• Aucun résultat trouvé

sous l’Ancien Régime

Chapitre 3. Professions et travaux

Le colporteur694

694 Le colporteur. Amman Jost, 1539-1591. Estampe sur bois, 7,8 x 6 cm. 1568. Numelyo, site internet

Connaître les pauvres implique aussi de savoir quelle est leur place dans la société, plus précisément quelles professions, quelles occupations furent les leurs. Les professions et les travaux peuvent être différenciés dans la mesure où une profession demande un apprentissage spécifique, puis un exercice dans un cadre rigoureusement défini, comme celui des corporations, des guildes ou des jurandes. Ainsi la profession, selon le sens donnée par Antoine Furetière c’est d’abord un certain rapport au monde : « Profession : signifie […] la condition qu’on a choisie

dans le monde, la vacation a quoy on veut s’appliquer, dont on veut faire son exercice ordinaire »695. En revanche, sous l’Ancien Régime le terme « travail » avait une connotation nettement négative : « Occupation, application à quelque exercice pénible, fatigant ou qui demande de la dextérité »696.

Ces professions et ces travaux ont été identifiés à partir des rôles charitables de la ville de Gap697 et un rôle des artisans de cette ville698, du rôle des pauvres, des nécessiteux et des mendiants de Veynes en 1702699, des rôles de capitation des communautés d’Ancelle700, de Ceillac701, de Chorges702, de Jarjayes703, de La Cluse-en-Dévoluy704, de Mévouillon705, de Saint-Eusèbe-en-Champsaur706, de Saint-Jacques-en-Valgaudemar707, de Trescléoux708, de Vars709 et enfin de Villard

695 A. Furetière, op. cit. Au XVIIe siècle, le mot « profession » possédait trois sens, que celui qui vient d’être cité était le troisième, le premier sens était celui de « Déclaration publique de sa religion », et le deuxième : « […] se dit aussi dans les monastères de la promesse qu’on fait solemnellement d’observer les trois voeux de Religion […] ». De toutes les acceptions de ce mot, seule la troisième possédait un sens séculier.

696 Ibid.

697 A. D. Hautes-Alpes, Gap GG 39. « Rolle des pauvres de la ville de Gap et son terroir pour la distribution des quarante charges bled de la vingt quatrieme […]. Années 1738 et 1739.

698 A. D. Hautes-Alpes, Gap HH 17. « État de tous les artisans de la ville de Gap », 26 octobre 1750.

699 A. D. Hautes-Alpes, Veynes 3 E 3775. « Roolle et denombrement des pauvres mandians et

necessiteux du lieu de Veyne et de son mandement […], 1702. Ce rôle fut établi à la suite de la sentence du 6 mars 1702 rendu par le Parlement de Grenoble. Ce n’est pas un rôle de secours, mais plutôt un rôle d’état : les familles pauvres, les familles nécessiteuses et les familles mendiantes, en ayant soin de distinguer parmi celles-ci les veuves, les orphelins et les orphelines.

700 A. D. Hautes-Alpes, F 3155. Années 1730 et 1734.

701 A. D. Hautes-Alpes, E 615. Années 1725 et 1737.

702 A. D. Hautes-Alpes, Chorges 3 E 4999 CC 21-22. Années 1735, 1760 et 1788.

703 A. D. Hautes-Alpes, F 3582. Années 1719 et 1740.

704 A. D. Hautes-Alpes, La Cluse-en-Dévoluy 3 E 2912. Années 1714 et 1733.

705 A. D. Drôme, E 3223. Année 1724. A. D. Drôme, E 3233. Année 1763.

706 A. D. Hautes-Alpes, Saint-Eusèbe-en-Champsaur 3 E 6644. Année 1755.

707 A. D. Hautes-Alpes, Saint-Jacques-en-Valgaudemar E Dépôt 63 CC 11. Années 1746, 1760 et

1784.

