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Toutes les femelles, de toutes les générations, a été conduite de la même façon, toutes les femelles de la même génération ont subi les mêmes chantiers en même temps.

Pour les inséminations, on faisait le prélèvement de la semence des mâles sélectionnés à l’aide d’une femelle boute en train et un vagin artificiel (Figure 7), puis on analysait la qualité, la couleur et la motilité des spermatozoïdes récoltés à l’aide d’un microscope (Figure 8) et on la classifiait en utilisant les échelles des Figures 9 et 10. Après dilution, on introduisait la semence diluée dans des paillettes (Figure 11), pour après les introduire dans la seringue avec la gaine (Figures 12 et 13) et inséminer la lapine le même jour du prélèvement. On peut voir toute la procédure de récolte et préparation de la semence dans l’annexe I.

Matériel et méthodes

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Figure 7. Vagin artificiel. Figure 8. Laboratoire d’analyse de la

semence.

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42 Figure 10. Échelle de motilité massale.

Figure 11. Paillettes d’insémination. Figure 12.Gaine d’insémination.

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43 Chaque lapine est dans une cage individuelle (Figure 14) ; Au moment où on inséminait les lapines sélectionnés, on les pesait et on leur appliquait une injection intramusculaire de Réceptal (hormone GnRH) pour favoriser la fécondation. Une palpation était ensuite réalisée 12 jours après l’IA pour savoir si la femelle était gravide. On trouve toute la procédure d’accouplement et suivi de gestation dans l’annexe II, contrairement à d’autres pratiques, pour cette expérience, on ne faisait pas de test de réceptivité pour l’accouplement, et on ne pesait pas non plus la femelle au moment de la palpation.

La durée de la gestation (IA – MB) varie de 30 à 33 jours, ce qui peut avoir une grande influence sur le poids. Si tous les lapereaux se développaient à la même vitesse, comme ils pèsent en moyenne 55 g à la naissance, ils auraient un GMQ au cours de la gestation de 1.74 g/jr. Mais si on tient compte que les fœtus augmentent plus rapidement leur poids à la fin de la gestation qu’au début (Layssol-lamour et al., 2009), l’écart de poids entre des nouveau-nés de durée de gestations différentes serait, selon cette hypothèse, encore plus élevé.

Au moment de la mise-bas, on a procédé comme indiqué sur la Figure 16. Si la femelle n’avait mis pas bas le 33eme

jour de gestation, on palpait, s’il n’y avait pas de lapereaux, on retirait la boîte à nid, et s’il y avait des lapereaux dedans, on faisait une injection d’ocytocine en intra musculaire. Les lapereaux nés vivants (Figure 15) étaient pesés et identifiés avec une pastille sur l’oreille (chantier de pesage sur l’annexe V), les nés morts étaient notés et éliminés. On peut voir toute la procédure du chantier de mise-bas sur l’annexe III.

Figure 14. Cages individuelles des lapines reproductrices.

Figure 15. Lapereaux nés identifiés avec la pastille.

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44 Figure 16. Procédure mise-bas.

L’intervalle mise-bas – sevrage (MB – SV) variait de 29 à 32 jours. Cette variation est importante à prendre en compte car entre un lapin de 29 jours et un autre de 32 jours on peut trouver une différence de poids de 87 g.

Le sevrage des lapereaux était effectué de la façon suivante. Une semaine avant la date de sevrage, les lapereaux étaient sexés et identifiés avec un code de couleurs en fonction de l’ordre numérique de la pastille sur l’oreille (Figure 17) qui va donner un ordre de couleurs pour le tatouage plus facile à reconnaître que le numéro de la pastille. Le jour du sevrage, les lapereaux étaient pesés et tatoués, après ils étaient transférés dans des cages collectives sans tenir compte ni de leur taille ni de la portée de laquelle ils provenaient, on ne tenait compte que du sexe. On notait aussi les lapereaux morts au moment du sevrage. Tous les lapereaux sevrés à la même période appartenaient à la même bande (batch). Des informations complémentaires sur le chantier du sevrage, sont fournies dans l’annexe IV.

