oui oui oui 60

1 1 ère oui oui oui 60

1 1 ère oui oui oui 30

— 6 ième non non oui 60

— 1 5 ième oui oui oui 50

— 1 6 ième oui oui oui 45

2 ième oui non oui incohérence

— 1 4 ième oui + ou - des fois 60

— 1 5 ième oui oui oui 60 à 90

— 1 6 ième oui non oui 45

1 5 ième oui oui oui 120/2 mois

— 2 3 ième oui non oui 60

respecté le protocole d'entrevue et, à expliquer le déroulement de certaines de ces entrevues, nous retrouvons à la troisième colonne, identifié par le chiffre un ou deux, l'intervieweur de chaque entrevue.

Quatrièmement, nous avons compilé dans la colonne suivante (la quatrièm e), le degré scolaire des élèves auxquels enseigne chaque enseignante interviewée. Ainsi, nous pouvions vérifier l'exactitude et la cohérence des réponses aux deuxième et quatrième questions du protocole d'entrevue que l'on retrouve compilées dans les sixième et huitième colonnes de ce tableau. En effet, étant donné que dans le Programme d'études - primaire - sciences de la nature du M .E.Q. de 1980 il est stipulé que l'on doit dispenser un enseignement des sciences d'au moins 60 minutes par semaine pour le premier cycle (première, deuxième et troisième année) et d'au moins 90 minutes pour le second cycle (quatrième, cinquième et sixième année), si l'enseignante interviewée enseignait au premier cycle et nous disait connaître et enseigner ce programme, nous nous attendions à ce qu'elle alloue au moins 60 minutes de sciences par sem aine. Si tel n'était pas le cas, nous considérions incohérentes les réponses qu'elle nous avait données au deuxième et quatrième questions. Dans le cas où elle nous disait ne pas enseigner le nouveau Programme d'études - primaire - sciences de la nature (M .E .Q ., 1980), nous considérions ses réponses aux quatre premières questions de l'entrevue comme étant cohérentes, même si nous n'étions pas toujours convaincu du bien-fondé de ces réponses ni d'accord avec le temps qu'elle allouait par semaine à l'enseignement des sciences de la nature.

En ce qui concerne les quatre autres colonnes de ce tableau, nous y avons regroupé, dans l'ordre, les réponses aux quatre premières questions de notre protocole d'entrevue.

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Pour les réponses obtenues à la première et à la troisième de ces questions (regroupées respectivement dans les cinquième et septième colonnes de ce tableau), nous n'avions aucun moyen scientifique pour en vérifier l'exactitude. Cependant, comme pour les deuxième et quatrième questions, nous pouvions d'après le contexte et la verbalisation de ces réponses, nous faire une idée sur leur véracité. Même que déjà, à ce stade de chaque entrevue (au début), nous sentions certaines des enseignantes mal à l'aise face à nos questions. De plus, d'après l'expression et l'intonation incertaines de quelques personnes interviewées de même que d'après la verbalisation très maladroite de leurs réponses qui quelques fois nous donnaient l'impression d'être inventées sur le coup, nous avions de fortes

raisons de douter de l'exactitude de ces réponses.

C'est ainsi que nous sommes arrivé à considérer que dix des enseignantes interviewées nous avaient donné des réponses cohérentes (entrevues no. 1, 2, 3, 4, 6, 9, 15, 17, 22 et 23); dix n'étaient pas cohérentes dans leurs réponses tenant compte du tem ps qu'elles allouaient à l'enseignement des sciences après avoir dit enseigner le nouveau programme, et du temps d'enseignement exigé par ce dernier (entrevues no. 5, 7, 8 ,1 0 ,1 4 , 16, 18, 19, 21 et 24); quatre avaient des réponses douteuses se justifiant d'avoir d'autres choses à faire, de ne pas se rappeler du temps qu'elles allouaient à cet enseignement ou expliquant qu’elles avaient un temps précis à allouer à l'enseigenment de cette matière mais qu’elles ne le prenaient pas (entrevues no. 11, 12, 13 et 25); enfin, deux tenaient des discours incohérents du début à la fin de leur entrevue de telle sorte qu'il a été impossible de savoir si elles enseignaient les sciences et si oui, combien de tem ps par semaine(entrevues no. 20 et 26).

Tel que mentionné précédemment, cette partie de l'analyse a servi à ressortir les définitions de la démarche expérimentale que l'on retrouve dans la réponse des personnes interviewées à la cinquième question de notre protocole d'entrevue. Grâce à elle, nous avons pu classer ces réponses en quatre catégories. Il y a la catégorie des réponses

Vague ou hors sujet;

celle des réponses qui relèvent plus d'une

Dém arche pédagogique;

la troisième, qui regroupe les réponses possédant seulement certains

Eléments

de la démarche expérimentale;

et enfin, celle dans laquelle on retrouve des définitions que l'on considère acceptables de la

D é m a r c h e

expérim entale.

La figure 9 illustre le regroupement des enseignantes que nous avons fait selon leur réponse à cette cinquième question.

O n constate dans cette figure, que huit des enseignantes interviewées ont été regroupées dans la catégorie

Vague ou hors s u je t

, car même en leur posant des sous-questions dans le but de leur donner la chance de rendre plus claire leur réponse à cette cinquième question, il nous a été pratiquement im possible de retrouver dans leurs propos une réponse acceptable, complète, structurée, logique ou cohérente en rapport avec la question posée. Par exemple, certaines nous ont répondu que c'était de " connaître la nature " ou encore " découvrir des choses Nous ne pouvons donc accepter ces réponses comme des définitions de la démarche expérimentale et encore moins celles de d'autres qui nous ont dit que c'était de " l'objectivation " ou de la " sensibilisation

La deuxièm e catégorie que nous retrouvons regroupe les définitions qui relèvent plus d'une

Démarche pédagogique.

Ne citons que

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