708 A. D. Hautes-Alpes, Trescléoux E Dépôt 27 E 26. Années 1703, 1721 et 1775.

Pancrace710. Afin de mieux appréhender les milieux sociaux dans lesquels vécurent les pauvres de cette étude, il est nécessaire d’apporter quelques précisions chiffrées relatives à la fiscalité de la société haut dauphinoise, composée majoritairement de gens aisés comme les bourgeois, les marchands, les professions libérales et les « gros » paysans. A partir de l’année 1688, on dispose des premiers chiffres fournis par l’administration royale en ce qui concerne le prélèvement de la Taille par généralités et les chiffres de population. Sur les 6 élections de la province, celle de Gap est la troisième par ordre d’importance pour le montant de la taille cette année-là :

Tableau 3 – 1. Mise en rapport entre les montants payés par les six Élections du Dauphiné au titre de la taille de l’année 1688 et le nombre d’habitants de chacune de ces entités administratives

Noms des Élections Montants de la Taille Population

Vienne 314 730 Livres 108 961 personnes

Grenoble 275 010 « 125 912 « Gap 233 117 « 91 416 « Romans 186 117 « 68 707 « Montélimar 141 182 « 93 919 « Valence 112 107 « 54 670 « Totaux 1 262 263 « 543 585 «

Le détail des sommes acquittées au titre de cet impôt dans l’élection de Gap se répartit entre les villes de Gap et de Briançon de la manière suivante :

- élection de Gap, recette de Gap 143 043 Livres

- « « de Briançon 90 074 Livres711

Ainsi, en 1688, la recette de Briançon supporta donc 62,9% de la somme imposée au titre de la taille pour l’Élection de Gap, soit près des deux tiers de ce total ; d’autre part, la totalité des sommes versées par les recettes de Briançon et de Gap représentèrent à leur tour 18,4% du montant total de cet impôt en Dauphiné en 1688. Ces chiffres illustrent le fait que l’Élection de Gap fut composée de revenus cossus et de familles ayant disposé d’une solide assise financière. Notre étude se propose donc d’étudier des processus en lien avec la pauvreté dans une société de gens

710 A. D. Hautes-Alpes, Villard Saint-Pancrace E Dépôt 3 CC 24. Années 1708 et 1724.

fortunés712. Il convient d’étudier, d’une part, ce qui appartient à la catégorie des professions des pauvres, et, d’autre part, les tâches qui leur furent confiées à des titres divers.

On a distingué le seuil de capitation – fixé à 1 Livre – du salaire ; en effet, pour ce dernier, qui s’est avéré très fluctuant en fonction du sexe, du milieu socio-professionnel, de la période et du lieu d’exercice – milieux urbain ou rural, hôpital ou exploitation agricole – il n’a pas été possible de respecter un palier identique.

A/ Les professions

Les pauvres occupèrent certaines professions plus que d’autres ; dans l’aire géographique étudiée, certaines catégories sont particulièrement représentées. Les domestiques constituent un groupe dans lequel la précarité est sensible ainsi qu’une certaine mobilité géographique et professionnelle ; d’autres professions comme les laboureurs ou les artisans sont plus dépendantes de l’espace géographique.

1/ Les domestiques : des professions sous le signe de la précarité

La variété de domestiques dans le territoire de notre étude paraît être le propre d’une société relativement aisée qui a intégré certaines parties de population plus pauvres à l’intérieur de sphères socio-économiques de taille plus ou moins importantes, en milieu rural comme en milieu urbain. On note la présence de quatre catégories de domestiques dans le territoire étudié : les domestiques en service chez des particuliers, appelés plus communément domestiques de maison, les domestiques d’hôpitaux, les domestiques agricoles et les domestiques de boutique713, en raison de sa faible représentation, cette catégorie de domestiques n’a pas été étudiée ici. Les deux premières ont été étudiées par Jean-Pierre Gutton qui les rattache par le recrutement, comme par le niveau social, à « deux réalités différentes. Il peut s’agir du personnel de service, de domestiques dans l’acception

712 Ce calcul doit être mitigé dans la mesure où il faudrait lui ajouter les paroisses situées dans les actuels départements des Alpes de Haute-Provence, de la Drôme, de l’Isère et du Vaucluse. Cf. infra,

vol. II, tableaux hors-texte 2 à 2 – 4, pp. 1091 – 1092. Paroisses des diocèses d’Embrun et de Gap

sous l’Ancien Régime situées dans les départements actuels des Alpes de Haute-Provence, de la Drôme, de l’Isère et du Vaucluse.