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45 Figure 17. Codes de couleur pour le tatouage des lapereaux.

Après le sevrage, les lapins non sélectionnés pour le renouvellement passaient à l’engraissement, jusqu’a atteindre un âge de 70 jours, où ils étaient vendus pour la boucherie. Chaque lapine sélectionnée pour la reproduction, étaient inséminée trois fois avec un intervalle Mise-bas IA de 11 jours Les deuxièmes et troisièmes MB survenaient 7 jours après le sevrage des lapereaux de la portée précédente (no_port 1). On peut voir le résumé du cycle reproductif d’une femelle pour une génération sur la Figure 18 ci-jointe.

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46 6.4. Variables dépendantes et explicatives.

Pour cette étude, nous avons considéré plusieurs variables importantes pour la sélection canalisante des deux lignées. Comme variables dépendantes on a choisi le poids à la naissance (poids), la survie entre la naissance et le sevrage (mortsv), et le poids au sevrage (sv_pd).

- Poids (g).

- Mortsv : 1=Le lapereau est arrivé au sevrage.

0=Le lapereau est mort entre la naissance et le sevrage.

Figure 19. Fréquence de la variable ‘mortsv’ (SAS). - Sv_pd (g).

Pour chaque animal on a son numéro d’animal composé de 8 chiffres, son père, sa mère, et son sexe (1=mâle, 2=femelle) sauf pour les animaux qu’on n’a pas sélectionnés pour la reproduction et qui n’ont pas été sexés, ou les animaux qui étaient morts avant le sevrage (sexage) et auxquels on a attribué le sexe=3 (Pas sexés du fait qu’ils n’ont pas été gardés pour la reproduction ou qu’ils n’étaient plus vivants au moment du sexage. Figure 20).

Figure 20. Fréquence de la variable ‘sexe’ (SAS).

Pour chaque lapereau il y avait deux environnements permanents, le numéro de portée ‘nbport’, qui donnait un numéro différent a chaque portée différente de chaque femelle; et puisque chaque femelle a ses propres particularités (par exemple les caractéristiques de son utérus), on a crée la variable ‘uterus’ dont la valeur est identique pour tous les lapereaux provenant de la même femelle mère.

- Nbport : 1 – 2372. - Uterus : 1 – 1239.

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47 Comme variables explicatives on a considéré la génération (gener), la bande de mise-bas (batch), le numéro de portée (no_port), la lignée (type), l’intervalle IA – MB (gestation), l’intervalle MB – SV (mb_sv), le nombre de nés totaux (ntot), la taille de la portée à la naissance (mb_nv) et la taille de la portée au sevrage (sv_nbr). Les nombres de niveaux de chacun de ces effets sont les suivants :

- Gener : 0 – 13.

- Batch : 52 bandes différentes. - No_port : 1, 2 et 3.

- Type : 1 (haute) et 2 (basse).

- Gestation : 1=30jrs ; 2=31jrs ; 3=32jrs ; 4=33 jrs.

Figure 21. Fréquence de la variable ‘gestation’ (SAS). - Mb_sv : 1=29jrs ; 2=30jrs ; 3=31jrs ; 4=32jrs.

Figure 22. Fréquence de la variable ‘mb_sv’ (SAS). - Ntot: 1 – 20.

- Mb_nv: 1 – 17. - Sv_nbr: 1 – 14.

Pour les variables ntot, mb_nv et sv_nbr, on a regroupé les niveaux originaux de anière à avoir moins de classes d’effectif plus homogène. Les tableaux suivants indiquent les niveaux originaux de la variable ntot et les reclassement pour la variable ntotcl (Figure 23), ainsi que pour la variable mb_nv (tpnais) (Figure 24) et sv_nbr (tpsevr) (Figure 25).

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48 Figure 23. Reclassement de ntot en ntotcl.

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49 Figure 25. Reclassement de sv_nbr en tpsevr.