713 Soit une seule occurrence à Trescléoux en 1721, A. D. Hautes-Alpes Trescléoux E Dépôt 27 E 26.

actuelle du terme, mais il peut s’agir aussi de “domestiques de boutique”, c’est-à-dire de compagnons, d’apprentis, de manœuvres subalternes comme les tireuses de corde de la soierie »714.

La catégorie des domestiques de maison fut constituée en majeure partie par des femmes et des jeunes filles. Leur recrutement est illustré par les sources de la Charité de Gap de 1776 et jusqu’en 1785. La Charité de Gap fut l’unique structure pourvoyeuse de jeunes domestiques en service chez des particuliers715. Toutefois, cette date de création apparaît bien tardive, eu égard à ce qui exista dans d’autres provinces du royaume :

« […] une pieuse veuve a fait une fondation, approuvée en 1634, pour dix pauvres filles de Reims et de Rethel qui sont ʺélevées dans la piété et les exercices du ménage, pour servir domestiquement sous la conduite de deux femmes veuves ou filles âgéesʺ716. Le cardinal Le Camus, évêque de Grenoble durant la seconde moitié du XVIIe siècle, créé une maison de refuge pour les filles sans condition. La plupart de ces initiatives viennent des milieux dévots et, plus particulièrement, des membres de la Compagnie du Saint-Sacrement […] »717.

La Charité de Gap, institution réservée aux petites filles du printemps 1723 jusqu’à la Révolution, accueillit d’abord des petites filles pauvres, puis des pensionnaires à titre payant avant d’assurer l’enfermement de jeunes protestantes ; les orphelines furent la dernière catégorie à être admise une douzaine d’années environ avant 1789. Parmi ces quatre catégories de jeunes filles, seules les orphelines furent spécifiquement destinées à devenir des servantes, voire des gouvernantes pour les plus capables d’entre elles. En ce qui concerne la période antérieure à 1723, on note l’absence de structures où elles furent susceptibles d’acquérir l’apprentissage du maintien et du service nécessaire à tout domestique. Selon l’exemple de Louise Aubert, née le 28 janvier 1693 à Romette et orpheline de père et de mère, leur formation avait lieu directement chez des particuliers. La déchéance sociale – ici, le décès des parents – est toujours synonyme de précarité

714 J.-P. Gutton, op. cit., p. 79.

715 A. D. Hautes-Alpes, 4 H supp 27, « L’entrée est sortie des horphelines 1776 ». Cf. infra, le cas particulier des apprentis, p. 231 sq.

716 Abbé Grégoire, De la domesticité chez les peuples anciens et modernes, Paris, 1814, cité par J.-P.

Gutton, Domestiques et serviteurs dans la France de l’Ancien Régime, p. 159.

économique, lien que met bien en valeur les mots « aiant esté contrainte a cause de la pauvreté de se mettre en service » : « Nous Dominique Rolland curé de Romette […] nous certifions que la susd. Louise Aubert est orpheline de pere et de mere […] depuis plusieurs années aiant esté contrainte a cause de la pauvreté de se mettre en service pendant quelques années a Romette […] ensuitte elle sest mise en service [à] Embrun […] »718. La domesticité est alors la seule voie professionnelle possible pour de petites orphelines. Le début de la mise en condition de Louise Aubert a pu avoir lieu durant les années 1705-1707, c’est-à-dire quand celle-ci était âgée de 12 à 13 ans ; c’était à peu près à cet âge que la majorité des orphelines pauvres, quittaient le pensionnat de la Charité au cours des années 1740719, puis au milieu des années 1770 lorsque l’orphelinat fut instauré. Mais l’exemple de Louise Aubert est intéressant à un autre titre car il montre la place que certains personnages ou certaines institutions de la société d’Ancien Régime accordèrent dans certaines situations à des pauvres720. Dans les premières années du XVIIIe siècle, le parcours de formation des domestiques est donc particulièrement difficile à reconstituer.

Parmi les domestiques de maison, on relève la présence de servantes et de filles de ferme dans certains rôles de capitation, à l’image de celui de Mévouillon. En 1763, « Me Louis Morenas notaire et châtelain » de cette communauté, capité à hauteur de 19 Livres 15 sous, déclare une servante, en plus de deux bouviers et d’un berger721. Or, en 1724, cet homme, qui payait déjà 20 Livres de capitation, n’avait été imposé pour aucun domestique. Cet intervalle de près de 40 ans pourrait illustrer la lente émergence d’une domesticité féminine en milieu rural, mais de manière très inégale selon les paroisses et les époques.

En ce qui concerne la proportion de domestiques en milieu urbain, Jacqueline Routier mentionne qu’ « [au] bas de l’échelle sociale [de la communauté de Briançon] les deux cent domestiques, en majorité des femmes, représentaient 6% de la population en 1724 »722 ; ceux-ci, principalement des domestiques de maison, se situent dans un palier inférieur à la moyenne du royaume : « En 1695, les domestiques forment 8,10% des habitants d’Aix-en-Provence et 10,33% de ceux de

718 A. D. Hautes-Alpes, Romette 5 Mi 448, 1691-1695. 28 janvier 1693.

719 A. D. Hautes-Alpes, 4 H supp 3, délibération du 19 avril 1740.

720 On renvoie, par exemple, au travail de nourrisseuse rémunéré par l’hôpital de Briançon du milieu

de la décennie 1670 à la veille de la Révolution. A. M. Briançon GG 118. Cf. infra, § le cas particulier des nourrisseurs, p. 228 sq.

721 A. D. Drôme, E 3233. Rôle de capitation pour l’année 1763.

Toulouse »723. Cette précarité est confirmée par certains actes de décès de domestiques à l’hôpital général d’Embrun comme « Marguerite Gontard servante de Mademoiselle Roux native de Chorges agée d’environ 25 ans […] dans l’hôpital [d’Embrun] »724. En fonction des places que les domestiques présentes dans nos sources occupèrent, il est vraisemblable que seuls les gens de condition allaient recruter leur domesticité hors de leur diocèse, sans doute afin que ceux-ci contribuent par leur provenance à relever la réputation de leurs maisons ; les employeurs attendaient sans doute que ces personnes soient davantage en conformité avec des prestations supérieures à celles qui pouvaient être demandées à de jeunes servantes issues de communautés rurales. Cet état de fait est attesté quel que soit le milieu confessionnel : parmi les domestiques présents chez des catholiques, on note la présence d’un homme et d’une femme originaires de la région grenobloise employés chez des personnes de condition : « Sebastien Maurin natif de Vif diocese de Grenoble valet de Mr l’archidiacre [du] chapitre [de Gap] »725 et Louise Roly, femme de chambre à Embrun chez Mme de l’Ange, originaire de Grenoble, et décédée à l’hôpital du Saint-Esprit d’Embrun726, ces 2 occurrences, sur un total de 7, représentent une proportion de 28,5% chez les domestiques de confession catholique. Il faut remarquer la « qualification » de Louise Roly comme « femme de chambre »727, alors que les autres domestiques femmes sont simplement qualifiées de « servantes ». Aux exemples déjà cités de Louise Aubert et de Marguerite Gontard, on peut notamment ajouter celui de Jeanne Pelloux, du Saix, mariée à Jean-Vincent Mondon, de Romette, alors en service chez M. de Lachaup habitant la la même communauté et qui rejoignit son époux le jour de son mariage : « Jeanne Pelloux native a la paroisse du Saix […] aiant demuré long temps en service en plusieurs endrois et presentement pour servanter ches Monsr de Lachaup »728, ou encore d’Angélique Borrillon, originaire de la paroisse d’Allos, décédée à Barcelonnette le 11 août 1742 « dans la maison de Sr Laurens Begou ou elle etoit en dernier »729. Dans 5 cas sur 7, soit 71,4%, la localisation géographique des domestiques issus de nos sources est corroborée par le constat de Jean-Pierre

723 J.-P. Gutton, op. cit., p. 73.

724 A. D. Hautes-Alpes, Embrun E/2 E 50/6. 19 décembre 1744.

725 A. D. Hautes-Alpes, Gap 2 E 65/11, 1749-1753. 11 juin 1750.

726 A. D. Hautes-Alpes, Embrun E/2 E 50/6. 17 octobre 1742.

727 A. D. Hautes-Alpes, Embrun E/2 E 50/6. 17 octobre 1742.

728 A. D. Hautes-Alpes, Romette 3 E 6422 (GG 1), 1711-1715. 5 novembre 1715.

Gutton : « Comme la vogue des surnoms – Picard, La Brie, Provençal… – le suggère, c’est très fréquemment un – ou une – rural venu d’un horizon assez proche »730. Cet ordre des choses se vérifie également chez les protestants. On relève, par exemple, le décès de Catherine Allouard ; cette femme, originaire de Clelles, était servante chez Mme d’Urtis731 et Madeleine Baume, servante chez le « Sr

Joseph Bonneaud marchant de cette ville [de Gap] » arrivait de Pélissieres-en-Trièves732. Les hommes employés comme domestiques de maison furent nettement moins nombreux que les femmes, dans nos sources on relève seulement Sébastien Maurin, valet de l’archidiacre du chapitre de Gap733, cette présence masculine s’explique sans doute par la qualité et la position de ce religieux. Cette proportion entre les hommes et les femmes domestiques se retrouve dans certaines villes, comme à Dijon en 1784 : « […] il y a 935 domestiques masculins et 2 090 domestiques femmes »734, ces chiffres montrent en outre le faible pourcentage de domestiques en Haut-Dauphiné par rapport à une autre province du royaume de France.

Ces exemples de domestiques illustrent plusieurs paramètres du quotidien de ces personnes : une condition précaire lorsque le domestique, parti de chez son ancien maître, n’a pas encore réussi à trouver une nouvelle place, l’éloignement de sa paroisse d’origine. Et, en arrière-plan, on trouve la présence omniprésente de la pauvreté, pouvant survenir à l’occasion de la vieillesse ou d’une perte d’emploi.

Les domestiques d’hôpitaux apportent également des informations dans les rapports à la pauvreté. Dans l’ombre des administrateurs ou des recteurs, des sœurs et des novices, les domestiques d’hôpitaux furent les oubliés du système hospitalier d’Ancien Régime.

Dans nos sources, on relève une très grande disparité entre les gages des domestiques des différents hôpitaux du territoire étudié. Les domestiques de l’hôpital Sainte-Claire de Gap eurent, au début du XVIIIe siècle, les gages les plus faibles mentionnés dans les sources ; en effet, à cette époque, ceux de Margouton Rémonde se montaient à 12 Livres par an735. Ce montant doit d’abord être comparé avec une des professions situées tout en bas de l’échelle des métiers à Paris au

730 J.P. Gutton, op. cit., p. 76.

731 A. D. Hautes-Alpes, 3 H supp 115. 28 juin 1673.

732 A. D. Hautes-Alpes, 3 H supp 115. 17 août 1684.

733 A. D. Hautes-Alpes, Gap 2 E 65/11, 1749-1753. 11 juin 1750.

734 J.-P. Gutton, op. cit., p. 73.

Documents relatifs